Les Vagues

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
Paysage des Cévennes.

Le Vent s'est Levé, la Houle Bleue Déferle sur mes Rivages.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Le Vent s’est Levé
La Houle Bleue Déferle
Sur mes Rivages.

* Cette semaine, j’ai demandé à Olivier de m’accompagner en poésie sur cette photo des Cévennes.

Olivier fréquente l’Oeil Ouvert depuis plus d’un an maintenant.
Il y dépose des commentaires pleins d’amitié et de chaleur méridionale qui m’ont beaucoup touchée. Peu à peu, ses messsages ont évolué et se sont transformés en vrais ballons de poésie.
Professeur de judo (ceinture noire 2ème dan) et rugbyman, Olivier a un passé de grand sportif. Ces deux écoles de vie le guident quotidiennement pour surmonter les obstacles. C’est son professeur Jean De Barry qui lui a appris cette philosophie de la vie.

Olivier est quelqu’un de sensible et d’ouvert sur le monde. Il aime les partages et les rencontres. Son blog intitulé « Carpe Diem » témoigne de sa générosité et de son amour pour les autres. Olivier y décline avec passion son approche de la vie.

Depuis quelque temps, la poésie l’a rattrapé et ne l’a plus lâché.
Olivier s’est franchement lancé dans le Slam poésie. Il écrit et déclame de beaux poèmes pleins de sensibilité sur son blog.

Prenez la peine de faire le détour par Carpe Diem pour le découvrir, le lire, écrire aussi. Il sera très touché de votre passage et encore plus si vous lui laissez un petit mot.

En ce qui me concerne Olivier, je t’encourage vivement à poursuivre dans la voix de l’écriture car elle aide à vivre mieux. Tes mots sont de plus en plus beaux car tu fais passer de l’émotion qui vient de l’intérieur. Tu fais bien sûr partie du Cercle des Poètes de L’Oeil Ouvert et je t’en remercie. Je t’envoie toute mon amitié accompagnée de baisers affectueux.

Voici ce qu’il m’a envoyé

Ossiane m’a gentiment invité sur son blog. J’ai été surpris et très touché. Me voilà devant deux superbes photos des Cévennes; je pars m’imprégner de cette beauté. Ce superbe endroit n’est pas loin de chez moi, je le découvre entre la Lozère et l’Hérault. Un parc exceptionnel, une nature riche, une grande Histoire; de là j’ai ressenti ces quelques vers.

CES VEINES OU

Coulent notre sang, notre vie
Elles irriguent notre corps, notre cœur,
Vénérable nature de nous offrir cette sève-ci,
Elle suit nos vallées, nos monts en douceur,

N’oubliant ni nos ruisseaux, ni nos rivières,
Nuit comme jour, elle ne cesse de nous transporter,
Eternellement, notre chlorophylle sera notre or de vitalité.
Sans elle, pas de moi, pas de vous, merci Terre-Mère.

Olivier

* Photo des Cévennes prise dans les environs d’Anduze.

50 réflexions sur « Les Vagues »

  1. Qui voit Cévennes voit sa peine …s’en aller
    ————————————————–
    O…n se promène tranquille avec au dos son sa………..C
    L….‘âme légère et le coeur ardent heureux d’être l …A
    I…nsouciant des problèmes respirant en plein ai…..R
    V…ivant heureux à chaque pas riant beaucou ……….P
    I..ntérieurement ivre d’odeurs fortes d’espac ………..E
    E..n réveillant dans sa mémoire endormie le gran……..D
    R..écit de Stevenson avec son âne pour doux am………I
    Sur les sentiers des Cévennes où l’on croît reconnaîtrE
    Les beautés qu’OLIVIER offrent à CARPE DIE…….M

    Olivier je salue ton essai dans la ronde des mots
    L’acrostiche me plaît bravo bravissimo

    Il est vrai que le slam semble inspirer notre ami Olivier
    Comme le dit justement Ossiane
    Pour preuve allez donc lire sur son site ce qu’il a écrit sur un certain
    « Lavoir » .
    Généreux Olivier ne manque jamais de faire connaître à ses visiteurs
    Les sites de ses amis et ma foi les demoiselles y sont souvent très belles !!
    Il a le cœur sur la main …..à prendre …

  2. Une douce progression du vert profond et chlorophyllé au plus tendre des bleu aérien. Cette photo ne pouvait avoir qu’une seule signature, Ossiane bien sur.
    Mes hommages du soir , à vous et à votre poète Olivier.

  3. Ah c’est donc cela la ligne bleue des…Cévennes ! A l’abri des crêtes des vagues, au creux de l’onde, quelques coques de toitures oscillent faiblement, qui cherchent le port d’Anduze. Un havre.

  4. >amichel :
    Double acrostiche aux couleurs d’Olivier, de Carpe Diem et des Cévennes ! Un sympathique et acrobatique clin d’œil dans ce rebond poétique! Je suis sûre qu’Olivier y sera sensible. Merci à toi. A quand la triple acrostiche ? Bises des sommets.

    >James :
    Merci pour cette douce visite nocturne. J’espère que cette gamme de bleus t’a emporté dans de beaux rêves. Bien à toi, j e’embrasse.

    >Véronique :
    Merci pour la référence 😉 Ca me plairait beaucoup de photographier ce genre de paysage. Belle journée.

    >JPB :
    Tout à fait exact. J’ai bien suivi la crête bleue des Cévennes. Les paysages sont sauvages et à l’écart du monde. Un bon endroit pour se ressourcer et et se retrouver. Cette perception des vagues dans le paysage est joliment exprimée. Bon œil Jean-Pierre pour les toitures. Il y a en effet quantité de petits villages et hameaux perdus au bout du monde et parfois inaccessibles.
    C’est très beau. Merci pour ta visite et tes mots. Mon amitié.

    >brigetoun :
    Toujours ton intérêt pour les couleurs et pour Olivier bien sûr 😉 Les acrostiches déposées sont étonnantes. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

  5. montagnes vagues
    paysages japonnais
    les premiers plans émergent du brouillard

    de quel lointain émerge la réalité?

    ce cauchemar où le brouillard pénêtre et envahit par tous les trous un être tube poreux
    comme la brume qui monte inéluctablement se déverse dans la vallée et noie tout dans l’indistinct….

    ou brume de chaleur qui monte ?

    les matins blêmes où des silhouettes fantomatiques dansent sur l’eau

    des brouillards, le regard revient ensuite au premier plan sur ta photo
    rivage
    « Le Vent s’est Levé
    La Houle Bleue Déferle
    Sur mes Rivages. »

    elle me ramène à la réalité à la terre mère
    le cauchemar s’en va
    merci à vous deux!

    où sont les feux follets de Georges Sand?

  6. « encore une écume de souvenirs..

    des vélos,des lacets, des petits chemins, des ânes rencontrés, des fermes aux fromages de chèvres à l’odeur qui pique le nez quand on rentre dedans, des fontaines, des bancs avec une dame ou un monsieur assis, des visages derrière la fenêtre, des échanges, une jolie dame âgée avec un immense chapeau de paille coimme je la trouvais jolie si digne de son travail dur de la terre, si belle, si fine, elle vendait du délicieux fromage de chèvre, des vues planantes sur ces belles vues, des approches si sauvages d un beau monde, un gite du minimum qui veut dire l’essentiel, une chambre, une planche pour étagère, un jardin naturel, et tant de champs autour, et puis des bulles de savon, plein de bulles de savon, c’était des vacances de bulles de savon, de crayons en pâture, de vaches aux belles cornes, d’enfants à rires débordants, de bises en bord de nuit, de lune vraiment belle, une telle étendue ouverte sur la nature généreuse…

    très belle écume encore et mon écumette de vie est devenue louche est n’en a pas perdu une miette du beau, mon écumette retient que le beau, j’ai beaucoup de chance que le gras et le moche passe dans les trous de l’écumette et rejoint le ruisseau de la vie qui se dissout dans les prairies.. et fait pousser des petites herbes.. le moche n’a pas d’emprise sur moi ou si peu, c’est une chance énorme..

    et j’aime offrir ce bout des cévennes d’un bout de vacances à d’autres….. »

    c’est vraiment très beau ce qui est écrit ici, un havre de paix, je le ressens tel.. merci beaucoup ossiane d’être Là….et prends soin de toi, tout ce travail me paraît si lourd….allège toi au maximum, va à l essentiel, de t’en fais pas pour nous, tu as tous les droits d’Être toi.. et de simplifier au maximum pour dégager du temps libre aussi pour d’autres jardins… JE T’EMBRASSE FORT..
    mais quelles plumes ici…. je reste muette…SI PEU.. j’écris encore.. merci d’accepter la mienne ..

  7. Il faut se recueillir avant d’entrer dans cette photographie, car c’est une cathédrale de sève et de vent…

    Au loin, les vagues des nuages lèchent le rivage des cimes. Une écume bleu-pâle naît de ce lent va-et-vient, entre sac et ressac, sur la ligne dentelée des montagnes où se mêlent le proche et le lointain, la terre et le ciel, l’accessible et l’intangible.

    Où se situe la frontière qui, une fois franchie, donne corps aux nuages, solidifie l’air? Impossible à dire… Un miracle opère en tout cas de part et d’autre de cette ligne où l’horizon s’immensifie, s’ouvre à la vacance d’un nouvel espace. Le bleu du ciel devient celui des cimes, il s’unit à la Terre qui le prolonge.

    La photographie s’étire jusqu’aux extrêmes limites du visible; elle acquiert cette transparence de rêve qui fige la réalité au bord d’une disparition, d’une dissolution. Capturer cet instant magique où le paysage se transforme en rêve, aérien, éthéré, où l’image donne à deviner plus qu’à voir est un « miracle » qui n’arrive que très rarement en photographie, et que tu as su capter, Ossiane.

    Au delà de cette ligne magique, venant vers nous, la vague que nous avons vu naître au commencement de l’image s’étale doucement sur la paysage, l’enveloppe délicatement. De ces noces fabuleuses émergent peu à peu des zones plus précises – reliefs, végétation – comme si le décor se « solidifiait » au fur et à mesure que le regard descendait du bord supérieur vers la partie inférieure de la photographie.

    L’étrange brume bleutée s’écarte, tel un rideau s’ouvrant sur une scène fabuleuse, laissant d’abord entrevoir les formes arrondies des sommets, puis la végétation qui les recouvre. Pour finir, le premier plan apparaît, étrangement net, comme pour nous rappeler que le rêve du début s’est cristallisé à cet endroit.

    C’est vraiment une image étonnante, Ossiane. Contrairement à a plupart des photographies de paysages, où le regard « avance » dans le décor le long des lignes de fuite, ici il suit le mouvement inverse. Il part du ciel éthéré, franchit la ligne d’horizon puis « s’étale » dans l’image, suivant la dynamique très particulière de ta photographie. Ce n’est pas l’enchevêtrement des courbes du relief qui structure l’image, non, ici c’est la lumière qui imprime un mouvement à l’oeil, du ciel éthéré et lumineux jusqu’à la partie inférieure de l’image, dense et sombre.

    C’est aussi une très belle métaphore du principe même de la photographie, la lumière agissant ici comme le « révélateur » des formes et des couleurs. Bravo à toi pour ce regard, et à Olivier pour le beau poème qui l’accompagne.

    Amicalement.

    Damien.

  8. >Candide :
    Merci Candide pour cette belle déclinaison poétique où se mêlent brouillard et brume. Tu pars du fond de la photo pour revenir vers ces rivages . Vapeurs qui brouillent ou brume qui monte pour dévoiler la réalité de ce paysage japonais et de son sens sacré. C’est très zen, tu sais. Merci beaucoup, je t’embrasse dans la brume.

    >Annick :
    Encore de beaux et bons souvenirs d’enfance qu’il fait bon de laisser échapper comme ces bulles de savon. Jeux d’enfants, escapades, gourmandise, rires, insouciance et légèreté. J’aime bien l’image décalée de ton écumette qui ne retient que le beau. Merci beaucoup pour cette douce évocation.
    En ce qui me concerne, Annick, je vais bien même si j’ai des moments un peu surchargés. Le plaisir de concevoir ce blog, de vous rencontrer et de partager est intact comme au premier jour. Ne t’inquiète pas; je suis vraiment moi quand je m’adresse à vous ou quand je montre ce que j’ai créé. J’essaie tout simplement de pas compliquer les choses et d’aller à l’essentiel. Il est vrai toutefois que je néglige un peu mon autre vrai jardin 😉 Je t’embrasse.

    >Damien :
    Tu sais que je me sens très honorée de te voir t’immerger avec tant d’implcation dans mes photos. Je suis bien évidemment intéressée et touchée de recevoir ton regard. Je dirai même que tu es en osmose avec mon univers car à travers toutes ces lignes, tu exprimes parfaitement ce que j’ai voulu traduire en image ou par le haïku, de façon plus synthétique..

    Ce ressac qui vient du fond du paysage, ce vent, cette brume, ce paysage un peu hors du temps qui se cristallise peu à peu etc…
    J’aime ces enchaînements de plans plus ou moins appuyés. Pour moi, ils sont comme une page que l’on déroule et que l’on n’a jamais fini de découvrir.

    Je suis très impressionnée par la richesse, la générosité et la qualité de ton écriture. Je te remercie de nous la faire partager. Je t’embrasse.

  9. Olivider a plus d’un talent dans sa poche, mais le plus grand est sans doute celui de garder la pêche au quotidien et de nous en faire profiter. Une soif de vie inégalable. C’est marrant, hier, il parlait de montagne sur son blog. Montagne éternelle, sommets veloutés, j’adore !

  10. J’écris sur l’écume éphémère comme une vague léchant le sable dans un flux et reflux, qui comme mes souvenirs effacent inlassablement les traces d’antan.

    Mes mots disparus , il ne reste que les pensées enfouies de mes émotions qu’elles ont suscitées et modulent l’affect du lecteur au fil de proses, comme des croquis esquisses en fleurs d’automne ou pousse à ses pieds des arbres fleuris

    Le temps n’est qu’un perpétuel changement où l’on reste seul avec nos affections en pétales effeuillés, comme nos souvenirs refoulés…

    j’espere que tu ne l’as pas encore celui là, j’ecris tellement lol bises
    et merci pour ta visite tes mots me touchent

  11. >Zebu32:
    Je crois qu’il a bien aimé cette photo de montagne. la preuve en est. Merci pour ce passage velouté. Contente de te revoir. Je t’embrasse.

    >Bruno 1:
    Il me semble que ces esquisses en fleurs d’automne m’ont déjà interpellée;-) Il faudrait remonter en arrière pour vérifier. Tu as tant de poèmes en réserve que ça? Ce n’est grave Bruno, c’est l’intention qui compte;-) Bises à toi aussi.

  12. ossiane, je te glisse en passant que ces souvenirs évoqués plus haut, ce ne sont pas ceux de mon enfance mais mes souvenirs avec mes trois enfants vers leurs 6, 6, et 9 ans environ..ceci dit en passant..et puis moi aussi je néglige mon vrai jardin, mais je l’aime bien comme cela, il est plus naturel encore cette année, le massif s’explose de rires, et les arbustes s’emmêlent leurs branches de doux baisers..bisous…et les fleurs aux balcons sont si belles..

  13. Vagues trop déferlantes,vous réveillez nos peurs
    Toutes forces,toutes bruits,océan de grandeurs
    Vous brisez l’équilibre,la paix de nos ardeurs
    Se couchant à vos pieds,noyés dans vos humeurs
    Nous fermerons les yeux pour protéger nos coeurs

  14. vu de vénus

    vénus assoupie
    buste alangui
    ta hanche accueille
    en vagues lentes
    un doux vent bleu
    venu d’ailleurs
    au bord de ton dos
    j’entends la houle
    qui se réveille

  15. Ossiane est le nom d’une belle matrice poetique qui accouche les harmonies numeriques cliquées l’espace d’une rencontre sur la window de billgates !

  16. je click sur la photo,
    c’est bizare,
    comme cela,
    j’inspire très fort,
    naturellement,
    elle a un pouvoir,
    cette photo??!!?

  17. yo, olivier

    …………………………….
    sens de ma vie

    ma vie sans lui, sans vie ma vie sans lui, ma vie dans mes veines, veines de sang bleu, sang bleu dans mes veines sans vie sans lui, veines de rivières de vie, vie des rivières de sang sans lui, sans vie les rivières de sang, sang bleu des rivières sans lui, vie de la sève de mes veines, sève de vie dans mes rivières de sang, sève de sang dans mes veines pour lui

  18. Merveilleuse planète bleue
    Comment les hommes font ils pour se faire encore la guerre sur cette terre qui leur est échue comme un cadeau trop beau…
    Merveilleuse planète bleue

  19. >Annick:
    Pardonne mon étourderie, Annick.
    Laissons donc nos jardins en liberté; ils ne s’en porteront que mieux. Ne clique pas trop fort sur la photo sinon elle va finir par t’hypnotiser;-) Bonne soirée.

    >feu roméo:
    Une bonne idée de partir en poésie sur la force des vagues qui risquent de briser l’équilibre. J’aime aussi ces yeux qui se ferment comme des volets protecteurs. La montagne est très agitée:-) Merci roméo pour tes beaux poèmes. Je t’embrasse.

    >bouldegom:
    Beaucoup de douceur dans tes vagues de mots. Cette vénus me fait penser à une statue à la matière très polie. J’entends d’ici le ressac qui la couvre et la découvre. J’aime.

    >Alain de la communauté:
    Merci pour cette belle image très bien troussée, angel;-) Il ne manque plus que la couronne;-) Et toi avec ta caméra, tu accouches les belles âmes comme Henriette;-) Bien à toi, Alain; je ne t’oublie pas.

    >François (2):
    Bonsoir, François de Marseille;-) Vous êtes le bienvenu sur ce blog. Un grand merci pour ces compliments. Bien amicalement.

    >Bouldegom:
    Tu m’étonnes de jour en jour;-) Un bel hommage au poème d’Olivier. Merci. Bises du soir.

    >MTO:
    Heureusement que tu es là pour nous rappeler les valeurs essentielles et des choses pleines de bon sens. La pauvre planète bleue n’est pas très bien partie malheureusement. Merci, j’espère que tu profites bien de la mer de Bretagne. Je t’embrasse.

  20. Quand nos pieds foulaient ta terre désolée,
    Nos yeux contemplant ton immensité
    Rougissaient ensembles de tant de beauté.
    Ces vallées drainées, ces collines boisées
    Hantent encore mon cœur déraciné.
    Mes paupières titubent à ton souvenir
    Et ma gorge serrée rêve de revenir.
    Cette mer de multiples horizons
    Ourle toujours de son bleu reflet
    Mes pupilles écarquillées de passion
    Qui s’enivrent de paysages aux milles effets.
    Il parait que j’ai le vague à l’âme…

  21. >Goumy:
    C’est beau! Ton poème est plein d’émotion contenue. Tu utilises des mots qui font référence à l’ivresse comme pour mieux exhalter ce moment sacré. Ces promeneurs se sont fondus dans le paysage. Ils l’arpentent la gorge nouée devant la beauté du monde. Un vague à l’âme qui me plait. Il semble que tu aies écrit assez vite ce poème, non? Merci beaucoup. Je t’embrasse au son des douze coups de minuit.

  22. Merveilleux poème d’Olivier, que je salue et félicite ici.
    L’idée d’associer la générosité d’Olivier et celle de la terre, dans laquelle coule la sève nourricière, me plait bien.
    Subtilité des couleurs, nuances des mots choisis, belle harmonie photo-poésie.

  23. Entre Hérault et Ardèche, la terre de mes ancêtres…
    En tombant sur la paysage du premier coup d’oeil, je me disais, c’est fou comme les Vosges ressemblent à la bordure orientale du Massif Central, après tout c’est normal, vieux massif hercynien, c’est géologiquement proche même si climatiquement c’est différent quoique la continentalité et le climat d’abri…
    Et puis finalement en cliquant pour élargir j’ai lu le titre et ça m’a rassuré, j’étais bien chez moi à l’aise dans ces paysages familiers à la fois d’une grande banalité et aussi d’une exceptionnelle beauté pour qui sait gravir ces pentes et découvrir derrière ces collines et ces lignes de crêtes de nouveaux horizons.
    Continue vers le nord Ossiane et tu arrives en terre forézienne…

  24. Virtualité sensorielle
    *********************************************************

    Je ne peux pas du bout de mes doigts
    Toucher le fond de ta rétine

    Je ne peux pas du bout de ma langue
    Savourer l’étendue de ta passion

    Je ne peux pas humer de toute son intensité
    Les senteurs énivrantes de ton esprit

    Je ne peux pas poser mon oreille sur ton ventre
    Ni sur ta poitrine pour écouter la vie vibrer

    Je ne peux que m’extasier une fois de plus
    Chaque jour d’avantage devant tant de beauté

    *********************************************************
    (Merci à tous ceux et celles qui sur ce site mettent en valeur les énergies positives de la vie, notre terre et notre humanité. C’est vous qui m’avez inspiré ce texte)

  25. Qu’est ce qu’est ce joli, patricio…et tous les autres..belle journée à vous..je vous embrasse…

  26. >Annie-Claude:
    Cette terre nourricière étalée devant nos yeux émeut et inspire des pensées profondes. Merci pour ce clin d’oeil généreux. Bises vers Tahiti.

    >François:
    Je suis contente de te voir passer. Je me disais que tu ne pouvais rater les paysages. Tu vois que je n’étais pas partie au nord pour très longtemps;-) C’est toujours avec beaucoup d’intérêt que je lis ta vision de géographe. Pour moi qui ne vis pas au coeur des montagnes comme toi, j’y trouve plutôt un dépouillement dans la douceur et la rondeur des formes. Ce n’est pas la montagne accrocheuse qui arbore ses hauts pics enneigés et pointus. Point de spectaculaire ici. De la simplicité en beauté.
    Je ne pense pas être passée par les terres foréziennes. J’ai traversé tous les Causses… Qu’entends-tu par là?

    >Patricio:
    C’est formidable quand cette virtualité des échanges parvient à faire passer des courants d’énergie sensorielle entre nous tous. J’aime ces ondes qui se croisent, se frôlent et finissent pas se rencontrer. Tu nous en donnes un bel exemple dans ce poème aux cinq sens qui montre l’impuissance de l’homme à vouloir tout contrôler. Il suffit seulement de s’ouvrir au monde et de se laisser pénétrer par ce la nature nous offre en cadeau. Merci Patricio de te laisser bercer par toutes ces énergies positives. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Tu en restes béate d’admiration;-) Il écrit bien Patricio.

  27. Wandering through the hills so fair,
    A gentle rippling did they hear,
    From a babbling brook as it trickled through,
    And a purling breeze in the hazy blue.

    Alas they did not heed the surge, the swell,
    The gentle rippling now a booming roar,
    The hills transformed into wondrous waves,
    And the babbling brook now a barrelling bore.

    But now all is calm, the storm is past,
    The swirling waters did not last,
    In this haven of peace all is still,
    Because nothing can beat the Cévennes hills.

    Petite explication ‘a bore’ est un grosse vague qui monte parfois les rivières en venant de la mer.

    Bravo à Ossiane pour la photo et à Olivier pour son très beau poème.

  28. ->p’tite pause « paysage et poésie » en cette journée chargée…
    Je rends mes écrits lundi donc tout doit être bouclé demain…
    Les exam’s sont mardi et jeudi, les résultats vendredi….

    Après le rêve et la poésie reprendrons leurs droits….

    Joli paysage qui, lui aussi me rappelle l’Alsace….
    C’est décidé, grâce à toi et ta photo précédente, je pars en Alsace pour les vacances!
    Le besoin est + fort que jamais en 10 ans…
    Etrange comme une formation qui s’achève peut exacerber mon envie de retour aux sources..
    Etrange comme une image peut générer un cri…

    Merci pour ton mail et de ce « oui » pondéré et réciproque…
    Tu sais trouver les mots justes, mais je ne t’apprends rien…

    Ps: ne prête pas trop attention aux fautes, je n’ai pas le temps de relire…
    Bloga-bises: Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  29. Qui d’autre que toi nous apprend que le silence entend,
    Toi, le thorax couvert qui retient la cruche des averses
    Quand tes mots conjugués avec la rosée
    chuchotent une soie onduleuse qui s’offre au présent

    …comme des vagues au bord des lèvres

    Bruno(2)
    PS: merci pour ton sourire

  30. que de talents photographique, épistolaire, de générosité et de mots pleins et déliés… haïku ou acrostiche Ossiane ou Olivier, tout en ronds, tout en beau, on ne peut que se délecter. Merci

  31. >Judith:
    Super Judith! Je trouve que ta plume ango-saxonne prend de plus en plus d’assurance. Elle devient libre et vagabonde au milieu de ces Montagnes bleues. Ta poésie est très musicale. C’est une bonne idée d’être partie des sons légers de ruisseau et de brise puis d’introduire le bruit de vagues tumultueuses qui grondent. Comme si quelque chose d’extraordinaire s’était passé dans la vallée. Puis, tout redevient paisible. Comme dans un rêve…. Merci beaucoup. Continue sur ta lancée. Bises toutes calmes;-)

    >yo-cox:
    C’est gentil de passer venir nous dire bonjour malgré ces examens à venir. Je croise les doigts pour toi et surtout, garde ton calme;-)
    Tu me vois très émue de l’initiative de ton retour en Alsace grâce la photo des ballons. Il se passe décidément des choses bien émouvantes sur ce blog.
    Si ce cri est si fort, il faut foncer. C’est une superbe destination vers laquelle j’aimerais retourner.
    Je crois comprendre que ma réponse à tes interrogations sur l’opportunité de participer ou non à mon initiative « A vos plumes » te satisfait. Je pense qu’on a choisi la bonne solution. Rien de sert de se précipiter. Les échéances que je t’ai proposées vont venir vite, tu sais. Je te souhaite une journée de travail bien fructueuse. Bises encourageantes.

    >Bruno (2):

    Magnifique, Bruno! Quelles belles et étonnantes images tu utilises pour évoquer ces montagnes! Les vagues au bord des lèvres, le buste offert à la pluie, ce chuchotis de mots soyeux, tout cela me touche profondément. Merci beaucoup et j’espère que nos amis poètes vont aller te faire un sourire sur ton blog poétique aux très belles illustrations ;-))http://douberno.over-blog.com/

    >marie.l:
    Bonjour Marie, je te souhaite la bienvenue;-) Tu écris fort bien de la poésie. Je vois que ta sensibilité poétique a été touchée par les écrits et les photos de ce blog. Je t’en remercie. N’hésite pas à nous rejoindre. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.

  32. Je suis heureuse , quant à moi, de retrouver Olivier Poète et toute son émotion et sa gentillesse…
    Ossiane , tes lecteurs sont de plus en plus nombreux et vraiment quel plaisir de lire leur Prose ou leurs vers.. Bises à Olivier en particulier…et à Ossiane!

  33. >Chris:
    Bonjour Chris, tu n’as pas oublié les amis de l’été dernier. Olivier est toujours là… heu… mais au fait où est-il passé? Je ne l’ai pas vu pointer le bout de son nez depuis que son poème est en ligne;-) Peux-tu venir faire un coucou à tous tes admirateurs? Tu es très demandé, tu sais… Merci pour tes mots; je connais ta sincérité. Bises de l’ouest.

  34. et l’attente
    plante sa tente
    vague à l’âme
    larme à vague

    elle regarde
    l’attente
    rien à droite
    pas à gauche

    se rassure
    puis se fait peur
    dans l’attente
    de cette attente

  35. O ù
    L entement
    I nvisible
    V isage
    I lluminé
    E ntier
    R êveur

    où es tu? que fais tu? prends tu une photo? as tu sorti ton agenda? marches tu sur un chemin? tu es dans le ciel? tu es là? montre nous le chemin de toi…

  36. je vais faire les………… courses..
    ce serait trop coriace
    de l attente à manger
    comme repas de ce soir
    olivier attendrit l attente
    pendant mes …………….. courses…
    je te fais confiance
    et me tais
    désolée, un flash flashés
    (sourire)

    et bon courage pour ton travail ossiane, tu rassembles si bien l’Humain… merci..

  37. impossible de venir écrire tout ce que votre note m’inspire Ossiane et Olivier. Mais Bravo ! Et particulièrement à Olivier dont la veine de poète fait circuler ses mots au plus près de ses émotions de jour en jour.
    Catherine

  38. suite du précédent commentaire
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    Même floues, nous nous y sommes construit sur ces lames,
    Faisant l’amour sur tes flancs escarpés
    Dont se rappellent encore nos bassins
    Meurtris par ce ressac plein de volupté.
    Te souviens-tu que l’odeur de benjoin
    Hérissait nos sens comme s’il fût absinthe ?
    Nos peaux que damasquinait l’air frais
    Jouaient à se frôler, elles en tremblaient.
    Cévennes, nous aimions tant tes fonds de vallées !
    Du haut, ils semblaient former des artères
    Drainant, animant nos bien-aimés.
    Comme elles enlacés, nous étions protégés !

    Temps d’insouciances et d’espérances
    Voilà que sans nous tu t’es enfui !
    Je croyais pourtant que près des cieux
    Il est éternel d’être amoureux

  39. Chers Amies et Amis, poètes et poètesses,
    Chère Ossiane,

    je suis là à admirer,
    je suis bluffé,
    je suis touché,
    Je suis ému,
    Je me suis perdu,
    dans vos vers, vos phrases,
    Me voilà heureux, en extase !

    Recevez Mesdemoiselles, Mesdames, mes plus tendres pensées, Messieurs, ma main remplie d’amitié,

    Merci de tout coeur !
    OLIVIER VOTRE AMI
    Ossiane, mille bisous !!
    et à d’autres qui se reconnaîtront.

  40. >Annick:
    Tu as planté ta tente sur les cimes pour attendre Olivier tout l’après-midi. Je constate qu’il vient d’arriver. C’est sans doute toi qui l’as fait venir avec ton acrostiche;-) Merci à toi. Bonne soirée.

    >Catherine:
    Merci pour ce petit signe généreux. C’est dommage que tu sois si prise par tes occupations. On pense fort à toi. Bises.

    >Guillaume anciennement Goumy;-)
    Superbe! Pour cette suite à la poésie que tu as écrite dans la note précédente, je dirai que tu te surpasses avec ce poème d’amour plein de volupté. Les vagues deviennent sous ta plume des élans d’ivresse très troublants. Cévennes sensuelles mais aussi vibrantes de vie au travers de ces artères qui les parcourent. Le temps passe et malgré tout l’amour et l’insousciance sont toujours blottis au creux de la mémoire. Merci beaucoup Guillaume pour ce très beau poème. Je t’embrasse.

    >Olivier:
    Ah! Te voilà, Olivier! Tu sais qu’on t’a réclamé:-) Mais je me doutais que tu viendrais clôturer en fanfare le deuxième jour de cette note. Ca me fait vraiment plaisir de te voir si heureux et ému. Ce partage complice fut une réussite. Merci de l’avoir accepté. Et maintenant, il ne te reste plus qu’à continuer sur cette belle lancée en pensant bien fort à ce que les uns et les autres t’ont dit. Je te souhaite un bon envol en poésie. Mille bisous aussi.

  41. Ossiane,

    réponse à tes deux coms.
    Comme tu l’as deviné, j’ai écris la première partie du poème très rapidement, c’était très fluide dans ma tête alors la retranscription n’a guère posée de problème… sauf que je me suis endormi de façon impromptu… la suite et fin n’est donc arrivée qu’aujourd’hui mais les deux vont ensemble. S’il t’a plu, tu peux remercier mes collègues d’avoir été discret aujourd’hui… je tenais absolument à le continuer, je ne voulais par rester sur un air d’inachevé, c’était important pour moi mais pas forcément facile de se replonger dans mon état d’esprit d’hier soir…
    Bonne soirée à toi

  42. >Guillaume (2)/Goumy:
    Je laisse quelque temps les deux noms pour que tout le monde t’identifie bien puis je garderai Guillaume (2) ensuite car un autre Guillaume passe de temps en temps me voir. Est-ce que ça te dérange? C’est un peu compliqué mais il vaut mieux être clair dès le départ.

    Tu as dû beaucoup donner pour t’endormir aussi subitement;-)Tu as parfaitemet relié les deux morceaux même si tu n’étais pas dans le même état d’esprit ni dans le même environnement;-)C’est bon signe, non? Tu peux utiliser cet espace pour mettre des morceaux d’écriture puis les continuer un peu plus tard comme tu l’as fait là. Il n’y a pas de problème puisque je fais des séries. Bien à toi Guillaume, je suis contente que tu retrouves ce plaisir d’écrire et que tu nous fasses partager tes créations. Bises du soir.

    >Jane:
    Hardi le Haïku!
    De la Haute couture
    Un Hasard Heureux

    Merci beaucoup pour cette Histoire d’H.
    Bonne nuit sur les Hauteurs.

  43. bonsoir a vous deux
    enaissooooOOOOOooooooolivier

    reivilooooOOOOOooooooossiane

    dans cet échange de mots et de sentiments face à une immensité, vous avez donné le sens de votre personnalité
    je retrouve dans ce paysage où il ne faut que quelques emjambées pour un géant, toute l’ouverture de coeur d’OSSIANE

    ET dans les mots d’OLIVIER toute l’énergie qu’il y a dans son coeur a aimer la vie
    je ressens qu’il a surmonté l’épreuve de son quotidien, et avec sa volonté de vivre et nous donne un magnifique exemple d’honneur
    les mots sont minimes pour te dire Olivier tout ce que je ressens à lire ton poème !
    bravo… me semble inaproprié
    merci … ne me convient pas
    il me faudrait un autre dictionnaire!
    alors je vais faire simple et te dire un mot qui je pense t’ira droit au coeur :
    tu es amour!

    bises du soir

    jane

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