Lecture du Haïku Calligramme: brun, vert, rouge.
La maison de thé
Cérémonie en plein air
En rouge infusion
◊ Le poème de Amichel a remporté la palme à cause de la beauté, la richesse de ses images, son travail d’écriture sur les couleurs, son ambiance musicale si particulière qui invite à la sérénité. Ce fut un véritable déchirement de choisir parmi toutes vos belles contributions.
Le son d’un shamisen a déchiré
Le grand silence vert
La bouilloire a tremblé
La tasse de céramique
Rouge à l’extérieur noire à l’intérieur
A tourné dans sa main délicate
Un vent parfumé
A traversé
Le pavillon de bois
La chaleur dans ma paume
A réchauffé mon cœur
Bercé par
Un chant triste et rauque
De geisha
Au visage lunaire
Et aux lèvres de sang
Drapée d’un kimono blanc
Orné de lotus roses
Et d’un héron
Aux plumes de nuages
En moi calme et sérénité
Attente du printemps
◊ Photos du pavillon japonais de la bambouseraie d’Anduze.
Le son d’un shamisen a déchiré
Le grand silence vert
La bouilloire a tremblé
La tasse de céramique
Rouge à l’extérieur noire à l’intérieur
A tourné dans sa main délicate
Un vent parfumé
A traversé
Le pavillon de bois
La chaleur dans ma paume
A réchauffé mon cœur
Bercé par
Un chant triste et rauque
De geisha
Au visage lunaire
Et aux lèvres de sang
Drapée d’un kimono blanc
Orné de lotus roses
Et d’un héron
Aux plumes de nuages
En moi calme et sérénité
Attente du printemps
un accent circonflexe
peut-être une silhouette rouge
le chemin s’efface
le jeu des poutres,
et l’équilibre du toit,
mais sans les cloisons
que l’on peut faire glisser,
accroupi, d’un grand geste.
Aller dans le jardin au milieu de nature, voir préparer le thé , cette herbe infusée dans l’eau pure et versée en un pot de terre vernissé, humer, toucher, admirer, dans le silence vivant des choses, entouré de recueillies compagnes et compagnons, lever les yeux vers l’espace au-dehors, par les murs qui n’en sont pas – tout cela est apaisement du corps et ouverture de l’esprit.
Tout ce qu’il nous faut réapprendre, en nos pays éclatés, pressés, stressés.
la porte
où suis-je qui es-tu
que vais-je découvrir
vers quel au-delà
du rêve du rêve encore
j’ai parcouru le chemin
au-dessus de la porte l’échafaudage
et la construction pyramidale
encore et toujours
une sculpture de bois
une statue de plomb
une vestale en habit rouge
une sentinelle encore
déchiffrer le silence des signes
c’est moi répi fusion pierre
démon roue monde c’est moi
je passe et repasse encore
Une lune dans un bain de nuages
Ciel aux reflets bleutés
Circulation fluide de passage
La nature offre sa nudité
Des lignes orientales
Un pavillon d’été
Mon coeur à l’horizontal
Près d’elle je me suis rapproché
Intérieur confidentiel
Revêtu de blanc et purifié
Des courbes tendres presque irréelles
Sur ses lèvres j’ai bu de l’eau de thé
À la maison du thé
Nous y sommes tous invités.
Réunis autour de la table
Le thé fumant dans nos petits bols
Chacun pense à une phrase
Même à un poème
En vers ou en prose,
C’est le silence de nos pensées
Que se fait entendre.
Sur la voie du thé
Tout s’infuse dans l’âme
En rouge brique
Dans le calice
Saveur d’un art délicat
Les secrets du thé
Le bol en raku
Fête les larmes du thé
Senteurs exquises
Autre civilisation…
Dans la maison-symbole
aux toits relevés
un peu de nos pensées s’envole
vers la sérénité…
mais dans le rouge infusion
du bol imaginé
reste comme une interrogation
dans des milliers d’années
sans confusion
serviras-tu encore le thé
aux voyageurs trop pressés
qui cherchent
un ailleurs… modernité
la vie est une voie à tracer
muraille de Chine
rien ne retient le passé
la vie est un long chemin
non tiède maison
rien ne retient la déraison…
La maison de thé
Dominant le jardin clos
Chuchotements clairs
En cérémonie du thé je me pose nature … Bises
Dans l’ombre du pavillon
Au milieu des pivoines en boutons
Fusent les rires des femmes
Accoupies autour de la maîtresse de maison
La tasse coquille d’oeuf passe
Porcelaine fragile et tiède
De main en main repasse
Chacune à son tour
Humant le nectar divin
Quels vers ce modeste breuvage
Aujourd’hui inspirera notre poétesse ?
« Grâce aux beaux vers du Dit du pavillon de l’ouest,
S’exprime un jeu de propos tendres;
Des séduisants couplets du Kiosque aux pivoines,
S’émeut un coeur d’amour en fleur. »
Le Rêve dans le pavillon rouge, Chant XXIII de Cao Xueqin
heure thé et maté
point rencontre des rituels
je bois ma verveine
Elle revient de la rivière
Ses cheveux encore mouillés
Son kimono blanc ondule son pas
Elle avance tranquillement..
L’odeur lui arrive bien avant
Bien avant de l’apercevoir..
Il lui tend une tasse transparente
D’un liquide brûlant si délicat
Elle ferme les yeux
Boit le tendre dans l’invisible
Elle expire se laisse vivre
Elle ouvre les yeux
Et pose ses lèvres sur l’indicible
Qui se laisse boire si tendrement
Et ses veines s’apaisent
Par ce thé préparé par les doigts aimants..
le jardin des thés
maison zen des infusions
thé surexcité
^_^
Goutte
De thé
Baigne
Nos lèvres
le thé pathétique
voilà ma spécialité
de tout faire son miel
ton jardin secret
âme de la modernité
rouge confusion
perfusion de thé
nos graffitis en rouge vif
thé iconoclaste
eau chaude thé vert
la théière des illusions
l’homme purifié
Sous le kiosque
Naissent des secrets d’alcove
Les bambous frémissent
Au parc des bambous
Ossiane nous convie
A la cérémonie du thé
Au Pavillon Rouge
l’art vivant respire
les signes comme du petit lait
la verveine rend zen
five o’clock
caché dans le jardin sec
un nuage de lait
Au centre est posée
Une coupe opaline
Fumante odorante
Main dans la main
Leurs regards plongent
Dans le même regard
voir le kiosque peynet
confusion sous la pagode
un rêve de paillotte
Merci Ossiane la douce
pour cette belle cérémonie
aux senteurs divines
le thé
effeuiller le thé
mon hommage à la peinture
temps pour apprécier
entêté du thé
tachycardie du bonheur
thérapie rose
art infus du thé
le thé blanc dans les veines
convivialité
magnifique amichel. Merci de ces mots qui qe boivent et laissent une douce odeur de beauté pure……
Courbure du toit
Courbure du bol
Courbure du dos
le thé aux fruits rouges
saveur d’un carré de zan
des gouttes de plaisir
je lis à l intant, tes mots, Ossiane, au sujet des mots de amichel, je partage ce que tu dis…
Merci grand, amichel, je ressors si calme après de tels mots, si paisible, si suspendue sur une vapeur de thé unique, délicieusement vaporisée par un brumisateur si beau.. merci!
Bonjour Ossiane, j’aimerais modifier un peu la fin de mon texte,
… aux voyageurs trop pressés
qui cherchent
un ailleurs… modernité
….la vie est une voie à tracer
muraille de Chine
rien ne retient le passé
la vie est un long chemin etc…. merci Ossiane, si tu peux changer et si tu as le temps de changer d’avance merci beaucoup et bonne journée à toi.
courbure de nos vies
le cupidon des kiosques
fruit de la passion
il est magnifique ce poème , amichel, je m’en verse encore juste une goutte si bonne et belle et fraiche et odorante.merci!
zéphyr de nos zigzags
au zan zen de Zanzibar
nos coeurs zébrés
Près de toi,
le passé est présent en tout lieu
un mélange subtil et mystérieux
autour de nous le vent suspend
les délicats parfums de l’orient
les doux rayons du soleil caressant
la fragile intimité de ces instants…
le futur n’existerait pas sans toi
chaque jour sera une découverte
des endroits peuplés de légendes
au chemin juste au bout de nos doigts.
Quelles tendres et chaudes nuances que celles de ta photo retravaillée ! Elle me donne envie d’un thé rouge au soleil, d’un abandon, quelque temps, aux couleurs et au vent…
Qu’il fait bon savourer une tasse de thé
A l’ombre d’un pavillon, amichel et sa plume aiguisée
Ossiane en chef de cérémonie et nous pour contempler
Que c’est beau, à chaque visite nous sommes transportés.
Chris
Purpurique ardeur
vibrant sur chaque ton
martèle en douleur
la chape de raison
ou trouver refuge
imparable ambition
assécher les déluges
qui nie la volition
âme réceptive
à de trop lourds poisons
il te faudra vivre
au sein de l’oppression
Amichel
le silence, le bruit suspendu… la parole donnée aux images, aux batte’ments fragiles du coeur des choses, à l’intimité des mots… sensibles et beaux. Merci beaucoup.
nos âmes sont rouillées
hérissons nos frissons
garbure de carpes
le thé-rock-coco
que du pep’s sur le chemin
c’est l’amour qui swingue
Sur les murs …
Sur les murs gris de ta maison
là, je n’ai pas pu m’en empêcher
sûr que je dois avoir perdu la raison
mais partout sur les murs j’ai gravé…
j’ai raturé aussi j’ai griffonné,
partout des dessins j’ai tagué
comme si j’avais quelque chose
à arracher, une métamorphose…
un cri à pousser pour que tu vois
je ne suis pas que ce que tu crois
je n’écris pas rien que de la poésie
des mots sur du papier pour faire jolis…
mon énergie je devrais mieux canaliser
temps en temps boire une tasse de thé
faire du yoga, de la méditation, rester zen
confier sans pudeur mes joies et mes peines..
il n’y a rien que dans mon imagination pourtant
que je dessine des graffitis poétiques et jolis
tous les mots qui sortent de ma plume sur l’écran
tous ces mots sont remplis du silence de ma vie.
qu’est ce qu’un bon tableau
donner envie d’autre chose
embrasser la vie
Belle page d’accueil avec le Poète des matins calmes
Amichel et sa poésie toujours si belle dès les premières lueurs du jour
Poésie qui ne se commente pas mais qui se hume et se boit
Comme un thé raffiné, parfumé de sérénité
qu’est-ce qu’un bon bateau
sans faire chavirer nos vies
naviguer à vue
lançant ses pensées
dans le jardin japonais
ratisser l’infini
Pavillon Japonais
Maison de l’amour
Calme, glamour,
Nous attend en beauté
À la fin du chemin
L’âme d’avance
Rêve la danse
Des beaux éventails
Gracieux, féminins
On passe le pont
Silence si bon
Parfume de thé
Ivresse de paix
S’apaise l’esprit
Douceur infini
Sous le toit délicat
Du pavillon japonais.
amichel
Hors concours
toujours
ses vers
ses poèmes
plein de beauté
plein d’émotion
nous attirent
nous aprivoisent
Un cadeau
si beau
hors concours
toujours
adoratrice
apprécie en silence
vers verts de Prévert
Le pavillon veille la nuit, au centre du jardin, il entend les murmures, les secrets des arbres, il distille les parfums des azalées plus loin, il met à l’abri les oiseaux sans leurs nids,
et au petit matin, il cueille des feuilles de thé vert, prend un peu d’eau de la rivière, prépare un feu de bois, anime les braises, et fait chauffer l’eau doucement,
quand elle papillotte déjà, il la verse sur les feuilles qui nagent, s’enfoncent, font la planche, coulent,
le pavillon met le couvercle de la théière qu’il a fait de ses mains de glaise du bord de rivière apprivoisée, et le thé chante, bullule, puis sent, mmh.. sent si bon,
le pavillon approche deux bols pour ces deux amis qu’il attend chaque matin pour l’air du thé à prendre à trois dans les secrets du pavillon…
l’air sent le baiser du temps, le bonjour du petit matin, le velouté de la caresse du soleil qui s’éveille….
Un scandale ! Le voleur de cloison a encore frappé !
Nous sommes tous des funambules au beau milieu du vide
regarde devant toi,fixe ton objectif puis marche d’un pas léger,assuré
bonbonze me fait rireeeeeeeee!
belle fin de journée à vous tous!
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Bonsoir Ossiane,
décidément je ne fais que me tromper aujourd’hui, j’ai fait ces textes entre expositions et réunions et je ne suis pas doué pour faire plusieurs choses en même temps, je voulais mettre dans la dernière phrase du dernier texte :
… tous ces mots sont remplis du silence de ma vie…et non (vides)Je devais penser à autre chose, ou à rien plutôt… je te remercie si tu pouvais corriger. Bonne soirée à toi.
>>>>> A tous :
Qu’est-ce qui me vaut cette avalanche de poésie aujourd’hui ? La geisha de amichel, la perspective de boire une tasse de thé rouge tous ensemble ou tout simplement les premiers frissonnements du printemps ;-)) Tous ces élans du cœur me remplissent de joie. Bises à tous.
>amichel :
Très très difficile de choisir. Des hésitations de ma part bien sûr dans toute cette belle production écrite. Finalement, ton poème s’est imposé pour toutes les raisons que j’ai expliquées sur la page principale. Bises et merci.
>bouldegom :
Tu t’es bien lâchée face à ce pavillon rouge;-) Toutes sortes de visions autour du thé ont traversé ton esprit. De la verveine, au pathétique, à l’iconoclaste 😉 Je suis sûre que tu es une grande buveuse de thé. Bravo à toi.
>brigetoun :
Je t’imagine bien sous ce toit, Brigitte. Bonne soirée.
>argoul :
Je sais que tu connais bien cet univers là puisque tu as beaucoup voyagé en Asie. D’accord avec toi. Ces moments de détachement, de bonheur intérieur redonneraient un peu de sens à nos mondes épris de vitesse et d’argent. Merci à toi.
>pierre b :
Vraiment un beau poème sur lequel j’ai hésité. Des lignes graphiques extérieures, tu te rapproches peu à peu de l’état intérieur de cet instant de grâce. C’est plein de délicatesse. Merci.
>Cristina M :
Voilà, tu décris la cérémonie avec nous tous présents 😉 Les pensées ont des ailes. Bises.
>Maria-D :
Un beau lâchage de haïkus pour tou aussi, Maria. Tu t’attaches davantage à mettre en avant les qualités intrinsèques du thé. Tu es sans doute une spécialiste et aurais pu être maîtresse de cérémonie 😉 Merci pour cette beauté.
>Sven :
Le thé dans lequel on lit ce que sera la vie. Une belle source de réflexion. Une infusion dans laquelle rien n’est écrit.
Dans ton deuxième poème, c’est la présence du passé au travers de ce paysage qui conduit à la réflexion sur ce que sera demain. Beaucoup de douceur dans tes mots.
De l’émotion et de la beauté dans le troisième poème à propos du pourquoi de l’écriture. On sent que c’est très personnel.
Tu as bien laissé filer ton inspiration aussi 😉 Merci pour ce partage.
>Pierre (2) :
Que d’éclats poétiques aussi chez toi ;-)) Je ne sais comment vous faites germer les mots mais je suis éblouie. Je note que les bambous sont revenus dans la partie 😉 Ton poème est délicieux également. Grâce, délicatesse de cette scène conviviale. Merci beaucoup.
>Annick :
Joli premier poème bien construit et qui fait rêver. Douceur, légèreté des ambiances que tu décris dans les poèmes que tu as déposés. Tu es très zen, Annick 😉 Merci.
>Bruno :
Clin d’œil zen vers toi. Bises.
>Fred de Toulouse :
Que se passe-t-il Fred ;-))) Je ne t’ai jamais vu comme ça ;-)) Une énooorme averse de haïkus surexcitée aux tonalités roses ert rouges ;-)) De la fantaisie, de l’humour, de la timidité, il y en a pour tous les goûts. J’aime te voir si débordant de vitalité et d’imagination 😉 Bravo à toi.
>Fugitive :
Je suis contente qu’elle te plaise. J’ai effectivement pensé au thé rouge et au fil rouge qui accompagne toutes mes photos depuis la note Cercle 😉 Bises.
>Chris :
Toujours dans les parages, Chris 😉 Merci de nous communiquer ton ressenti. Je suis vraiment contente que cette note déclenche l’enthousiasme. Bises.
>Feu roméo :
Bravo de réussir à t’échapper ainsi de la réalité de la photo pour explorer les tourments de l’âme. Même chose pour ton deuxième commentaire qui s’interroge sur la place de l’homme dans l’univers. Merci à toi.
>Maria-D :
Tu ferais une bonne commentatrice également puisque tu le fais en poésie 😉 Soirée sereine.
>Neyde :
Je me demande comment tu fais avec le décalage horaire pour arriver à te caler sur notre ryhtme de publication 😉 Chapeau.
Douceur, amour, beauté, grâce rythment les mots de ton poème. De quoi finir la journée en toute sérénité. Merci à toi.
>bonbonze :
;-)) Pas de vol dans cet endroit. Tout est ouvert. Bises et merci.
je t’aime moi non plus
les croisées surréalistes
sers moi un café
Si loin
Si fort loin
Elle avance tout doucement
Epuisée par l’ivresse du temps
A son cou son collier et sa perle
Elle avait cherché cette goutte
Au loin
Au plus loin
Il la vit le coeur battant dansant
Soulagé de la revoir bien vivante
Sur le cours de la vie si précieuse
Il avait cherché cette goutte
De loin
De fort loin
Son regard chemine pas à pas
Apaisé de retrouver le pavillon
L’oeil doux attendri ouvre ses bras
Il la fait asseoir et se met assis
Si près
Si plus près
Elle détache son collier
Fait glisser la jolie perle
La glisse entre ses lèvres
Et l’invite à la croquer
En un
En juste un
La coque de la perle s’ouvre
Les lèvres se rapprochent
S’échappe la goutte de thé pur
De l’absolu du haut des cimes
Si haut
Si fort haut
profiter: se fortifier , grandir , être utile , procurer un avantage
jeu: activité physique ou intellectuelle non imposée et gratuite à laquelle on s’adonne pour se divertir,en tirer un plaisir
on dirait que je suis un homme et toi ma soeur ,on discute de nos amours,
d’abord on pleure on fait semblant de ne rien comprendre à l’autre et puis tu m’expliques et moi je t’explique apres on va acheter des bonbons et on rigole
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>bouldegom:
Si on en est déjà au café ce soir, demain ce sera chocolat;-)
>Annick:
Voilà un poème tout en zoom avant avec l’histoire de ce collier. Tes mots sont plus posés et apaisés. Je te sens fascinée par cette perle qui contient ce nectar si pur. Merci à toi.
>feu roméo:
Je suppose que tu réponds à Nigra qui t’a parlé sur la note précédente à propos du jeu et profit.
Thé vert ou rouge
Harmonie en partage
Pavillon bonheur
quelques mots pour faire suite au écrits de sven dans « dialogue » à propos de nuages.j’avais écrits cela pour vous, avant mon départ, et je n’ai pu vous l’envoyer .
dansent nuages
sous le ciel bleu
une poursuite tendre et volage
ils sont amoureux.
dansent nuages
si haut dans le ciel
fuite d’un orage
gaie rayon de soleil.
dansent nuages
sur mon âme de troubadour
nuage doré d’un bel âge
nuage tendre, mes amours.
La cérémonie du Thé
Théatre immémorial
Au coeur d’un jardin sage
Dialogue silencieux
Pure voix des objets
Partage rituel
Attentive présence
Simplicité formelle
Gestes enracinés
Au creux de l’immobile
Méditation
Les yeux se ferment
Un voile de phosphènes
Se déploie et s’étire
La clé dans la serrure
Un court expir je veux
Se vide l’oppression
Et le ventre se creuse
Immense inspiration
S’installe un long soupir
Le bien-être m’emplit
Le regard se concentre
Les deux visions convergent
Vers un noir promontoire
Les narines grand s’ouvrent
Tout le corps se redresse
Et monte sans effort
Les vertèbres s’alignent
Colonne d’énergie
Ancrée sur le sacrum
Le cou porte une tête
Où se vident des flots
Pensées au fond des yeux
Mémoires distillées
Sensation de repos
Plénitude présente
Paix de l’instant qui dure
Les bras se posent en cercle
Les mains entrecroisées
Des doigts faits de douceur
Et des paumes ouvertes
Le visage sourit
Les lèvres se remplissent
C’est un coeur lent qui bat
Derrière les paupières
La rougeur qui s’installe
C’est un calme bien-être
Le souffle se réduit
Si doucement palpite
Dans le noir univers
Scintillent les étoiles
En de fins sifflements
Au fond de mes oreilles
Le cerveau se libère
Tout le corps est esprit
Âme de la lumière
Le germe de l’enfant
Près du coeur de sa mère
Ne me réveillez point
Je reviens à ce monde
Au bout de ma prière
Ossiane et Michel,
maîtres de cérémonie.
Pavillon du Beau.
Michel eqt un magicien des mots ! de plus il est cultivé et adorable ! je le connais très peu mais je l’admire !
Ce pavillon, je m’imagine en son centre, en pleine méditation.
Temple zen,
Armatures en bois,
Olivier dans son monde.
Bisous Ossiane ainsi qu’à Michel, mes chères Neyde, Annick et Bouldegom, que de talents !
Amitiés aux autres !
OLIVIER
Dommage chère Ossiane que tu ne me visites plus…
coucou Olivier, bisous ensoleillés pour toi!
comme c’est beau, Bernard! merci!
quelle jolie page que celle ci, encore une fois! je te souhaite une bonne journée Ossiane…
» Vous prendrez bien une tasse de thé?!! » sourire!
>Annice-Claude :
Je crois que tu as compris la philosophie du bonheur 😉 Merci à toi.
>fanou :
Merci pour ce poème ailé et aérien ainsi que pour ton retour. Bonne journée !
>Bernard :
Quel beau poème original ! Tu nous fais pénétrer profondément à l’intérieur d’une méditation. Il semblerait que tu connaisses très bien cet état psychique vu la précision avec laquelle tu décris toutes les phases, exprimes les gestes, le ressenti physique et mental ainsi que l’aboutissement final qui mêle corps et esprit. Je te laisse en paix et ne te réveille point. Merci beaucoup, je t’embrasse.
Pour ceux qui n’auraient pas de dictionnaire sous la main :
Phosphène = Sensation lumineuse qui résulte de l’excitation des récepteurs rétiniens par un agent autre que la lumière (choc, compression du globe oculaire, excitation électrique)
>Bén :
Merci pour ton clin d’œil 😉 J’espère que tu vas bien. Bises.
>Olivier :
Beau poème, Olivier. Désolée de ne pas te visiter plus souvent ; ce n’est que partie remise et je ne t’oublie pas. Il est vrai que je ne vais pas beaucoup sur les blogs en ce moment car j’ai bien du mal à tout gérer. J’ai mon travail qui m’accapare et que je me dois de faire sinon qui va payer les factures à la fin du mois 😉 Ce n’est pas la fonction de blogueur qui me le permet, tu le sais bien 😉 Bises zen.
>Annick :
Bonne journée à toi aussi et sous le soleil de préférence.
Femme
D’Asie
D’Afrique
D’Océanie
De chez nous
Ton instinct
D’Aimer
Le monde
Tasse de thé…
Sans oublier
De t’en verser
Pour T’Aimer…
Femme
Traverser la porte ouverte
Invitation à la méditation
Cérémonie sur tatami
lotus dans le coeur
semer des petits cailloux
voyage sur ton souffle
précieux
délicieux
présent des cieux
pour un sourire
pour un rire
je pourrais ne pas fuir
Virtuel ou réel ?
Illusion ou vérité ?
Pardon, ma chère Annick
Mais, tu nous as oubliées.
Les femmes des Amériques :
du Nord, du Centre, du Sud.
Mais, à mon avis,
tous les jours sont nos jours.
Le jour d’aimer et d’être aimée.
Je t’embrasse.
coucou Neyde, c’est bon de me rectifier, car la géo et moi, ou moi et ma géo..me semblait bien qu’il y avait cinq continents. sourire!
et puis l’Amour est le seul vrai contenant qui vaut son lopin de belle terre!pour le reste de ta pensée, j’approuve aussi!
>Annick:
Tu ne nous as pas oubliées 🙂 Et pourquoi pas une journée de l’homme;-) Il n’y en aura jamais; c’est là qu’on voit qu’il reste bien des choses à faire sinon cette journée n’aurait pas lieu d’exister;-) Bises.
>L’oeil vagabond:
Merci pour cette jolie méditation poétique. Je t’embrasse.
>bouldegom:
Bonheur intérieur dans ton poème. Jolie image ce lotus.
>Nigra:
Qui refuserait un sourire réel ou virtuel, pas grand monde, je crois. C’est un rayon de soleil. Merci beaucoup.
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C’est amusant, je passe avant la nuit, et je vois ton mot, Ossiane.
Aujourd’hui, je pense aussi aux hommes, en leur disant MERCI, car sans ces êtres de lumières que sont les hommes bels, les regards des femmes seraient éteints…
mais évidemment, tu as fort raison, pour la cause de la femme, il y a tant à faire encore, et les bels hommes les aident à marcher sur le beau chemin de leur cause…. je leur dis merci à ces êtres masculins sensibles!
>Annick:
Ce n’est pas exactement à cela que je pensais;-) Je voulais dire que cette journée de la femme était une façon de donner bonne conscience aux gouvernements à majorité masculine et qu’il n’existe pas de journée de l’homme. Pourquoi si tout le monde est sur un pied d’égalité ? Je ne vois pas son utilité et la vois plutôt comme une provocation. Cela ne signifie pas que je suis pour autant une féministe bornée qui déteste les hommes;-) Ce n’est pas du tout mon cas. J’aime l’équilibre et l’harmonie entre féminin et masculin.
J’aime aussi l’équilibre entre féminin et masculin. Et cela aide tellement chacun à mieux comprendre l’autre. Bonne nuit!
L’homme et l’arbre
La main et le bois
La vie et l’abri
Un longue histoire d’amour….
>MTO:
Je reconnais ta belle approche du monde dans ce poème qui synthétise la relation de l’homme à la nature. Une histoire d’amour à protéger précieusement. Bonne nuit et merci.