N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Le Chant des Cimes
Le Soleil Fait ses Gammes
Dans la Vallée.
amichel m’a accompagné pour cette note. Merci à lui.
Ballon… aux pieds
« Dans la forêt lointaine on entend le coucou »
Chanson du souvenir des montagnes d’Alsace
Dont mon cœur attendri garde l’écho vivace
De la gentiane amère dans le cri du hibou,
Et des myrtilles bleues je retrouve le goût
Ma mémoire s’enivre de cimes et d’espaces
Dans le saut d’un chamois le vol lourd d’un rapace.
Le nard et les fétuques rouges sont partout.
Les rivières d’aval ont des sources enjôleuses
Aux longs courts sinueux Doller ou Savoureuse
Que le regard charmé embrasse des hauteurs.
Les hêtres les sapins et les grands sycomores
Ajoutent à la beauté d’une éclatante flore.
Dans ces monts ces vallons j’ai caché mon bonheur.
* Photo du Marckstein prise sur la route des crêtes
dans les environs du Grand Ballon d’Alsace.
>A tous les visiteurs :
Bonsoir aux noctambules, bonjour aux matinaux
Depuis quelques mois, j’ai invité une vingtaine de visiteurs fidèles de L’Oeil Ouvert pour partager une note avec moi, le plus souvent en poésie.
Vous pouvez d’ailleurs les retrouver sur le lien ci-dessous.
https://blog.ossiane.photo/les_invites_de_loeil_ouvert/index.html
J’ai fait leur portrait par amitié et pour les mettre en lumière dans leur acte d’écriture.
Je compte continuer ces rencontres puisque je n’ai pas fini et qu’il y a sans arrêt de nouveaux venus sur le blog. Ce rendez-cous sera sans doute plus étalé dans le temps pour me permettre de souffler un peu. Cette initiative me demande de la disponibilité pour mettre au point la rencontre, le partage des mots et les problèmes d’emploi du temps pas toujours compatibles.
En même temps, j’ai envie de rendre ce blog plus vivant sur le plan poétique mais d’une autre façon un peu moins formelle.
Je sais que certains visiteurs qui comptent parmi les plus anciens comme amichel, Catherine et quelques autres, aimeraient m’accompagner plus souvent dans une note sur la page principale.
C’est pourquoi afin se satisfaire cette demande, je vais mettre en place une nouvelle initiative qui me demandera moins de temps et d’énergie que la précéddente et me permettra de faire un roulement plus fréquent.
Ce nouveau rendez-vous s’appelera « A vos plumes »
J’ai proposé à amichel qui est un des piliers de L’Oeil Ouvert d’inaugurer ce premier rendez-vous.
Je voudrais que ce partage se fasse de façon très simple pour me faciliter la vie.
Je mettrai bien sûr le nom et l’adresse email du poète du jour à côté de son poème.
Voici ce que je vous propose :
1) Les jours où je me sentirai plus disponible, la veille de la publication (vous savez que je publie tous les deux jours à minuit.), je ferai un appel sur le blog pour demander qui aura envie de m’accompagner le lendemain.
2) Ceux qui le souhaiteront m’enverront un email pour me le signaler.
3) A moi ensuite de vous départager pour choisir l’heureux élu 😉
4) J’enverrai la photo à l’invité pour qu’il puisse écrire tranquillement chez lui.
5 ) Il lui suffira de m’envoyer le poème le lendemain en fin d’après-midi pour que j’ai le temps de mettre en place la note avec son poème.
6) Je serai bien sûr disponible pour répondre à ses questions.
Vous pouvez bien sûr réagir en direct par rapport à ma proposition sur le blog.
Pour que j’ai déjà une petite idée sur le nombre de participants éventuels, j’aimerais que les gens intéressés par ces futurs rendez-vous, m’envoient un message en privé dès aujourd’hui pour me le signaler.
Toute mon amitié ainsi que mes remerciements.
Ossiane
» couleur de nuit- veilleur de runes
qu’il n’y ait que les ravins fustigés par l’impétueuse bleuité
l’oeil paré de girandoles va descendre de sa verrière
avec un long sillage de sifflements aigus »
Tristan TZARA
L’homme approximatif
perspective
je suis là à me fondre
dans l’obscurité profonde
du sombre bleu de prusse
gardant les yeux rivés
sur la vallée d’émeraude
qui s’obstine à chanter
sans se soucier des cieux
quand la pluie s’abattra
déjà je ne serai plus là
j ai lu tous tes propos avec beaucoup d’intérêt, osseane, j ai répondu hier soir mais le cerveau embrumé de fatigue a effacé le tout sous des perles de pluie d’émotions et de fatigue.. c’était tellement fort, image, hiaku,et le poême qui suit, et puis tout.. je réécrirai..
à la vue de l’image, un yaouhhh du haut des cimes..
puis ton hiaku splendide encore..
et un très beau poême encore..
je t’envoie cet aprem mes coordonnées, le matin permet pas…
hier je me disais je n’oserai pas avancer un écrit, et puis, entre nous,j’ose, tu en fais ce que tu veux..car ici des plumes laissent tellement de vraies traces de Génies..je t’embrasse en ce début de journée.. J’espère que tu as pû prendre un peu de repos…
( un accent sur le u?? j ai un souci avec les accents, faut que je vois cela..)
bouldegom monte
viens avec moi dans le ballon
la pluie c’est parfois
le soleil c’est parfois
monte bouldegom
et laisse toi naviguer
dans un bien beau boyage
un ballon, un sac d’osier,
nous deux dedans,
le sol derrière,
rien que le ciel,
devant, desssus,
profitons en,
je te serre les mains,
allez monte bouldegom
je suis très heureuse de participer à ton projet avec tous les autres… quel belle initiative.. mais commen fais tu pour faire tout cela, repose toi aussi, osseane..et toutes ces plumes de nuit, je les caline, et le berce, la fatigue doit être tant là…
regarde ce que tu souffles osseane..
la force d’être nous
la force d’êre deux
au dessus des vallées
au dessus des cayons
…………la force d’être tous
…………la force d’être force
dans le ciel
doux si bleu
la force d’être deux
la force d’être nous
Bonjour ,
Que tes photos viennent du Sud , de l’Ouest ,du Nord et maintenant de l’Est , elles montrent que la France est l’un des plus beaux pays du Monde !!
Merci à toi .Amicalement
Eric
Croquis au papier calque de mon visage miroir reflète Narcisse de mon ego flatté.
Fuite du temps se dessine sur mes tempes.
J’explose les mots en forme acérée en acrylique pastel sur fond de toile étoilée, j’écrirai jusqu’au blanc de mes cheveux blond, des carrefours entrelacés de nos destins bifurqué qui nous entraîne vers une lumière obscure ou se ferme nos yeux contempler.
Mais avant je déhanche les mots d’un balancement langoureux sur poème Verlaine d’un ton Rimbaud, afin de méditer ce que la nature nous a donné avant que l’homme l’aie déraciné d’un coup machette fusil assassine.
Wouaouh !!
chapeau bas, Madame et Monsieur…
c’est superbe !
Haha !
Ta passion secrète pour le foot est dévoilée !!!!Hmm ….tu as choisi le titre ‘ballon’ le jour du match France-Espagne …coincidence dis-tu ??
Allez j’arrête de te taquiner…il faut que je m’entraîne pour le match ce soir.
Bisous
Judith
Volupté des formes
Venus si belle,endormie
Terre offerte aux hommes
Promesse d’insomnies
Admirer sans vergogne
Boire jusqu’à la lie
s’enfoncer dans la
douce tendresse sombre
giron ou terre.
pas assez sur de moi pour être capable de répondre à ta proposition. Je continuerai, s’il te plait, à jouer les parasites
Bonjours à tous
Dix mille avec des flèches aux pieds des nuées
Sentinelles à la traîne verte ou verte
Sous les Clins d’œil de la trouée pour que flambe la danse
….Qui s’expliquerait des coteaux sans voix ?
Dans les branchies le sifflement des poumons
Lorsque le ciel éponge l’ombre des vallées
Respire et fatigue et conduit à la bonté
….Qui regarderait en baissant les yeux ?
La subconscience végétale salive en sève exténuée
Elle craint de las bas l’esprit d’Agora
Qui forge des haches en aciers trempés
…. Qui les caresseraient de lames égoïstes ?
Bruno(2)
>Aux visiteurs intéressés par ma nouvelle initiative:
Pour que j’ai déjà une petite idée sur le nombre de participants éventuels, j’aimerais que les gens intéressés par ces futurs rendez-vous m’envoient un message en privé dès aujourd’hui pour me le signaler.
Ossiane
duvet de nuages
Gulliver en Lilliput
horizon de mousse
Pas trop de temps pour lire les textes aujourd’hui, j’y reviendrai plus tard !
MERCI !
Un peu d’air vif des Vosges arrive chez moi ce matin comme pas une fenêtre ouverte !
Un flot de sentiments arrive pêle-mêle et me bouleversent : C’est chez moi, c’est l’Alsace !
C’est beau, c’est vert et paisible, c’est vallonné et ça exprime bien le caractère de notre région ! Celui-la même qu’on retrouve, prégnant, chez les gens du Pays !
Naturel, cet espace de forêt et de verdure m’ouvre les bras !Je veux y être ! Y respirer cet air pur, boire l’eau des sources, observer les habitants des forets, entendre les oiseaux se répondrent ainsi que leurs échos, marcher sur ces sentiers de sable rouge, voir ce grès rose qui pointe son nez ça et là, à fleur de peau de cette terre qui est la mienne !
J’ai besoin de ces espaces immaculé, de ses chemins ou je ne croise personne, de ce silence qui me nourrie, autant que de ma langue maternelle….
Heimweh esch nemi wit !…Wen’s Herzt red… komme d’träenne, ich mues offhere…S’esch ze viel ver mich….
Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
>jjd :
C’est incroyable comme ce morceau de poésie de Tristan Tzara va bien sur cette photo de montagnes et de vallées. Tu dois bien connaîre tes classiques pou avoir réussi à trouver cet extrait 😉 Merci à toi et bonne journée.
>bouldegom :
Superbe perpective avec cette immersion dans les profondeurs du bleu de prusse. Un refuge paisible pour oublier le chant de la vallée. J’aime beaucoup. Merci.
>Annick :
Tu avais déjà fait yaouhh avec le goéland 😉
Et te voilà partie en ballon avec Bouldegom 😉 Un bon voyage à vous deux. Et que la force soit en vous. Je t’embrasse.
>Eric :
Je voyage Eric 😉 Je ne crois pas avoir fait le nord cependant 😉 C’est vrai que ça commence à faire pas mal de régions. J’aime effectivement les paysages de France. Je trouve que parfois on va chercher bien loin ce qu’on a à ses pieds. Pour découvrir toute cette variété de paysages, il ne faut pas hésiter à s’aventurer dans des régions moins connues et plus sauvages. Merci Eric pour cette remarque judicieuse. Bonne journée.
>Bruno (1) :
Cette explosion de sensations au travers de ce morceau d’écriture me souffle. C’est fou tout ce que cette photo peut suggérer en toi. Un croquis, une toile, des couleurs presques saturées, des croisements de destins. Un canevas d’émotions. Ce que la nature nous offre semble te bouleverser profondément. Merci beaucoup Bruno, c’est très beau.
>Bén :
Merci Bén. Oui, il y un peu de cet univers quand on est en haut des cimes. On se sent un peu détaché du monde quand on l’observe. J’ai pris cette photo au moment de l’automne. C’est encore bien vert d’où l’idée de mousse que tu suggères. Merci Bén; bonne journée.
>Judith :
Je ne suis pas la compétition. Je te promets que c’est une pure coïncidence cette idée de ballon 😉 D’ailleurs quand j’ai parlé de ce ballon d’Alsace à amichel, il a tout de suite rebondi sur ce mot-là, le malin 😉 Bises des cimes. Je reste là-haut pour aujourd’hui. Tu me diras pour les résultats 😉
>Feu roméo :
Une belle idée cette terre offerte qui ressemble à un corps de femme. De belles images sensuelles. C’est très bien vu et bien écrit. J’aime beaucoup. Merci à toi, je t’embrasse.
>Brigetoun :
Toi aussi, tu ressens un peu les mêmes choses que feu roméo. Mais tu vois davantage la tendresse de la mère dans le rondeurs de ces montagnes. J’aime bien aussi.
Il n’est absolument pas obligatoire de répondre positivement à cette proposition, Brigetoun.. Sens-toi libre comme l’air; je ne t’en apprécie pas moins pour autant :-). Et si un jour, tu te sens plus sûre, fais-moi un signe. Bonne journée, je t’embrasse.
>Bruno (2) :
Bonjour Bruno. Je crois percevoir un hymne à la beauté de la nature dans ce poème. Tu décris un univers abstrait un peu étrange peuplé de sentinelles de flèches et de haches. J’ai un peu de mal à en parler car je crains de déformer ta pensée. Je saisis bien le sens de la deuxième strophe et je l’aime bien. Que sous-entend-tu dans les deux autres ? Merci pour ta visite, Bruno.
>yo-cox :
Quelle coïncidence que tu connaisses si bien ce coin d’Alsace puisque tu y vis. Tu en parles avec beaucoup de passion et je ne reviendrai pas sur ta belle description. Je peux te dire que j’ai beaucoup aimé visiter ta région. Si tu arrives à identifier l’endroit où j’ai pris cette photo, ça m’intéresse. Tu veux dire que l’allemand est ta langue maternelle ? Que veulent dire tes dernières phrases ?
Aux caresses du vent
Le ventre vert des montagnes
Si doux s’arrondit
Doux relief qui gonflerait demoiselle Aile de plaisir
Je vie en region parisienne depuis dix ans!Je vais essayé de traduire mes phrases en Alsacien…ce qui n’est pas facile !
Heimweh esch nemi wit !(le mal du pays n’est pas loin)
…Wen’s Herzt red ( quand le coeur parle..)
… komme d’träenne ..( les larmes arrivent…)
, ich mues offhere…( je dois m’arreter…)
S’esch ze viel ver mich….( c’est trop pour moi!)
Je t’embrasse, c’est un beau cadeau, quand à ce que j’ai écrit….c’est avec l’âme et le coeur plus qu’avec mon cerveau….j’étais vraiment très émue…Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
ossiane,
tu demandes de répondre en privé,
il me semblait avoir vu tes coordonnées hier soir, mais
à la fois si intimidée, si à faire des sauts, et si émulsionnée, j’attendais aujourd hui pour me mettre en liste..
tu peux redonner tes coordonnées..merci d’avance..je suis plus encore intimidée ce matin au final..
Cordillère
******************************************************
L’avion s’en allait s’en allait
Et toi toute petite en bas tu restais
Mon esprit s’envolait s’envolait
Et toi ma terre ma source mon ciel tu restais
L’avion avançait avançait
Et toi étendue à jamais sans bouger tu restais
Mon coeur fondait fondait
Et toi si vaste si présente en moi tu respirais
Le temps passait passait
Et mes larmes doucement affleuraient
Vue d’en haut la terre s’éloignait s’éloignait
Pourtant dans ma chair ma mère tu vivais tu vivais
Great panoramic photograph. Congratulations on your award.
Si je peux me permettre je recopie ici ce que je pense être la meilleure description qu’on aie faite des filles de l’est, comme moi !Merci Patricia KAAS…
Expatriées ou chez elle, elles sont entières et un peu sauvages, à fleur de peau sur certains sujets, timide et dignes, mais fragiles et secrètes, avares de mots ou bavardes quand elles sont en confiance, fière de leur langue qui permet de dire l’intime…
Et quand elle offre l’amitié ou l’amour elles donnent leur âme en cadeau….
UNE FILLE DE L’EST
Parce que nos yeux sont ténébreux, et qu’ici on a pas la mer,
On a mis le bleu dans nos yeux, c’est dans nos regards qu’on se perd
C’est peut-être à cause du soleil, qui nous oublie longues saisons
On veut de l’or comme à Marseille, on l’a mis dans nos cheveux blonds !
Je suis d’un pays d’un horizon, d’une frontière,
Qui sonne guerre, qui sonne éternel hiver
Et si tu veux m’apprendre, si tu veux vraiment bien me connaître
Je suis dans chaque mot, dans chacun de mes gestes, UNE FILLE DE L’EST !
Ici le froid glace le corps, et la chaleur peut te brûler,
Chez nous tout est intense et fort, on fait pas les choses à moitié
Et toutes ces croix, ces tranchées, ici on sais le prix du sang
L’absurdité des combats, quand on est tombé des deux coté
Je suis d’une région, d’une langue, d’une histoire
Qui sonne loin, qui sonne bataille et mémoire
Celle qui m’a vu naître, qui m’a faite ainsi que je suis faite
Une terre, un caractère, celle que je reste, UNE FILLE DE L’EST !
Je suis de ces gens dignes et debout dans leur silence,
Ou parole est Parole ou Promesse a un sens
Et si tu sais comprendre qui je suis, quand j’aime ou je déteste,
Je t’offrirai l’amour, droit simple et sincère :
D’UNE FILLE DE L’EST !
Je ne sais si vous pouvez comprendre, ou si ce que je vous livre a un sens…Pour moi oui. Je vous embrasse tous, et toi très fort Ossiane! Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
au bout du bout du monde… ou presque !
au bout de sa ficelle longtemps,
et puis,
il a pu marcher davantage,
devenir curieux,
se trouver lui,
il a lâché son bout de ficelle,
et le voici,
ce ballon bleu,
qui se laisse porter,
par la bise du temps,
en apesanteur en plein ciel,
si fragile le ballon, et puis si déterminé,
à se laisser cheminer…
regardez dans le ciel,
vous le voyez passer,
ce tit ballon tout bleu,
tout soufflé par de l’air
d’un humain,
tout essouflé du long chemin,
heureux et si intimidé,
le ballon bleu…
il sent la rosée du matin, la terre des chemins, la brume des doux songes, la lumière du soleil, il est bien…il a un petit peu peur mais il est bien…c’est tant de voler autour de son petit monde tout bleu..c’est le mirage bleu devant…
Voilà des ciels comme je les aime…et pourtant ton image reste limpide avec des lignes d’énergies evidentes qui calme le regard du spectateur…Le premier plan plus sombre renforce la profondeur de l’arrière plan…ton regard est bien présent Ossiane, pas de doute c’est bien toi qui a pris la photo!
Ossiane
Ta question appelle une réponse pour laquelle il m’est apparu délicat de répondre :
J’ai douté quelques heures avant de m’y soustraire et finalement j’ai opté :
Effectivement j’aime la poésie aux mille sens qui incite à la réflexion herméneutique, mais je reprends les propos de Picasso qui affirmait qu’une œuvre exposé n’appartient plus à son créateur. L’interprétation qu’en fait un lecteur lui appartient pleinement, à lui et à lui seul d’accorder où non une reconnaissance à l’œuvre ou à son auteur. La maladie de ce siècle reste probablement enfermé dans cette délicate approche et c’est vrai que les vers que j’ai déposés ici aujourd’hui le souligne.
La nature s’offre.
Dans sa plénitude sagesse, nous l’interprétons chacun à notre manière, mais elle, ne se soucie jamais de signer son œuvre d’une particularité de hauteur propre à l’individu. J’en rappelle ici simplement les dangers.
….Et je signe
Bruno(2)
Bp d’intérêt à lire Bruno, ses mots sont si justes..
une fois que le créateur livre, se livre, ensuite, c’est certain que le lecteur dispose avec lui, en lui, du créateur, de son truc posé en peintures, en musique, en plâtre, en mots, et il faut vraiment s’oser se lancer, et prendre des risques d’être lu de travers, à contre sens, dans tous les sens..
mais qu’importe au final, si celui qui a posé, déposé son lui d’un bout de quelquepart se sent bien, a touché son épure,
enfin c’est ce que je pense..
Le créateur d’un truc s’offre au regard, et il ne peut nier cela, et s’offrir au regard demande un certain temps pour certains oser se lancer…même pas par crainte du jugement, plus par envie de garder « un voile de pudeur »..et c’est digne et respectable je trouve..
merci Bruno pour la réflexion qui me fait dire ceci dans l’intant..
>Fugitive :
Très beau ton haîku plein de rondeur et de tendresse. Un ventre vert à caresser du regard. Promesses à venir. Merci pour ta poésie toujours si sensible. Je t’embrasse.
>vi :
Vi suit Fugitive de près 😉 Beaucoup de sensualité dans cette approche. C’est curieux, la plupart des visiteuses de cette note se sont attachées à parler de ces rondeurs. Merci, Vi; je t’embrasse.
>yo-cox :
J’ai vraiment appuyé sur la corde sensible avec ce ballon . Je ne pensais pas déclencher tant d’émotion 😉 Les filles de l’est aiment la nature et ont bien du caractère. Je comprends que ta région te manque tant. Belle après-midi et merci.
>Annick :
Tu as l’œil. J’ai effectivement enlevé mon adresse à cause du spam. Si tu veux m’envoyer un message, va sous ma photo et clique sur « Ecrivez-moi ». C’est tout simple 😉
>Patricio :
Ton poème est très émouvant, Patricio. J’en ai la larme à l’œil. J’imagine que tu as dû ressentir toutes ces choses quand tu as quitté le Chili. Séparation déchirante qui se fait petit à petit et qui pénètre au plus profond de ton âme et de ton corps. Je ne connais pas ton pays d’origine mais j’imagine que ces montagnes peuvent t’évoquer la cordillère que tu as connue avec la terre mère à son flanc. Bien à toi. Je t’embrasse.
>John :
Hi ! Thanks a lot for your nice comment;-) Come back whenever you like. You’re welcome.
>Véronqiue:
Il y a un peu de ça, Véronique 😉 C’était très impressionnant d’être là-haut surtout avec ce temps un peu mouvementé. Un autre monde… Merci. Bien à toi.
>Annick :
Merci pour ce joli voyage en ballon, Annick. Tu es en complète apesanteur; laisse-toi porter dans l’onde du vent. Bises.
>Jean-Michel :
Merci pour cette anlayse et le regard que tu portes sur cette photo. Il y avait pas mal de brume. Les lignes arrondies des vallées donnent de la douceur face à ce ciel tourmenté. En général, j’essaie de faire attention aux premiers plans dans les paysages. Ce sont eux qui permettent de donner une dimension à l’ensemble. Merci pour ta visite. Belle après-midi avec Torpedo que j’irai voir tout à l’heure 😉
>Bruno (2) :
Pardonne-moi si ma question t’a posé problème et merci pour cette réponse constructive. J’avais bien compris ce que tu voulais dire. Il est bien entendu que chacun s’approprie à sa manière les mille sens d’un poème. Ce sont les termes très abstraits et inconnus de mon vocabulaire qui m’ont fait douter. Ils ont interrompu ma fluidité de lecture. J’espère que tu n’as pas pris ombrage de ma question. Ce n’était pas mon intention. Mon amitié.
magnifique paysage, tu nous surprendra toujours. On dirait les montagnes du sud-est du Massif Central entre Loire et Ardèche sur les contreforts du Pilat et du Vivarais.
j avais cliqué déjà..
J ai recliqué.. introuvable s’écrit..
et puis aussi qd on clique sur le blog site de tes visteurs, on atterrit en page d’accueil..ceci dit en passant..
absente jusque ce soir, je te lirai..
on est montés dans le ballon sans fond
on a couru couru couru
on s’est assis sur les rebords
on s’est laissés entraînés loin très loin
on n’a pas regardé le ciel
on était dedans
on a regardé la terre dessous
on s’est regardé surtout
on était bien
un peu skaté ton blog non?
Ossiane … Moi aussi j’avais les larmes aux yeux en écrivant « Cordillère » ce matin. C’est ce que je ressentais en janvier dernier, au retour, dans l’avion, après avoir éte voir ma mère au Chili pour la dernière fois.
Par ailleurs, effectivement, il y a 32 ans, en quittant le Chili, j’ai eu un déchirement, mais qui était d’une autre nature, moins émotionnel, plus existentiel.
>François:
Je me doutais que ça allait te plaire et en plus ça te rapelle le sud;-) Que demander plus? Dis-moi;-)
>Annick:
Je ne comprends pas quel est ton problème avec mon adresse email et le site de mes visiteurs, Annick. Pour l’email, va sous ma photo qui se trouve en haut dans la colonne de gauche et clique sur « Ecrivez-moi ». Un message électronique s’ouvrira avec mon adresse à l’intérieur.
C’est un poème surréaliste avec cette course dans la ballon sans fond;-)
>kjh:
ossiane pas comprendre « skaté ».
>Patricio:
Je commence à bien te connaître Pätricio;-) J’ai senti en te lisant ce matin que tu voulais parler de cette dernière fois et cet exil. C’est pourquoi je parlais de terre/mère. Ce n’est facile de faire passer des parcelles aussi intimes de soi en poésie. Tu y es parfaitement parvenu. Je te l’ai déjà dit, je crois; j’aime beaucoup cette autre facette de ton écriture. Je t’embrasse.
Porte-moi cher pays,écrin de mon enfance
Que ne vienne l’oubli au profond des errances
J’ai tant vu d’univers,de froide indifférence
Que ta force me soit toujours comme allégeance
Chante-moi cher pays l’amour de tous mes frères
Et des pères de mes pères et des soeurs de mes mères
J’ai tant prié pour toi,ta liberté en guerre
Que ta flamme par moi rayonne juste et fière
berceuse sans frontière
sa joue contre son dos
le voilà balloté
les murmures du coeur
rythment le pas courbé
ses yeux sont grand ouverts
sur le vert des vallées
et se laissent troubler
par la moindre lumière
bouche ouverte il aspire
l’air brumeux des sommets
bras en croix il perçoit
l’étendue maternelle
ses pieds sont bien calés
sur le socle des hanches
en un tour de caresse
sous la anse du bras
le sein est à portée
il dort le bienheureux
bercé du chant premier
il est porté au dos
son corps en est marqué
de la terre nourricière
qui peut être sevré
moi qui viens de passer une semaine de randonnées dans les Alpes je retrouve avec plaisir ce post qui parle de ballons que je connais bien.J ‘en profite pour te faire un p’tit coucou de ces montagnes où je me sents si libre
roulent
les nuages gris
sur le hoquet des collines
la forêt en haut
le village et ses cultures en bas
le pendulaire effort
de la tectonique hercynienne et de l’érosion
courbe la complexité des formes
en d’autant de vallées
prêtes à accueillir
le doigt des géants trucullents
aux ahans de plaisir
en leurs mâles errances
et toutes ces bulles en écriture de la tribu de l’oeil Ouvert
ourlent les alpages
de levées de liberté
de levées de pensées
de levées de fraîcheur
de levées de coeur
gigantesque collier
alors tressé
de tendresse
à ton cou
passé
libre
pour « ta belle ouvrage »
Encore une « photographie-fenêtre » ouverte sur un Ailleurs onirique… Il s’en dégage un mystère des plus envoûtants !
Ce que j’aime dans la composition de cette image, Ossiane, c’est qu’il n’y a rien de spectaculaire, rien d’ostentatoire, rien dans ta manière de donner à voir, qui force le regard et la compréhension du spectateur. Le paysage est simplement dévoilé par l’objectif, ouvert, offert à l’œil qui le contemple avec émerveillement. Cette architecture épurée, structurée par des diagonales ascendantes qui découpent la photographie en trois zones presque parfaitement symétriques (premier plan recouvert de végétation, sommets et vallées au second plan, ciel nuageux pour former le « fond ») attire le regard au cœur de l’image, là où on devine que bat le cœur de ce paysage, niché au creux des vallées verdoyantes.
L’œil devient nomade. Il se dédouble, se réinvente à travers un corps d’emprunt qui lui permet de prendre pied dans ce décor. Il en fait désormais partie intégrante.
… Je suis né ce matin et pourtant ma mémoire est vieille de mille ans. Je grimpe lentement le flanc escarpé de la haute colline, à travers les bois profonds et les hautes herbes. Le soleil a disparu derrière le cortège de nuages menaçants qui annoncent l’orage ; on dirait que le soir va tomber. L’odeur des plantes monte de la terre et du sein des bois. Elle est vivifiante et me permet d’oublier ma fatigue. A un tournant du sentier, au loin et en contrebas, je vois miroiter à travers la brume les toits d’ardoises d’un village. J’ai su son nom autrefois, mais aujourd’hui cela n’a plus d’importance. Je ne suis plus d’ici, et la rumeur lointaine qui monte des rues aiguise ma solitude mais n’attise en moi aucun regret. Je me dis alors que s’il existe un paradis dans la chair et le sang, il en est un, à plus forte raison, dans l’odeur des feuilles le soir, dans l’immobilité minérale des monts qui entourent ce village, dans l’épaisseur des nuages gris. Une certaine vision du monde m’apparaît ainsi, d’un monde qui nous entoure à tout instant, d’un langage qui n’est secret que parce que nous ne prenons pas la peine de l’écouter et de le comprendre. Moi je sais, ou tout au moins, je devine ce que dit cette voix qui chante à travers le vent, car je marche dans ce paysage depuis plus de mille ans. Ma promenade est sans fin. Elle durera aussi longtemps que la roche des montagnes, car je suis celui qui vient de partout. Je suis l’âme de ce pays…
Voilà ce que me souffle cet œil d’emprunt, cet œil fait corps, qui s’est baladé au cœur de ta photographie, Ossiane.
A bientôt pour une autre promenade.
Amicalement.
Damien.
Très vite… Trop vite… Juste en passant comme un courant d’air, comme un vent entre deux montagnes… Je viens vous faire un petit coucou, vous féliciter pour cette note pour votre duo ! Un voyage ! Que ce soit ta photo Ossiane, le calligramme ou le poème de Michel. Bravo pour la musique des mots Michel ! J’aime beaucoup ce rythme.
J’espère revenir très vite, dès que j’aurai un peu de temps. Amitiés à tous
Catherine
The hills are alive with the sound of music …..
Dans le giron de la vallée se niche le village
A la nuit, les fenêtres s’éclairent
Il est là-bas une maison
Elle vit dans les yeux et le coeur du voyageur
Ballons de nuages
Vallons bleutés
Villages cachés
Pentes herbacées
Que chaque printemps pontue de milliers de cerisiers neigeux…..
je hais la solitude
les pics des irruptions
se sont ensevelis
l’horizon se refuse
à mon regard centré
le ciel noie la terre
le projecteur de la vie
amenuise le cercle
les oiseaux étouffent
la pulsion de leur chant
l’immensité est vide
la solitude entière
envahit cet espace
et rampe lentement
dans les moindres plis
de ma peau qui se meurt
Bonjour tardif,
Pas mal de retard dans mes réponses sur le blog et en privé. Ne vous inquiétez pas, je ne vous oublie pas… Je gère au fur et à mesure des priorités.
Ossiane
>Feu roméo :
Un beau poème nostalgique et vibrant sur le berceau de l’enfance. Racines ancrées à jamais au plus profond de nous. Peut-être y a-t-il un peu de toi dans ces mots… Merci beaucoup, roméo; j’aime bien ce que tu écris. Bonne après-midi.
>Bouldegom :
Quel envol, bouldegom! Cette rencontre entre le masculin et le féminin de la terre est de toute beauté. Continue à enchanter nos lectures.
>Francis:
Merci pour ce coucou des cimes qui je l’espère, t’auront ressourcé. J’espère que tu as fait de belles randonnées. C’est très beau la montagne. Bien à toi, je t’embrasse.
>regard :
Que de belles choses et de pensées généreuses dans ton poème ! Le « regard » que tu portes sur ces vallées est assez fascinant 😉 Tu as bien fait de revenir nous voir 😉 C’est très beau cette image du collier tressé de tous les mots déposés sur cette page. Merci à toi. Je suis touchée.
>Damien :
Le blog s’envole très très haut avec ces morceaux d’écriture déposés généreusement par les uns et les autres. Damien, je reste sans voix une nouvelle fois tant tu t’impliques dans tes commentaires tant sur le plan de l’analyse de la ciomposition que sur le plan littéraire. Les mots glissent et coulent comme une cascade.
Merci pour ce clin d’œil « Correspondances » à nos fenêtres respectives.
Ton œil avisé décompose tous les ressorts de cette photo avec beaucoup de délicatesse. Ca me touche et je suis contente que tu retiennes le mot de simplicité car c’est en effet ce que je recherche.
Cette promenade toute simple en apparence fait remonter les émotions et les souvenirs tout comme ces parfums qui s’exhalent de la terre. Elle devient la promenade éternelle d’une âme qui se fond avec l’espace et la nature.
Merci beaucoup, Damien. J’ai bien du plaisir à te lire. Je t’embrasse.
>Catherine :
Merci pour ce petit signe furtif. Je sais que tu nous a pas abandonnés. Je t’attends pour un duo poétique avec moi quand tu auras retrouvé un rythme plus apaisé. Je t’embrasse.
>Judith :
Yes Judith, the music of the sun, the wind and the holidays…
>Candide:
Cette petite vallée nichée au coeur de ces hautes montagnes appellent la tendresse du regard. Elle vit et palpite du rythme de ses habitants avec ses fenêtres éclairées. Merci beaucoup Candide de nous le rappeler. Je t’embrasse.
>MTO :
Très belle cette descente dans la vallée. On a l’impression de se rapprocher de plus en plus du sol comme dans un voyage en ballon. J’aime beaucoup l’image des cerisiers neigeux.. Merci pour la légèreté de tes mots. Je m’envole 😉
>Bouldegom :
Tu t’essaies à ce thème de la solitude que peut refléter cette photo. Pas facile… Tu fais bien ressentir cette sensation de fermeture et d’étouffement. Le paysage se refuse, la vie se noie. Ne reste que le grand vide qui s’insinue par tous les pores. C’est bien vu, bouldegom. Mais je t’en prie, reste avec nous 😉 On est juste à côté de toi. Bises.
on pose le ballon, le ballon tout rond, et on se met assis, moi tout contre toi, et le ballon rougit..
Poème live .
Marcher seul ,
ne pas le vouloir ,
me plonger dans ses bras ,
pour qu’il m’emporte ,
loin ,
loin de ma solitude et de ma peur .
Peur de ma solitude ?
Me rassurer ,
par ses baisers ,
je peux être aimé .
Je peux aimer ,
enfin ,
marcher seul ,
et le vouloir .
gg.
Down in the sleepy valley,
Where the drowsy fish do swim,
I thought I heard a heavenly choir,
Singing a soothing hymn.
But hark it was no heavenly choir,
As my ears were to reveal.
‘Twas the dear old sun with his tuning fork,
Preparing his piece with zeal.
In awe I listened to the radiant sounds,
My wonder knew no earthly bounds,
Such enchanting notes have I not since heard
In my weary travels all round this world.
Il fait chaud, le soleil brille …. je crois que je vais rejoindre les ‘drowsy fish’ dans mon bassin.
Bisous,
Judith
Je deviens aigle à la vue de ta photo, je me laisse porter par les ascenseurs d’air chaud et froid et j’ entends battre le coeur des montagnes à mes tempes…
Je me laisse ensuite glisser dans l’ émeraude de ton image et écoute la musique des sphères à lire ton haïku…
Un voyage onirique comme je les aime…
La simplicité des moments vrais est au rendez-vous…
Merci pour cela Ossiane!
Ma chère Ossiane,
Je vais devoir acheter une nouvelle souris, parce que le temps que je fasse dérouler tous les commentaires, j’ai le temps de me faire une « quesadilla »… Et si je prends le temps de tout lire, je vais dormir encore moins que toi, alors que je n’en ai pas les capacités…
Je rejoins certains commentaires: effectivement, il est important pour de simples raisons de survie, de s’accorder des moments de répit, de relâche, de paresse(n’en déplaise à monsieur productivisme, big brother des temps modernes). Si cette nouvelle initiative te permet en plus de bénéficier d’un peu plus de « temps » libre, on ne peut qu’applaudir! Le blog doit rester un plaisir, tant pour ceux qui ont la chance d’y passer, que pour ceux qui les animent.
Je t’adresse une très chaleureuse embrassade encore humide de la pluie d’hier (deux ondées en une semaine… Un record sur 11 ans… Surtout en juin!!).
l an passé, j ai éprouvé une immense sérénité un jour devant un tel paysage,
c’était dans le pays basque,
mo fils assis à côté de moi dans l herbe,
sereins tous les deux,
contemplatifs tous les deux,
c’était un moment que je ne peux oublier,
ton paysage là devant les yeux m’a replongé dans mon souvenir,
on peut tellement enfin respirer souvent avec lui..
que ce jour j’ai dû remercier, le ciel, la chance, la force qui fut possible,
un fort moment de vie,
encore un….
merci d enlever le « quois » qui suit annick, sans doute l adresse mail qui est venue se coller…
AH !!!!!
tu passes dans l’Est!
sais tu que j’ai arpenté ces Vosges que je connais bien, a pied en rencontrant une fois des sangliers affolés autant que moi
en ski, dans les brumes de ces montagnes arrondies,
j’ai des amis a Gérardmer et aussi dans ces forêts de grands pins…
je connais les myrtilles dont certains se rappellent la douce saveur,
j’ai passé des dimanches, petite, dans ces vosges avec mes parents jeunes et alertes, et j’ai des souvenirs de ces petits cours d’eau où je jouais avec les fougères,
ah ces Vosges , où le ciel orgeuilleux et capricieux, avec ses pluies incessantes en automne,
je laisse mes haikus en » H » pour demain, car cet immense paysage ne se résume pas…
bien sûr je me mets sur la liste , pour t’accompagner, tout en simplicité et surtout avec beaucoup d’amitié et de complicité partagées
bonne nuit chère ossiane!
il me reste 15 mn pour découvrir ta dernière création, que beaucoup attendent… quel succès, tu es comme une étoile, et nous te surveillons depuis notre planète a petites touches alphabétiques… certains armés de télescopes, d’autres en fermant les yeux t’aperçoivent quand même!
a demain
jane
et merci a amichel pour ses mots et ce poème.
A nouveau beaucoup de retard dans mes commentaires…. Désolée
>Annick :
Les paysages font souvent appel au vécu de chacun d’entre nous. On s’y attarde souvent à contempler, respirer et rêver. De bons souvenirs pleins de tendresse et de complicité, Annick. Merci..
>beaulet :
Bonsoir, je ne sais vraiment si c’est ce paysage qui t’inspire ce poème sur la solitude. Sois le bienvenu ici. Merci. Bien amicalement.
>Judith :
Le thème de la musique qui imprègne cette vallée semble te plaire, Judith. Il est vrai que ces grands espaces exhaltent les sens. Ton soleil est de la partie et diffuse des sons merveilleux qui emplissent cette vallée. Merci beaucoup pour cette belle création poétique et musicale. Je t’embrasse très tard et très fort 😉
>Kaïkan :
Je ne suis pas étonnée de te voir incarnée en oiseau.qui plane, Kaïkan. Ces mondes mystérieux et oniriques sont tes endroits de prédilection et tu le fais bien sentir dans ce vol majestueux. Très honorée de te voir plonger dans cet univers avec autant de délice. Bises des profondeurs.
>Alain du Mexique :
Tu m’amuses, Alain 😉 Je ne connaissais pas le mot de « Quesadilla ». sans doute une sorte de tendinite. Il est vrai qu’il faut un peu de temps pour lire tous les commentaires. Tu peux picorer si tu es pressé 😉 D’autre part, je sais que certains visiteurs aiment beaucoup cette multitude de poèmes en tous genres. C’est un peu le chocolat noir au moment du café qu’on déguste pour se détendre.
Pour ce qui est de ma nouvelle initiative « A vos plumes », ça va me donner plus de travail qu’avant mais je crois qu’avec la formule assez simple que j’ai proposée dans cette note, cette nouvelle tâche ne sera pas trop lourde. J’aime les choses simples, tu sais. Je veux que la conception de ce blog reste un plaisir avant tout. J’essaie donc de le gérer au mieux et dans la durée.
Je n’ai toujours pas eu le temps de répondre à ton mail ni d’aller te voir. Ca ne saurait tarder.
Merci pour ces gouttes rares du Mexique. Tu dois un peu mieux respirer. Bises fraîches.
>Jane :
Le H ne passera donc pas 😉 Tu es pardonnée ; je l’attends pour demain. Décidément, ces montagnes des Vosges évoquent bien des souvenirs ! C’est une très belle région et à mon avis un peu négligée des touristes qui préfèrent trop souvent aller vers le sud. Merci de bien vouloir participer à A vos Plumes. Je me doutais que tu serais intéressée.
Tu m’amuses aussi 😉 Tu ne vas pas me dire que tu guettes l’heure de la publication avec un chronomètre 😉 Merci pour ton amitié et ta bonne humeur. Bonne nuit mais tu dors déjà…
Une petite note rapide sur la « quesadilla », qui vient de queso (« fromage »… oui je sais.. J’imagine déjà des sourires et regards ahuris: « du fromage Mexicain! »). Donc la quesadilla c’est un plat ou en cas d’une rare simplicité, mais qui nous permet souvent de parer au plus pressé: une tortilla de maïs ou de blé, un peu de fromage, type… gruyère ou mieux finalement, « queso regional » (quasi frais), on met ça à chauffer sur un tomal, jusqu’à ce que le fromage fonde et que la totilla brunisse et durcisse un peu. Et on se l’ingurgite, acommpagné d’une horchata, jamaica ou cerveza. On peu combiner l’affaire aver du jambon, et ca rappelle le croque-monsieur téquilesque, ou même avec de la viande gillée (carne asada), mais alors, ce n’est plus une quesadilla, mais un taco « caramelo ».
Bon appétit chez vous!!!
Non, non, je n’ai pas ce regard là;-) Tout ce que tu décris m’a l’air fort appétissant. C’est du lait de vache ou du lait de chèvre?
Très peu de fromages de chèvre par ici.. Malheureusement!!!
C’est pas vraiement la même diversité de fromages qu’en France, mais en piments,on a le choix: plus de 50 types de piments répertoriés!
Je te souhaite dores et déjà un excellent week-end, et t’embrasse, en attendant la prochaine averse (j’y prends goût!!!)
C’est curieux que vous ayez des vaches et pas de chèvres. Ces dernières n’exigent pourtant pas d’herbe verte.
Quant au piment, il faut sans doute avoir l’estomac bien blindé;-) Je t’embrasse.
…
ah le joli ballon
avec sa ligne bleue
et
au détour d’un chemin
une ferme auberge
avec vue sur les sapins
l’horizon et plus lion
la plaine d’Alsace
et
le petit village niché
au creux de la vallée
…
un endroit où j’aime
me ressourcer
>Sylvie:
Merci pour cette petite rêverie poétique et nostalgique dans cette Alsace que tu sembles bien connaître. Bonne après-midi. Je t’embrasse.
Parfois, on se sent vraiment en harmonie, en empathie avec ce qui nous entoure. C’est plutôt dans cet esprit que j’ai écrit ce poème l’été dernier.
Bonne soirée.
Je suis
Je suis là
Je suis ici, là-bas
Dans l’espace, dans les collines
Je suis la pluie
Je suis mouvement
Je déploie mes ailes résonance
Et m’envole dans le silence
Je chemine de ci, de là
Butinant des couleurs, des odeurs
Laissant des instants suspendus
Sur la crête des montagnes
Sur ta main innocence
Sur la cime des falaises
J’entends l’absence
Je crie le silence
Je vois la présence
La présence du temps
Je suis NAture ailes
Je suis le péTAle sur le tas
Je suis le LIT de solitudes.
Beau poème Nath dans lequel tu pars à la recherche de ton identité, de tes racines au milieu de ces montagnes et verte vallée. Tu te fais oiseau en poésie également. C’est libre, léger, mouvant. Merci beaucoup. Tu es TOI.
bonjour je cherche un poème sur un ballon ? connaisé sen vous un?
Pour wilhelm -Francis Pelletier a écrit entre autres poèmes celui-ci :
Un ballon libéré,
Auquel t’accrocher
Pour t’envoler
Un ballon blanc…
Comme un oeuf, volant
Sur un nid flottant,
Bercé par le vent
Sur l’air du temps.
Monte, monte
De plus en plus haut,
Saluer les oiseaux.
Un ballon pour
À la gravité… échapper,
Droit au ciel… grimper,
Au quai des nuages… accoster,
Sur la pluie… marcher.
Et puis un matin,
De la petite nacelle,
Couper les ficelles
Qui, aux étoiles reliées
Les empêchent de filer.
Cueillir enfin,
du bout des doigts,
Pour la toute première fois,
Les fruits de l’éternité et…
En remplir ton panier.