Pavillon

Bambouseraie d'Anduze

Bambouseraie d'Anduze

La maison de thé, cérémonie en plein air en rouge infusion

Lecture du Haïku Calligramme: brun, vert, rouge.

La maison de thé
Cérémonie en plein air
En rouge infusion

Le poème de Amichel a remporté la palme à cause de la beauté, la richesse de ses images, son travail d’écriture sur les couleurs, son ambiance musicale si particulière qui invite à la sérénité. Ce fut un véritable déchirement de choisir parmi toutes vos belles contributions.

Le son d’un shamisen a déchiré
Le grand silence vert
La bouilloire a tremblé
La tasse de céramique
Rouge à l’extérieur noire à l’intérieur
A tourné dans sa main délicate
Un vent parfumé
A traversé
Le pavillon de bois
La chaleur dans ma paume
A réchauffé mon cœur
Bercé par
Un chant triste et rauque
De geisha
Au visage lunaire
Et aux lèvres de sang
Drapée d’un kimono blanc
Orné de lotus roses
Et d’un héron
Aux plumes de nuages
En moi calme et sérénité
Attente du printemps

Amichel

Photos du pavillon japonais de la bambouseraie d’Anduze.

87 réflexions sur « Pavillon »

  1. Le son d’un shamisen a déchiré
    Le grand silence vert
    La bouilloire a tremblé
    La tasse de céramique
    Rouge à l’extérieur noire à l’intérieur
    A tourné dans sa main délicate
    Un vent parfumé
    A traversé
    Le pavillon de bois
    La chaleur dans ma paume
    A réchauffé mon cœur
    Bercé par
    Un chant triste et rauque
    De geisha
    Au visage lunaire
    Et aux lèvres de sang
    Drapée d’un kimono blanc
    Orné de lotus roses
    Et d’un héron
    Aux plumes de nuages
    En moi calme et sérénité
    Attente du printemps

  2. le jeu des poutres,
    et l’équilibre du toit,
    mais sans les cloisons
    que l’on peut faire glisser,
    accroupi, d’un grand geste.

  3. Aller dans le jardin au milieu de nature, voir préparer le thé , cette herbe infusée dans l’eau pure et versée en un pot de terre vernissé, humer, toucher, admirer, dans le silence vivant des choses, entouré de recueillies compagnes et compagnons, lever les yeux vers l’espace au-dehors, par les murs qui n’en sont pas – tout cela est apaisement du corps et ouverture de l’esprit.
    Tout ce qu’il nous faut réapprendre, en nos pays éclatés, pressés, stressés.

  4. la porte

    où suis-je qui es-tu
    que vais-je découvrir
    vers quel au-delà
    du rêve du rêve encore

    j’ai parcouru le chemin
    au-dessus de la porte l’échafaudage
    et la construction pyramidale
    encore et toujours

    une sculpture de bois
    une statue de plomb
    une vestale en habit rouge
    une sentinelle encore

    déchiffrer le silence des signes
    c’est moi répi fusion pierre
    démon roue monde c’est moi
    je passe et repasse encore

  5. Une lune dans un bain de nuages
    Ciel aux reflets bleutés
    Circulation fluide de passage
    La nature offre sa nudité

    Des lignes orientales
    Un pavillon d’été
    Mon coeur à l’horizontal
    Près d’elle je me suis rapproché

    Intérieur confidentiel
    Revêtu de blanc et purifié
    Des courbes tendres presque irréelles
    Sur ses lèvres j’ai bu de l’eau de thé

  6. À la maison du thé
    Nous y sommes tous invités.
    Réunis autour de la table
    Le thé fumant dans nos petits bols
    Chacun pense à une phrase
    Même à un poème
    En vers ou en prose,
    C’est le silence de nos pensées
    Que se fait entendre.

  7. Autre civilisation…

    Dans la maison-symbole
    aux toits relevés
    un peu de nos pensées s’envole
    vers la sérénité…

    mais dans le rouge infusion
    du bol imaginé
    reste comme une interrogation

    dans des milliers d’années
    sans confusion
    serviras-tu encore le thé

    aux voyageurs trop pressés
    qui cherchent
    un ailleurs… modernité

    la vie est une voie à tracer
    muraille de Chine
    rien ne retient le passé

    la vie est un long chemin
    non tiède maison
    rien ne retient la déraison…

  8. Dans l’ombre du pavillon
    Au milieu des pivoines en boutons
    Fusent les rires des femmes
    Accoupies autour de la maîtresse de maison
    La tasse coquille d’oeuf passe
    Porcelaine fragile et tiède
    De main en main repasse
    Chacune à son tour
    Humant le nectar divin
    Quels vers ce modeste breuvage
    Aujourd’hui inspirera notre poétesse ?

  9. « Grâce aux beaux vers du Dit du pavillon de l’ouest,
    S’exprime un jeu de propos tendres;
    Des séduisants couplets du Kiosque aux pivoines,
    S’émeut un coeur d’amour en fleur. »
    Le Rêve dans le pavillon rouge, Chant XXIII de Cao Xueqin

  10. Elle revient de la rivière
    Ses cheveux encore mouillés
    Son kimono blanc ondule son pas
    Elle avance tranquillement..
    L’odeur lui arrive bien avant
    Bien avant de l’apercevoir..
    Il lui tend une tasse transparente
    D’un liquide brûlant si délicat
    Elle ferme les yeux
    Boit le tendre dans l’invisible
    Elle expire se laisse vivre
    Elle ouvre les yeux
    Et pose ses lèvres sur l’indicible
    Qui se laisse boire si tendrement
    Et ses veines s’apaisent
    Par ce thé préparé par les doigts aimants..

  11. Au centre est posée
    Une coupe opaline
    Fumante odorante
    Main dans la main
    Leurs regards plongent
    Dans le même regard

  12. magnifique amichel. Merci de ces mots qui qe boivent et laissent une douce odeur de beauté pure……

    Courbure du toit
    Courbure du bol
    Courbure du dos

  13. je lis à l intant, tes mots, Ossiane, au sujet des mots de amichel, je partage ce que tu dis…

    Merci grand, amichel, je ressors si calme après de tels mots, si paisible, si suspendue sur une vapeur de thé unique, délicieusement vaporisée par un brumisateur si beau.. merci!

  14. Bonjour Ossiane, j’aimerais modifier un peu la fin de mon texte,
    … aux voyageurs trop pressés
    qui cherchent
    un ailleurs… modernité

    ….la vie est une voie à tracer
    muraille de Chine
    rien ne retient le passé

    la vie est un long chemin etc…. merci Ossiane, si tu peux changer et si tu as le temps de changer d’avance merci beaucoup et bonne journée à toi.

  15. il est magnifique ce poème , amichel, je m’en verse encore juste une goutte si bonne et belle et fraiche et odorante.merci!

  16. Près de toi,

    le passé est présent en tout lieu
    un mélange subtil et mystérieux

    autour de nous le vent suspend
    les délicats parfums de l’orient

    les doux rayons du soleil caressant
    la fragile intimité de ces instants…

    le futur n’existerait pas sans toi
    chaque jour sera une découverte

    des endroits peuplés de légendes
    au chemin juste au bout de nos doigts.

  17. Quelles tendres et chaudes nuances que celles de ta photo retravaillée ! Elle me donne envie d’un thé rouge au soleil, d’un abandon, quelque temps, aux couleurs et au vent…

  18. Qu’il fait bon savourer une tasse de thé
    A l’ombre d’un pavillon, amichel et sa plume aiguisée
    Ossiane en chef de cérémonie et nous pour contempler
    Que c’est beau, à chaque visite nous sommes transportés.

    Chris

  19. Purpurique ardeur
    vibrant sur chaque ton
    martèle en douleur
    la chape de raison

    ou trouver refuge
    imparable ambition
    assécher les déluges
    qui nie la volition

    âme réceptive
    à de trop lourds poisons
    il te faudra vivre
    au sein de l’oppression

  20. Amichel
    le silence, le bruit suspendu… la parole donnée aux images, aux batte’ments fragiles du coeur des choses, à l’intimité des mots… sensibles et beaux. Merci beaucoup.

  21. Sur les murs …

    Sur les murs gris de ta maison
    là, je n’ai pas pu m’en empêcher
    sûr que je dois avoir perdu la raison
    mais partout sur les murs j’ai gravé…

    j’ai raturé aussi j’ai griffonné,
    partout des dessins j’ai tagué
    comme si j’avais quelque chose
    à arracher, une métamorphose…

    un cri à pousser pour que tu vois
    je ne suis pas que ce que tu crois
    je n’écris pas rien que de la poésie
    des mots sur du papier pour faire jolis…

    mon énergie je devrais mieux canaliser
    temps en temps boire une tasse de thé
    faire du yoga, de la méditation, rester zen
    confier sans pudeur mes joies et mes peines..

    il n’y a rien que dans mon imagination pourtant
    que je dessine des graffitis poétiques et jolis
    tous les mots qui sortent de ma plume sur l’écran
    tous ces mots sont remplis du silence de ma vie.

  22. Belle page d’accueil avec le Poète des matins calmes
    Amichel et sa poésie toujours si belle dès les premières lueurs du jour
    Poésie qui ne se commente pas mais qui se hume et se boit
    Comme un thé raffiné, parfumé de sérénité

  23. Pavillon Japonais

    Maison de l’amour
    Calme, glamour,
    Nous attend en beauté
    À la fin du chemin

    L’âme d’avance
    Rêve la danse
    Des beaux éventails
    Gracieux, féminins

    On passe le pont
    Silence si bon
    Parfume de thé
    Ivresse de paix

    S’apaise l’esprit
    Douceur infini
    Sous le toit délicat
    Du pavillon japonais.

  24. amichel
    Hors concours
    toujours
    ses vers
    ses poèmes
    plein de beauté
    plein d’émotion
    nous attirent
    nous aprivoisent
    Un cadeau
    si beau
    hors concours
    toujours

  25. Le pavillon veille la nuit, au centre du jardin, il entend les murmures, les secrets des arbres, il distille les parfums des azalées plus loin, il met à l’abri les oiseaux sans leurs nids,
    et au petit matin, il cueille des feuilles de thé vert, prend un peu d’eau de la rivière, prépare un feu de bois, anime les braises, et fait chauffer l’eau doucement,
    quand elle papillotte déjà, il la verse sur les feuilles qui nagent, s’enfoncent, font la planche, coulent,
    le pavillon met le couvercle de la théière qu’il a fait de ses mains de glaise du bord de rivière apprivoisée, et le thé chante, bullule, puis sent, mmh.. sent si bon,
    le pavillon approche deux bols pour ces deux amis qu’il attend chaque matin pour l’air du thé à prendre à trois dans les secrets du pavillon…
    l’air sent le baiser du temps, le bonjour du petit matin, le velouté de la caresse du soleil qui s’éveille….

  26. Nous sommes tous des funambules au beau milieu du vide
    regarde devant toi,fixe ton objectif puis marche d’un pas léger,assuré

  27. Bonsoir Ossiane,
    décidément je ne fais que me tromper aujourd’hui, j’ai fait ces textes entre expositions et réunions et je ne suis pas doué pour faire plusieurs choses en même temps, je voulais mettre dans la dernière phrase du dernier texte :
    … tous ces mots sont remplis du silence de ma vie…et non (vides)Je devais penser à autre chose, ou à rien plutôt… je te remercie si tu pouvais corriger. Bonne soirée à toi.

  28. >>>>> A tous :
    Qu’est-ce qui me vaut cette avalanche de poésie aujourd’hui ? La geisha de amichel, la perspective de boire une tasse de thé rouge tous ensemble ou tout simplement les premiers frissonnements du printemps ;-)) Tous ces élans du cœur me remplissent de joie. Bises à tous.

    >amichel :
    Très très difficile de choisir. Des hésitations de ma part bien sûr dans toute cette belle production écrite. Finalement, ton poème s’est imposé pour toutes les raisons que j’ai expliquées sur la page principale. Bises et merci.

    >bouldegom :
    Tu t’es bien lâchée face à ce pavillon rouge;-) Toutes sortes de visions autour du thé ont traversé ton esprit. De la verveine, au pathétique, à l’iconoclaste 😉 Je suis sûre que tu es une grande buveuse de thé. Bravo à toi.

    >brigetoun :
    Je t’imagine bien sous ce toit, Brigitte. Bonne soirée.

    >argoul :
    Je sais que tu connais bien cet univers là puisque tu as beaucoup voyagé en Asie. D’accord avec toi. Ces moments de détachement, de bonheur intérieur redonneraient un peu de sens à nos mondes épris de vitesse et d’argent. Merci à toi.

    >pierre b :
    Vraiment un beau poème sur lequel j’ai hésité. Des lignes graphiques extérieures, tu te rapproches peu à peu de l’état intérieur de cet instant de grâce. C’est plein de délicatesse. Merci.

    >Cristina M :
    Voilà, tu décris la cérémonie avec nous tous présents 😉 Les pensées ont des ailes. Bises.

    >Maria-D :
    Un beau lâchage de haïkus pour tou aussi, Maria. Tu t’attaches davantage à mettre en avant les qualités intrinsèques du thé. Tu es sans doute une spécialiste et aurais pu être maîtresse de cérémonie 😉 Merci pour cette beauté.

    >Sven :
    Le thé dans lequel on lit ce que sera la vie. Une belle source de réflexion. Une infusion dans laquelle rien n’est écrit.
    Dans ton deuxième poème, c’est la présence du passé au travers de ce paysage qui conduit à la réflexion sur ce que sera demain. Beaucoup de douceur dans tes mots.
    De l’émotion et de la beauté dans le troisième poème à propos du pourquoi de l’écriture. On sent que c’est très personnel.
    Tu as bien laissé filer ton inspiration aussi 😉 Merci pour ce partage.

    >Pierre (2) :
    Que d’éclats poétiques aussi chez toi ;-)) Je ne sais comment vous faites germer les mots mais je suis éblouie. Je note que les bambous sont revenus dans la partie 😉 Ton poème est délicieux également. Grâce, délicatesse de cette scène conviviale. Merci beaucoup.

    >Annick :
    Joli premier poème bien construit et qui fait rêver. Douceur, légèreté des ambiances que tu décris dans les poèmes que tu as déposés. Tu es très zen, Annick 😉 Merci.

    >Bruno :
    Clin d’œil zen vers toi. Bises.

    >Fred de Toulouse :
    Que se passe-t-il Fred ;-))) Je ne t’ai jamais vu comme ça ;-)) Une énooorme averse de haïkus surexcitée aux tonalités roses ert rouges ;-)) De la fantaisie, de l’humour, de la timidité, il y en a pour tous les goûts. J’aime te voir si débordant de vitalité et d’imagination 😉 Bravo à toi.

    >Fugitive :
    Je suis contente qu’elle te plaise. J’ai effectivement pensé au thé rouge et au fil rouge qui accompagne toutes mes photos depuis la note Cercle 😉 Bises.

    >Chris :
    Toujours dans les parages, Chris 😉 Merci de nous communiquer ton ressenti. Je suis vraiment contente que cette note déclenche l’enthousiasme. Bises.

    >Feu roméo :
    Bravo de réussir à t’échapper ainsi de la réalité de la photo pour explorer les tourments de l’âme. Même chose pour ton deuxième commentaire qui s’interroge sur la place de l’homme dans l’univers. Merci à toi.

    >Maria-D :
    Tu ferais une bonne commentatrice également puisque tu le fais en poésie 😉 Soirée sereine.

    >Neyde :
    Je me demande comment tu fais avec le décalage horaire pour arriver à te caler sur notre ryhtme de publication 😉 Chapeau.
    Douceur, amour, beauté, grâce rythment les mots de ton poème. De quoi finir la journée en toute sérénité. Merci à toi.

    >bonbonze :
    ;-)) Pas de vol dans cet endroit. Tout est ouvert. Bises et merci.

  29. Si loin
    Si fort loin
    Elle avance tout doucement
    Epuisée par l’ivresse du temps
    A son cou son collier et sa perle
    Elle avait cherché cette goutte
    Au loin
    Au plus loin
    Il la vit le coeur battant dansant
    Soulagé de la revoir bien vivante
    Sur le cours de la vie si précieuse
    Il avait cherché cette goutte
    De loin
    De fort loin
    Son regard chemine pas à pas
    Apaisé de retrouver le pavillon
    L’oeil doux attendri ouvre ses bras
    Il la fait asseoir et se met assis
    Si près
    Si plus près
    Elle détache son collier
    Fait glisser la jolie perle
    La glisse entre ses lèvres
    Et l’invite à la croquer
    En un
    En juste un
    La coque de la perle s’ouvre
    Les lèvres se rapprochent
    S’échappe la goutte de thé pur
    De l’absolu du haut des cimes
    Si haut
    Si fort haut

  30. profiter: se fortifier , grandir , être utile , procurer un avantage

    jeu: activité physique ou intellectuelle non imposée et gratuite à laquelle on s’adonne pour se divertir,en tirer un plaisir

    on dirait que je suis un homme et toi ma soeur ,on discute de nos amours,
    d’abord on pleure on fait semblant de ne rien comprendre à l’autre et puis tu m’expliques et moi je t’explique apres on va acheter des bonbons et on rigole

  31. >bouldegom:
    Si on en est déjà au café ce soir, demain ce sera chocolat;-)

    >Annick:
    Voilà un poème tout en zoom avant avec l’histoire de ce collier. Tes mots sont plus posés et apaisés. Je te sens fascinée par cette perle qui contient ce nectar si pur. Merci à toi.

    >feu roméo:
    Je suppose que tu réponds à Nigra qui t’a parlé sur la note précédente à propos du jeu et profit.

  32. quelques mots pour faire suite au écrits de sven dans « dialogue » à propos de nuages.j’avais écrits cela pour vous, avant mon départ, et je n’ai pu vous l’envoyer .

    dansent nuages
    sous le ciel bleu
    une poursuite tendre et volage
    ils sont amoureux.

    dansent nuages
    si haut dans le ciel
    fuite d’un orage
    gaie rayon de soleil.

    dansent nuages
    sur mon âme de troubadour
    nuage doré d’un bel âge
    nuage tendre, mes amours.

  33. La cérémonie du Thé
    Théatre immémorial
    Au coeur d’un jardin sage
    Dialogue silencieux
    Pure voix des objets
    Partage rituel
    Attentive présence
    Simplicité formelle
    Gestes enracinés
    Au creux de l’immobile

    Méditation
    Les yeux se ferment
    Un voile de phosphènes
    Se déploie et s’étire
    La clé dans la serrure
    Un court expir je veux
    Se vide l’oppression
    Et le ventre se creuse
    Immense inspiration
    S’installe un long soupir
    Le bien-être m’emplit
    Le regard se concentre
    Les deux visions convergent
    Vers un noir promontoire
    Les narines grand s’ouvrent
    Tout le corps se redresse
    Et monte sans effort
    Les vertèbres s’alignent
    Colonne d’énergie
    Ancrée sur le sacrum
    Le cou porte une tête
    Où se vident des flots
    Pensées au fond des yeux
    Mémoires distillées
    Sensation de repos
    Plénitude présente
    Paix de l’instant qui dure
    Les bras se posent en cercle
    Les mains entrecroisées
    Des doigts faits de douceur
    Et des paumes ouvertes
    Le visage sourit
    Les lèvres se remplissent
    C’est un coeur lent qui bat
    Derrière les paupières
    La rougeur qui s’installe
    C’est un calme bien-être
    Le souffle se réduit
    Si doucement palpite
    Dans le noir univers
    Scintillent les étoiles
    En de fins sifflements
    Au fond de mes oreilles
    Le cerveau se libère
    Tout le corps est esprit
    Âme de la lumière
    Le germe de l’enfant
    Près du coeur de sa mère
    Ne me réveillez point
    Je reviens à ce monde
    Au bout de ma prière

  34. Michel eqt un magicien des mots ! de plus il est cultivé et adorable ! je le connais très peu mais je l’admire !

    Ce pavillon, je m’imagine en son centre, en pleine méditation.

    Temple zen,
    Armatures en bois,
    Olivier dans son monde.

    Bisous Ossiane ainsi qu’à Michel, mes chères Neyde, Annick et Bouldegom, que de talents !
    Amitiés aux autres !
    OLIVIER
    Dommage chère Ossiane que tu ne me visites plus…

  35. coucou Olivier, bisous ensoleillés pour toi!

    comme c’est beau, Bernard! merci!

    quelle jolie page que celle ci, encore une fois! je te souhaite une bonne journée Ossiane…

     » Vous prendrez bien une tasse de thé?!! » sourire!

  36. >Annice-Claude :
    Je crois que tu as compris la philosophie du bonheur 😉 Merci à toi.

    >fanou :
    Merci pour ce poème ailé et aérien ainsi que pour ton retour. Bonne journée !

    >Bernard :
    Quel beau poème original ! Tu nous fais pénétrer profondément à l’intérieur d’une méditation. Il semblerait que tu connaisses très bien cet état psychique vu la précision avec laquelle tu décris toutes les phases, exprimes les gestes, le ressenti physique et mental ainsi que l’aboutissement final qui mêle corps et esprit. Je te laisse en paix et ne te réveille point. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    Pour ceux qui n’auraient pas de dictionnaire sous la main :
    Phosphène = Sensation lumineuse qui résulte de l’excitation des récepteurs rétiniens par un agent autre que la lumière (choc, compression du globe oculaire, excitation électrique)

    >Bén :
    Merci pour ton clin d’œil 😉 J’espère que tu vas bien. Bises.

    >Olivier :
    Beau poème, Olivier. Désolée de ne pas te visiter plus souvent ; ce n’est que partie remise et je ne t’oublie pas. Il est vrai que je ne vais pas beaucoup sur les blogs en ce moment car j’ai bien du mal à tout gérer. J’ai mon travail qui m’accapare et que je me dois de faire sinon qui va payer les factures à la fin du mois 😉 Ce n’est pas la fonction de blogueur qui me le permet, tu le sais bien 😉 Bises zen.

    >Annick :
    Bonne journée à toi aussi et sous le soleil de préférence.

  37. Femme
    D’Asie
    D’Afrique
    D’Océanie
    De chez nous
    Ton instinct
    D’Aimer
    Le monde
    Tasse de thé…
    Sans oublier
    De t’en verser
    Pour T’Aimer…
    Femme

  38. précieux
    délicieux
    présent des cieux

    pour un sourire
    pour un rire
    je pourrais ne pas fuir

    Virtuel ou réel ?
    Illusion ou vérité ?

  39. Pardon, ma chère Annick
    Mais, tu nous as oubliées.
    Les femmes des Amériques :
    du Nord, du Centre, du Sud.
    Mais, à mon avis,
    tous les jours sont nos jours.
    Le jour d’aimer et d’être aimée.
    Je t’embrasse.

  40. coucou Neyde, c’est bon de me rectifier, car la géo et moi, ou moi et ma géo..me semblait bien qu’il y avait cinq continents. sourire!
    et puis l’Amour est le seul vrai contenant qui vaut son lopin de belle terre!pour le reste de ta pensée, j’approuve aussi!

  41. >Annick:
    Tu ne nous as pas oubliées 🙂 Et pourquoi pas une journée de l’homme;-) Il n’y en aura jamais; c’est là qu’on voit qu’il reste bien des choses à faire sinon cette journée n’aurait pas lieu d’exister;-) Bises.

    >L’oeil vagabond:
    Merci pour cette jolie méditation poétique. Je t’embrasse.

    >bouldegom:
    Bonheur intérieur dans ton poème. Jolie image ce lotus.

    >Nigra:
    Qui refuserait un sourire réel ou virtuel, pas grand monde, je crois. C’est un rayon de soleil. Merci beaucoup.

  42. C’est amusant, je passe avant la nuit, et je vois ton mot, Ossiane.
    Aujourd’hui, je pense aussi aux hommes, en leur disant MERCI, car sans ces êtres de lumières que sont les hommes bels, les regards des femmes seraient éteints…

    mais évidemment, tu as fort raison, pour la cause de la femme, il y a tant à faire encore, et les bels hommes les aident à marcher sur le beau chemin de leur cause…. je leur dis merci à ces êtres masculins sensibles!

  43. >Annick:
    Ce n’est pas exactement à cela que je pensais;-) Je voulais dire que cette journée de la femme était une façon de donner bonne conscience aux gouvernements à majorité masculine et qu’il n’existe pas de journée de l’homme. Pourquoi si tout le monde est sur un pied d’égalité ? Je ne vois pas son utilité et la vois plutôt comme une provocation. Cela ne signifie pas que je suis pour autant une féministe bornée qui déteste les hommes;-) Ce n’est pas du tout mon cas. J’aime l’équilibre et l’harmonie entre féminin et masculin.

  44. J’aime aussi l’équilibre entre féminin et masculin. Et cela aide tellement chacun à mieux comprendre l’autre. Bonne nuit!

  45. >MTO:
    Je reconnais ta belle approche du monde dans ce poème qui synthétise la relation de l’homme à la nature. Une histoire d’amour à protéger précieusement. Bonne nuit et merci.

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