Respirati Oo°°oo° n

Parc de l'Enclos à Deauville

Bulles s'envolent, Elles habitent les rêves, Les mots prennent l'air.

 Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.

Bulles s’envOlent
Elles habitent les rêves
Les mOts prennent l’air

Photo prise au Parc de l’Enclos près de Deauville lors d’une exposition de land art. Ces suspensions en crin sont l’oeuvre de Véronika Denisot. Cette création est intitulée « Pommes de cheval ».

En guise de clin d’oeil, je ne peux m’empêcher de souffler un grand coup pour envoyer par dessus les toits de Paris la bulle verte à Lilly et la bulle rose à Marie. Cette note à bulles est le pur fruit du hasard.

51 réflexions sur « Respirati Oo°°oo° n »

  1. Rondes bulles
    bulles rondes
    Vient le vent
    les bulles dansent
    le ballet de la roue.
    Rondes bulles
    bulles rondes
    En cercle,
    jouent à la ronde
    avant de s’envoler
    en roulement
    vers les rêves.

  2. Serait-ce un mobile de notre père Homo Artistus ?
    un instrument de musique ? un système de communication ?
    des balançoires ? des hamacs ? une machine à rêves ?

    Pommes de cheval et pommes d’happy 😉

  3. Ni sur terre
    Nids en l’air
    Ni paille, ni verre
    Tendre et cool….

    Bulles de verre
    Mots à l’envers
    Lily écrin vert
    Marie bise et ter…

    Pas de loup
    Pas de rêves
    Voyage mon coeur dessous
    Etreinte brève…..

  4. aïe aîe aïe aïe
    voilà mes bulles capricieuses
    en calvacade chez Atempor-EL !!!

    je les ai fouetté
    alors honteuses ces bulles
    enfin , reviennent se nicher
    pour s’OO°°Oooxygéner chez Veronika

    Danse sous le vent
    Bulles pailletées

    au fil des branches

    Présence de cascade
    Eclatée de vie

    Reflet bleutés aux ailes libellulées

  5. Cette année sur mon sapin
    j’veux des bulles, des p’tites bulles
    Cette année sur mon sapin
    Des p’tites bulles en crin.

    Sourire et bises en coup de vent…

  6. Tandis que la photo se révèle à l’écran, quelle surprise amusante de voir une à une ces petites bêtes qui apparaissent et nous regardent avec curiosité à travers leurs poils ! Belle impression à la Spielberg !

  7. >Neyde :
    Merci Neyde pour ce ballet de bulles poétiques toutes légères. Je flotte dans tes ronds et ta ronde avec plaisir. 100% de réusssite ! Bises s’envolent vers toi.

    >fred (de Toulouse) :
    Ces ballons te font gamberger et j’aime beaucoup tes suggestions. Il y a de quoi écrire là-dessus. Je me doutais que si je mettais le nom de la création originale, vous alliez vous en emparer 😉 Merci pour ton humour Fred, je t’embrasse.

    >pierre b :
    Un délicieux poème plein de fantaisie, de jeux de sonorités et de sens. Je dirai pour rejoindre mon haîku que tes mots prennent l’air à l’endroit, à l’envers, en couleurs, en matière. Par ce temps bien gris, ce jeu de bulles fait pétiller les yeux et fait souffler une brise d’insousciance bienvenue. Merci beaucoup pour la tendresse de ces mots. Bises.

    >bonbonze :
    Là, tu casses toute la poésie de cette scène 😉 Rien ne t’échappe … Bonne après-midi !

    >lilly :
    Les bulles sont très indociles et indépendantes, tu le sais bien. Je n’ai pas pu résister suite à ton commentaire sur les bulles hier 😉 Au même moment, j’étais en train de préparer cette note 😉 Pure coincidence… J’ai goûté, le cocktail dans le shaker est énivrant 😉 Bisous bullés à toutes les deux.

    >Pierre (2) :
    Et voilà que tu t’es pris au jeu de la pomme 😉 Il y en a pas mal dans la région. J’envoie quelques bulles pommées vers tes Cévennes. Bises.

    >Daniel :
    Le crin et les pommes font des ravages 😉 Merci pour ce sourire en coup de vent bullois.

    >Reiane :
    Oui, je crois voir à quel film tu fais allusion 😉 Celles-ci sont juste un peu craintives. Merci pour ta suggestion.

    >Cristina M :
    C’est un peu ça 😉 Dans ce genre de sculpture, le vent joue un rôle visuel car non seulement, il fait bouger les éléments mais il décoiffe ces bulles bien sages. Merci à toi, je t’embrasse.

  8. Au soir, étouffant de mélancolie,
    En carrosse sur l’antique plateau.
    Rayons du couchant, infiniment doux :
    Trop brefs, hélas, si proches de la nuit.

  9. >MTO:
    Ils ont bien du mal franchir les obstacles, tes commentaires;-)
    Tu viens d’inventer une nouvelle technique de jardinage qui intéresserait François;-) De l’art topiaire flottant. Merci pour tes ballons de rêve. Je t’embrasse.

    >yo-cox:
    Coucou, tu viens de rentrer? Je vois ce que tu veux dire.Les ombres posées sur le sol étaient mouvantes. Comme une marmite en ébullition. Bises à toi.

    >Pierre (2):
    C’est quoi les tisserins?

    >MioModus:
    Un bien étrange poème plein de mystère 😉 Il s’en passe de drôles de choses sur ce plateau des rêves. Merci à toi pour tes idées hors du commun. Je t’embrasse.

  10. Aux prémices du dôme
    chahutaient les atomes
    la soupe bouillonnante
    de chimie odorante
    venus de galaxies
    dénombrées infinies
    puis vint la molécule
    étrange particule
    qui à force de liens
    sut créer le divin

  11. >feu roméo:
    Une superbe idée cette marmite de magma primitif ! Comme à ton habitude, tu donnes une belle dimension à cette évocation. Ca chahute, ça se bouscule; c’est ça la touche magique à Feu roméo:-) Merci beaucoup pour tes beaux poèmes teintés de cette touche de divin. Bonne soirée!

  12. Crinières au vent
    Appétissantes p0mmes
    Sur tes bras 0uverts

    Bonsoir Ossiane, merci encore pour cette rêverie

  13. w

    week end au jardin
    walkyrie aérienne
    walkman en sourdine

    je m’en tiens là!!!!
    c’est déjà hardu!!!
    qu’en penses tu?
    BISES DU SOIR PAR WAGON

    jane

  14. ‘Ossiane,
    j’ai beaucoup aimé l’interprétation que tu as donné à la photo.
    Il me semble que les bulles s’envolent à l’infini en profitant d’une fente sur le vert.
    Bien que le vert voulait les empêcher, mais elles s’en vOo°°oo° nt,
    en fuite, vers son destin, l’infini…
    Bises fleuries du Printemps du Brésil.

  15. Les tisserins sont des oiseaux tropicaux qui tissent (littéralement) des nids suspendus aux arbres… d’où l’image (qui est tombée à plat) et le nom de ces Passereaux.

  16. >Maurice :
    Un très bon haïku 😉 Les pommes ont la cote 😉 … et les chevaux aussi 😉 Merci beaucoup.

    >brigetoun :
    hé hé Brigitte, tu as l’esprit de contradiction dans ce haïku 😉 Tes images sont de plus en plus abstraites et ouvertes; j’aime beaucoup.

    >jane :
    Bravo pour avoir escaladé cette haute marche 😉 Ton haïku m’a fait rire; ton dernier vers est excellent. Bien vu la walkirie ! Si je veux essayer quelque chose, ça ne va pas être facile…
    Wait and see… Ca fait beaucoup de bises tout ça 😉 Merci à toi.

    >Neyde :
    J’aime bien les créations insérées dans les paysages. Tu as raison, rien ne pourra les arrêter.
    Tu as bien de la chance de vivre le printemps fleuri. On aborde ici le pire moment de l’année; ça me donne de gros coups de blues. Vivement le mois de janvier qu’on passe de l’autre côté;-) Bises lègères.

    >Pierre (2) :
    Non, non, ton image n’est pas du tout tombée à plat. Je trouve au contraire qu’elle est formidable. Que la nature est inventive. Je ne savais pas qu’il existait des oiseaux tisserands. Ton haîku n’en prend que plus de sens maintenant. Un grand merci et en plus tu déposes un nouvel haïku tout aussi beau et plein d’humour 😉 Elle va finir par être connue cette Véronika 😉 Merci Pierre pour ta belle écriture que tu nous fais partager. Je t’embrasse.

  17. Je ne peux pas m’empêcher de penser au livre de Gilles Clément, ce botaniste paysagiste qui encourage la culture intelligente des herbes folles, souvent injustement baptisées « mauvaises herbes » parce qu’elles sont sauvages et insoumises à la volonté de l’homme. Le livre en question s’appelle : « Eloge des vagabondes »… Et voilà que j’en trouve d’autres ici, des vagabondes, insolites suspendues à un fil, retenues mais livrées au vent… et qui échappent encore au sens commun. Quelle belle idée !

  18. Du Jean-Luc dans les airs
    *************************************************************************

    Par touffes je l’ai perdue, mon intelligence.

    Dans un enclos de verdure
    Tout en jouant à papa et maman
    J’ai asticoté les poux de ma croissance.

    Le systhème solaire a pris de l’âge.

    En automne, ponte des dinosaures.

    Dépotoir de l’écume des tisserands.

    Le vent n’est pas passé par là.

    Envol d’ovules au printemps.

    Jean-Luc Parant ? Jean-Luc Parent ? Jean-Luc … ?
    Je ne sais plus … Vers mille neuf cent septante-neuf, je crois
    Ses oeufs seraient-ils devenus à la mode ?
    Réveille-toi, Jean-Luc, viens reconnaî tre tes petits.

  19. >Fran6 :
    Ce n’est pas une mauvaise idée dans ton cas 😉 Bonne journée !

    >njara :
    Molto grazie, njara 😉 Saluti !

    >Fugitive :
    J’aime aussi l’approche de Gilles Clément et je te remercie d’amender cette note avec ces belles réflexions pleines de liberté. Je connais un certain François sur ce blog qui devrait aimer aussi ce que tu viens de dire 😉 Je me laisse à vagabonder à tes côtés. Je t’embrasse.

    >Patricio :
    Ca me fait très plaisir de te retrouver 😉 Tu passes vraiment au bon moment avec cette référence à Jean-Luc Parant qui imprègne son œuvre de boules. Ton poème est très amusant 😉 Une belle naissance cet envol d’ovules au printemps. Je vois la scène différemment maintenant 😉 Merci pour tes bons mots Patricio. J’espère que tu vas bien. Je t’embrasse.
    http://jeanlucparant.free.fr/
    http://pedagogie.ac-toulouse.fr/culture/epargne/parant.htm#por

    …..

  20. Boules de crin, comme une délivrance à l’ attachement des autruches sur terre …
    A première vue, j’ ai cru voir voler ces lourds oiseaux …
    J’ aime beaucoup la liberté en mouvement de cette photo …
    Merci pour cette vision capturée dans tes déambulations, Ossiane …

  21. Tesserin – tecelão
    Je connais les nids de tesserins.
    Pendant nos voyages au Nord du Brésil on voyait les nids suspendus aux branches des arbres.
    Comme les bulles de Véronika que tu as photographiées.
    Les tisserins sont des vrais artistes.
    Ils plient et tissent des milliers de fibres d’herbe pour faire les nids qui semblent à des panniers suspendus.

  22. ci sono la madre e non posss fare niente questa serra alora a domani et buona serra a tutti. Un grosso baccio.

  23. >Kaïkan:
    Encore une fois, merci pour ton regard kaïkanien à nul autre pareil;-) Personne n’a encore évoqué les oiseaux. Pardonne-moi kaïkan de ne pas te commenter en ce moment; je ne t’oublie pas, crois-moi. Je suis simplement pas mal épuisée et débordée. Ca va revenir, enfin j’espère;-) Bises chaleureuses.

    >Neyde:
    Eh bien voilà quelqu’un de plus érudit que moi;-) C’est Pierre qui va être content. Ce que tu racontes est formidable. Je vais tâcher de trouver ces tisserins sur le net pour voir quelle allure ils ont. Bises à toi.

    >Catherine:
    Oui Catherine, les bulles projettent de belles ombres au sol. C’est un tableau mouvant. Merci pour ce haïku plein de légèreté. Bises.

  24. Bulles d’enfance

    Tapies dans l’ombre
    Ou nimbées de soleil,
    Lourdes du poids du monde
    Ou frivoles et légères,
    Elles se balancent
    Au gré de nos envies,
    Les bulles d’enfance
    Que nous avons réussi
    A ne pas trahir,
    A ne pas oublier,
    A ne pas salir,
    Ni faire éclater…
    Elles sortent de l’ombre
    Pour nous réveiller,
    Quand le poids du monde
    Nous fait basculer.
    Elles nous balancent
    A la figure
    Que nos rêves d’enfance
    Ont la vie dure
    Q’il ne faut ni les trahir,
    Ni les oublier,
    Ni les salir,
    Sous peine d’éclater !

  25. >Anne-Marie:
    Quel sacré coup de plume tu as! Cette évocation en deux temps de l’enfance au travers des bulles est vraiment très chouette. Tu as abordé un autre thème. Bulles précieuses à garder au fond de soi et qui nous aident à vivre les lendemains difficiles . Bulles à ne pas faire éclater car elles protègent nos rêves. Mets-tu longtemps pour écrire un tel poème ou les mots glissent-ils tout seuls? Merci beaucoup pour ta fidélité et l’enrichissement que tu apportes à ce blog. Je t’embrasse bien fort.

  26. exactement ce qu’il faut après une dure journée de labeur : du sourire qui se décroche, va doucement souffler sur une bulle et puis file à l’anglaise dans le jardin et retourner dans la mienne de bulles…

    Amicales pensées et bonne soirée Ossiane

    Albe

  27. >Albe erre:
    Merci d’être venue te reposer sur mes pages;-) Rien de tel qu’un peu de poésie visuelle pour évacuer tout son stress. Tu es la bienvenue à tout moment. Amitiés.

  28. Je viens me reposer chez toi et admirer sans arret ton travail. Puiser de la force dans les images symboliques que tu nous transmets. Moi, ici je vois plus que des bulles, une sorte de respiration musicale, ou des notes de musique seraient placées sur une partition invisible. Après la ballerine, je serais chef d’orchestre, dans le mileiu végétal et l’incidence de mes gestes élèveraient l’harmonie à sa quintessence. Pourquoi pas, grace à toi…

  29. >Claude:
    Tu es adorable de venir ainsi chez moi pour déposer tes mots. J’avoue que pour l’instant, j’ai réduit quasiment toutes mes visites de blogs car je n’arrive pas à tout faire. L’éclaircie se fera courant décembre.
    Tu es la première à évoquer ces notes de musique et je trouve que c’est une très belle idée. C’est curieux qu’on n’y ait pas pensé car je ne vois plus que cette partition maintenant;-) Tu ferais un très bon chef d’orchestre et tu ferais vibrer toutes ces notes avec une grande musicalité. Bien à toi Claude, j’espère que ton projet aboutit.

  30. bonjour je viens du blog de Dominique

    et j’aprecie ce que tu fais de superbes photos c’est chouette

    Bisou
    Domi

  31. Sonneur de bulles

    Imagine toi le visage triste, l’humeur maussade et voilà que le sonneur de bulles survient avec toute sa magie, son visage rond, bon enfant, ses joues saillantes et son humeur joyeuse.
    Imagine toi le sonneur de bulles te glissant un sourire, puis un autre et encore un …
    Imagine toi les sourires devenant bulles. Les bulles voltigent. Certaines se rencontrent, se remplissent de couleurs, les couleurs du merveilleux, d’éclats de nuances et transparences.
    Imagine toi une ronde de bulles…Une bulle se dépose sur ton visage, tel un baiser.
    Imagine toi une ronde de bulles et les bulles deviennent sons, des sons qui résonnent de mille façons, des sons langoureux au rythme des douces saisons. Les sons se touchent, te touchent. Les sons te sonnent, résonnent, caressent des silences, te caressent, échafaudent la voie, qui se forme d’abord diffuse…Puis surgit ta voix ronde, chaude, profonde, d’élans de devenirs. Et sur ton visage se dessine un sourire.
    Imagine toi cette ronde de bulles ; bulles, balles rebondissantes.
    C’est cela la magie du sonneur de bulles, surgie de nulle part. Puis parti, les bulles se dispersent et meurent. Les images restent et les bulles deviennent mots, avec toute la force d’un renouveau.

    Jullet 2011

  32. Doucement
    Tendrement
    Une bulle en cogne
    Un autre
    Emotion
    Doux vertige
    Frôlement dans les airs
    Les ondes se font du bien
    Ta présence me porte

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