Lecture du Haïku Calligramme: bleu, vert.
Ondée de pensées
Les reflets de mon âme
La flaque irisée
◊ Et pour ce week-end, une belle brochette de haïkus et poèmes féériques écrits par quatre femmes; ceux de Fugitive, Cristina-M, Catherine et Maria-D.
Au puits enchanté
D’un arbre les racines au ciel
M’ont serré le coeur
Curieux mouvements
Mais la lumiére y pénétre
On y voit plus clair
Les pensées de l’amour.
Forêt secrète
Au creux d’une flaque.
Perception de l’illusoire
Dans le reflet du réel.
Un trou dans l’herbe
Mon regard le traverse
Les arbres rêvent
Dans la matrice de l’ onde, en aspir de devenir dort l’ avenir promis …
La matrice du monde se contente d’ une flaque improvisée pour se dévoiler à nos yeux ébahis…
J’ y plonge et me réconcilie avec le genèse …
Il est de ces photos qu’ on aimerait avoir prises, de ces instants magiques qu’ on aimerait rencontrer … Celles-là en font partie … Merci pour le partage, dévoileuse d’ émeraudes liquides …
Refuge doré
Chapelle de verdure
Nuit de réflexion
La lune approche
La forêt nous protège
Nuit de communion.
Bon courage pour tes travaux, Ossiane. Amitiés.
Paravent chinois
D’audelà sur laque d’eau
où le rêve est nu
pluie des illusions
la porte des lumières
rêve collectif
Au puits enchanté
D’un arbre les racines au ciel
M’ont serré le coeur
la porte des druides
vers la forêt secrète
des elfes
A la reflection, mon mirroir réfléchit plus que moi…
suffit parfois de quelque rien
d’un pauvre là sur le chemin
pour que soudain tout s’illumine
ta vie qui te semblait banale
prends des allures de grand bal
et voilà que tu chavires
terre puissante,
argile, où la flaque
a capté le jour.
Matière d’or
La vie se vit
Dans son petit ventre bleu
La vie dans la vie chemine
Elle fait sa vie comme elle est
Petite vie qui regarde la vie
Petite pépite d’or
Dans le creux de main
Dans le monde destin
Tu suis ton chemin
Tu brilles de ta vie
Petite vie d’humain
Le soleil et la lune
Nuances la vie
Ombre et lumière
Terre d’abîmes
Féerie de tes entrailles
Vers ta vie je plonge
Ossiane, ma soeur de regard que tes images sont belles…
Vert de l’érable
Vers où plonge mon regard
Surface miroir
—-
Mon tout premier essai dans ce style, spécialement pour te remercier « d’exister » et de nous offrir ce site.
Etant en pleine recherche sur la calligraphie (ma nouvelle frontière), j’ai eu l’incroyable surprise de tomber ici et de découvrir, à travers toi, que bien d’autres que moi tentaient d’associer leurs mots avec leurs images… et que certains, dont toi, le faisaient avec tellement plus de talents.
Serge
j ‘ouvre un oeil , je ne t ‘oublie pas mais la vie est trop belle pour tout assumer parfois àlors je lui confie mon attenetion à toi Alain
Bonjour Ossiane
Journée très chargée aujourd’hui, mais je ne résiste pas à une petite escapade pour te faire une petite visite avant la nuit.
Quel bel écrin émeraude tu nous offres aujourd’hui, dans lequel de beaux textes se sont nichés.
C’est toujours si beau chez toi.
___
Dans une flaque
Les arbres se contemplent
J’entends leur âme
A plus tard
Bisous
Curieux mouvements
Mais la lumiére y pénétre
On y voit plus ckair
Les pensées de l’amour.
Il fait si bon ici…
Toutes ces belles plumes,
On y respire plus calmement.
Forêt secrète
Au creux d’une flaque.
Perception de l’illusoire
Dans le reflet du réel.
Crevasses délicates
Insoupçonnés dorés
Sur un vert émeraude
te voici arrivé au bord de tes rêves
un pas de plus et tu bascules dans un autre monde
un pas de plus et tu passes de l’autre côté du miroir
un pas de plus
un pas ….
ces deux photos sont bouleversantes
merci Ossiane
Des pensées jumelles
Nagent en lagon bleue
Paisible de se trouver
Le monde est si fou
La peau du gazon
Comme une brûlure
S’est écartelée
___
Un trou dans l’herbe
Mon regard le traverse
Les arbres rêvent
___
Parfums d’essence
Dans un miroir mordoré
Offrande du vent
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Accroc de lumière
Dans un lit de verdure
Un ange feuillu
Tes deux photos me ramènent à ce poème d’un vieil ami très cher et poète que j’aime, je t’en fais cadeau cette nuit
« Feuillus
Les feuillus mangeurs de lumière
émiettent le jour
distillent la clarté
pour laver les regards
lourds de poussière et de boue
pour baigner dans des coupes d’ombre
les éclats trop vifs
d’un monde trop frais émoulu
de la matrice du soleil »
Pierre Etienne / Mémoire du Silence / Les Presses de Taizé
Beau week-end pascal à vous tous
>Kaïkan :
Toujours ta belle écriture qui semble jaillir de ta souris si facilement. Un moment un peu magique à prendre ces photos dans le silence de la nuit. Merci petite fée de la nuit et bon week-end.
>Annie-Claude :
Ils sont beaux tes haïkus et semblent sortir naturellement de ton imagination. Merci pour tes encouragements, une bise vers Tahiti.
>amichel :
Rêve de Chine, jolie idée de l’associer avec la laque d’eau. Je t’embrasse.
>fred :
J’aime bien cette idée de porte et de rêve collectif. N’est-ce pas ce que nous faisons chaque jour sur cet espace. Bon week-end avec des œufs, oeuf course.
>Fugitive, Cristina, Catherine, Maria-D :
Quatre femmes à l’écriture sensible pour cette note un peu fantastique. Merci à vous toutes et bonnes fêtes.
Maria, tu as une grande connaissance de la poésie et tu trouves toujours les textes adéquats pour illustrer mes photos. Touchée par tes cadeaux qui m’ouvrent sur d’autres horizons.
>Pam :
Vision très celtique qui me plait, bien que je n’ai pas pris ces photos dans la forêt de Brocéliandre 😉 Bises vers Antibes et bonne expo là-bas !
>Bonbonze :
Réflexion, réflection, c’est sympa de pouvoir jouer avec ces mots. Ne te laisse pas impressionner par ton miroir. Tiens-lui tête. Bises.
>Feu roméo :
Belle vision qui peut illuminer la vie. C’est bien vu Roméo comme toujours. Je t’embrasse.
>Brigitte :
La terre, l’eau, la lumière, les éléments essentiels à la vie. Bien capté aussi pour toi. Bises.
>Annick :
Après l’amour, la vie, Annick. Mes préférés sont ton troisième et quatrième poème. Merci pour tes mots.
>Daniel :
Bel haïku plein de vie lui aussi. Le ventre de la terre. Cher frère de regard, je suis retournée visiter ton site 😉 J’ai beaucoup aimé toutes tes dernières nouveautés sur l’hiver, les planètes etc… tu sais tout faire. C’est beau. Vis-tu de ton art ?
>Serge :
Bonsoir Serge et bienvenue sur le blog. C’est très gentil de démarrer en belle poésie pour t’introduire ici 😉 L’association photo/poésie fonctionne très bien. En ce qui me concerne, ce sont les photos qui m’emmènent vers les mots. J’aurais beaucoup de mal à écrire quelque chose sans support visuel. De belles choses aussi chez toi. Au plaisir de te revoir ici.
>Alain de la Communauté :
Je ne t’oublie pas non plus Alain et passe de temps en temps chez toi mais en silence en ce moment car je n’ai pas beaucoup de temps de libre devant moi. Continue ta belle entreprise généreuse et humaine avec tes compagnons. Je t’embrasse.
>Martine :
Merci Martine. Je n’étais pas sûre qu’elles produisent leur effet car je les trouvais un peu sombres. En tout cas, tu as bien vu ce possible basculement comme Alice. Merci beaucoup pour cette part de rêve partagé. Bon week-end.
Il était une fois, au coeur de la Forêt…
C’est un miroir aux Fées,
Une flaque dorée.
J’étais couvert de boue,
Mon cheval à genoux;
Je buvais Tes pensées.
Telle une Terre ancienne,
Havre de magicienne,
J’étais en ton palais.
Où mille korrigans
Visages Etonnants
M’invitaient à entrer.
J’y ai vu l’arbre d’Or,
Et le masque qui dort
Dans l’ombre canopée;
Sous les plis de mon front,
Un Sourire si long,
Les lèvres étirées…
Est-ce toi l’Enchanteur,
Mon frère de douleur
Mon diable prisonnier?
Je n’oublie pas ma belle,
J’ai regrets d’archipels,
D’Océans et reflets.
Ainsi j’aime d’Amour
Et du val sans retour
La douceur de l’ondée.
Au creux de l’arbre
L’oiseau s’éveille
Le printemps est là
Accroché au soleil des feuilles.
Une goutte d’eau
En perle d’émeraude
Un elfe je vois
Réflexion
En cette nappe d’eau
Posée sur l’herbe grasse
Dans cette flaque attentive
Le ciel et les feuilles conversent
Ils sont en profonde réflexion
Et débattent de l’avenir de la Terre
Qu’en restera-t-il de cette Vielle Dame
Dans quarante ans peut-être moins ?
On empoisonne les mers, les océans
On dilapide l’eau ce bien précieux
On abat les arbres et les forêts
On bouffe notre oxygène
On respire des hydrocarbures
On pille les pierres sans rémission
On ratisse la flore sans scrupule
On extermine la faune sans pitié
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien
Les rivières charrient des ordures
Le sol est un cimetière de déchets
Les oiseaux meurent dans l’or noir
Les poissons crèvent le ventre à l’air
Ils nous crient « Arrêtez tout çà »
« Arrêtez votre barbarie »
« Arrêtez votre humanerie »
Le monde est en pleine démence
A trop vouloir le progrès
Le nucléaire qui nous dessert
L’atome qu’on se dispute
Un jour nous gouvernera
Que ferons-nous de tout cela ?
Que léguons nous à nos enfants ?
Je souffre pour toi ma Terre-Mère
Pour nos enfants que restera-t-il ?
Connaîtront-ils les chants d’oiseaux ?
Connaîtront-ils les fleurs des champs ?
Les plages belles et idylliques
Où sent bon le sable chaud ?
Sauront-ils encore respirer
Cet air pur du premier jour ?
Je me sens à la fois attristée et révoltée
Par tant de bêtise humaine
Comme chaque fois c’est décidé
Bien que le discours soit utopique
Je voterai écolo…
Pour le pacte écologique
Moi qui suis apolitique
à pam : Merci. J’ai aimé tes lignes.
l
les anciens celtes t’auraient dit :
» voici !
La déesse blanche , elle mène le monde …. »
Comme quoi….on peut aimer Jimi hendrix et aimer également ce livre , très ardu ( robert graves : » la déesse blanche » )
Pour info, je ne l’ai pas encore lu, compris, jusqu’au bout…
et , ça fait quelques années que je planche…
Ce que j’aime, et ce qui est affirmé, malgré tout, chez les anciens celtes, : les forêts étaient leur temple.
Merci Ossiane, por toutes ces libertés d’expressions, et à vous toutes, et tous, qui me donnez , ma dose de rêveries chaque jour.
Franck
(sur la 1e photo)
Le bonhomme de nuit
D’un pas tranquille,
venant de ma gauche,
il passe devant moi,
balançant à bout de bras,
sa lanterne pointilliste.
Sous le chapeau de feutre,
le regard est doré
et vissé sur le chemin.
Une mèche escamote
son profil lumineux.
Il tend vers moi,
sa main droite,
paume qui s’offre
et j’y pose la mienne…
A chacun : joyeuses fêtes de Pâques
Bén
je retrouve mon viel ordi qui me donne encore une image bien plus belle…
le nez s’envole
l’oreille court le tronc
la vie se cherche
tout là haut
dans le trou bleu
à travers les feuilles
merci Ossiane
___
Arche de Noé
Comme dans le déluge
Les arbres noyés
La boue fait flotter les arbres
Dans ses flaques
Et ça fait pousser très fort les arbres
En paysage d’eau.
Jocelyn (6ans)
Ossiane
Je te souhaite bonnes fêtes de Pâques.
Toute mon amitié s’envole du Brésil vers chez toi.
Merci de ton blog.
Neyde
Plongeon ensommeillé
Dans les vertes abysses
D’un rêve mordoré,
La lune coloriste
Irise son reflet
Dans le délicat prisme
D’un miroir oublié
Où mon âme palpite.
.
>>>>>>>>>>>> A tous:
Il va y avoir une maintenance technique sur les blogs du Monde de 23h jusqu’à 1h30. L’Oeil Ouvert ne sera pas accessible.
.
>Bernard:
Très honorée que tu aies vu ce monde fantastique dans ces flaques d’eau. Ton poème a un parfum de magie magnifique; il nous emmène très loin de la réalité de cet endroit. Belle ondée de tes mots et de tes images. Un grand merci à toi; je t’embrasse.
>Maria-D:
Ne me remercie pas Maria; je ne fais vraiment rien de spécial;-) Elfes et Arche de Noé, la présence de créatures suit son chemin en beauté et en imaginaire.
Et que dire de ton long poème sur la protection de l’environnement… si ce n’est qu’il me stupédfie;-) La réflection du monde dans cette flaque à travers les pensées de ces arbres fait surgir à l’esprit des questions, un cri de rage mais aussi le désir de faire bouger les choses. Tu sembles très impliquée dans cette belle cause. Merci Maria pour tous ces mots et idées jetés sur le papier avec tant de sincérité. Bises.
>Franck:
Ne me remercie pas, Franck, toutes vos expressions sont les bienvenues tant qu’elles amendent le blog. Je vous lis attentivement et apprends au passage. Je t’embrasse.
>Bén:
Pas de tanka aujourd’hui:-) Quelle idée originale! Tu nous racontes une belle histoire pour cette rencontre nocturne qui parait si naturelle. Ton bonhomme aucoeur tout enluminé illumine celui des autres. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Nath:
Bonsoir Nath, je n’en reviens de voir tout ce que vous pouvez trouver autour de ces images. Vos interprétations sont vraiment très variées. Toujours à la recherche du sens profond des mots et de leur interaction, ta rivière serpente dans les méandres de la nature mais aussi de ton esprit. La matière vitale et la beauté du monde habitent ton beau poème et ont rencontré ton coeur. Merci beaucoup pour l’énergie que tu mets à écrire avec toute ton âme. Bises du soir.
>Annick:
Les images sont peut-être moins sombres sur ton ancien ordinateur. En tout cas, j’ai l’impression que tu t’es transformée en écureuil pour attraper la vie à pleines dents. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.
>MTO:
Coucou, contente de te revoir par là;-) Je ne t’ai pas encore attrapée;-) Voilà un poème tout à fait à ton image. Beau, simple et vrai. Merci à toi et bon week-end!
>Petit Jo:
Coucou, je t’ai bien reconnu;-) Une superbe vision cette forêt flottante qui me fait penser aux bayous de Louisianne. Belle imagination, petit Jo
(tu lui expliqueras Catherine;-) Je t’embrasse et te remercie.
>Neyde:
Amusant, tu es la troisième personne à me remercier ce soir alors que je n’ai rien fait de particulier aujourd’hui;-) Merci pour tes bons voeux, qu’il en soit de même pour toi et ta famille. Amitié très sincère pour toi.
>Anne-Marie:
Superbe poème de peintre! Les couleurs vibrent subtilement avec tes mots. Très impressionniste. Tu as retrouvé toute ta verve poétique, je le confirme. Toi non plus, je ne t’ai pas encore attrapé dans mon épuisette mais je ne sais pas comment faire pour y arriver;-) Bises à toi.
Nous sommes aux Pâques.
Je vous embrasse, avec tendresse,
mes amies, mes amis du Blog,
Pour moi, chacun de vous,
me semble une flaque, où
je vois les reflets de la poesie,
des rêves, de la douceur.
sur la route soudain ouverture vers un monde
laisse venir
ce ne sont pas que ténèbres et mort
lumière du soleil et vert des grand arbres
lever les yeux et découvrir le monde?
au fond des gouffres
parfois se reflète la vie
Bonjour TOUS,
OSSIANE, le poème dont tu parles est stocké dans ‘VALLON’
Comme je traine et j’ai beaucoup de choses en cours, j’avais commencé à écrire ‘Serpente la rivière’ à partir de photos de Mars.
C’est de ce poème dont tu parles à partir des 5 éléments évoqués dans la note.
Le lien : https://blog.ossiane.photo/2007/03/09/vallon/
Bon week-end
Bises
coucou de Pâques,
oui, Ossiane les images sont moins sombres, les couleurs plus vivantes sur mon anciel ordi, alors je garde les deux…
car cette image de cimes d’arbres, je ne l’ai vue qu’avec l’ancien,
mon nouvel ordi portable me montrait plus un cratère, des verts, des vets dorés.
bonne fête de Pâques! bises.
Ossiane,
est-ce qu’il t’apparaît aussi, « mon » bonhomme de nuit, sur ton premier cliché ?! C’est lui qui m’est d’abord apparu… et du coup, je ne vois que lui… !! [non, non, je t’assure, je n’ai pris que du licite !! ou alors c’était caché dans les oeufs de Pâques… ;-)]
Très bon dimanche à chacun
A toi Ossiane et à vous tous
frères et soeurs poètes
Je vous embrasse
Et vous souhaite
un beau week end pascal
amour et joie en vos coeurs
Un Monde vert que l’on pourrait penser à l’envers.Joyeuses Fêtes de Paques biz cjm*
Pour toi, Ossiane
Tout en te remerciant d’avoir ce blog
Où tu nous laisse notre imagination libre et crréative et
Des chemins qui se croisent, pleins d’amitié,
Et à tous tes lecteurs et poètes
Je vous souhaite de Joeyeuses Pâcques,
En remerciant ceux qui sont passé avant moi.
Crevasse en terre
Plonge vers le ciel
>Neyde :
Clin d’œil vers toi, Neyde.
>Candide :
C’est beau et plein d’espoir, Candide ! Merci beaucoup.
> Nath :
Désolée pour mon erreur, Nath. Belle journée.
>Annick :
Il faudrait que tu règles la lumière et le contraste de ton écran avec les boutons qui se trouvent dessus. Tes deux visions sont très différentes. Bises.
>Bén :
Bien sûr qu’il m’apparaît ton bonhomme de nuit 😉 Je ne doute pas de ta lucidité 😉 Je t’embrasse.
>Maria-D :
Que ce beau soleil illumine cette dernière journée de trêve. Bises à toi.
>Catherine JM :
Joyeuses fêtes à toi dans le monde à l’endroit. Merci.
>Cristina M :
Merci pour la générosité de tes mots, Cristina. Que votre imaginaire continue à s’exprimer sans aune entrave. Bises vers l’Australie.
J’ai hésité à mettre ces phrases dans ‘visite’, mais je trouve que c’est plus juste dans ‘REFLEXION’.
Elles sont encore issues de ‘fragiles’ de Philippe et Martine DELERM .
L’IDENTITE
« Je n’aime pas cette qustion que je me pose. Je voudrais aimer la réponse, seulemnt. Entre les miroirs, seuls les autres me voient. Alors je fuis, je vis, je me sens libre, je m’oublie. Les autres me reconnaissent, et ne me connaissent pas. Je reviens au miroir. Je crois qulquefois me connaître – et je ne me reconnais pas. »
Bonne journée ensoleillée.
>Nath:
Ce livre des Delerm semble t’avoir beaucoup marquée. Je ne connais pas celui-là. Il semble poser beaucoup de questions sur ce que nous sommes et l’image qu’on renvoie à l’extérireur. Merci pour ce partage.
Décidément, quel regard. Cela fait toujours plaisir de revenir te rendre visite.
>L’Oeil regardait cahin-caha :
Bonsoir L’œil; je te souhaite la bienvenue ici 😉 Merci pour la gentillesse de ton commentaire.
regard
ton regard du fayoum
sur les bois pétrifiés
dans les limbes teintées
les antiques frégates
ton regard d’icône
de corps statufié
parures irisées d’or
mystère des encres
ton regard d’ange
ouvrant les mers du sud
continents en dérive
viaduc de tout temps
ton regard de passeur
reflets cartographiques
accents de longs sanglots
radeau de la méduse
La nature m’apprend
Il n’y a ni envers, ni endroit
Rien que le reflet de ce que l’on croit
Voir