N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Les pieds sur terre
Dans le jardin de roses
La tête à l’envers
◊ Photo prise au Parc de l’Enclos près de Deauville.
Interdit de s’asseoir sur les chaises, une création de Daniel Grimaud.
ils se sont assis
entre murs et frondaisons
chute du silence
Pile, face,
Je joue, tu gagnes
Tu joues, je gagne
Qu’importe
Jouons
en duo, comme en concert
les violons déposés
duhaut, la tour d’ivoire
les yeux surfixés
jambes croisées
après plusieurs essais
les feuilles se rangaient
sous les arbres qui épiaient
les gestes assortis
cueillis par les flutes
qui suivent en sourdine
les chants de rosée
et sifflets des musées
je me retiens pas….
le punch était toxique
uppercut à l’oeil gauche
sex on the beach le lendemain
zombie le matin
et eau de source pour finir
ouf, bon soir arrosé
perdue je flotte
entre soleil et arbres
ne sais où je suis
Invitation
Chuchotements
Vertige
Bizarre, chère Ossiane. Aucun cadre n’apparait qui me permette de laisser adresse mail ni adresse de site !
Mais, heureusement, j’ai pu apprécier le panoramique ! je t’embrasse.
Quand l’ espace se joue de la gravité s’ ouvre l’ horizon des poètes …
Je me hisse tout doucement et m’ en vais lire les vers déposés là, à pan de mur …
Ce qu’ ils disent ?
Mystère, les feuilles alentour en portent le prolongement musical…
Envol
Chaises baladeuses
La quatrième envolée
Partie de cartes interrompue
Tendre tête à tête…annonce d’expo sur Virevolte pour te charmer..
j’ai regardé la photo plusieurs fois avant de comprendre
on est dans le monde d’Escher…
cul par dessus tête.
Dit donc tu fonces ;-)) moi j’étais toujours en train de me creuser la tête pour les post avant ;-)))
D’ou : je rectifie.
En miroir obscur d’une réalité de l’imagination d’une vision de l’espace de perspective ou dans l’antre des châteaux des Elfes les chaises se mettent à danser en duo trio envolé dans un lyrisme de fiction déjantée.
J’aime bien la chaise qui vole .
Je t’embrasse
Tout va bien !
Aucun démon,
Aucun ange,
Juste l’expression
D’un monde étrange :
Situation sans gravité…
X
Xylophone en duo
Xérès en apéritif
Xylographe inspiré
xylophone : instrument de musique composé de lames de bois
xérès : vin d’espagne
xylographe : graveur sur bois
bonjour Ossiane
me voilà soulagée des X !!!!
j’attend ton rebond!!!! bon courage
même avec le dico
bises en duo!!!
jane
(j’invite aMichel a mes dernières lettres X Y Z !)
bonne journée a tous
La gravité de la scène avait laissé les protagonistes sur le cul…
A la verticale
Je m’assieds pour inviter
Les sens dérobés
… quand les arbres toujours tendent vers le ciel leurs ramures, seul repère d’une verticalité qui se déploie dans l’espace en volutes, coudes et méandres, en labyrinthes de bras déformés, de feuilles tremblantes, d’écoute du vent…
sur sa petite chaise douce
l’esprit se serre et s’envole
la chaise d’en face se rapproche
les esprits se rejoignent
s’aiment en silence
montent aux yeux
cherchent à se voir
peut être derrière le mur
se trouveront ils de chair
ou en haut des deux arbres
là haut tout en haut
pour s’unir en force
dans le plaisr de partager
le verbe aimer
Cliché d’Ossiane,
par l’Escher appâtée,
de campagne. 🙂
J’ aime bien
Avoir la tête à l’envers
C’est peut-être
Le parfun ennivrant
Du jardin de roses
Ça sent bon et
Une douce musique
Douce se fait entendre
Peut-être celle
De la lecture de ces poémes!
Bonjour. Je vois que notre poète fait de plus en plus de progret. Félicitations et bonne continuation car moi je me régale. Bons baiser de la côte pluvieuse.
Mais mon pot il faut dormir la nuit, c’est quoi ce délire j’espère que ces poèmes sont inspirés naturellement et non sous l’effet de quelques pétard par ci par là. J’aime bien les rasstas Bob Marley et cela me rappel quelques souvenirs. No comment!!!!
Etrange montage de surréel qui fait loucher, donc regarder, donc penser ailleurs.
Singes blancs en automne,
Dansants, légers comme neige :
Monter d’un bond dans l’arbre,
Et boire dans l’eau la lune.
Comme François, j’ai pensé tout de suite à Escher. J’aime beaucoup cette photo Ossiane.
Les rêves suspendus au mur du belvédère attendaient la rencontre entre le réel et l’iréel.
Mais les chaises blanches des songes restaient vides malgré leur appel.
Qui saurait un jour escalader les rêves pour défier l’impossible ?
Catherine
silence
mon coeur explose
écoute
la douceur de ta voix
nos rires
frémissement de peur
d’extase
absence
souris moi
>Yves :
Prem’s ;-)) Et pour écrire un bel haîku qui joue sur les mots « chute » et « silence ». Chut, je me tais maintenant … merci …
>l’œil vagabond :
Deuz ;-)) le jeu du hasard ; tous les jeux sont bons à prendre. Etonnante vision que tu as eue par rapport à cette photo 😉 Merci à toi.
>riki :
Et de deux ! Te voilà revenu à une heure fort matinale 😉
Superbe poème qui tout en reprenant les éléments du décor s’envole de façon très poétique et surréaliste. Un duo de concert au sein du végétal avec des images à couper le souffle.
Ton deuxième poème est amusant 😉 Retour de fête peut-être… Une soirée très agitée 😉 Bon jour café. Merci à toi et tâche de te reposer un peu 😉
>brigetoun :
Voilà la bonne attitude à prendre… je te suis dans la canopée 😉 Merci Brigitte pour la légèreté de ces mots.
>Annie-Claude :
Oui, Annie-Claude, tantôt ces cases apparaissent, d’autres fois non. Tu as réussi à passer sans mettre tes coordonnées malgré tout; c’est tout bon 😉 Merci pour ton passage, j’espère que tout va bien de ton côté. Bises vers ton lagon bleu.
>Kaïkan :
Comme toi, j’aime ces univers décalés qui déjoue les règles habituelles de la « normalité ». Les vers déposés depuis ce matin chantent la fantaisie, la frivolité, l’imaginaire, l’humour. Une partition musicale à déguster savoureusement entre nous. Bien à toi chère Kaïkan, je t’embrasse fort.
>Pierre (2) :
Superbe !! Vraiment un très bel haïku plein d’humour. Je me demande où a bien pu passer la quatrième 😉 Merci Pierre pour tes belles idées. Je t’embrasse.
>Vi :
Chère Vi, suite à ton passage, j’ai vu cette annonce chez toi. Je viendrais te mettre un mot. C’est une bonne nouvelle qui m’intéresse. Bises amicales.
>François :
Voilà, tu as tout compris 😉 As-tu vu le petit mot de Fugitive sur Gilles Clément sur la note précédente ? Bises SG.
>Bruno :
Pourquoi je fonce … ?
Cette belle envolée poétique déstructurée convient parfaitement à cet univers complètement chamboulé. Merci Bruno pour ta visite ailée. Je t’embrasse chaleureusement.
>Daniel :
Super ! J’aime bien ton petit ton plein d’humour et de tranquilité par rapport à cet espace qui défie les lois de la gravité. Tout va bien ! Tu sais prendre la vie du bon côté 😉 Bien à toi, je t’embrasse.
>feu roméo :
Ton poème est très beau. Juste quelques mots déclinés qui résonnent fort en soi dans ce dialogue qui joue sur le « tu » et le « nous », le silence, l’absence… C’est un poème à lire à haute voix. Merci pour ton écriture sensible. Bises.
>jane :
Je ne vais pas arriver à te suivre, jane. Ton Xylographe est plus inspiré que moi en ce moment 😉 Tu t’en sors bien sur cette photo 😉 Tu as de la chance qu’il y ait des arbres dans le panoramique 😉 Merci pour ces partages. J’espère que tu ne vas pas t’en arrêter là. Bises.
>bonbonze :
Tu n’es jamais à cours d’idées 😉 Quel est ton secret ?
Le haïku est chair de Escher 😉 J’y arrive moins bien que toi ;-(
>Fugitive :
Formidable analyse et haïku, Fugitive ! Comme tu as raison de faire le parallèle entre cette verticalité des arbres et du sol. Nos sens perdent pied et la ramure part en voyage vers le ciel. Merci pour ce partage de mots. Je t’embrasse chaleureusement.
>Annick :
Coucou Annick 😉 Tu ne résistes toujours pas à l’appel des blogs 😉 Merci pour ta petite poésie toute douce sur ce duo amoureux de chaises. Un joli jeu de cache cache poétique. Bises vers toi.
>Cristina M :
Voilà Cristina, tu lis à travers mes pensées maintenant. Fil télépathique entre nos deux esprits 😉 C’est ce que j’ai voulu dire. Bises vers le Pacifique.
>argoul :
Bonjour Argoul, j’espère que tu as bien voyagé 😉 C’est le genre de vision qui me met le cœur en joie. Pensées vagabondes.
>MioModus :
Formidable poème ! Quelle belle idée de faire voltiger ces singes blancs ! J’aime aussi beaucoup ton derniers vers. Un grand bravo à toi. Je t’embrasse.
>Catherine :
Un beau parallèle entre les rêves et chaises suspendus ! Frontière à franchir entre imaginaire et réalité. Tu sembles un peu désabusée sur ces chaises vides qui ne trouvent pas preneur. Et pourtant, regarde tous ces mots écrits depuis ce matin qui partent à l’assaut des cimes de l’imaginaire. Pour répondre à ta question, je dirais donc, vous tous 😉 Je t’embrasse.
En fonçant , je voulais dire tout simplement que tu es « productive »dans le sens ou moi, à pas de tortue, j’etais toujours à chercher un commentaire pour Respiration , arrivé tu avais déja un nouveau post .
Ce n’est absolument pas un reproche !!! Mais moi qui péniblement mets un post ou deux par semaine, je suis en admiration.
Tu vas voir, je vais arriver à t’influencer dans une abstraction totale … rire déjà que Pierre fait de superbes phrases , je vais innover un style ;-))))
Je t’embrasse !!
Les chaises volent
Sur ce chemin ombragé
Couvre toi Enclos
Cet haiku pour toi. Bonsoir Ossiane
>Bruno:
OK OK, Bruno;-) Ne te force pas à commenter si tu ne le sens pas;-) Ce n’est pas un problème pour moi. Il faut qu’il y ait du plaisir. On ne va pas faire dans le stackanovisme du commentaire;-) On n’a pas l’inspiration tous les jours sinon on est magicien des mots;-) Je poste trois à quatre notes par semaine. C’est plus gérable qu’avant où je publiais tous les jours. Mais ça me demande pas mal d’énergie quand même;-) Poste comme tu le peux et tu le sens. Ca ne m’empêchera pas de venir te voir. Il n’y a pas de règle en la matière. J’attends avec impatience de voir cette abstraction totale et ce nouveau style;-) Pour ma part, je fonctionne plus au feeling qu’à une approche très raisonnée. Bises du soir vers Bruxelles!
>Maurice:
Dis donc, tu t’envoles bien en poésie en ce moment;-) Je crois me souvenir que tu en écrivais peu quand tu es venu au tout début sur le blog. Il va falloir se cacher si ce parc se transforme en aérodrome pour chaises;-) Plus ça va, plus les idées donnent dans l’irrationalité. Continuez! Bonne soirée, je t’embrasse.
tu peux corriger les fautes dans mon com mais au lieu de mets… Pfff je fatigue merci
>Bruno:
C’est fait plus quelques autres qui traînaient 😉
Merci je suis à l’ouest;-))) la musique, peut être trop forte ;-))
>Annie-Claude:
Je viens de trouver ton première commentaire dans ma boîte à spams ;-( Je ne sais pas pourquoi. Heureusement que je l’ai récupéré car c’est un joli haïku;-) Le mot de vertiges est bien approprié dans ce cas car il se prête au jeu des significations diverses. Merci Annie-Claude pour tes mots; je t’embrasse.
Il va arriver un jour, ou je vais faire des monologues avec mon blog, car plus personne ne va comprendre, je suis un incompris snifff… rire
je te laisse, car on va finir par faire 300 commentaires à nous 2 , mais l’on fait encore ce que l’on veut;-)
je t’embrasse !!passe une bonne soirée, à demain
>Bruno:
Tu es bien loin d’avoir des monologues sur ton blog. Tu dis cela pour qu’on te réponde « mais non, mais non » 😉
Face à face sur un mur feuilleté
se regardent les chaises du bonheur.
Capucine (9ans) sur la 1iere photo
La chaise se promène sur l’arbre
l’ombre de l’arbre tombe sur le mur
le livre de l’artiste est tombé.
Jocelyn (6ans) sur le panoramique
Bruno a des ailes ce soir;
Invitons-le à un week-end dans les arbres!
J’y ai déjà porté la table.
Venez, suivez-moi:
Bruno prends ta chaise à ton cou
Et toi, Ossiane, rejoins-nous.
Sur la terrasse
Ils jouent les Chaises, de Ionesco.
Nous verrons mieux là-haut
Dans les arbres!
Capucine et Jo:
– Coucou à tous les deux, je suis scotchée euh… sidérée par la beauté de vos mots et images;-)
– Capucine, ton poème est magnifique. Qu’il fait bon s’asseoir sur tes chaises du bonheur posées sur le mille-feuilles de pierre!
-Jo, tu as laissé courir ton imagination sans t’occuper de savoir si c’est vrai ou pas. Du coup, ton poème est un délice d’invention. Chapeau pour le livre de l’artiste!
– Catherine, tes enfants sont à ton image. Bises affectueuses à tous les trois.
>pierre (2):
Comme tu vois, on a un peu déliré tout à l’heure;-) Je vois que tu veux reprendre le flambeau de l’irrationnel avec les chaises de Ionesco;-) Pas de problème pour vous rejoindre sauf que Bruno ne peut pas prendre sa chaise à son cou avant demain matin car il éteint ses machines le soir;-) Attendons-le;-) Tu peux toujours aller dire bonsoir aux singes blancs de MioModus;-) Bonne fin de soirée!
Ce blog est tellement immense que j’écris et ensuite je ne me souviens plus l’endroit une fois que j’ai quitté. Il y a plein de messages et des rubriques que j’ai envie de retrouver et je n’arrive plus. Surtout celle de tu « t’écrases » elle me plaisait bien mais je la retrouve plus. C’est un domaine qui m’interresse beaucoup. Ce blog est comme un océan des fois j’ai l’impression que je me noie, heureusement que je sais nager. J’avais sommeille à l’instand et comme par magie je n’ai plus envie de dormir. Premier bisous pour ce soir ce n’est pas fini.
Devant cet afflux de sève et d’esprit
j’ai décidé de pratiquer la poésie de la chaise vide,
non pas dans l’espoir d’inverser les perspectives
mais de sortir de l’enclos.
(Je pars donc visiter Besalu, Catalogne
>>> http://www.nimbustier.net/photos/2002/01/2002-01-28-09.jpg)
ils arrivent?, ou sont ils partis ? je ne chaise pas !!! bises
Que veut dire ces chaises sur les murs de ce château, j’ai du mal à saisir?
Bonjour Ossiane et ceux qui me connaissent,
Car pour la plupart je ne vous lis plus sur mon « nouveau » blog, dommage…
Décor printanier,
Un livre abandonné,
Où me situer ?
Beau week-end !
Bises en duel,
OLIVIER
Ma chère Ossiane,
Une visite de courtoisie plus longue que les dernières qui me fait apprécier tout ce que tu proposes depuis quelques temps et dont je m’étais éloigné cause bébé!!!
C’est du tout bon… Force créative tranquille, en constante évolution!!!
Bravo, bravo!!!
J’espère reprendre le rythme de mes visites d’ici quelques temps, mais surtout retrouver le plaisir d’appuyer sur le déclencheur….
D’ici là, reçois tous mes encouragements!!!
Bises
Ossiane,
Je suis bien heureuse d’avoir le même fil telématique qui nous lie,
la distance n’existe pas, lorsque dans on ressent les mêmes impressions sur une image, un haïku, un calligrame: on se laisse ennivrer par un tel ambiant! On oublie un instant le monde fragile qui nous entoure.
Merci pour Ossiane, tes mots qui font si bien au coeur bisous du Pacifique.
>Bernard :
Une amusante façon d’annoncer ton départ en voyage avec ces jeux de mots;-) Tu vas nous manquer. Merci pour le lien vers ta photo de chaises. On se croirait sur une plage. En attendant, je te souhaite un bon séjour à Besalu qui semble être une très belle ville. Bon voyage et à bientôt.
>Alain de la communauté / rabelais :
D’humeur badine ce matin ;-)) Bises à toi.
>Alain de Miradas :
Hola Alain ! J’espère que tu pouponnes bien 😉 Pas de souci à te faire pour tes visites plus rares. C’est la même chose de mon côté. Va à l’essentiel pour profiter des moments présents et essaie de retrouver le plaisir de déclencher. Merci pour tes encouragements et ton amitié. Je t’embrasse.
>Cristina M :
Oui Cristina, peu importe la grande distance qui nous sépare, ce qui compte c’est le ressenti de chacun sur une image. Tes messages reflètent la chaleur et la sincérité de ton regard. Bon week-end printanier. Je t’embrasse.
>Olivier:
Je viens de te repêcher dans ma boîte à spams et je ne sais pas pourquoi;-( Je sens que ces chaises vides te déroutent un peu;-) C’est fait pour ça 😉 Il est vrai que la photo est déstabilisante.
Pour ce qui est de mes visites chez toi, je ne t’oublie pas, rassure-toi. Je visite très peu de monde en ce moment pour cause de travail intensif et du manque d’inspiration qui m’accompagne. Etat de fatigue avancé. Ne t’inquiète pas, ça va revenir dès que j’aurais bouclé un certain nombre de choses importantes. Bon week-end plein de soleil si possible. J’espère que tout va bien de ton côté. Je t’embrasse.
Jardin de roses
Tu m’avais accueilli
des pétales de roses
au creux de tes mains
des roses, il y en avait tellement,
que j’ai plongé mon visage dedans
mais j’ai soufflé tellement fort
qu’elles sont toutes parties…
envolées et perdues
et puis redéposées, ici et là,
au fil du temps, comme çà,
sur le chemin de ma vie.
>Sven:
Grand grand plaisir à te retrouver après ces deux semaines de silence;-) J’espère que cette escale parisienne t’aura apporté ce que tu souhaitais. Ce jardin de roses est fait pour toi. Tu t’es tant plongé dedans que tu en as oublié les chaises;-) Tu en tires une très belle poésie émouvante, légère et grave à la fois. Merci beaucoup pour ces pétales de mots déposés avec délicatesse. Je t’embrasse.
Deux chaises nostalgiques d’amants envolés….et me reviennent ces vers d’une des dernières très belles chansons de Renaud:
» Et les gens, peut être
Diront ces deux là
Roméo et Juliette
S’aimaient moins que ça.
La lumière s’ennuie un peu cet après-midi,
Elle a envie de jouer, mais avec qui ?
Elle ne sait pas quoi faire,
Escalade le vieux mur de pierres,
Grimpe aux arbres, se cache dans les feuillées,
Se déguise de roses et se prend pour une fée…
Elle s’enroule sur une chaise,
Lit un peu, prend ses aises,
S’endort, et fait un rêve…
Voilà que les chaises se soulèvent
Et s’envolent. Que c’est rigolo
De voir le monde d’en haut !
Une chaise fait des pirouettes
Dans l’arbre. Les deux autres s’arrêtent,
S’accrochent au mur
Avec désinvolture.
Acrobaties, rires et grand écarts,
Elles jouent ainsi jusqu’au soir.
La lumière a trouvé un jeu cet après-midi,
Elle a joué à la fée, et s’est fait des amies.
>MTO:
Je continue d’aller à la pêche aux mails 😉
Et oui pourquoi pas;-) Où sont-ils passés? Merci pour ce clin d’oeil à Renaud. Bonne soirée Marie-Thérèse. Ne rêve pas trop de spams;-)
>Anne-Marie:
Bonne idée de jouer avec la lumière et de partir en poésie en faisant des pirouettes. Ta lumière se fait joueuse; elle joue à cache-cache, se transforme et donne aux autres habitants du lieu l’envie de faire des acrobaties;-) Voilà une façon joyeuse et animée de donner vie à ce lieu déserté. La lumière est magique. Sans elle, tout serait bien triste. Merci Anne-Marie pour tes beaux poèmes. Ton recueil de poésie doit commencer à bien se remplir;-) Bonne soirée, je t’embrasse.
doux baisersde cette nuit noire
pour te requinquer cette énergie pour
attaquer la fin novembrienne
pensées très proches
bulles en osmose avec les tiennes
C’est comme cela qu’une histoire commence
Devant deux chaises sans éclat
Blanches et vides…
Vides de gens…vides de sens..
C’est comme cela que le temps avance
Et si on s’asseyait la..
Blanche et fine…
Sur ma main elle s’est posée…
C’est ce jour la que je l’ai rencontrée
Dans ce jardin délicatement parfumée
Tendre et belle..
Doucement je l’ai embrassée…
Et pourtant je ne faisais que rêver..
Sur mon coeur..pétales veloutés..
Reposait une rose blanche…
A cet instant je t’ai aimée…………
sans dessus dessous, voila que tu nous fais rêver d’apesanteur. Deux chaises pour dialoguer en toute légèreté, sans gravité. L’esprit léger comme une feuille d’automne.
Je t’embrasse.
>lilly bulle:
Lilly rose, je bois cette énergie que tu me communiques avec émotion. I feel very very close to your mind. Soon, I’ll reach it 😉 Blowing big bubbles to U.
http://www.metablake.com/photos/pictures/bubbles%20final.jpg
>Pierre b:
Beaucoup d’émotion dans ton poème. Tu commences une histoire l’air de rien, en toute simplicité à partir de deux chaises. Puis, progressivement tu fais vagabonder ta plume et ton imagination dans le jardin de roses. Ton regard se pose sur une rose blanche et commence une histoire d’amour rêvée toute en délicatesse. Merci beaucoup Pierre pour la tendresse de tes poèmes. Je t’embrasse et te souhaite un bon dimanche.
>james:
Hello james, voilà une autre façon intéressante d’appréhender la photo. Beaucoup de poésie et de vérité dans tes mots pour ce dialogue de chaises en duo. Puisse cette légèreté animer nos coeurs car elle permet d’approcher la vie avec une autre intensité. Bien à toi. Je t’embrasse.
DUO DUETTO
Deux chaises muettes,
Un livre tombé,
Où sont les gens ?
Dessous l’arbre
Un air de mystère
Et de rêve aussi,
Tous imaginent,
Tous s’interrogent,
Où sont les gens?
Des rires, des baisers,
Un couple heureux
Abandonnent les chaises,
Le livre aussi.
Ivres d’amour
Tous les deux se regardent
Et s’en vont en promenade …
Ossiane,
Au premier regard la doute m’a envahit.
Les chaises son attachées au mur?
C’est une sorte d’installation artistique?
Mais le panoramique m’est venu au sécours
et la doute s’est dissipée.
Hé oui, cette photo déstabilise et on se demande ce que ces deux chaises peuvent signifier. Tu as sans doute écrit ton poème avant de réaliser que les chaises étaient fixées à la verticale sur le mur. Il s’agit d’une exposition de land art dans un parc avec des présentations un peu surréalistes qui font basculer la réalité d’un paysage. Cela n’empêche pas ton poème d’évoquer joliment le mystère et l’absence autour de ces deux chaises. Tu as imaginé un livre et ce n’en est pas un. Mais peu importe, ce qui compte ce sont les voyages poétiques que les photos vous inspirent. Merci beaucoup Neyde pour ta belle plume. Amitiés de France.
Bonsoir Ossiane
très heureux de pouvoir me connecter à nouveau et de vous retrouver dans cet espace comme un retour « chez soi »…
c’est vrai je n’ai pas trop remarqué les chaises, mais je me suis plutôt attaché à la présence invisible qu’ elles sous-tendent, pas forcément une présence palpable, mais comme ces petites pétales de lumière vibrant dans une vivante et délicate palette d’émotions…
Ossiane
Bonsoir
Vous qui êtes une de mes fidèles lectrice,je vous propose d’aller faire un tour sur MIRADAS, pour lire l’interview de RENA EFFENDI, cette jeune photojournaliste azerbaïdjanaise qui témoigne de la dure réalité de son pays.
Amitiés Roland
Peter Pan volant
Egaré pour un instant
Se reposera
Des quatre coins de l’horizon, elles arrivent.
Chacune à son rythme,
le long du tronc des grands arbres,
sur les hauts murs du parc…
Cahin caha…
de leur démarche raide.
Quelle force les a mises en route?
A quel appel ont-elles répondu?
Elles marchent
Sur le chemin deux se rencontrent.
Mais où est la route?
là! à leurs pieds!
Et quand la petite musique retentira
la porte s’ouvrira.
>Sven:
Message sensible bien reçu;-)
>Roland:
Merci pour l’info, Roland. Je ne manquerai d’aller lire ta note. Que ceux qui aiment la photo me suivent;-)
>Pierre (2):
Toujours en l’air Pierre;-) Avec Peter Pan et les singes blancs;-) Merci à toi. Bonne nuit.
>Candide:
La grande marche des Chaises a commencé, Candide! Qu’allons-nous devenir, nous pauvres humains;-) C’est peut-être l’appel de la forêt qui les attire;-) Merci beaucoup pour cette évocation détonnante, Candide. Fais des beaux rêves serrière cette porte. Je t’embrasse.
Bonsoir. Dans un jardin à la place de ces deux chaises je mettrai deux hamacs. Vu que je suis du midi le fareniente est un de mes hobbies. Alors très bien accompagnés et étendus dans un hamac en regardant le ciel cela me conviendrai mieux que ces chaises moins confortables. Que pense-tu de cette proposition, la sieste fait-elle partie de la vie des parisiens. Ici en méditerrannée c’est un rite quotidein pour ceux qui peuvent ce le permettre. Pour la jet set c’est un luxe qui ne savent pas apprécier. Il faut arrêter de te perdre dans ce labyrinth de mots, je n’arrive plus à te retouver. Des baisers parfumés à la lavande.
Ossiane
Je voulais donner à mon poème une présentation diverse pour mettre en évidence les lettres initiales, qui forment, à chaque strophe, un mot qui remet au numéro deux, DUO, titre de ta photo et de ton haiku caligrame. Le poème restera comme en suíte :
DUO DUETTO DUALITÉ
D – eux chaises muettes,
U – n livre tombé,
O – ù sont les gens ?
D – essous l’arbre
U – n air de mystère
E – t de rêve aussi,
T – ous imaginent,
T – ous s’interrogent,
O – ù sont les gens?
D – es rires, des baisers,
U – n couple heureux
A – bandonne les chaises,
L – e livre aussi.
I – vres d’amour
T – ous les deux se regardent
E – t s’en vont en promenade …
je clique et reclique mais il y a un problème avec mon e-mail. Impossible de faire passer la cléf dans la serrure pour accéder aux jardins où se trouve les deux chaises. Je vais aller chez le serrurier pour refaire une autre cléf pour trouver mon jardin préféré. Très beau ton poème roméo ta juliette doit être vraiment heureuse et fière de toi tu es remarquable. Bisous partout.
>Neyde:
Merci Neyde pour des belles acrostiches autour de ce duo amoureux. Tu as beaucoup de talent pour arriver à manier toutes ces subtilités de la langue française. Bravo à toi, j’aime beaucoup.
Bonjour Ossiane
cett photo inhabituelle, mi-symbolique, mi-humoristique, m’a surpris un peu car la plupart de tes photos sont plutôt « contemplatives de la nature, il n’y a pas souvent cet « arrangement » des choses… c’est comme s’il y avait là, comment t’expliquer, une intention, une réflexion, dont tu voudrais nous faire part et nous rendre complices.. c’est pourquoi j’ai parlé d' »implication volontaire »… Pour nous lecteurs, et pour qu’un échange fructueux s’établisse, nous avons besoin aussi de nous mettre en retrait pour écouler parler l’auteur…
duo
dû au hasard
sortilège des rencontres
dû aux sortilèges
grand jeu d’échec
dû au jeu
stratégie de survie
dû aux stratégies
tout plutôt qu’être seul
dû au tout pour le tout
avoir toutes les audaces
dû aux audaces
ne pas fuir les tentations
dû aux tentations
aimer en douce
dû aux douceurs
à nous tendres caresses
dû aux caresses
empreintes sur la peau
dû aux empreintes
mémoire et souvenirs
dû aux souvenirs
éclairs et coups de foudre
dû aux coups de foudre
effets de coups de soleil
dû aux coups de soleil
mélanome silencieux
dû au silence
annonce de ruptures
dû aux ruptures
tyrannie du temps
dû au temps
urgence de vivre
dû aux urgences
capturer le bonheur
dû au bonheur
plaisir à l’instant T
dû au plaisir
jouir de l’existence
dû aux existences
tenter la découverte
dû aux découvertes
espérance de vie
dû aux espérances
messages d’amour
dû aux amours
tissage de nos liens
dû aux liens
nœuds de nos corps
dû au corps
battements de cœur
dû au cœur
l’élan vital
dû aux élans
ardeur de premier jour
dû au jor
préserver l’étincelle
dû aux étincelles
énergie pour demain
dû aux énergies
souffler sur la braise
dû aux braises
attiser la flamme
dû aux flammes
brûler de passion
dû aux passions
duo de poésie
>bouldegom :
Je suis absolument subjuguée par la beauté, la complexité, la profondeur, la sensualité, l’élan du cœur et de vie qui émanent de ton poème ! Quel duo de poésie. Tu maîtrises de mieux en mieux les mots et la façon de faire émerger de toi ce qui est sous-jacent. Quel travail d’écriture pour que tout s’harmonise notamment ces reprises de mots pour lancer l’idée suivante. J’aimerais bien savoir combien de temps tu as passé pour l’écrire. Bises et un grand merci.
Ici, je serai Marry Popins, cachée sous mon ombrelle, robe de dentelle, petit canotier, bin bele bomm, et voilà que je ferai danser les chaises sur lesquelles voguent mon imaginaire……….
>Claude:
Après la musique, voici la danse;-) Envie de jouer et de rêver dans tes évocations. Les souvenirs d’enfance remontent à la surface;-) Merci beaucoup.
ossiane,
j’ai écrit ce texte d’un trait
il revisite des éléments connus
mais depuis que je l’ai posté
je l’ai relu et modifié
de
« dû aux souvenirs
éclairs et coups de foudre
dû aux coups de foudre
effets de coups de soleil »
je suis passée à
« dû aux souvenirs
écho des aventures
dû aux aventures
éclairs et coups de foudre
dû aux coups de foudre
effets de coups de soleil »
je vais le relire encore
et il se peut que j’y intercale
des étapes qui nuancent
un peu le parcours…
il se peut aussi qu’un jour
je l’accole à un autre texte
sur le même thème pour
le déclamer…
il me faut une certaine longueur
de texte pour laisser s’installer
une émotion dans le cadre d’une scène
ouverte qui n’est pas, en général,
du genre intimiste …
à suivre…
>Bouldegom:
Merci de bien avoir voulu m’expliquer la maturation de ce poème en perpétuel devenir. Les mots continuent à s’assembler et se transformer. Tu as bel et bien suivi la voix des poètes. Ce serait un beau texte à déclamer. Bonne soirée.
Des chaises qui en disent long, assises ou suspendues. Beau travail. Et beaux haïkus.
>Dominique Boudou:
Bonjour, vous êtes le bienvenu ici. Les repères habituels se trouvent un peu chamboulés mais je vois que vous avez apprécié. Merci pour votre passage. Bien amicalement.
Je découvre par hasard ce site avec un certain étonnement qui m’enchante, et me surprend aussi, pour une raison très simple, je suis le créateur de cette installation présentée tout l’été 2006 au Parc des Enclos à Deauville.
Daniel Grimaud
J’aime le poeme de cette photo. J’adore la couleur jaune dans cette photo avec son sens d’une jardin. C’est aussi un autre sens de l’epoque dans le passe, un temps quand la vie etait plus simple.