Lecture du Haïku Calligramme: vertical, gauche, droite, haut gauche.
Sous le magnolia
Flotte un parfum d’humus
Jalousie de bambou
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: vertical, gauche, droite, haut gauche.
Sous le magnolia
Flotte un parfum d’humus
Jalousie de bambou
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
La pluie végétale
Dévoile un coin de ciel bleu.
Pouvoirs des bambous.
J’aime beaucoup les couleurs de ton calligramme, Ossiane. Ce passage du bleu au vert, très sensible, des belles couleurs. Amitiés parfumées (ici, cela serait plutôt jasmin et tiare !)
Pour MTO : mes courriers me reviennent, je ne dois pas avoir la bonne adresse. Merci de m’envoyer un mot ! A bientôt.
Note de tête
ah jalousie!
Note de coeur
oh! magnolia!
Note de fond
parfum d’humus…
Arbre de Pan, Harpe du vent, Effluves vertes, Envoûtement.
La fleur blanche du magnolia
Fragile beauté de porcelaine
Semble une princesse captive
D’une haute forêt de bambous
Qui la retiennent prisonnière
Jaloux de sa splendeur altière
J’aime la rose et le lilas
Mais quand je pense à toi
La beauté pure que je vois
C’est une fleur de magnolia
Les jalousies de ta fenêtre
M’empêchent de t’apercevoir
Et ce n’est vraiment que le soir
Que je te vois enfin paraître
La lune d’argent me dévoile
Le charme de ta silhouette
Et ses rayons toujours reflètent
Un corps délicat sous ses voiles
A l’amour qui un jour nous liât
Buvons ma reine souveraine
Dans la coupe de porcelaine
D’une fleur de magnolia
J’aime la rose et le lilas
Mais quand je pense à toi
La beauté pure que je vois
C’est une fleur de magnolia
Un magnolia
Dans une cage en bambou
Rêve de liberté…
Très belles images Ossiane !
L’essence est fraîche
L’odeur du magnolia
Est ennivrante
Ce qui fait le bonhier
Des esprits de la forêt
Les bambous
Se tiennent bien au frais
Sous les magnolias
Où il fait bon de s’y reposer!
Miracle de la géographie et des jardins, on passe en quelques kilomètres de l’aridité et du dépouillement caussenard à l’abondance et à l’exubérance de Prafrance (Anduze). La région Languedoc Roussillon a décidément une grande diversité méconnue.
Très jolie photo,
très joli haiku,
que je savoure.
Merci.
C’est magnifique, amichel. Des mots vraiment délicieux.
A la verticale..
C’est l’heure.
Il faut que je me lève.
Je regarde autour de moi
comme si c’était la première fois…
Tout ici paraît si bien rangé
les serviettes colorées
restées trop bien pliées
les livres pas terminés
et déjà refermés…
Sur la chaise trône délaissé
un chapeau de paille tressé
dans la valise un collier nacré,
du sable mouillé, des coquillages,
une robe en coton un peu trop sage…
Et moi qui,
dans cette moiteur grelotte
avec l’ odeur suave de fleur
de tiaré qui dans l’air flotte
comme une couronne
un peu trop sucrée…
Pourtant sans effort,
mon esprit dessine encore
un rêve d’ailleurs qui se perd
au fond d’un lagon vert
un atoll de lumière
dans un ciel immense
bercé par les alizées
un peu de sable déposé
sur des étoiles de mer
une larme salée qui perle
au bord des paupières…
un soleil de feu écrasant qui embrase
le corail blanchi sur la bouche d’un volcan
le long lacis des veines bleu turquoise
où nagent et brillent des poissons d’argent…
les branches des frangipaniers encore se tendent
au-dessus des constructions bien trop carrées
des flamboyants éclairent les nuages gris cendres
et les racines des palétuviers sous la voûte végétale
tombent à la verticale et comme une pluie tropicale
emportant les brides de mon rêve qui peu à peu s’efface…
C’est l’heure.
le soleil danse derrière le rideau.
Il faut que je me lève.
La vie dehors m’attend…
dans une flaque d’eau,
dans un lagon imaginaire,
dans un océan tumultueux
dans ton sourire facétieux
et dans les larmes de tes yeux.
sous ta couronne,
le haut tronc semble épais
sur le fin rideau
Allez tiens, je m’essaie au haïku 🙂
Si l’éleveurs Bovins
avait appelé sa vache Ban
Sa Ban bouserait.
Dans un écrin de bambous
Autour de lui faisant ronde
Le magnolia géant toujours vert
Majestueux de lui-même
S’élève
Et célèbre de ses fleurs blanches
Le nom de Magnol
Pierre Magnol (1638-1715), directeur du tout jeune Jardin Boranique de Montpellier, a vu son nom attaché à ces plantes magnifiques par Charles Plumier. Antoine de Jussieu a été l’un de ses élèves. Dire que sa gloire était grande malgré son protestantisme qui lui valu bien des ennuis. Ce fut un précurseur de Linné puisqu’il inventa la notion de « famille » végétale.
Quel bonheur de relire Sven
_______
Bonbonze tu me fais toujours beaucoup rire
Réveil printanier
Sous le magnolia en fleur
Une pluie de bambous
_______
Femme magnolia
Essences exotiques
Bambous l’admirent
_______
Voile vert jade
Un serpent se faufile
Dans le magnolia
Fantasia
De la Dame aux camélias
Au père du magnolia
Il n’y a qu’un pas.
Dans l’ombre des fuschias
Pour fleurir les gardénias
a moins que ce ne soit des zinnias
N’ont pas attendu les frimas.
Plus que centenaire, comme c’est ici le cas,
De ce magnolia-là.
Gros arbres, minces bambous
tous sont attirés par le soleil
source de vie et de lumière.
Un soleil ouvert
Sur le vertige de l’arbre
Rêve de bambous
Mystérieuses correspondances de la nature…
La souplesse du bambou
Le tronc du magnolia jalouse
Pourtant il sait que le bambou
Jalouse sa robustesse
Les jaloux jalousés
Sont donc bien malheureux
D’un mal fort inutile
La souplesse est une force
Et la robustesse une tendresse
Magnolia
Tu sembles rêgner en roi
Sur tes fidèles bambous
Qui se penchent pour luire
Ton tronc si beau
Et toi en roi aimant
Le soir quand il fait froid
Tu les berces tendrement
Dans tes branches solides
Pour qu’ils n’attrapent pas froid
ce triptyque est superbe et magnifiquement rehaussé par ton haïku
j’adore
bises de fin de journée
Sur les planches et l’humus
d’un théatre sommaire
clame le magnolia
la beauté éphémère
d’ovations en rictus
la joie est douce-amère
car tout passe içi-bas
cultures et chimères
Beauté
A l’entrée,
Impressionnée
Par le Cerbère majestueux
J’ose à peine aventurer mes yeux.
Il tente de me dissimuler
Les trésors cachés
Dont il se croit le gardien,
Mais en vain.
Je me décide,
Un insolent parfum me guide…
Et je pénètre
Dans un bien-être
De lumière
Baignée de verts,
Acidulés
Par l’azur illuminés.
La tendre moiteur
Se mêle de fraîcheur,
Et ce parfum
Qui m’étreint…
Quelques pas sur la mousse,
A mes pieds nus elle est douce,
Je flotte sur des bijoux…
Le rideau de bambous
S’entre ouvre,
Et je me trouve
Enveloppée, imprégnée, subjuguée,
Par la Beauté qui m’est alors décelée,
Que jamais je n’aurais osé
Imaginer..
Ces bambous-là, sont tellement jaloux,
qu’ils ont mis le magnolia en cage,
pas choux!
mais surtout, félicitations à toi.
mirage
palais de lumière
création de la terre
reflets de ciel et d’eau
cité impénétrable
mystère de la vie
plus je t’approche
moins je te vois
>>>>>> Je viens seulement de rentrer. Mes commentaires seront un peu plus rapides car la journée a été longue. Bien à vous tous.
>Annie-Claude :
Merci Annie-Claude. J’imagine que ces ambiances doivent t’être familières dans ton petit paradis terrestre. J’aime beaucoup ta pluie végétale ainsi que ton haïku. Bises à toi.
>Bernard :
Quel beau tableau tu as brossé ! L’envoûtement est bel et bien là. Merci et bonne soirée.
>amichel :
Je me doutais que cette fleur de magnolia captive allait te captiver 😉 Bien les jalousies, c’est dans ce sens que je l’employais. Et en plus tu imagines tout un tas de choses derrière 😉 Un beau poème d’amour comme tu sais bien les écrire. La bise du soir.
>Daniel :
Un très bel haïku. Belle image que cette cage ! Merci Daniel pour ta fibre poétique.
>Cristina M :
Tu as tout dit Cristina ; il ne te reste plus qu’à tendre ton hamac et te laisser bercer. Bises vers le Pacifique.
>Michel (2) :
Merci Michel. Je me doutais que ça allait t’intéresser. On penserait plutôt à un arbre vu la hauteur. Bonne nuit.
>François, le jardinier géographe de Marandon :
Ben oui François, j’ai voulu provoquer un choc des consciences 😉 Et en plus ce que tu soulignes sur cette région est vrai. Il s’agit bien de la bambouseraie d’Anduze. Bises.
>Annick :
Merci Annick. C’est bien d’opposer la robutesse du magnolia à la souplesse du bambou.
Bonne chose également de mettre en avant la noblesse du tronc qui règne sur la bambouseraie. Joli poème celui-là. Bises du soir.
>Sven :
Quel grand plaisir de te retrouver après cette longue pause qui je l’espère t’aura apporté toutes ses promesses;-) Un magnifique poème qui donne envie d’aller découvrir le paradis que tu décris. Finalement cette note te donne l’occasion de nous faire partager un peu de ton vécu. Entre végétation luxuriante et moiteur, voici un beau rêve de lagon vert que tu nous as déposé. Merci pour le cadeau. J’espère que tu as ramené quelques colliers de fleurs. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Oui Brigitte, c’est le très haut tronc d’un magnolia pas comme les autres. Merci pour le bel haïku.
>feu roméo :
Superbe et plein de profondeur. J’aime ton idée de théâtre, d’éphémère et d’ici bas. Merci beaucoup.
>bonbonze :
Un peu de nouveauté bienvenue; le haïku humoristique 😉 Je ne sais pas si ça existe mais ici tu as tous les droits;-) Merci à toi.
>Pierre (2) :
Sympa Pierre d’amender ainsi cet humus de tes informations historiques. C’est un nom qui fait rêver. Je crois me souvenir que le magnolia que je vous montre est le magnolia le plus ancien d’Europe. Il est vraiment immense. Je n’avais jamais vu ça. Ceci dit, merci pour ce premier poème en hommage à Magnol. Quant au deuxième, tu fais honneur aux « a » 😉 C’est vraiment très bien trouvé. Bravo pour tout cela Pierre. Je t’embrasse.
>Guess Who :
Un très bel haïku, Tiago. Ce que tu dis pour cette attirance irrésisitible vers la lumière est vrai. Bien vu ! La bise vers ton sud.
>Fugitive :
Joli haïku, j’en ai le vertige, Fugitive. Quand on regarde en l’air, on dirait qu’ils ne s’arrêteront jamais de monter. Bise du soir.
>Bén :
Merci Bén; je ne suis pas trop mécontente de ma note cette fois 😉 Bises à toi.
>Maria-D :
Trois très beaux haïkus tous très différents et qui montrent toutes les choses qu’on peut faire dire à une image. Ca me plait beaucoup. Merci.
>Anne-Marie :
Voilà un superbe poème ! C’est tout à fait comme cela que j’ai ressenti la photo. Arbre, parfum, azur, vert, mousse, tous les ingrédients de la beauté sont là. Merci à toi, je t’embrasse.
>L’Oeil regardait cahin-caha :
Bonsoir et bienvenue. On peut voir cette mise en cage comme cela aussi. Merci pour ton enthousiasme Au plaisir de te revoir.
>Bouldegom :
Très chouette ton petit paradis terrestre.. Un bien beau mirage sur le mystère de la vie. Merci beaucoup, je t’embrasse.
Magnifique !
Toutes ces lignes verticales
de la terre vers le ciel
du ciel vers la terre
Horizontale la jalousie de Bambou
et le parfum d’humus
Dansons avec la cime des bambous
Belles remarques sur ces jeux d’horizontales et de verticales. Ils symbolisent à merveille ces interactions entre terre et ciel qui nous font tant rêver. Merci Pam d’être passée; je t’embrasse.
Ces cordes tendues entre terre et ciel sont une trame, à nous de croiser les fils pour monter le dessin. A tous je souhaite une bonne journée avec un peu de fraicheur qui parfois fait du bien…
Vous dites Prison,
Les anges rient aux éclats, eux qui ont lancé du ciel ces échelles minimalistes pour , la nuit venue, descendre en confidences au pied du magnolia …
Et j’ ai même vu, ne le dites à personne, un Jack téméraire y grimper le jour pour savourer au plus haut les subtiles flagrances …
Et là, au pied du pilier végétal, un ange a laissé une empreinte éthérique en présence subtile …
Belle journée à toi, Petite soeur …
Bonjour Ossiane,
Quelle richesse dans ces différents paysages .Décidément la nature ne finira donc jamais de nous épater par sa diversité des formes et de nous révéler ses trésors parfois bien cachés, tout comme nos sensations à nous les humains.
Passe une bonne journée Bisous a++
Une trajectoire Sol – Air
allant vert, l’averse végétale
goutte les esprits
flotte les envies
carcan ciel
H.:
Et toujours aussi, le rythme, la musique. Ces harpes végétales autour de l’arbre.
Très joli haiku en ponctuation de l’image.
Le magnolia
Bouge une baguette
Se ressemble en branches
Il tapote
Le magnolia
Cherche le rythme
Et la chorale de bambous
Prend la note
L’attrape, la recherche
La perd, court après
Le magnolia
Patiente calme
Et voilà que le ciel respire
Une vapeur d’ondes sort
Et se troue un doux chemin
Dans l’air du petit matin
De magnolia
Tel le fuseau de perles
D’une pluie tropicale
Sur la forêt d’émeraude
La lumière pleut larmes
Sur le magnolia en fleurs
Envol d’oiseaux Lyres
Au cœur de ce printemps
Imprégné de vapeur divine
Valse et Beauté éphémères
De papillons multicolores
Entre les stores entrebâillés
De cet écrin ensorceleur
Voilage lumineux d’espoir
Dans ce jardin du Plaisir
Où tout n’est que :
« Luxe calme et volupté »
De l’orgue végétal
Montent les vibrations de la terre
Sur le magnolia ensoleillé
frémissent des papillons de feuilles
Le temps de l’hiver, il tombe des cordes.
Proche des tristes tropiques.
Là, de « vivants piliers » héroïques
Brandissent leurs papillons d’ailes en hordes.
Ils se balancent presque lascifs
Se frottant comme le ferait une vague au récif.
On les croit plein d’innocence
Alors qu’ils se moquent de nos barils d’essence.
Oui, ils rient comme rirait un enfant
Car bientôt : l’épuisement et leur règne qui reprend.
>Sven :
Belle journée, Sven et que les tissages de mots sont toujours aussi beaux et surprenants.
>Kaïkan :
Très belle rêverie poétique, Kaïkan. Cette image d’échelles lancées par des anges est formidable. A nous de nous laisser gagner par la magie de ton évocation. Bises chaleureuses, petite sœur céleste.
>Dominique :
Le genre humain et la nature témoignent d’une grand complexité qui devient une source de grande beauté et d’éblouissement. Fort heureusement , il est impossible de maîtriser tout cela complètement. Bonne journée, je t’embrasse.
>Hugues :
Contente de te revoir par ici 😉 Merci pour ce joli poème tout en verticalité et en attentes diffuses. Amitié.
>Chantal Serriere :
Décidément, de bien belles images sont proposées autour de cette pluie végétale. J’aime beaucoup cette idée de harpe et de musique liée aux rythmes graphiques de la photo. Merci pour ton beau regard. Belle journée.
>Annick :
A nouveau, la musique mais cette fois avec le magnolia en chef d’orchestre et ces ondes sonores diffusées autour de lui. Ce chœur harmonieux est une très belle idée. Bises à toi.
>Maria-D :
Je vais de surprise en surprise au fur et à mesure que je découvre vos poèmes. Nous voilà maintenant avec un fuseau de perles. La rêverie de cette forêt d’émeraude est tout simplement magique et féérique. Il fait bon de s’y abandonner pour se ressourcer. Merci de tes beaux cadeaux de mots, Maria. Je t’embrasse.
>MTO :
La symphonie continue de plus belle avec cette orgue végétal ! C’est tout simplement magnifique d’entendre ton chant de la terre et de voir s’envoler tes papillons, Marie-Thérèse. Quelle patte ! Je t’embrasse.
>Guillaume :
Voilà une vision plus mélancolique que les précédentes puisque tu parles des tristes tropiques. J’aime beaucoup le mouvement de tes hordes de papillons que tu compares au flux et reflux des vagues. En revanche, je ne vois pas trop ce que tu veux dire dans ton dernier vers. Je m’arrête car je crains de déformer ta pensée. Bises chaleureuses.
Ossiane,
désolé d’avoir été un peu obscure. Il faut dire que j’ai été un peu pressé pour l’écriture.
Je voulais simplement signifier qu’ils se moquent de notre essence puisqu’elle sera bientôt épuisée, alors seulement reprendra le règne végétal.
Voilou,
bonne après-midi à toi,
Dentelle d’ombre
pour magnolia en mantille.
Tutoie les étoiles !
>Guillaume:
OK Guillaume, j’ai bien fait de te demander Bises du soir.
>Bén:
Un très bel haïlku bien ciselé, Bén. C’est joli ton tutoiement d’étoiles. Je t’embrasse.
Essence,
Pour l’homme sensible, la nature est l’essence
Dans la bambouseraie d’Anduze, je m’imagine, seul
Loin de nos villes; ici, mon oreille, surprise par ce silence
Embaumant mes narines, pris dans un linceul.
Les senteurs de la nature, vapeurs de liberté
Couleurs et ombres, mélange subtil de vérité
Je m’effondre alors sur cet arbre, abattu
Et l’ivresse m’envahit, pourtant, je n’ai point bu.
Cette vérité, là, sous mes yeux
La reverrai-je demain ?
Ma basse intérieure se met alors à chanter
Un quatre temps rythmé par mes deux mains
Une symphonie pour nous deux :
Toi la nature, et moi l’homme, tant de choses à partager…
Chris
>Chris:
Merci beaucoup à nouveau pour ce beau poème. Voilà une belle immersion poétique dans ce bain végétal. La musique semble accompagner tes pas à chaque instant.
La frange des cils
voile ton regard d’azur
Regard timide ?
>Bén:
Joli de mêler ce rideau de cils à la signification d’un regard dans cette atmosphère végétale feutrée. J’ai pensé à cela sur la note « Cage » mais le regard n’était pas timide;-) La bise du samedi, merci.
J’aime cet calligramme beaucoup. Vos couleurs sont très audacieuses et vivantes! La photo est excitante et paisible à le même chose, c’est très intéressant. J’aime comme les mots sont autour des arbres et le long du terre. Je serais perdu dans cet calligramme si je regarde pour un long temps parce que c’est très joli!