Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite.
Allée des soupirs
Le murmure des feuilles
Le cri du hibou
◊ Coup de projecteur sur deux approches poétiques différentes: l’écriture épurée et monacale d’amichel et la rêverie pleine de désir de Pierre b.
C’est un rêve à trois branches posé sur une table…une flamme qui se penche prévenante et affable…trois pommes à croquer belles et désirables…dans un verre un alcool à l’âge vénérable…C’est un chalet au coeur d’une forêt imperméable…un chemin couvert d’un simple manteau de sable…chênes d’or vêtus d’érables….le rendez vous d’un conte et d’une fable…Feu de bois et pierres sèches…On glisse sous la couverture rêche…les habits on les ôte , on se dépêche….rondeur d’un sein et peau de pêche….C’est un rêve à trois branches fragile et instable…une flamme qui vacille et qui s’installe….dans tes yeux les couleurs de l’érable…une allée de soupirs et de mots adorables…
Procession d’ombres
Au cloître des platanes
Vers la lumière
Un chant nocturne
Grégorien du silence
Epure l’âme
Béatitude
Des étoiles en prières
Ferveur de la nuit
Vêpres des arbres
Sous les voûtes païennes
Le cœur rend grâce
Chemin de l’amour
Pour les amants réunis
Des hauts piliers de bois
Le cri d’un hibou
Echo du vent qui passe
Entre les branches
◊ Photos prises sur une place de Libourne.
Procession d’ombres
Au cloître des platanes
Vers la lumière
Un chant nocturne
Grégorien du silence
Epure l’âme
Béatitude
Des étoiles en prières
Ferveur de la nuit
Vêpres des arbres
Sous les voûtes païennes
Le cœur rend grâce
Chemin de l’amour
Pour les amants réunis
Des hauts piliers de bois
Le cri d’un hibou
Echo du vent qui passe
Entre les branches
Arcade
Caverne d’émeraude
Caressante et chaude
Remplie des secrets
Nous invite à entrer
Et de plus près
Écouter
La musique des feuilles
Le murmure du vent
Les soupirs,
Des amants
en tendresse.
Caverne d’émeraude
Acueillante et chaude
Remplie des promesses
Attire mon coeur
Qu’y entre sans peur
Et tombe en sommeil
Envahit de parfuns,
Emportés par le vent,
qui visite l’arcade
si doux,
si charmant.
Mon Coeur
Poète, rêveur
Se laisse bercer
À la Caverne
Verte-émeraude
Si douce, si chaude,
Comme les bras d’une mère
Et en prière
Remercie à la vie
La beauté,
le mysthère.
Le cri d’un hibou
Éveille mon coeur
Au frisson de la peur.
J’ai tant arpenté aux pieds de tes murailles de bois,
Espéré un murmure ou le bruissement de ton cœur,
Me laissant surprendre par un battement d’ailes
Me nourrissant d’une lueur nouvelle.
Le vent à emporter mon mouchoir
Avec son empreinte héréditaire
D’un cœur qui souffre de se taire.
pas sur la mousse,
dans cette boite sombre,
vers la lumière
C’est un rêve à trois branches posé sur une table…une flamme qui se penche prévenante et affable…trois pommes à croquer belles et désirables…dans un verre un alcool à l’âge vénérable…C’est un chalet au coeur d’une forêt imperméable…un chemin couvert d’un simple manteau de sable…chênes d’or vêtus d’érables….le rendez vous d’un conte et d’une fable…Feu de bois et pierres sèches…On glisse sous la couverture rêche…les habits on les ôte , on se dépêche….rondeur d’un sein et peau de pêche….C’est un rêve à trois branches fragile et instable…une flamme qui vacille et qui s’installe….dans tes yeux les couleurs de l’érable…une allée de soupirs et de mots adorables…
Petit bonjour du matin
Ton calligramme est superbe
Ton haïku j’aime
A plus tard
____
Allée centrale
J’entends un chant grégorien
Les voix de l’âme
Une nouvelle page
Vient de s’ouvrir
Avec de si beaux poèmes
Et de si belles musiques:
Le chant Grégorien,
Le souffle des feuilles,
Une forêt enchantée
Où le hibou, lui-même
Chante l’amour!
En Paix
Ma main prend la tienne
Et nos pas cheminent
L’allure est solennelle
Le moment est si grandiose
Les arbres se recueillent
Ils murmurent leurs feuilles
Nos petits coeurs battent
En Amour
Ta main serre la mienne
Et nos regards avancent
L’air frais nous vaporise
Le rythme est délicat
Les oiseaux se sont tus
Ils font un doux silence
En Tendresse
merci à ceux qui ont déposé la douceur de leurs plumes, vos textes sont si beaux, que mon coeur apprécie fort de fort…
Et comme ils passent, les arbres se penchent et font des révérences…
une haie d’honneur
au porche de la vie
drève de plaisirs
Neyde aussi c’est bien beau
merci pierre b et amichel pour vos écrits qui sont de purs délices,
ton choix pour les mots est fort bien choisi et ensuite si bellement posé sous chaque photo, image, calligramme et haiku, Ossiane, ton album est un ravissement qui prend mon âme….je t’embrasse tendrement et te souhaite une bonne journée,
ainsi que pour vous qui tournez les pages de cet album si épais de beautés… si pures de vie…
tu as raison, brigetoun, cela doit être hyper dur de choisir, car le poème de Neyde est de toute beauté aussi, et puis d’autres mots qui me ravissent aussi, chacun porteur de ses mots, et de son petit présent délicatement offert sur le papier que mon oeil déroule le ruban pour savourer ces si douces friandises..
bon aprem à chacun, je me glisse en toto pour aller chercher mon fils..bises.
>Amichel, Pierre b :
J’ai opposé vos deux écritures et approches quans je vous ai choisis. Cruel dilemme encore une fois mais je pense que chacun est conscient cela ne rabaisse pas la qualité des autres écrits. Le plus difficile est de choisir en dégageant une idée. J’éprouve les mêmes questionnements quand je fais mes sélections de photos mais ils sont indispensables. Bien à vous deux.
>Neyde :
Ton poème est magnifique et il a bien sûr fait partie de mes hésitations. Cette caverne d’émeraude est remplie des parfums de ton écriture et de ta sensibilité. Douceur et chaleur maternelle. Bravo à toi.
>Fanou :
Un très beau poème aussi Fanou sur lequel j’ai hésité également. Cette attente est très émouvante ; tu l’as mise en scène avec beaucoup de délicatesse. Merci beaucoup.
>brigetoun :
Belle idée cette boîte. Merci à toi.
>Maria-D :
Coucou de midi, Maria. La musique, le chant, cette place est remplie de sonorités extéroeires et intérieures. Un bel haïku ! Bonne journée !
>Cristina M :
Tu restes sur ton idée généreuse, Cristina 😉 Bises et merci.
>Annick :
Joli poème ! Tu as retrouvé le chemin de l’amour avec cette allée 😉 Promenade solenelle et pleine de promesses. Merci pour la douceur de tes mots ainsi que pour ton enthousiasme qui me touche.
Oui, Annick, c’est difficile de choisir et à chaque fois j’éprouve une sorte de déchirement.
>feu roméo :
Superbe image cette porte majestueuse ouverte sur les possibles de la vie. Une belle façon de nous ouvrir au monde des vivants. Bises.
drève = allée carossable bordée d’arbres dixit my Robert
je te comprends Ossiane, car tous les textes sont fort beaux, chaque jour,
mais c’est bien que tu choisisses une idée en mots de l’un ou de l’autre pour qu’il accompagne tes belles offrandes…le rendu est magnifique!
Ce soir j’ai tout lu
et je vous aime
____
Quelle belle sélection du jour Ossiane
Bravo à vous deux Pierre et Michel
____
Neyde
Ton texte me touche fort, très fort
et dans ta caverne d’émeraude j’ai envie d’être
____
Les branches feuillues
Cathédrale végétale
Pour mille oiseaux
____
Forêt magique
Dans cette nuit de jade
Les elfes chantent
____
Que je t’aime vert
Dans cet écrin du sacré
Vert espérance
>Annick:
Oui Annick, j’essaie dans la mesure du possible d’argumenter mes choix avec un thème, une idée commune ou des contrastes. Merci de l’avoir compris.
>Maria-D:
Neyde a frappé très fort 😉 Et toi tu fais cadeau de tes mots verts d’espoir et de beauté avec ces trois beaux haïkus. Merci Maria d’être si fidèle et enthousiaste. Je t’embrasse.
Coucou Ossiane!
Tu sais combien pour moi le Hibou c’est pas Chouette:
Il m’Effraie,
Avec son air Chevêche et sa large Hulotte.
Et puis sous ces arcades,
Il y’en a qui Rapaces,
Des Grands, des Petits Ducs.
Alors de mes soupirs,
Pauvre oiseau de passage,
Entendras-tu la voix?
Elle est à l’heure antienne,
Deux coeurs qui se répondent.
Sur ma feuille murmure,
Dans la forêt lointaine,
Un narcisse des bois.
>Bernard:
Merci de jouer aussi bien le jeu des correspondances et des mots. J’en lance quelques uns dans la frondaison; tu les attrapes, tu les malaxes, tu les explores sous toutes les coutures et hop il en ressort un poème plein d’humour et de fantaisie. Et pourtant, ce n’était pas si facile avec le hibou;-) Ce n’est pas seulement de la poésie mais c’est aussi de la magie;-) Bravo monsieur le jongleur de mots ! Bonne soirée !
Bonsoir,
Merci pour tous ces vers, ces mots si beaux.
Je dis NOIR
Et la cendre se répand dans le soir
Formulant un au revoir
Je dis VERT
Et j’entends la révérence des vers
Sur les yeux grands OUVERTS.
Bises
Lumière dans les arbres
où vont dormir les oiseaux
la nuit ?
>Nath:
Oui Nath, toujours de belles choses à découvrir sur chaque note; jamais la même chose. Et le retour aux couleurs avec tes mots inspirés. Merci à toi; bonne nuit.
>Pam:
Hello Pam, de retour du sud et en pleine forme, j’espère 😉 J’ai entendu dire que certains oiseaux aiment aller dormir dans l’atelier d’une grande sculptrice car elle sait les accueillir;-) Je t’embrasse.
Viens Maria D,
La Caverne d’émeraude t’attend.
Brigetoun, Annick.
Toi aussi Ossiane,
je vous remercie les mots si amis,
que me donnent la force, l’envie
de continuer à écrire en Français
même avec mes fautes.
Venez, je vous invite.
La Caverne d’émeraude
est grande et chaude
comme un coeur de mère.
Vous resterez bien, j’espère.
– Bravo Pierre.b et amichel!
C’est toujours un grand plaisir
lire vos vers, vos mots.
Bien,
La verité est que
c’est toujours un plaisir unique
Lire tous les mots deposés ici
Dans ce Blog magique
« La musique des feuilles…le murmure du vent.. »… »Une procession d’ombres au cloître des platanes.. »
On entend les premières notes..une composition originale de Neyde..l’orgue végétal de amichel…Désordre animal et confusion minérale…les écritures qui se frôlent…les styles qui s’opposent…les émotions qui s’aventurent dans « l’allée des soupirs »…et perdent l’équilibre..
Chuttt…le concert vient de commencer..des instruments étranges..des visages connus…des émotions contenues…Fanou..Cristina M…Annick..Feu romeo…brigetoun…Maria-D..Bernard..Nath…Pam…
Et puis il y a… »elle »…notre chef d’orchestre…admiration et tendresse mélangées..on suit le mouvement des images..des couleurs…des mots…La musique est belle…envoûtante…joyeuse…Ossiane joue la « Différence »….
Cheminer dans l’ombre
Avancer vers demain
ET, un jour, entrer dans la lumière
J’arrive Neyde
Petit séjour chaleureux dans la caverne d’émeraude et ensuite nous irons au concert où nous invite pierre b.
Belle journée en perspective.
Oui, pierre b, Ossiane joue la « Différence » et elle le fait divinement, quel chef d’orchestre nous avons là ! Heureux nous sommes !
Belle journée à tous.
mmmhhh..mmmhhhh..
Sur l’allée…
grimper sur les branches recourbées sur les murs de pierre
porter le regard par- delà les colonnes vers un carré de ciel
dessiner sur le sable avec des aiguilles de pins son chemin
bordé de thym, de lavande argentée et de romarin cendré
et laisser sur ses lèvres un petit goût d’écorce et de résine
avant que le soleil n’embrase tout l’horizon de rouge éclatant
avant que l’arbre ne referme ses bras comme un mur de pierre
avant que les vents ne dispersent au loin les aiguilles des pins
et que que les grains de sable au fond de tes mains ne restent collés…
… et que les grains de sable au fond de tes mains ne restent collés…
j’ai fait une erreur sur la dernière phrase, pourrais-tu rectifier Ossiane, merci beaucoup.
trompe-l’oeil
puits d’un nouveau combustible
les flammes du sirop à la menthe
les champs élysées brûlent en toutes saisons
la nuit prière de suivre les torches enflammées
prendre ses vessies pour des lanternes
au carré d’as la lumière luit toujours
Rêverie de douce cérémonie
Moment solennel très fort
Surgi de profonds puits
Du plus beau de leurs corps
Chant des profondeurs
Mouvements des deux âmes
En chaussons danse bonheur
Qui tissent une précieuse trame
Retrouvailles en ciel d’étoiles
Mousses pressées par leur pas
Qui doucement se dévoilent
Et se murmurent en petits pas
>Neyde, pierreb , Maria-D:
Voilà un concert plein de délicatesse et à petits pas feutés, Pierre. Tout le monde va s’y retrouver. Ce sont les gens qui visitent le blog qui font que cet espace est devenu ce qu’il est. Et si chef d’orchestre il y a, les musiciens sont très agréables à écouter. Merci à tous les trois pour votre gentillesse.
>MTO:
Merci pour ton beau poème. N’est-ce pas le cheminement de toute une vie… cette petite lumière à atteindre… et qui rend la vie belle… Bises à toi.
>Sven:
Merveilleux poème Sven! On sent que tu viens de rentrer de Provence. Très belle image ces dessins que l’on trace sur le sable avec des aiguilles de pin. On y ajoute les odeurs que tu décris et on se sent déjà en vacances. Belle dernière strophe également dans laquelle tu met en avant l’éphémérité d’un instant. Bravo, j’aime beaucoup.
>bouldegom:
La lumière toujours mais d’un tout autre ordre;-) Sur le coup, j’ai cru que tu aller évoquer les puits de pétrole du Koweit;-) Un beau trompe l’oeil surréaliste. Belle journée.
>Annick:
Un beau poème délicat Annick dans lequel on sent que tu as pris ton temps et pesé tes mots. Petits pas de danse esquissés. Superbes tes chaussons danse bonheur. Merci à toi.
Ça cache un hibou
Mystère des grands arbres
On a peur pour vous
Merci pour votre joli blog.
Une voix
Royale
Et, au plus fort de la nuit,
la lumière .
Plus vive encore
Sous la feuillée.
Juste un coucou au détour des arcades ou souffle le murmure des feuilles … je t’embrasse
Murmures
Un jour loin de ma bruyante ville un bâton à la main
je m’en irai sous les arcades des grands cyprès verts
la vague emportera mes orages vers l’horizon lointain
me laissera sur un chemin sinueux bordé de pierres…
mon bâton dessinera des étoiles sur le sable mouillé
des rideaux de vigne sur une maison aux volets bleus
des cygales dormiront sur les écorces de résine dorée
le soleil couchant y déposera des reflets d’or et de feu…
les arbres me tendront leurs bras par-dessus les murs
l’astre rouge éclatant dans la mer se diluera et le vent
comme la vague, emportera vers le large les murmures
les dessins qu’une main aura tracés dans un autre temps…
Cloître sylvestre
Un déambulatoire
Pâte de verre
Sous les arcades de la vie
J’ai confié un lourd secret
Déposé là, une nuit de lune pleine.
Pour seul témoin, ce vieux hibou.
Ce lourd silence de ta voix
Qui hante la forêt de mes rêves.
Tant d’années à te regarder grandir
Trop loin de ma caresse maternelle
Une femme tu es maintenant.
Demain, tu fêteras le premier jour de ta vie
La brise du sud te chuchotera mon absence
Seuls les arbres me tendront leurs bras.
Au creux de l’ombre
Arabesque tendue
Sous la voûte céleste
Au loin ta lumière
J’aime beaucoup ce texte de Jaccottet, à la fois beau est angoissant / l’effraie / l’effroi / la mort qui appelle dans la nuit dans un curieux mélange de calme et de tourment.
___
« L’effraie
La nuit est une grande cité endormie
où le vent souffle… Il est venu de loin jusqu’à
l’asile de ce lit. C’est la minuit de juin.
Tu dors, on m’a mené sur ces bords infinis,
le vent secoue le noisetier. Vient cet appel
qui se rapproche et se retire, on jurerait
une lueur fuyant à travers bois, ou bien
les ombres qui tournoient, dit-on, dans les enfers.
(Cet appel dans la nuit d’été, combien de choses
j’en pourrais dire, et de tes yeux…) Mais ce n’est que
l’oiseau nommé l’effraie qui nous appelle au fond
de ces bois de banlieue. Et déjà notre odeur
est celle de la pourriture au petit jour,
déjà sous notre peau si chaude perce l’os,
tandis que sombrent les étoiles au coin des rues. »
Ph. Jaccottet /Poésie 1946 – 1967 / ed Gallimard
Bernard
Après lire le com d’Ossiane sur toi, je suis allée relire ton poème
et j’ai consulté mon Larousse pour savoir plus sur les Hibous, les Chouettes, etc.
Tu as de la raison , un Hibou c’est pas chouette.
Et les Grans Ducs, mêmes les Petits, nous effraient.
Dans le filme « la Gloire de Mon Père », un petit garçon dit à l’autre
en voyant un Grand Duc; « Attention! il peut te manger les yeux! »
C’est pas chouette ça!
J’adore ton jeu de mots. Très original.
Christian a peur pour nous,
mais Cristina M.
nous dit que ce Hibou là chante l’amour!
>Christian :
Bonjour Christian et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour ton poème amusant 😉 Il n’y a pas plus pacifiques que les hiboux, tu sais 😉 Ces arbres recèlent de véritables trésors. N’aie crainte de revenir nous voir; les sorcières ne sont pas encore arrivées 😉 Bien à toi.
>Franck :
Après les deux voix, la voix unique, majestueuse et lumineuse qui indique la voie 😉 Merci Franck pour ce poème chanté. Bonne soirée.
>Bruno :
Hello Bruno, merci pour ces mots murmurés de retour. Je t’embrasse.
>Sven :
Comme ta poésie est sereine depuis ton retour du sud. Beauté des paysages et des rivages de la Provence que tu arpentes avec ton bâton de randonneur. Toujours envie de laisser la trace de ton passage par l’intermédiaire du dessin éphémère. C’est superbe, vraiment. Merci à toi, je t’embrasse.
>Maria-D :
Tu trouves toujours de nouvelles images concernant ces arbres 😉 Merci également pour cette belle poésie de Jacottet que tu sembles connaître sur le bout des doigts.
Récemment, j’ai eu l’occasion d’être face à face avec une effraie qui était tombée dans ma cheminée. Quel beau regard tranquille, émouvant et presque humain malgré la dangerosité de sa situation. Ca m’a vraiment étonné. Pour vous rassurer, une solution a été trouvée pour la faire partir de nuit sans qu’elle se blesse mais seulement au bout de trois jours. Pas si facile de leur redonner leur liberté car ce sont de gros oiseaux. Bises. Bonne soirée.
>Fanou :
Ton poème est magnifique et bouleversant. On sent que tu as pu vivre un tel moment. J’aime la façon dont tu transposes cet envol du nid familial et qui conduit vers autre chose, vers une ouverture sur ce qui nous entoure. Merci pour ta belle sensibilité. Je t’embrasse.
>L’œil vagabond :
Bien vu, Chris ! Joli cette arabesque tendue qui nous ouvre le chemin. Merci beaucoup.
>Neyde :
Décidément, Neyde, tu as beaucoup de qualités 😉 Non seulement tu nous écris de merveilleuses poésies en français mais en plus tu jongles avec beaucoup d’humour et de subtilité avec les mots de la langue française. Tu ne serais pas un meu magicienne? C’est drôlement chouette de t’avoir parmi nous 😉 Bises vers Sao Paulo.
Bonsoir Ossiane,
… très heureux que ces 2 poèmes te plaisent quoique le premier ne soit pas assez soigné, … il y a 2 fois que à la dernière phrase, et puis une rime en trop dans le premier paragraphe, et pour le 2ème j’ai mis un y a cigale!!! bon je suis encore en train de rêver aux calanques de l’Estérel ou de Cassis… et dans l’ensemble quand les mots arrivent par vague, comme cela, j’écris vite pour ne pas perdre leur trace, ils passent si rapidement dans le ciel… tu as raison pour un certain sentiment de sérénité qui m’inquiète d’ailleurs… bises velours du soir.
Chemin vert ou chemin du temps , que la nature est belle …biz cjm*
Ame en repos
Dans la voûte des arbres
Le grand silence
___
Au bout du chemin
La lumière attend
Papillon de nuit
___
Emerveillement
Dans ce lit de verdure
Cri de la terre
Merci ossiane de comprendre ainsi mes écrits.
J’aime mettre mes sentiments en image, même les plus douloureux,
La nature, en effet m’aide à remplir un vide définitif.
écrire en pensant à la beauté du monde me permet d’accepter que certains chemins ne croiseront plus ceux que j’empreinte .
je te remercie pour la douceur de tes mots, ils me réconfortent
>Sven :
Bonsoir Sven, je suis contente de savoir que je ne me suis pas trompée sur ce sentiment de sérénité. Difficile d’échapper aux charmes des endroits que tu cites. Tu n’as pas à t’inquiéter sur ton état actuel. J’aime aussi te voir comme ça car tu empruntes d’autres chemins de poésie. Alors laisse-toi emporter. Bises d’après minuit.
>Maria-D :
Toujours là avec de nouveaux haïkus; on peut dire que tu sais aller au bout d’un sujet. Contrairement à ton haïku, tu as l’âme bien éveillée. Merci à toi et bonne nuit.
>Fanou :
C’est la sincérité de tes mots qui révèle ces sentiments douloureux. Heureuse de t’avoir aidée. Je t’embrasse.
>Catherine JM :
A nous de trouver le chemin dans lequel on se reconnait. Nous lisons parfois nos pensées dans la nature qui s’offre à notre regard. Merci à toi, je t’embrasse.
Neyde, Ossiane,
É antes o português que mim fala…
E vocês?
Estas palavras que nascem
As partes côncavas das nossas almas
Em cantos silenciosos
Onde viajam?
Apertam-nos nos nossos braços…
>Bernard:
Tu parles donc bien portuguais;-) En revanche, je ne le parle pas. Je saisis sulement quelques mots de ce que tu as écrit car j’ai fait de l’espagnol. Il me semble que tu parles de nos âmes:-)
>Ossiane
Pardonne-moi d’avoir mis ta logique en défaut…
Ecrire n’est pas parler!
Je te donne la traduction de ma réponse:
« C’est plutot le portugais qui me parle…
Et vous?
Ces mots qui naissent
Au creux de nos âmes
En chants silencieux
Où voyagent-ils?
Ils nous serrent dans nos bras »
Ainsi qu’à la suite, celle des extraits des deux textes poétiques de Gaston Miron, poète québécois de langue française, que j’avais adressés à Neyde dans une traduction en portugais brésilien par Flavio Aguiar (l’homme rempaillé: homem restolhado, SâoPaulo, Editora Brasiliense, 1994). Pour les francophones, un bel ouvrage accessible aux Presses de l’Université de Montréal ou chez Maspero. Ces précisions aussi pour Neyde qui me lira peut-être.
i) « Foyer naturel
Ma belle folie crinière au vent
je m’abandonne à toi sur les chemins
avec les yeux magiques du hibou
parmi les fous fins fils du mal monde
parce que moi le noir
moi le forcené
magnifique »
ii) »Je demande pardon aux poètes quej’ai pillés
—poètes de tous pays, de toutes époques
je n’avais pas d’autres mots, d’autres écritures
que les vôtres, mais d’une façon, frères
c’est un bien grand hommage à vous
car aujourd’hui, ici, d’un homme à l’autre
ily a des mots entre eux, qui sont
leur propre fil conducteur de l’homme
merci. »
Bernard,
Bien sûr, j’ai lu tes précisions.
Merci de ton attention.
Je me sens de plus en plus accueillie au Blog.
Je sens l’amitié nous lier à tous.
La poésie, les rêves, les beaux mots, les áchanges.
Et maintennt une autre liaison entre nous Bernard,
la langue portugaise.
Um abraço para você.
>Bernard:
Merci pour la traduction de ces trois textes, Bernard. Beauté de ton voyage des mots qui suivent les fils invisibles tissés entre nous pour ensemencer à nouveau une autre âme. Voyage éternel.
Si tu ne parles pas le portugais, tu sais bien l’écrire. Il y a pas mal de portugais, amateurs de poésie dans la blogosphère dont Tiago dont je te donne les liens. Bonne nuit et merci.
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/