Lecture du Haïku Calligramme: du premier plan vers le fond.
Mots en voyage
Dans l’encre bleue de la nuit
Rêves de papier
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: du premier plan vers le fond.
Mots en voyage
Dans l’encre bleue de la nuit
Rêves de papier
Je suis un nuage
en voyage
dans le papier bleu
de la nuit
Mes rêves sont un mot
Amour
petits nuages coton blanc
prennent ‘direction amour’
dans un ciel tout bleu
je t embrasse Ossiane, ces petits nuages me font rêvre déjà, et je les emmène dessous ma couette pour les cuver tout tendre,
je te souhaite une délicieuse nuit…….
ces petits nuages me font « rêver » déjà.. pour les « couver » tout tendre.. ce que je vais faire de suite….
Je vole à travers les nuages vers cet azur étincelant.
Je vole vers le soleil et peut-être y trouverai-je un ange.
dans ma tête je fais des vers
je jongle avec l’imaginaire
les mots se bousculent
s’agitent, points et virgules
c’est comme un besoin effréné
d’écrire des phrases sur du papier
c’est comme une course contre le temps
c’est comme lancer des paroles dans le vent
pour fuir les contradictions
pour changer de direction
pour changer les habitudes
pour prendre de l’altitude…
pour laisser les mots partir en voyage
le vent dénouer les échevaux des nuages
et m’envoler dans l’encre bleue de tes nuits
papier glacé, douce folie, ombrageuse poésie…
ciel et nuages
—————–
Dans le ciel du matin
Les nuages d’aurore
Lentement s’évaporent
Aux rayons du soleil
Le rêveur en sommeil
Ouvre des yeux sereins
Dans le ciel à midi
Le soleil s’engourdit
Les nuages voyagent
En robes d’organdi
L’air n’est pas à l’orage
Seul le vent a frémi
Dans le ciel du soir
De lourds nuages noirs
Peu à peu s’amoncellent
L’horizon s’assombrit
Les éclairs étincellent
L’oiseau cherche un abri
Dans le ciel de la nuit
Quand chantonne la pluie
Un air mélancolique
Sur les tuiles du toit
On se sent bien chez soi
Bercé par sa musique
Dans le ciel des songes
Des nuages en coton
Gomment les mensonges
Des doutes qui se lèvent
Le dormeur écrit à tâtons
Le poème bleu de ses rêves
Dans le ciel de tes yeux
Dont l’azur est jaloux
Tant leur bleu est si doux
Parfois passent des nuages
Oasis ou bien mirages
Je veux croire à leur aveu
>>>>>Pardonnez ma longue éclipse 😉 Je reviens vers vous et serai plus rapide dans mes réponses ce soir. Merci à tous pour vos beaux commentaires.
>Annick :
Toujours là présente au rendez-vous 😉 Merci pour tes jolis poèmes. Bonne nuit.
>fugitive :
Tu me flattes beaucoup en faisant le parallèle avec cette belle phrase de Klee. Il n’y a rien de pire selon moi lorsque tout est défini, quadrillé, balisé. J’aime l’ouverture, la découverte et l’imprévu. Merci à toi.
>Maurice :
merci pour ton compliment ainsi que pour la légèreté ailée de tes mots. Bien à toi.
>Michel (2) :
Merci pour ton émerveillement 😉 Non l’enfer, tu as raison 😉
>sven :
Comme tu parles bien du bleu mystérieux 😉
>Maria-D :
Merci pour tes beaux poèmes bleus que tu nous fais partager ainsi que pour ta grande gentillesse à mon égard. Je t’embrasse.
>Bruno :
Sois patient et profite de ce répit pour faire autre chose qui te tient à cœur. Bises.
>Pam :
Oui Pam, ce paysage m’a beaucoup séduit aussi. Des couleurs presqu’irréelles. Je te laisse à ta contemplation.
>Neyde :
Nous nageons tous ensemble dans le bleu, Neyde et je suis bien contente d’être à vos côtés. Je ne t’oublie pas; j’ai eu beaucoup de choses à régler aujourd’hui. Bises réconfortantes.
>Michel b :
Merci Michel de te laisser immerger ainsi dans mon univers.
>sven :
Tes poèmes sont toujours aussi émouvants et au plus près de l’être humain et de sa place sur la terre. Merci beaucoup sven, je t’embrasse.
>bouldegom :
Venise 😉 ce n’est pas si loin de là. Très beau poème en hommage aux bleus et la lumière. Merci beaucoup.
>Neyde :
Rien de tel que ce bleu pour s’évader, rêver et aimer. Clin de nuit bleue.
Les tons ocres du désert
Labyrinthes et spirales à l’envers
Motifs d’une couverture d’hiver
Sur le mur, une fenêtre sur la mer
Un tableau de Raoul Dufy
Visible du fond de mon lit
Invitation à l’apaisement et au voyage
Une église, la mer à ses pieds , sa tête dans les nuages
Pages qui tournent, cliquetis métalliques
Agitation permanente dans les couloirs
Pas de petits matins ni de grands soirs
Le quotidien d’un hôpital public
Le bruit des volets qui s’enroulent
Des mots sans cesse déposés
On vous dit bonjour, on prend votre pouls
Sourires et gentillesse…vous vous apaisez
Sculpture moderne ou arbre esseulé
Trois branches retombantes et translucides
Un tronc lisse, sève argentée
Dans mes veines, coule un étrange liquide
Le jour de sa chambre a tiré le rideau
Briques et facades beiges mélangées
Lumière grise sans reflet doré
Espace immobile…pas de chat..ni d’oiseau..
Troisième jour, c’est dimanche
Vingt trois heures, cinq heures, sept heures
Valse des flacons, visage qui se penche
La douleur se dissipe, les ombres s’évanouissent, éclat de bonheur
Repos agité, position inhabituelle
Pas d’évasion possible, la perfusion vous le rappelle
Glisser doucement dans un demi sommeil
Passage de témoin entre les équipes, la nuit et le jour, c’est l’heure du réveil
Rayons de soleil sur une tasse opaline
Jeu de lumières avec l’immeuble qui vous fait face
Café au lait, confiture et baguette fine
Petit déjeuner avec..le temps qui passe
Porto, ses azulejos, la chaleur de l’été
Derrière ma porte un parfum d’oranger
Profiter d’un moment de détente du personnel hospitalier
S’inviter par effraction à savourer ces souvenirs partagés
Des chariots qui vont et qui viennent
Vous êtes à la « C224 »
Vous ne connaissez pas le nom des autres stations
Vous n’avez qu’une envie : descendre les escaliers quatre à quatre
Envolée de rires dans ma chambre d’hopital
Vous souriez en pensant à cette partie de cache cache
On s’y prête avec engouement comme un vrai potache
Trois jeunes femmes qui s’amusent..la mélancolie est en phase terminale
La douleur est moins lancinante
Elle voyage la nuit de corps en corps
Pour atteindre on ne sait quel score
Drôle de jeu..aucune file d’attente
Passer de couloir en couloir
Eviter les obstacles et les regards
Clichés pris à l’horizontal
Vous ne serez même pas dans le journal
La montagne de l’âme..la haine de la musique
Des livres échoués sur un lit, une plage synthétique
Chine éternelle et cruelle qui vous berne
Le silence est devenu le vertige moderne
Des coups de fil qui ne font pas mal
Ils résonnent dans votre coeur et vos sentiments s’emballent
La famille, les amis qui prennent de vos nouvelles
Vous ne leur disputez pas ce passé, il manquait de sel
Une pensée émue pour tout le personnel
Des urgences à celui qui nuit et jour vous veille
Ce sont bien evidemment des professionnels
Mais il vous offre en plus les couleurs de l’arc en ciel
Attendre maintenant mon billet de sortie
Elever mon sixième vers à votre santé
A vous tous et toutes qui m’avez si bien soigné
Vous garder un peu au fond de moi quand je serai parti..
Ces quelques lignes pour le personnel hospitalier de…..pour lequel j’ai une profonde et sincère admiration. Merci Ossiane pour cette espace que tu me laisses et pour ta gentillesse.
Ciel ! Mon mari, dit madame nuage !
« Je ne peux pas dire qui je serai demain. Chaque jour est neuf et chaque jour je renais »
Paul Auster
Création permanente…
Quelle main tient la plume légère qui effleure le ciel?
Quel fouet pousse ces monstres accompagnés de tonnerre et de pluie?
Qui remet le bleu à neuf?
Le tableau se crée,
mouvant, changeant, calme, tourmenté….
avec ce que j’ai reçu, avec mes projets
avec l’infime liberté qui me reste dans l’instant.
Petit coup d’aile de papillon
qui peut changer tant de choses !
Dessine-moi une caravelle!
Tu y mettras le ciel autour
Avec quelques petits nuages
Pour y croiser des vagues
Et qu’elles moutonnent
N’oublie pas le vent
Un peu, pas trop
Juste suffisamment
Pour gonfler les voiles
Et nous irons
Jusqu’au bord de la page
Explorer le monde.
suis le flot de l’encre
passe entre tous les nuages
à nous le ciel bleu
Sont des sculptures,
modelées de lumière,
qui flottent sur moi.
« modelées »
cobalthérapie
quand les nuages sont là
le ciel baigne dans l’encre
s’insinuent mes mots de tristesse
quand le vent de poésie
souffle ses quelques vers
le bleu de cobalt fait chanter l’horizon
alors je peux entendre
le cliquetis de tous tes bijoux
le pouls qui bat à ton poignet
la danse de tes pas dans l’espace
le chuchotis de ton parfum d’orange
ton rire qui joue à cache-cache
quand les nuages sont là
le ciel baigne dans l’encre
se glissent tes mots de tendresse
quand le vent de poésie
souffle ses quelques vers
l’univers de cobalt me fait un peu moins peur
nouvelle cuisine
ne pas hésiter à tester
le bleu de méthylène
dans une crème de rêve
y déposer des îlots de neige
comme rêves de voyage
sur des eaux de plaisir
plonger entre les îles
faire quelques brasses de rêve
s’en lécher les doigts
Salut,
Qu’il est important de pouvoir voyager et révêr dans les yeux bleus de celle que l’on aime.
Bonne journée A++
amichel et pierre.b, c’est splendide et si fort!
yaouh bouldegom..
J’en ai le sifflet coupé, mais c’est bon , tellement bon de vous lire avant de me laisser écrire…
une toile, des petits cotons déposés sur le bois de la table, des tubes de bleu, de blanc, et le coton se laisse imprégner de gouttes de bleu plus ou moins et de blanc plus ou moins et il humidifie la toile, dépose des tapotis de blanc de bleu, tels des baisers délicieux que la toile aimée avance un peu sa tête pour s’avancer encore vers ses douces caresses, ma main se recule regarde se rapproche et encore et encore tapote des douceurs et la toile se frissonne, s’envole dans le ciel d’aujourd’hui…
un souffle léger sur des flacons en vapeurs qui vaporisent des bulles bleues blanches et un souffle plus fort si peu juste si bon qui permet d’amener ces belles bulles de couleurs odrantes dans le ciel de l’aimé’e’…
bonjour Pierre,
j’espère que tu es sorti de la « C.224 » et de la prison de ton corps ? ton esprit lui a trouvé la porte de sortie, mais n’a-t-il jamais été prisonnier tant les images sont belles de tant de lucidité et de rêverie mélangées…les mots de poésie sont des mots de passe qui passent au-travers des murs gris et partout te rejoignent… avec nos souhaits de santé retrouvée, on t’embrasse amitiés sven
cobalt radioactif
métal blanc rougeâtre
qui compose les bleus
combat bien des cancers
Que de belles choses posées ce matin.
Caravane dans le ciel qui donne envie de partance.
C’est très beau, le ciel inspire toujours à de grands voyages, les plus beaux.
Ton calligramme en ciel étoilé de mots, j’aime beaucoup.
Il me ramène à l’enfance, illustrations de livre d’images.
C’est un ciel de rêves bleus, comme on n’en voit que dans le monde des songes.
Ce calligramme m’a replongée dans un de mes rêve d’enfance, qui venait régulièrement me visiter la nuit et où je rêvais du « Cheval Bleu », « le cheval bleu de mon enfance », ne sachant plus si c’était rêve ou réalité, au grand désespoir de maman.
Sven : c’est encore très beau, mais je me répète.
Bises à vous tous.
LE CHEVAL BLEU
Dans la nuit noire
Arrive le cheval Bleu
Qui m’emporte au grand galop
Sur la mer aux reflets verts
Si noire est la nuit
Le cheval de mon enfance
Galope à perdre haleine
Dans la clairière embellie
Au large des étoiles
Plonge le cheval
Revient au galop
Au cœur de mon enfance
Au petit matin
S’envole la nuit
Emporte avec elle
Tous mes rêves bleus
« On donne le nom de nuages à des vapeurs aqueuses, suspendues au sein de l’atmosphère et qui troublent sa transparence ».
J-B Lamarck 1802.
Cité par Gilles Clément dans Nuages Bayard 2005.
Nuages est un journal de bord tenu entre le Havre et Valparaiso sur un cargo porte conteneur.
« Nuages aborde les relations entretenues entre le jardinier et le ciel des météores. De tous les phénomènes agissant sur la nature, la météorologie demeure le plus insaisissable, celui que l’homme, en dépit de ses tentatives, ne parvient pas à orienter à sa guise.
Il est aussi celui qui façonne les climats, les flores, les paysages. »
J’aime cette toile céleste et moi je suis une arraignée qui essaye de tisser une si belle toile au couleur bleu azur. Mais je n’y arrive pas car je ne suis qu’une arraignée. Par contre j’ai tissé ma toile et déposé des baisers d’amours au centre de ma toile beaucoup d’insectes se sont prisonniers et je vais me régaler. C’est l’heure du repas et j’ai très faim alors bonne appétit. Des bisous pour les autres insectes malins qui se sont libérés. Mais j’ai encore beaucoup de fil de soie pour tisser d’autres toile d’arraignée, il y en aura pour tous les insectes. Surtout les monches c’est mon plat prèféré. Beurk!!!!!
cavaliers bleus
le cheval de franz
est poney de manège
il se penche doucement
et n’a pas l’air surpris
il pose simplement
deux sabots dans le vert
deux dans le rouge du bleu
sa crinière est une arche
entrainant la caresse
dans ce monde nuageux
de collines mousseuses
il côtoie l’âne doux
protégé par francis
des peintres ou des poètes
ardents cavaliers bleus
reste le tournis d’un vitrail
chapelle delaunesque
Le cobra en posture d’agression s’allie bien avec le cobalt. Je pense que le venin de ce serpent doit être aussi efficace qu’une bombe au cobalt. Attention ça va exploser!!!!!!!!
A tous, adieu…
C’est le bleu de tes yeux
qui se repose dans mes yeux
c’est un reflet du ciel
chimérique et sensuel
qui rend si doux l’adieu…
c’est le reflet de toutes les nuances
dans un coin du paysage qui danse
c’est tes couleurs qui m’ inspirent
ton plus beau sourire qui soupire
c’est temps de nous dire adieu…
un amour au fond de moi
qui est parti du fond de toi
la nuit que pour moi tu as peuplée
et tu ne m’as jamais laissé tomber
alors pourquoi nous dire adieu…
c’est aujourd’hui dans un nouvel essor
que mon coeur, en toi, rebat plus fort…
Ossiane, je souhaitais écrire
Combat bien des cancers
et comme j en arrive pas à pas vouloir trancher entre cobalt qui s’est écrit seul et combat,
j invente…. CoMbaLt bien des cancers..
Merci de rectifier dans mes mots au dessus..
Merci à toi et repose toi, tu écris tant et tant….et tu commentes si bien… TOUT EST REGAL à te lire. Merci..
j espère que Le Monde ne t’as pas trop ennuyée.. et que cela rentre dans l orde.
En commentateur, il faut encore inscrire nom mail etc.. mais c’est gérable faut juste que mon étourderie n’oublie pas d’inscrire les coordonnées..
Mais puisque…
Mais puisque tous nos rêves
n’arrêteront jamais la nuit
puisque je ne suis rien de plus
qu’une ombre sur l’écran de ta vie
autant tourner la page
autant changer d’image…
nos regards ont croisé
un peu plus d’humanité
mais puisqu’on n’y peut rien
autant dénouer tous les liens
et ne crois pas que c’est par
manque d’espoir que je pars
bien au-dela des mers
pour enfanter Ma Terre…
Une pensée particulière pour Sven, Annick, Bouldegom…et vous…
barbe-bleue
allez tu peux le dire
lequel as-tu choisi
celui qui ribambelle
celui qui vaguelette
celui qui monte-en-neige
celui qui dé-moutonne
celui qui acrostiche
celui qui en-peluche
celui qui cache-cache
celui qui bousculade
celui qui dérobade
celui qui dodeline
celui qui patapoufe
celui qui coqueluche
dans sa barbe bleue
allez je peux le dire
j’ai choisi celui qui
me laisse m’enfuir
Dans la nuit magique
où tout se dilue
un rideau cobalt
imprimé de chimères
et de rêveries
étoiles filantes
de mots farandoles
clarté féerique
et poussière d’étoiles
dans un lit douillé
pour te dire « je t’aime »
en cette nuit magique
Rêve
Dentelles de givre
Visages embués
Perles de pluie
Rivages mouillés
Calque de Rêve
Ritournelles cristallines de la genèse
Farandoles de mots édulcorés
Cheval bleu de mon enfance
Danses elfiques dans les feuillages
Duplicata de Rêve
Pluie de lumière
Tranche de vie
Graine de soleil
Pays cobalt
Décalque de Rêve
Viens, viens te promener avec moi, mon frère
viens jusqu’à la plage, jusqu’au soleil couchant
nous referons le monde, comme autrefois
et j’écouterai ton silence, mon frère
celui que j’aime tant, vrai, qui me protège
pourquoi parler des hommes, de leur bêtise
du bien et du mal qu’ils nous ont faits, mon frère
du temps qui passe , toujours, inexorable
et nous laisse seuls, les yeux dans les nuages
un cri de mouette , strident, mon frère
égayera nos pas, nous rirons, ensemble
dans la fraîcheur du vent, le roulement des vagues
nous embraserons nos coeurs, pardon mon frère
N’oublie pas
N’oublie pas de quoi tu es fait
N’oublie pas de regarder, d’ouvrir tes yeux
N’oublie pas où tu est né, n’oublie pas que tu sais nager
A peine as-tu existé, un océan de nuit t’entourait, l’eau était ton rivage
L’eau était ton ancrage, l’eau était ton voyage, l’eau était de tes larmes
N’oublie pas dans ta tête
N’oublie pas les nuages, ils transportent la pluie et la lumière aussi
N’oublie pas que l’amour est fait de tout cela
De terres et de rivières, de mers et de forêts, de landes et de déserts,
D’êtres indescriptibles, de mémoires furtives, de rêves et de songes,
De joies et de tourments, de détresses extrêmes, de jours étincelants
N’oublie pas qui tu es
D’argile colorée, de glaise modelée, de roche acérée, de cristal souriant,
Tu croises le soleil, l’écrit en arc-en-ciel
Habitant de la ville et flaneur de campagne
La nuit qui va venir, s’approche en crépuscule
Et dessous les nuages où la vie est plus sombre
Pense à ce qui est pur, à ce qui nous transporte
Ouvre grand ton espoir comme un grand oriflamme
Ecoute un vent frémir
Celui qui dit au creux
D’une oreille attentive
Aime moi tout entier
Je suis fleur de toujours
Je respire ton souffle
Je suis de ton parfum
Notre monde est ici
Son coeur est notre coeur
Il égrène le temps.
De la planète bleue
N’oublie pas les beaux yeux
Petits cumulus
Tout de glace hérissés
Dirigeables de la pluie.
On m’appelle nuage. Je suis visible mais insaisissable.
En fait, je dissimule une autre entité…
Chut ! Les gens ne savent pas, c’est comme une fable :
Je suis un et autre, je suis là et je suis dissimulé !
Je suis une matière rare et précieuse :
La poussière de rêves, ici à peine colorée !
Je flotte dans ce ciel, dans cette lumière chaleureuse,
Pour trouver l’âme que cette nuit je visiterai
Le nuage est mon réceptacle de jour, mon indispensable ami,
Je voyage grâce à lui, je guette ceux qui m’espèrent,
La nuit, je colore leur sommeil, je fais chanter leur vie !
Alors, pour m’appeler à vous, marchez le nez en l’air !
Bonne soirée et douce nuit à tous! Bises Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Pas le temps de vous lire, vous, les autres…Je repasserai.
J’ai choisi de prendre le temps d’écrire…cette photo est si belle!
Merci Ossiane pour cette invitation au rêve que tu nous offre tous les jours! Je t’embrasse et t’envoie un peu de poussière de rêve pour cette nuit! Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
>>>>> Pardonnez-moi mais j’ai beaucoup de mal à dégager du temps en ce moment pour vous commenter très en profondeur. N’hésitez pas à me remplcaer car j’interviens tard. Je suis subjuguée par les poèmes que je découvre et par le retour de plein d’amis de blogs. On dirait que vous vous êtes donnés le mot et que vous vous lancez des défis poétiques mutuels. Bravo à vous tous.
>Annick :
Annick, ces petits nuages cotonneux sont vraiment faits pour toi. Merci pour tes morceaux de prose douillets et caressants. En revanche, je n’avais pas du tout penser que vous alliez parler du cancer. J’en étais restée simplement aux tubes de couleur. Vous me surprenez de jour en jour.
Non Le Monde ne m’a pas trop ennuyée mais je regrette que le dépôt de commentaires soit toujours aussi délicat. Merci d’animer le blog de ta bonne humeur et de ta fantaisie comme tu le fais. Je t’embrasse.
>james :
Bel envol de mots ! Tu vas certainement rencontrer l’ange qui m’accompagne sur le blog depuis le premier janvier;-) Bises célestes.
>sven :
Magnifique poème ! Je me doutais que cette référence au papier, à l’encre et aux mots te plairait 😉 L’écriture comme une nourriture indispensable. J’aime bien tes images de paroles dans le vent et tes écheveaux de nuages. Merci sven pour ce bel hommage à la poésie. Je t’embrasse chaleureusement.
>amichel :
Superbe poème tout en vers Michel ! Quelle belle idée d’évoquer le ciel à tous les moments de la journée. On se sent porté par tes mots par delà les nuages. Excellente chute avec les songes et le ciel des yeux. C’est du grand art. Je t’embrasse en bleu.
>Pierre b :
Décidément, c’est la série des grands poèmes ! Un poème splendide et très long, Pierre ! C’est très différent de ce que tu fais d’habitude puisque tu écris des strophes en vers. Comme je le disais à Annick, je n’avais pas pensé à cette évocation possible de la maladie, de l’hôpital. C’est très émouvant et tu évoques cet univers avec beaucoup de sobriété et de sensibilité. On dirait que tu connais bien ces lieux. Un grand merci pour tous ces mots. Je t’embrasse chaleureusement.
>bonbonze :
😉 Merci pour ton humour ; rien ne t’arrête 😉 Bises.
>Candide :
Une belle philosophie de la vie dans cette citation.
Un très joli poème Candide avec tes questionnements sur la vie, sur le monde. J’aime beaucoup ton idée de tableau mouvant. Merci d’être venue, bonne soirée.
>Pierre (2) :
Que de belles contributions aujourd’hui ! Une très belle poésie légère autour de l’imaginaire, de la découverte du monde. J’adore tes trois derniers vers. Bravo à toi, je t’embrasse.
>bouldegom :
Que de talents de poètes réunis sur cette page ! Ta couleur préférée doit être le bleu 😉 Tu te baignes dedans avec grande poésie et gourmandise aussi 😉 Merci beaucoup pour tous ces magnifiques poèmes plein d’originalité. Je t’embrasse fort.
>brigetoun :
Belle idée ces sculptures ! Le modelé des nuages se prête à la rêverie. Merci Brigitte.
>Dominique :
Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Oui, on nage dans le bleu en ce moment 😉 Merci pour ton commentaire au nom de l’amour. Au plaisir de te revoir.
>>>>>> la suite arrrrrrrrrrrrriiiiiive !!!
tes mains bleuies par le clavier trop hot
ta parole une rivière Cobalt
tes mots moutons de nuages
parsèment des bretelles haïkuéennes
pour ces bulles de la Blogsphère
Bois l’eau de la pluie from Cobalt
mon dos frissonne, c’est tellement beau,
je viens de lire les derniers textes,
et aussi ton commentaire,
je suis à la renverse et si haut par tout ce que je lis,
et comme je suis heureuse de partager avec vous,
chaque texte est tellement beau!
« »yaouh, alors j aime rêver
et j aime rêver de vrai de vrai
alors ton album je le vois immense
mais immense d’immense
quand en se refermant
il a capté le monde
tant tant d’horizons
de sujets variés, nuancés
de profondeur, de légéreté
d immensité, d infini petit
mince c’est un album
qui en cet instant
me vertige un peu
tellement c’est fort » »
MERCI Ossiane,
et à vous tous!
Merci Pierreb!
J E L AIME TON ALBUM VRAI, Ossiane!
>>Maria-D :
Oui, Maria, des commentaires de très grande qualité aujourd’hui. Je suis contente que le calligramme te plaise car j’ai eu du mal à aboutir hier tant au niveau des mots que du graphisme. Ca me plait beaucoup s’il t’incite à partir en voyage au pays de ton enfance et j’aime beaucoup ton mot de caravane. Ton cheval bleu est splendide. Il est plein de fougue et d’élan au cœur de la nuit et des rêves. Quelle belle poétesse tu es aussi. Je t’embrasse.
>François le jardinier de Marandon :
Merci pour ton petit quart d’heure géographique qui me remplit de joie 😉 Gilles Clément est ton maître et il doit trouver bonne place sur ta table de chevet.
J’ajouterai que c’est également un beau morceau de Django Reinhardt 😉
http://www.cabaretjazz.com/cabaretjazz_prestations1f02.html?musique=jazz-manouche-nuages
>boudegom :
Un superbe ricochet bienvenu sur le cheval bleu de Maria. Quelle plume, bouldegom ! Jusqu’où vas-tu aller ?
>sven :
Tu as décidément le don de nous émouvoir Sven ! Quel beau poème d’amour ! A propos de cet adieu, il me semble que tu ne pas pas tarder à partir pour Tahiti, il me semble ? Tu vas beaucoup nous manquer…
Ton tout dernier poème est plus mélancolique mais plein d’espoir. Tourner la page et dénouer les liens pour un autre voyage. Bravo une fois de plus pour tout ce que tu fais passer dans tes mots. Je t’embrasse.
>bouldegom :
C’est fou, on ne peut plus t’arrêter avec ce bleu 😉 Et une fois, de plus tu m’étonnes avec tes mots qui caracolent dans un galop. Merci beaucoup.
>Maria-D :
Waouh ! entre calque et décalque, beaux poèmes d’amour et de rêve, Maria ! Décidément, le cobalt vous inspire bigrement 😉 Merci !
>Feu roméo :
Magnifique, roméo ! Quelle belle promenade poétique sur la plage avec le regard tourné vers le présent. Un moment de partage intense et unique. Je t’embrasse.
>Bernard :
Et te voici également en grand poète 😉 A ce train là, il va falloir monter un club vu le haut niveau poétique de chacun. J’en ai le souffle coupé de lire ce bel hommage à l’homme, à la terre, à l’amour. Très très agréablement surprise de voir que ces nuages vous transportent aussi haut. Bref, c’est magnifique ! Je t’embrasse bien fort.
>MTO :
Te voilà avec tes habits de poétesse et de grand connaisseuse de l’environnement 😉 Un très joli haïku qui fait rêver avec ces dirigeables. Merci, je suis contente que tu puisses à nouveau t’exprimer régulièrement. Bises du soir.
>yo-cox :
Un délicieux poème, yo-cox ! Il va falloir que je marche le nez plus en l’air maintenant pour voyager dans tes mots 😉 Tes petits nuages sont vraiment sympas et nous font rêver. Merci pour ton enthousiasme et ta générosité. Je suis ravie de te revoir. Ne cours pas trop vite et prends soin de toi. Je t’embrasse fort.
>lilly :
Merci lilly rose pour ta poésie bien à toi et décalée que j’adore. Tu vois décidément beaucoup de choses dans le calligramme. Petit moutons de nuages en route vers ta demeure. Je bois l’eau de cobalt en pensant très fort à toi. Bisous bullés.
>Annick :
Oui Annick, une journée très riche en émotions poétiques aujourd’hui. Je sais que tu aimes mon album ; tu me le prouves tous les jours et je t’en suis très reconnaissante, douce Annick. Tu as un cœur gros comme une orange. Je t’embrasse fort.
Bonsoir Ossiane et vous …
nous allons nous séparer quelques temps, et c’est ce soir mon dernier commentaire avant de partir ,vendredi matin, pour des horizons très lointains….comme je n’aime pas trop les adieux de dernière minute, je viens vous dire au revoir maintenant.
Je pars plonger sous la peau de l’eau, rêver sous la voûte végétale, vibrer de toutes les sensations , les couleurs , les parfums et les avecondulations de la lumière que la nature encore préservée là-bas m’offrira…je croiserai d’autres regards, je partagerai peut être leur histoire , j’ouvrirai d’autres espaces… mais j’emporte tous ces moments de poésie partagés ces derniers mois dans une tendre complicité, votre discrète présence qui, c’est sûr, flottera encore longtemps dans l’air, quand je débrancherai l’ordinateur…
> Bon voyage Sven; branchant, le matin, notre ordinateur, nous penserons à toi.
Ciel! Ma dérobade
Le haîku
Ses mots en balade
Font l’école buissonière.
Le calligramme
En son centre
Epicentre
Critallise et densifie.
Et les mots
Tournent et volent
Comme une bande d’oiseaux
Lyres.
Pourquoi le ciel est-il si vaste
Si bleu, si pur ?
Pour qu’un nuage y vienne
Et le rende désir.
Comme je suis triste Sven, tu vas me manquer et je serai encore triste demain….. mais je garde ceci dans un coin de mon coeur :.… « et je garde le bleu boréal comme un grand châle pour envelopper tous nos rêves et le large sourire du soleil dans la grenade éclatée pour réchauffer nos deux coeurs… »
Bel envol pour toi vers des lieux magiques en couleurs.
Merci pour ce que tu as laissé ici
une belle trace en mon coeur
de coeur à coeur
Maria
suspension du temps
sous la blanche couette des mots
ciel bleu de demain
mon coeur cobalt
nuage bleu
mes rêves
les petits nuages
se bousculent
leurs gouttes blanches
ils ont rendez vous
avec leur ciel tout bleu
>Sven :
Bonsoir sven, j’avais donc bien deviné ce que tu nous préparais avec ce poème d’adieu;-) Comme à l’accoutumée, c’est avec beaucoup d’élégance, de poésie et de beauté que tu viens nous dire au revoir. Je te souhaite de faire de belles rencontres et découvertes, d’éprouver de grandes émotions visuelles devant ces splendides lagons bleus. Tu vas quitter notre bleu cobalt pour retrouver le bleu turquoise lumineux. Belle plongée en apnée. On attend ton retour avec impatience. Je t’embrasse fort.
>Pierre (2) :
Tu me fais de beaux cadeaux de mots et d’images avec ce poème qui part directement de mes mots et calligramme. Ce qui ressort de ton poème est plus beau que ce que j’imaginais avec l’école buissonnière, ces oiseaux lyres, ce désir. Quel poète tu fais !
Ca fait un petit bout de temps que je ne suis pas passé chez toi, ça sature de partout de mon côté. J’ai juste le temps de voir ce que tu fais. Bises et un grand merci à toi. Bonne nuit.
>bouldegom :
Douillette couette ! Très joli haïku pour passer une bonne nuit. Je t’embrasse.
>Annick :
Toujours le bleu, Annick 😉 Je te laisse à tes songes bleus. Bonne nuit.
Sven,
C’est comme ça la tête d’un poète – faire de vers est un besoin effrené.
Tu as bien vue,
Pierre B. fait des vers même à C.224.
Tu vas nous manquer,Sven, toi et tes beaux poèmes!
Maria-D,
ton Cheval Bleu a éveillé Mon Petit Matelot qui réposait il y a longtemps
dans le coffret du temps.
Mon petit matelot
Où vas-tu m’emmener
Mon petit matelot?
Tout en blanc vêtu
Un sourire si beau
Tes yeux si bleus
Tes cheveux si dorés
Sortant de ton chapeau.
Où vas-tu m’emmener
Mon petit matelot?
Où as tu laissé
Ton bateau?
D’où tu es venu
Pour habiter
Mes rêves d’enfant?
Donne moi
un petit peu
D’eau salé
Donne-moi
le cordage
Jettez l’ancre
chez moi
Maman ne me croit pas …
Matelot de mon enfance.
Pourquoi,
Aujourd’hui
Tu ne viens plus?
Je sais qu’au
bleu de la nuit
Il y a un bateau
parmi les étoiles,
Allons naviguer là haut!
Tu as grandi ?
Moi aussi.
Nous avons grandi
Les deux,
Mon petit matelot
Aux yeux
Si bleus
Aux cheveux
Si dorés
C’est cotonneux , c’est beau …
Suis toute étourdie après la lecture de tous ces si beaux poêmes et textes !
Tu es une fée Ossiane, de générer tout cet univers charmant, à partir d’un si beau ciel bleu quand même !!! Bravo à tous.
Ossiane, me permets-tu un message perso ?
Pour MTO : j’ai une adresse qui ne fonctionne plus. Pourrais-tu me ré-écrire, que je te renvoie mon message ? Amitiés.
A Neyde….
« C224 » était le numéro de ma chambre d’hôpital au cours de ces derniers jours..Et c’est pour le personnel ( infirmiéres, aide soignantes …) que j’ai déposé ces mots…pour les remercier..
Merci Neyde pour se clin d’oeil à l’enfance, je suis heureuse d’avoir suscité cela.
Ton petit matelot dormant depuis longtemps dans le coffre de vie, me touche car ce sont des souvenirs si chers.
L’enfant retrouvé libère sa poésie
Et évoque le rêve
Dans le ciel et les étoiles
Les profondeurs marines
Le centre de la terre
Les traversés du désert
Les voyages aux longs cours
Il lui faut conjurer les ombres
La nuit et tous ses accessoires
Cheval bleu pour les uns
Petit matelot pour les autres
Leurs rires sur notre silence
Laissent mille petits impacts
De joie et de douceur
De mélancolie aussi
Dans notre cœur de grand enfant
Les maîtres anciens
Bouche close dans les nuages
Ouvrent l’oeil du vent
Pierre b.
Tu as bien fait de remercier – au travers des vers si beaux – le personnal de l’hôpital.
Ils sont des anges gardiens qui veillent pour nous, qui nous soignent pendant notre souffrance.
Je souhaite que « C224 » ne soit qu’un souvenir du passé, que ta santé se renouvelle.
Je t’embrasse
bleu
cliquable
bleu
je suis allée
dans les montagnes
a la recherche
de mes rêves
et de mon âme
j’ai trouvé la passerelle
qui s’élance
et se balance
entre les nuages
je suis allée dans le sable
des dunes
et des plages
lisant les doux messages
écrits
par le vent
a la plume
des gracieuses herbes
je suis allée sous l’eau
et ô merveilles
le regard
des doux poissons
aux belles écailles
m’emportaient
vers des abysses
imaginées
je suis allée dans le ciel
à la rencontre
de ces cavaliers
qui courrent
de nuage en nuages
bleus ou grisaille
du réveil des étoiles
à l’aube
des chants d’oiseaux
j’ai trouvé un monde
au 1000 merveilles
j’ai refermé cette
petite sphère
toute bleue
que je porte
tel un bijoux sacré
accrochée
à mon cou
et posée
sur ma peau
parfumée
aux effluves
dun paradis
perdu!
Ossiane,
On dirait que tu as déviné…
Le ciel: c’est mon horizon préféré!
Il ya déjà quelques années…
Quand j’ai ouvert les yeux
Je me suis dit qu’il était beau le paradis!
Mais j’ai découvert que c’était le ciel!
Et depuis, j’ai une grande passion
Pour cet immense espace
Qui est le toit de nos vies!
C’est triste les départs
Esperons donc le retour de Sven
Il y a de si beaux poèmes…
Que les rêves ont une couleur: bleu-ciel!
Maria-D
Tu as vu?
Notre ami,
Jeandler
a une caravelle
pour croiser les vagues!
Et le ciel a des nuages
En petits moutons.
Allons, allons
avec lui!
Il y a des voiles a gonfler
Mon Petit Matelot
peut nous aider
Tout en blanc vêtu
peut nous guider
Ton Cheval Bleu,
Haleine perdue,
Restera tranquille
Regardant la mer
Aux verts reflets.
Et nous,
les trois,
et plus la Caravelle,
le Petit Matelot
et le Cheval Bleu
allons partir en voyage
vers notre enfance.
Quelqu’un veut aller avec nous?
Bon voyage!
Nous n’allons
qu’au bord de la page.
L’enfance reste en nous …
———————————-
Merci à Maria-D,
Merci à Pierre.
J’ai bien aimé le Voyage.
En cobalt bleu , ton calligramme et tout bonnement superbe
Je t’embrasse Ossiane
Viens
Tu vois
Ce petit nuage
Tout là haut
Viens
Tu me donnes la main
Ensemble
Vers là haut
Viens
Tu ris
Notre nuage
Fort beau
.. et elle lui prend bien doucement le doigt, le pose sur le ciel bleuté, elle repose son doigt dessus le doigt posé, et ensemble leurs doigts, ils se nagent et se nuagent, et puis elle lui prend le doigt si tendrement et emmène son doigt tout autour de ses yeux qui s’éclairent d’un bleu colbat…
mon petit nuage
tamponne
son petit ciel
de bleu
son petit ciel
palpite
mon petit nuage
blanc
>Neyde :
Le Cheval bleu et le Petit Matelot se sont bel et bien croisés 😉
>Michel B :
Merci Michel de percevoir la douceur de ces flocons de nuages. Bonne après-midi.
>Annie-Claude :
Pourtant, je ne fais rien de spécial pour susciter de tels poèmes ; je ne montre que quelques images. Je suis la première étonnée de ce déchaînement poétique sur cette note 🙂 Et c’est tant mieux car je n’étais pas très sûre de moi sur ce thème. J’aime aussi beaucoup tous ces échanges croisés entre vous qui ont tendance à s’intensifier au fil des semaines;-) Pas de problèmes pour tes messages persos. Bises chaleureuses.
>Maria-D :
Quel superbe échange poétique entre toi et Neyde ! Un poème en appelle un autre. C’est formidable. Bises du jour.
>Fugitive :
Très beau ce que tu vois dans ces nuages qui prennent soudain vie sous ta plume et nous emmènent dans une autre dimension bien mystérieuse. J’aime beaucoup ton œil du vent. Bises à toi.
>jane :
Hello jane, contente de te retrouver 😉 Non seulement c’est la peintre que tu es qui parle mais c’est aussi une poétesse pleine de rêves et de désirs qui s’exprime avec sensibilité sur le bleu. Je crois comprendre que c’est une couleur qui t’est chère et dans laquelle tu te sens bien. Tu nous emmènes en voyage dans les montagnes, le désert, sous l’eau et dans le ciel pour recueillir l’essence bleue de la terre qui devient un talisman précieux de vie. Un grand merci pour ce beau poème. Bises céruléennes vers toi. J’espère que tout va bien de ton côté.
>Cristina M :
Comme toi, j’aime promener mon regard dans les paysages célestes. J’y découvre sans aller chercher très loin des univers imaginaires très forts qui me parlent et m’apaisent. Ravie d’avoir visé dans le mille sans vraiment le vouloir 😉
Quant à Sven, il va revenir; il est tout simplement parti pour deux semaines faire un beau voyage dans le bleu de Tahiti 😉 Il ne va pas nous quitter comme ça.
Je t’embrasse Cristina et t’envoie quelques parcelles de mes nuages blancs.
>Mariajosé :
Bonjour et bienvenue Mariajosé de Barcelone 😉 Je suis très émue que tu viennes t’exprimer avec ton bon français pour me faire part de tes sentiments. Ca me fait vraiment plaisir. Si tu aimes le français et que tu veux parler pour progresser, n’hésite pas à intervenir pour partager nos émotions. On te comprendra certainement. Nous avons déjà une brésilienne fidèle qui s’appelle Neyde. Au plaisir de te revoir sur mon blog.
>Neyde :
Et les regards poétiques croisés continuent délicieusement avec cet appel à Pierre (2) qui ne manquera certainement pas votre invitation 😉
>Bruno :
Thanks a lot, dear Bruno. Comment va ta main aujourd’hui?
>Annick :
Ton cœur palpite fort avec ce petit nuage. Merci pour tes cotonneuses évocations qui donnent envie de faire la sieste 😉
> Loïc Gélard :
Bonjour Loïc, je te souhaite la bienvenue ici. Je crois voir de quel Michel il s’agit; j’en ai plusieurs en concurrence 😉 J’ai effectivement beaucoup de catégories que je tiens à amender et à développer même si la liste s’allonge. Je suis contente que tu aies trouvé ton bonheur dans tout ça car j’ai cru comprendre au travers de ton blog que tu aimes t’immerger dans la nature. Au plaisir de te revoir et de partager.
> Neyde, excuse-moi,je n’avais pas saisi: il y tant de « pierres » ici qui signent! Heureusement, notre hôtesse veille à tout.
Dans une trouée
Bleue je m’élance dans le ciel
Immense de tes yeux
Si votre ciel se pétrifie
polissez-le !
Devenu une belle pierre
vous serez entouré
que de précieux éclats.
Qu’ajouter de plus à tous ces beaux poémes, merci
pour leur lecture.
Peu de temps aujourd’hui mais demain cela ira mieux.
Juste un petit bonjour à toutes et à tous.
A demain.
elle est jolie cette photo si tendre et douce et délicate….
Merci Neyde pour cette « invitation au voyage », comme dirait ce cher Baudelaire. Je suis preneuse ++++
Partir en voyage dans la caravelle à Maitre Pierre quel bonheur ! que de belles choses il nous enseignera.
Merci à tous, que de rencontres magnifiques sur ce blog !
Les mille et une nuits
D’une étoffe ouverte
Sur le ciel de lit
cela suit son cour, j’ai passé des exam , rien de grave ! Il faut faire avec
Merci
bises
>Pierre (2) :
Très beau, Pierre 😉
>Guess Who :
Hi Tiago 😉 Voilà une belle suggestion; je regarderai mieux ce soir le mien 😉 Je suppose que ces précieux éclats seront les étoiles qui peuplent notre vie. Bises à toi; j’espère que tu vas bien.
>Maurice :
Bonsoir, sympa ta petite visite de courtoisie 😉 Bises.
>Maria-D :
Je vois que tu ne regrettes pas ta venue ici 😉 Merci pour ce bel haîku soyeux. Bises du soir.
Un ciel dont se nourrirait Richter …
Clin d’ oeil prussien à toi, Ossiane …
Au creux du bleu
J’accrocherai un avion de papier
Présage d’un voyage
Au pays des rêves éveillés
>Kaïkan:
Tu parles de quel Richter, Kaïkan ?
>l’oeil vagabond:
Belle image que cet avion de papier. Tu as toujours les mots justes pour exprimer ce qui ressort des photos. Ton voyage donne envie de s’y accrocher. Pas très présente chez toi en ce moment. Je vais tâcher de passer pendant le week-end. Bises amicales.
Il s’ agit d’ un peintre allemand http://www.gerhard-richter.com/home/index.php grandiose, d’ une inventivité et d’ une liberté de recherche qui me fascinent … Pendant une période de son oeuvre, il a peint je ne sais combien de » ciels », un véritable régal …
Bonne soirée à toi, Ossiane …
merci Kaikan.
domage que en cliquant sur chaque photo, il n est pas possible de les agrandir. Certaines semblent si belles, si puissantes…
>Kaïkan :
Merci pour l’info car je ne connaissais pas ce peintre. J’ai réussi à trouver quelques ciels sur le net. Ils sont très réalistes et font penser à des photos. D’autres belles peintures abstraites également. Bon week-end, kaïkan.
oui on distingue mal photo ou peinture, tant c’est si bellement approché en oeil.
Merci pour tes paroles.Elles faient du bien à l´esperit.Je suis contente de voir ta reponse et j´assai de voir tes « nouvelles » toujours que je peux.
A bientot mon amie!
Mariajose
>Mariajose:
Bonsoir mariajose de Barcelona;-) Merci d’être revenue lire ce que j’avais répondu. le plaisir est pour moi. A très bientôt, douce amie d’Espagne.
J’aime beaucoup le calligraphe parce que j’aime les nuages et le ciel. Aussi le calligraphe a fait que je sente un conexion avec ce que tu a ecrit.
J’aime ce photo a cause de les couleurs. La bleu foncee et la blanche sont tres belles. La premier photo est ordinaire mais la deuxieme est tres differente. C’est interessante et pas commune. J’aime aussi les mots qui sont dans les couleurs differents; ils changent pendant la photo.
On traverse le bleu
Retiens une souffle
L’aventure remplit moi
j’écoute Chick coréa, je regarde cette photo et….je suis bien…..merci pour ces quelques instants de quiétude……bonne journée…..Pascal