76 réflexions sur « L’Air de … »

  1. Le ciel est un oiseau qui vole
    Il a des ailes bleues
    Des plumes de nuage
    Et dans l’azur voyage
    Vif et silencieux
    L’oiseau est un ciel qui s’envole

  2. De fil en aiguille, de göeland on pense à albatros, à Baudelaire, mais aussi à l’Azur grâce à ton haiku, à Mallarmé et à sa quête perpétuelle de cet élément.
    Une question pour un débat : l’exil « au milieu des huées » du poète est-il toujours d’actualité ?

  3. Le ciel est une mer tranquille
    Ses vagues de nuages
    Ont une écume bleue
    Les oiseaux de passage
    Poussent des cris joyeux
    La mer est un ciel qui défile

  4. Voltige bleu nuage
    Les ailes du voyage
    S’envolent dans l’azur
    Avec l’oiseau- mirage
    Abandonnant sa cage
    Pour un espace pur

  5. l’air de rien…

    …tu as soufflé si fort
    pour que le vent du large
    me pousse vers les cieux
    que j’ai pris mon envol
    qui sait sur quelle terre
    je plongerai pour me poser
    ne dit-on pas souvent
    que les oiseaux reviennent
    à leur point de départ

  6. Cette photographie est superbe .
    En vol signe bleu

    Dessine pétale de rose

    On lieu de l’arracher

    Le savant tue

    L’artiste crée

    Réalité n’est pas dissection

    Mais création de l’inconscient

    Connaît la nature pour te poser en elle

    Basho composa hâïku

    Rentre dans l’étant

    Pour connaître l’essence de tes pulsions

    Berce toi de la vague

    Arrête la maîtrise

    Regarde, observe

    Et redessine dans ton cœur

    Ce que la nature ta donné…

  7. ange gardien

    puisque tu es si haut
    puisque tu vois si loin
    puisque tu connais l’horizon
    puisque je suis désespérément
    la chair arrimée à la terre
    ne me quitte pas des yeux
    préviens moi des tempêtes
    merci de veiller sur moi

  8. Tu traverses l’azur pour nous nourrir de rires
    Dans ce ciel ci ou bien dans ce ciel là
    Gracieux arpenteur avec ton langage d’aise
    Tu désaimantes mes quatre points cardinaux
    ….Est il possible de rêver ?

    Bruno(2)

  9. >Wictoria :
    Merci pour ce passage ailé au cœur de la nuit 😉

    >amichel :
    C’est la première fois que tu fais trois poèmes d’un coup. Un pour chaque photo de ciel 😉 On vole dans les trois.
    Dans le premier, tu as bien saisi ce à quoi je pensais avec ce ciel oiseau. Ces nuages duveteux me font penser à des ailes. Dans le deuxième, le ciel devient une mer et les nuages de l’écume. J’aime ce ciel qui défile. Ca me rappelle la succession de mes trois photos. Dans le troisième, tu as continué la suite de mon haïku avec ce superbe oiseau mirage. Finalement, tu restes dans mon sillage 😉 Merci pour ces trois beaux poèmes aériens. Malheureusement, mon ciel est bien gris aujourd’hui. Bises vers tes nuages.

    >Goumy :
    Guillaume surgit au cœur de la nuit . La poésie t’a fait sortir de ton lit 😉
    Merci pour ces deux références.
    Pour en revenir à cet exil, les temps ont changé. Quelle est la place des poètes dans la cité contemporaine ? Les entend-on toujours comme au temps de Baudelaire. Leurs paroles ne sont-elles pas escamotées par le brouillard médiatique actuel ? Ils se sont peut-être exilés quelque part mais dans l’indifférence. Je n’affirme rien et je peux me tromper 😉 Ce sont mes impressions. Et toi que penses-tu ? Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/baudelai/5.html
    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/mallarme/18.html
    Une analyse de l’Azur ci-dessous:
    http://www.unice.fr/AGREGATION/L'Azur.html

    >Lyre :
    J’espère que pour toi aussi 😉 Bon dimanche.

    >Guess Who :
    Merci pour cet haïku en liberté. Je me souviens que tu es très sensible aux goélands et Cristina aussi. 😉 Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Ah, tu as accroché à mon accroche 😉 J’avoue que j’ai un peu pensé à toi quand j’ai mis ce titre 😉 Tu vas pouvoir faire toutes sortes de déclinaisons sur cet air à double sens. J’ai failli mettre L’air de Vivre. C’est intéressant la façon que tu as de t’adresser à une « entité » avec ce « tu » (tu le fais souvent) car ça te permet d’élargir ton champ poétique et de poser des questions. Une belle idée ce souffle qui pousse pour faire prendre son envol. Merci beaucoup.

    >Pause déjeuner, je reviens un peu plus tard…

  10. coucou,
    j ai peu de temps, un week épuisant..

    juste:
     » comme c’est joli,
    comme c’est léger,
    j’ai soufflé tendrement,
    pffffffffffff..

    et le haiku ravissant,
    c’est vraiment beau »

    me semble que l inspiration ne manquera pas..
    d abord sans lire les comments, *et puis
    déjà un autre sans doûte après les lectures,
    c’est si beau,
    j’adorrrrrrrrrrrrre..
    bisous, osseane…

  11. >Martine :
    Quel envol, Martine ! Merci pour ta plume en voyage. Bises.

    >Bruno (1) :
    Merci, Bruno. J’avais montré quelques autres photos de goélands l’année dernière. Va voir dans ma catégorie Animaux.
    Une jolie déclinaison poétique autour de la création et de ce que notre inconscient voit à travers la réalité. Regarder, se poser dans ce que la nature nous offre en cadeau .Esquisse de rose dans le ciel, l’œil se laisse bercer par la vague et interprète à sa manière. Tu as fait comme Basho avec ces mots imagés. Merci beaucoup pour ta poésie. Bon dimanche.

    >Brigetoun :
    Un haïku plein de légèreté qui parvient à faire la synthèse des quatre photos. Merci beaucoup.

    >Stelfe :
    Tout à fait 😉 Ces goélands font toujours autant rêver. Merci pour ta visite.

    >bouldegom :
    Ces ailes t’ont amené vers cet ange protecteur. J’aime bien ce que tu as écrit.. Merci.

    >véronique :
    Pourquoi « elle » 😉 Merci à toi. et bon dimanche.

    >Bruno (2) :
    Tu sais que ton lien vers les cabanes a eu du succès 😉
    De belles plumes chez les deux Bruno ;-))
    La façon dont tu décris les trajectoires de cet arpenteur du ciel est à la fois originale et émouvante. Un langage de signes s’établit entre l’homme et l’oiseau qui déstabilise ses repères habituels. Oui, il est possible de rêver… Merci beaucoup, c’est très beau.

    >Bén :
    Vraiment de belles choses à lire aujourd’hui au travers de toutes ces interventions. De l’air, de la légèreté, de la grâce, du souffle, de la beauté. Merci Bén pour cet air de ne pas y toucher qui fait passer beaucoup de choses 😉 Je t’embrasse.

    Annick:
    Il faut que tu prennes un peu de repos pour reprendre ton souffle, tu sais. Prends ton temps, rien ne presse et pose-toi doucement comme les plumes de ces ailes. Merci pour tes mots. Bises affectueuses.

  12. Désormais les poètes sont quantité négligeable. Deux ou trois noms surgissent lors de la rentrée littéraire puis plus rien. Même des poètes contemporains dont la qualité est reconnue, tels Yves Bonnefoy, n’ont qu’une audience bien limitée (à celle des lettreux et des étudiants –puisqu’il est maître de conf-). On ne voit plus leurs compositions dans le journal ou en tête de gondole. Je pense sincèrement qu’il serait temps de réhabiliter la poésie dans la vie quotidienne ; elle en est sortie et les gens en sont bien aigris. Si, au milieu de la tourmente médiatique, un petit poème quotidien venait mettre un peu de douceur, la vie n’en serait que plus agréable. Autrefois un poète était un artiste, un écrivain un peu marginal mais reconnu. Dorénavant, l’image du poète me semble être celle de l’artiste bohème, précaire, s’excluant de lui-même de la vie de la cité. L’actualité politique, économique et sociale a pris le pas sur la réflexion et l’art ; de fait, celui agissant sur ces derniers thèmes n’a que peu de visibilité et ne suscite que peu d’intérêt. Pourtant, à bien observer le monde des blogs dédiés à la poésie ou plus largement, à l’écriture, il est aisé de comprendre qu’il s’agit d’un sujet dont la capacité à fasciner et à rassembler perdure. Mais la encore, les bloggeurs ne sont que poussière dans la société.
    Je me demande souvent pourquoi l’écriture n’attire-t-elle pas plus de monde ? Alors qu’elle émeut, qu’elle est en mesure de faire naître des sentiments, qu’elle réveille des sensations, des désirs, pourquoi n’est-elle pas davantage prisée ? Ahh…grande question… Alors que la cité se plaint perpétuellement de la tragédie qu’est notre société, notre monde, pourquoi ne court-elle pas vers ces marchands de rêve que sont les poètes. La poésie, c’est le retour à la vérité, à la sensibilité, à l’émotion. Lire de la poésie, ce n’est pas seulement enchaîner des vers sans aucune compréhension, c’est vivre une scène, faire un premier pas vers nous-même. La poésie aide à se découvrir. Etrangement, la poésie nous révèle ce que nous sommes. On s’émeut et s’étonne d’être touché par de simples mots. L’écriture cultive la très importante diversité lexicale qui s’amenuise toujours plus. Sans mot, l’homme n’est rien. L’existence de tant de mots dans la langue française traduit la pluralité des émotions, des ressentis qui peuvent venir sourdre dans le cœur humain. La disparition des poètes de la scène publique s’accompagne donc d’un inéluctable désintérêt pour les mots qui lui-même conduit tant de jeunes dans de mauvaises directions, y compris celle de la violence…à méditer ?…

  13. j ai pas encore lu les comments , juste celui de goumy,
    en revenant
    voler avec la mouette..
    J’aurais aimé écrire vos mots, goumy, je partage dur ( cela veux dire tt en douceurs, j’ai pas accès au dur .. )…

    Oui l’homme se vole de vivre, en cessant d’être poête de sa vie.. pourtant si simple…
    il préfère être l’instrument de sa misère.. bizare..
    Mais tant pis pour lui..
    continuons néammoins d’Ecrire..

  14. j’ai découvert le slam poésie grâce à patricio qui en a parlé sur ce blog et, en cherchant un peu dans ma région, j’ai constaté que dans mon entourage départemental, des personnes de plus en plus nombreuses éprouvent le besoin d’écrire et de communiquer leurs mots et leurs émotions, que cela donne l’occasion d’un brassage des âges, les plus jeunes étant trés présents mai de plus âgés y étant aussi trés engagés, brassage des cultures, des styles d’écriture et que dans ces lieux de déclamation que sont les scènes ouvertes, il y a un public de plus en plus large qui à son tour prend goût à la poésie et manifeste une qualité d’écoute qui serait enviée de nombreuses salles de spectacle.

    cette pratique de slam poésie donne lieu à de nombreux ateliers d’écriture dans les lieux les plus variés (prison, hôpitaux, lieu d’acceuil de sans-abri, lycées…).

    les textes qui en ressortent témoignent de la diversité des approches culturelles et sont bien sûr perfectibles. c’est en écrivant que l’écriture se fait.
    pour appréhender cette forme d’expression, il faut se débarasser de quelques a priori, être curieux et humble et croire en la perfectibilité de l’être humain et ouvrir les yeux pour en voir la richesse.

    j’engage à découvrir ces scènes qui fleurissent un peu partout. chacun en ressort avec l’envie encore plus vive de fréquenter les mots et les joutes poétiques y sont tout à fait sympathiques et conviviales.
    la poésie a tout à y gagner et c’est réconfortant de la vivre en train de se créer car des plumes émergent de ce brassage.

    quant aux poètes qui sont engagés dans une expression personnelle qui souvent est l’oeuvre de leur vie,ils existent. il faut souvent les chercher ailleurs que dans les circuits d’édition classiques mais les poètes qui fréquentent le blog en parleront mieux que moi.

  15. une grande bouffée d’oxygène, une fois encore.
    J’ai surpris, la semaine dernière, un héron passant au dessus de moi.
    Je te fais la promesse de « l’attraper » un jour, rien que pour toi.

  16. >Goumy:
    Guillaume, tu sembles très au fait de ce qui se passe dans le monde littéraire et poétique. Travailles-tu dans ce secteur?
    Je te suis totalement dans ton argumentaire brillamment exposé.
    Je suis d’accord pour dire que certains de ces grands poètes ne se sentant pas en phase avec le monde tel qu’il est devenu, s’exilent dans l’oubli puisque d’autres sirènes médiatiques ont pris la place et ne les écoutent plus. Ce constat est terrible.
    La société donne aussi l’illusion d’un vaste choix culturel dans tous les domaines. Comment faire pour s’y retrouver et ne retenir que l’essentiel? Je pense que d’une certaine manière, ce large éventail disperse l’intérêt des gens voire même détruit leur curiosité.
    Les blogs peuvent être en effet un petit espace de liberté et d’expression poétique à l’écart des grands circuits. La preuve en est puisque vous venez ici pour lire, écrire et parler de poésie. Les mots partagés entre les hommes sont d’une grande richesse. Ils sont source d’émotion, de partage, d’harmonie et de tolérance. Merci pour avoir lancé ce débat. Ce serait intéressant que d’autres rebondissent. Bien à toi.

    >Bouldegom:
    Formidable si la longue expérience de Patricio dans le slam t’a amené à participer à ces ateliers. Ca me remonte un peu le moral de voir toutes ces initiatives citoyennes à l’échelle des villes et villages;-) En es-tu toujours au stade de l’écriture ou du passage à l’expression orale sur la scène?
    Il existe bien sûr de grands poètes dans l’ombre. Soit, ils préfèrent vivre leur poésie tranquillement soit ils n’ont pas fait le pas pour se faire connaître, soit ils n’ont pas été retenus. Il en est de même pour le cinéma, la musique, la littérature. Je me rends compte de cela car je vois pas mal de films oubliés ou qui n’ont pas eu la faveur des médias. J’y découvre de petites perles… Bonne continuation avec le slam.

    >James:
    Tu as vu un héron à Paris?
    Merci James pour cette délicate attention. Pas facile à photographier les oiseaux; ca bouge tout le temps. Toi, tu as l’habitude du mouvement; je suis sûre que ce sera très réussi;-) Bulles d’oxygène vers les toits de Paris.

  17. Il ne manque plus que la musique de Neil Diamond…
    Pour continuer notre discussion photographique…pour ce qui est de trouver le lieux d’exposition, la cruelle vérité est que tu n’as pas besoin de connaitre les galeristes et les marchands d’art de la planète. en faite c’est ton envie et ta décision personnelle qui te permettra d’exposer…et franchement cela ne demande pas tant de temps que cela.
    Pour ce qui est des tirages il faut réussir à convaincre un labo de te sponsoriser…l’idée d’une expo virtuelle est une très bonne idée…

  18. >Véronique:
    En fait, je pensais au goéland argenté. Dans les sorties ornithogiques que j’ai faites, j’ai appris qu’il est communément répandu de parler de mouette alors qu’il s’agit de goéland. Bien sûr, il y a plusieurs espèces des deux côtés. On entend aussi souvent parler de pinguoin alors qu’ il s’agit de manchot. je ne sais pas pourquoi… Je te renvoie à ces deux liens qui mènent vers un très bon site d’identification des oiseaux.

    http://www.oiseaux.net/oiseaux/charadriiformes/mouette.rieuse.html
    http://www.oiseaux.net/oiseaux/charadriiformes/goeland.argente.html

    >Jean-Michel:
    J’imaginais la scène avec la seule musique du vent; pas besoin de Neil Diamaond;-)
    Merci pour tes conseils, Jean-Michel. Pour le moment, je mets tes propos plus rassurants dans un coin de mon esprit pour leur donner le temps de mûrir;-) J’ai vu sur ton blog que tu allais beaucoup exposer à l’étranger et que tu allais publier un livre. De beaux projets en perspective. Vis-tu exclusivement de ton art?

  19. Tu planes dans le ciel, ma main te caresse en plein vol, doucement, tu me regardes et ralentis ton vol, je te suis du regard, tu allonges ton aile, et je monte tendrement me serrer dans ton cou tout blanc, si doux et puis, on se laisse dériver là bas autour du monde avec un tit papier en becs..car c’est si beau d’être les messagers d’un monde qu’on rêve qu en Beautés…

  20. j aime bien lire les débats sur la poésie,
    un monde sans monde c’est un monde de rien,
    d ailleurs la poésie je la vois pas,
    elle est moi,
    elle est mienne,
    et le monde sans c’est un monde sans vie, qui court, gaspille tue, détruit,
    et m’est bon d’avoir trouvé ici, ce lieu d’écahnges d’écriture,
    j en rêvais depuis longtemps,
    tu me gâtes osseane,
    j ai la perle qui brille de bonheur…

  21. La-haut dans mon soleil je regarde le monde
    délesté de son fiel et son odeur de tombes
    plus de cris,plus de pleurs,plus d’âmes vagabondes
    je voyage,je suis seul,maître et dieu de ma ronde

    La-haut je vois le jour naître avec ses espoirs
    je ne crains ni amour ni même désespoir
    je suis roi,assassin,chaque soufle est miroir
    mon esprit libre enfin de ressentir sans croire

  22. >Merci pour ce poème à deux ailes, Annick;-) Maintenant, il faut que tu te reposes un peu. Bonne fin de soirée.

    >Feu roméo:
    Merci pour ce beau poème en alexandrins. Il évoque le courage, la noblesse de l’âme, la liberté. Le monde est beau de là-haut. Bonne fin de soirée, roméo.

    >Michel (2):
    ;-)) Non, Michel, il s’agit d’un goéland qu’on ne peut pas manger. Bises.

  23. G

    Goëland si blanc
    Gammes dans les nuages
    Grace et légèreté

    aujourd’hui sur la belle bleue, les goélands nous ont accompagné tout au long de cette chaude journée!
    longeant la côte vers Scandola ils se posaient parfois sur un rocher nous surveillant de l’oeil…je ne savais pas que l’un d’entre eux m’attendaient pour m’apporter ton message!!!
    bises du soir avec une magnifique journée partagée !
    mon âme sera sereine pour la nuit!

    bises
    jane

  24. >Jane:
    Hé oui le Goéland! Avoue que je t’ai tendue une bonne perche;-) Ceci dit,j’aime bien ce haïku tout blanc avec ces gammes. Tu étais déjà baignée dans cette superbe atmosphère. Tu as bien de la chance car il a plu toute la journée chez moi. Bonne nuit et merci.

    >François:
    Que veux-tu dire? Retour en arrière quand j’ai montré ces goélands il y a un an ? Tu peux remarquer que c’est une nouvelle photo;-) Bises.

  25. Ossiane ne m’en veut pas trop^pour cette longue citation :

    Sur la poésie et les poètes :
    « A la question toujours posée “Pourquoi écrivez-vous ?”, la réponse du Poète sera toujours la plus brève “Pour mieux vivre”. »
    [ Saint-John Perse ] –

    Extraits de Oiseaux

    L’oiseau de tous nos consanguins le plus ardent à vivre, mène aux confins du jour un singulier destin. Migrateur, et hanté, acharné d’inflation solaire, il voyage de nuit, les jours étant trop courts pour son activité. Par temps de lune grise couleur du gui des Gaules, il peuple de son spectre la prophétie des nuits. Et son cri dans la nuit est le cri de l’aube elle même : cri de guerre sainte à l’arme blanche.
    Au fléau de son aile l’immense libration d’une double saison ; et sous la courbe du vol, la courbure même de la terre… L’alternance est sa loi, l’ambiguïté son règne. Dans l’espace et le temps qu’il couvre d’un même vol, son hérésie est celle d’une seule estivation. C’est le scandale aussi du peintre et du poète, assembleurs de saisons aux plus hauts lieux d’intersection.
    Ascétisme du vol !… L’oiseau, de tous nos commensaux le plus avide d’être, est celui-là qui, pour nourrir sa passion, porte secrète en lui la plus haute fièvre du sang. Sa grâce est dans la combustion. Rien là de symbolique : simple fait biologique. Et si légère pour nous est la matière oiseau, qu’elle semble, à contre-feu du jour, portée jusqu’à l’incandescence. Un homme en mer, flairant midi, lève la tête à cet esclandre : une mouette blanche ouverte sur le ciel, comme une main de femme contre la flamme d’une lampe, élève dans le jour la rose transparence d’une blancheur d’hostie…
    Aile falquée du songe, vous nous retrouverez ce soir sur d’autres rives !

    Gratitude du vol !… Ceux-ci en firent leur délice.
    Sur toutes mesures du temps loisible, et de l’espace, délectable, ils étendent leur loisir et leur délectation : oiseaux du plus long jour et du plus long grief…
    Plus qu’ils ne volent, ils viennent à part entière au délice de l’être : oiseaux du plus long jour et du plus long propos, avec leurs fronts de nouveau-nés ou de dauphins des fables…
    Ils passent, c’est durer, ou croisent, c’est régner : oiseaux du plus long jour et du plus long désir… L’espace nourricier leur ouvre son épaisseur charnelle, et leur maturité s’éveille au lit même du vent.
    Gratitude du vol !… Et l’étirement du long désir est tel, et de telle puissance, qu’il leur imprime parfois ce gauchissement de l’aile qu’on voit, au fond des nuits australes, dans l’armature défaillante de la Croix du Sud…
    Longue jouissance et long mutisme… Nul sifflement, là-haut, de frondes ni de faux. Ils naviguaient déjà tous feux éteints, quand descendit sur eux la surdité des dieux…
    Et qui donc sut jamais si, sous la triple paupière aux teintes ardoisées, l’ivresse ou l’affre du plaisir leur tenait l’oeil mi-clos ? Effusion faite permanence, et l’immersion, totale…
    A mi-hauteur entre ciel et mer, entre un amont et un aval d’éternité, se frayant route d’éternité, ils sont nos médiateurs, et tendent de tout l’être à l’étendue de l’être…
    Leur ligne de vol est latitude, à l’image du temps comme nous l’accommodons. Ils nous passent toujours par le travers du songe, comme locustes devant la face… Ils suivent à longueur de temps leurs pistes sans ombrage, et se couvrent de l’aile, dans midi, comme du souci des rois et des prophètes.

    Saint John Perse, Poésie/Gallimard.

  26. Ossiane,
    Hé non…je ne travaille pas dans ce secteur même si je le suis de près du fait des études que j’ai faites. Je suis totalement en phase avec Bouldegom. Il y a de plus en plus d’initiatives locales tentant de dynamiser et de développer un peu le secteur de l’écriture. Beaucoup de professeurs se lancent dans des ateliers dans les collèges et les lycées. Certaines écoles primaires participent même à l’écriture de nouvelles écrites en commun. La Maison des Ecrivains travaille – très discrètement il faut bien le reconnaître – au lancement d’ateliers ou de mini-festivals. Mais il faut savoir que si le développement de l’écriture est primordial, celui de la lecture est son précédent et complément indispensable.
    Annick, merci 😉
    Bonne nuit Ossiane

  27. Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.
    René Char

    J’ai dans la tête un goéland
    Au fil du vent il ouvre les ailes et déploie ses rémiges
    Solitaire il passe et sans bruit il s’éloigne

    L’appui de sa plume laisse un léger sillage,
    une trace qui me fait rêver

  28. à l’air libre

    voilà qu’encore une fois
    c’est toi que l’on regarde
    tu nous montres comment
    défier les puissances
    du ciel et de la terre
    tu n’as plus de fil à la patte
    tes ailes prennent de l’envergure
    de ton bec tu orientes le vol
    ton gouvernail est libre
    j’ai perdu mon cerf-volant

  29. Il respire les nuages,
    L’air puissant des rivages,
    Il dessine des traces invisibles…
    Libre, mystérieux, invisible,
    Il plane, sa danse est aérienne.
    Il m’emporte avec lui, moi terrienne.

    Ensemble, deux pour un voyage,
    Dans ce silencieux soir sage,
    Le ciel, seul, est témoin
    De cette envolée vers le destin,
    Je me laisse guider, enlever, porter,
    Par l’oiseau -liberté.

    Bonne journée à tous: moi je me mets à mes révisions maintenant! Ma journée commence par la poésie….pour affronter le travail… Bises légères….Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  30. Plutôt le vol de l’oiseau qui passe sans laisser de trace,
    que le passage de l’animal,dont l’empreinte reste sur le sol.
    L’oiseau passe et oublie,et c’est ainsi qu’il en doit être.
    L’animal,là ou il a cessé d’être et qui,partant ne sert à rien,
    montre qu’il y fut naguère,ce qui ne sert à rien non plus.
    Le souvenir est une trahison envers la Nature,
    parceque la Nature d’hier n’est pas la Nature.
    Ce qui fut n’est rien,et se souvenir c’est ne pas voir.
    Passe,oiseau,passe,et apprends -moi à passer!

  31. Ossiane,
    Je suis sur la scène de la photographie d’art depuis février 2005, je pourrai aujourd’hui vivre de mon art…mais j’avoue que en tant que photographe publicitaire je gagne assez facilement ma vie, aussi je suis entrain tout doucement de provoquer la transition pour ne faire plus que cela (la photo d’art)…

  32. Un petit link sur mon site .

    Je ne sais pas comment je suis arrivé ici … mais … c’est merveilleux 🙂

    Félicitations ^^

  33. Trêve chez lilly
    Coucou en vol chez Ossy

    juste pour effleurer ta joue avec mes ailes
    plumes de l’air en rien

    oiseau de la ville
    oiseau des champs

  34. Au sujet des poètes et du slam poésie
    **************************************************

    Jadis, on les considérait des prophètes, des illuminés. Puis, ils devinrent des parias, des maudits. Aujourd’hui, ils sont devenus des spécialistes.

    La pratique du tournoi (slam en anglais) de poésie a été lancée en 1984, à Chicago, par le poète Marc Smith. Le but étant de rendre la poésie accessible au plus grand nombre, un spectacle populaire, une performance, auquel tout le monde peut participer. Le tournoi (ou slam) de poésie se veut à l’opposé (ou en complément, porquoi pas) des rencontres institutionnelles où seulement quelques experts ont droit à la parole. Le slam, donc, ce n’est ni un style, ni un thème de poésie. Et il n’y a pas de sélection, ni par l’âge, ni par l’origine socio-culturel, ni par l’expérience préalable, ni par la possesion ou pas d’un diplôme. Tout ce qu’il faut faire, c’est se présenter sur le lieu où la scène va se dérouler et s’inscrire auprès de l’animateur.

    Je pratique ce genre de sport depuis trois ans. Et, depuis deux ans, une fois par mois, j’anime moi-même une scène de slam poésie dans un restaurant bar d’ambiance à Nantes.

    En mai dernier, s’est tenu le 3ème. Grand Slam National. Seize équipes venant de toute la France (Montpellier, Cannes, Rennes, Bordeaux, Clermont Ferrand, Paris, Nanterre …) constituées de quatre poètes chacune, se sont rencontrèes dans des tournois amicaux. Nous préparons déjà le 4ème. Grand Slam National, qui aura lieu à Bobigny en 2007.

    Pour plus d’informations, précipitez-vous sur le site de la Fédération Française de Slam Poésie, ffdsp.com

  35. L’air… du temps…
    Ce goéland, suspendu sur le temps, m’évoque Lamartine

    Ô temps, suspends ton vol !

    « Ô temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices,
    Suspendez votre cours !
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

    Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.

    Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m’échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ; et l’aurore
    Va dissiper la nuit.

    Aimons donc, aimons donc ! De l’heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! »

    Alphonse de Lamartine (1790-1869)
    Extrait du « Lac »

  36. Merci Patricio pour toutes ces infos 🙂 Il est ou ce restaurant bar d’ambiance à Nantes? merci d’avance

  37. Goéland marin ou goéland argenté….???
    J’opterai , dans la transparence merveilleuse des ailes pour un plumage du manteau gris..
    Pour la prochaine photo, placer l’objectif sur un cerf-volant… bleu nuit, pour apercevoir le manteau de l’oiseau…
    Il ne manque que le bruit des vagues et le chant du vent.C’est trop beau…

  38. >regard :
    Bonjour regard, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu 😉 Ces photos te font donc penser à des reflets dans l’Oise. Je n’y avais pas pensé. En tous cas, ton poème est léger et fluide comme l’eau. Merci à toi. Bonne journée.

    >amichel :
    Il n’y a aucun problème pour que tu ajoutes autant que tu veux des textes même s’il sont longs car ils amendent les échanges et la discussion en cours.
    La définition de Saint-John Perse est limpide et a le mérite d’être courte 😉 C’est une bonne définition.
    En plus tu ajoutes ce très bel extrait de Oiseaux qui tombe tout à fait à point et que je ne connaissais pas. Merci Michel, je suis toujours en vol, tous feux éteints. J’ai du mal à quitter ces oiseaux. Bises de là-haut.

    >Goumy :
    Merci pour ta précision, Guillaume. Tu as raison de souligner l’importance de la lecture qui va de pair avec l’écriture. Toutes ces initiatives sont bien sûr très positives. Participes-tu à l’un de ces ateliers ?

    >Candide :
    Une autre belle définition de la poésie, Candide. Un peu comme la trace des nuages dans le ciel 😉 D’ailleurs, Ces traces te suivent dans ce joli poème en esquisse. Une belle phrase « L’appui de sa plume laisse un léger sillage » Merci pour ces empreintes poétiques. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Superbe ! Cette idée de de fil à la patte brisé et de cerf-volant sont formidables. Tu planes très bien, Bouldegom.

    >yo-cox :
    Que passes-tu comme examen yo-cox ? La poésie est une bonne manière de te mettre en jambes pour ce qui t’attend. En tout cas, je te remercie d’avoir pris le temps de composer ce beau poème. Ton oiseau-liberté est libre, aérien, enlévé, inspiré. J’en suis toute étourdie 😉 Merci yo-cox, que le ciel soit avec toi pour ces révisions. Je t’embrasse.

    >Suite des commentaires après le déjeuner… Bon appétit.

  39. Ossiane,
    et non! du moins pas encore… je commence tout juste à travailler sur un projet de création d’un mini festival avec la Maison des Ecrivains.
    Bon appétit

  40. –>je me suis laissée capturer par cet oiseaux qui m’a pris sous son aile, tôt ce matin!
    Dommage j’ai mal recopié mon brouillon: c’étéit libre, mysterieux, invincible!…Mes doigts sont allé trop vite!

    Mon exam’: Master en droit de la Santé,( DROIT DE LA GESTION établissements de santé pour etre précise!)

    C’est la semaine prochaine, alors m’envoler ce matin m’a libérée d’une tention qui s’installe peu à peu…Salut à toi reine des airs et des vers… Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com

  41. When I turned my gaze up to the sky,
    I saw a vision flying high,
    Such grace, such power caught my eye,
    It was Jonathan Livingston passing by.

    Stretch your wings,
    Aim for the sun,
    Seek the truth
    And let others shun

    But remember Jon
    As you near your goal
    To love and forgive
    Those down below.

    Bises célestes
    Judith

  42. Moi, si j’ai pas ma petite dose de poésie, je meurs!! C’est intéressant ce qui se passe ici!!! Merci à toi Ossiane et à tous ceux et celles qui participent et proposent d’autres envols…

  43. >A tous :
    Vous vous souvenez certainement qu’hier, James m’avait promis d’attraper un héron. A ma grande surprise, il a tenu sa parole en un temps record 😉 Son bel oiseau vous attend chez lui : http://leregard2james.over-blog.com/
    Merci pour ce clin d’oiseau, James.

    >feu roméo :
    Un poème étrange où les traces n’ont pas leur place. Simplement passer et se faire oublier. Une façon de se projeter dans l’avenir. La nature n’est pas statique ; elle est en perpétuelle évolution. J’essaie de m’immerger dans la pensée de ce poète. Selon toi, cette projection s’adresse-t-elle également à l’homme ? Merci pour ces réflexions poétiques qui m’interpellent.

    >Jean-Michel :
    Merci d’avoir répondu à ma question. Je te souhaite une bonne continuation vers cette passerelle des arts. Les deux facettes de ton métier de photographe te permettent maintenant de faire ce qui te passionne le plus. C’est un grand privilège. En attendant, continue à nous faire rêver et à enchanter notre regard avec tes photos.

    >Haur :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Tu es tout simplement arrivé ici par hasard 😉 Il y a des hasards heureux. Merci pour ta visite. A bientôt.

    >Vi :
    L’oiseau funambule en équilibre sur le fil du vent; une belle image. Merci , Vi. Bonne semaine à toi aussi.

    >lilly : ;-))

    La Plume au repos chez lilly des toits
    Plumes au vent chez Ossy des champs
    Souffle de l’azur sur ta feuille de papier
    Des mots bleus dansent dans ton coeur

    Bisous bleus lilly rose

    >Patricio :
    Merci Patricio d’avoir redonné toutes ces précisions. Je pense que ça peut intéresser des gens. Bien à toi.

    >Bén :
    Merci Bén de nous rappeler ce poème. Les textes des grands auteurs sont aussi les bienvenus.

    >MTO :
    Ah ! la spécialiste parle 😉 J’avoue que je ne sais pas te répondre mais je pencherai plutôt pour le goéland argenté quand je vois les autres photos que j’ai faites à ce moment-là. Le dos de ces goélands est clair et non noir.
    J’entends bien ton conseil pour le cerf-volant. Mais comme j’ai pris ces photos sur un bateau, il m’aurait été difficile de manoeuver cet objet d’autant plus qu’il faut une certaine expérience;-) Je te laisse imaginer la bande son. Bises et merci pour ton œil perspicace 😉
    Ci-dessous les deux liens qui rappellent les différences physiques entre ces deux espèces.
    http://www.oiseaux.net/oiseaux/charadriiformes/goeland.marin.html
    http://www.oiseaux.net/oiseaux/charadriiformes/goeland.argente.html

    >Goumy :
    C’est un projet passionnant dans lequel tu te projettes certainement avec beaucoup de fougue. Bon vent à lui et à toi.

    >yo-cox :
    Ce master en droit est très loin des grands espaces et des oiseaux 😉 C’est bien yo-cox, continue à écrire et à rêver tout en travaillant. J’espère que tu nous donneras le résultat. Je te souhaite les meilleures choses possibles pour cet examen. Bises.

    >Judith :
    Merci Judith pour ce beau poème en anglais. Une quête généreuse à la recherche de la vérité tout en continuant à aimer ceux qui restent sur terre. Des valeurs universelles. Bonne fin d’après-midi. Bises de mon nuage.

    >Alain du Mexique :
    Ca bouge pas mal en ce moment sur le blog avec de nouveaux venus, des regards et échanges croisés. Ca vit et c’est bien ainsi 😉 Merci de t’être posé sur cette page depuis le Mexique. Je t’embrasse.

  44. je le comprends comme un appel à la modestie,à la légèreté et au respect de dame nature

  45. Mon cher Goéland,

    Depuis hier matin, je suis nichée dans le creux de ton cou, et quand tu planes la mer je ressens ses embruns, tes plumes se mouillent un peu juste un peu, et le soleil les réchauffe, et on plane entre ciel et mer, dans le ciel tout bleu, et des vapeurs bleues s’estompent derrière nous, ce voyage est à nous, et parfois on se pose, on se délasse les pattes, s’amourachent nos becs, et puis le doux voyage continue tout autour de notre mer si bleue…
    mon cher Goéland, tu me dis si j’abuse, repose toi un peu, tu dois être fatigué, même si je ne suis pas bien lourde, voler c’est aérien, mais faut voler les ailes, et les garder longtemps jusque la nuit des temps, les garder de rhûmatisme, de canne, de je ne monte plus aussi vite,
    mon cher Goéland, comme ce voyage est beau, me légère mon être, me dépose en plein ciel, me vaporise de mille gouttes superbes, de rosées délicieuses,

    mon cher Goéland, je te fais un Bisou, avec mon petit bec, évidemment…

    signé: ta paire des petites ailes

  46. ahhhhh, comme je peux lire encore et toujours de si beaux écrits, je savoure en silence, je me salive la vie, je m’envole en plein ciel…merci grandement à toutes ces plumes vivantes que j’aime lire infiniment avec délice chaque fois…
    merci pr tes comments osseane, parfois ils m’éclairent ..je t’embrasse très tendrement..

  47. L’ oiseau en épousant le ciel bouleverse l’équilibre de l’air…
    Est-ce lui qui en frôlant la soie des nuages offre aux fileuses les filaments dont elles tisseront les ailes des anges?

  48. GO and land ,
    Ciel Bleu de coton
    Explose , s’expose , se repose
    Te fixe et prend la pose
    Immobile.

  49. slam poésie

    oui, ossiane j’ai participé à quatre scènes ouvertes où j’ai lu ou déclamé mes textes
    (textes soit issus de textes
    déposés ici ou sur d’autres blogs, retravaillés, recomposés, associés, complètés, soit des textes complètement nouveaux)

    la première scène était associée à un salon d’éditeurs de poésie et le thème en était « donner le la », la deuxième était dans un lieu d’accueil d’emmaüs, la troisième était dans le lieu de répétition de musiciens et les poètes pouvaient se faire accompagner par des musiciens prêts à l’improvisation et la quatrième était dans un lieu d’accueil des sans-abri.

    à chaque fois j’ai revu des poètes qui se déplacent comme moi, d’une scène à l’autre, et découvert des poètes nouveaux et des personnes qui se sont lancées dans l’écriture pour la première fois

    à chaque fois ça me stimule pour écrre d’autres textes

    c’est passionnant.

    et merci pour ton espace qui me permet de m’essayer à l’écriture et de trouver de nouvelles formes d’expression.

    je complète les infos donnés par patricio en donnant les références de deux autres sites concernant le slam:
    http://www.slameur.com/index3.html
    http://polysemiques.com/lieux.htm

  50. Tes pays loin, Ossiane, sont à portée de songe… Sirène, furtive sur son rocher, voilà peut-être ton secret quand passent les goélands…

  51. Ossiane, tout comme cette mouette tu nous fait voyager, s’envoler, et cela grâce à de magnifiques photos et à de très beaux Haïku

  52. Ossiane, tout comme cette mouette tu nous fait voyager, s’envoler, et cela grâce à de magnifiques photos et à de très beaux Haïku

  53. J’accompagne ton blog et je l’aime beaucoup.
    Cette fois-ci la douceur de ton haikai et de tes photos ont touché droit mon coeur et la paix s’y est installé.
    Je me suis rappellé de Fernão Capelo Gaivota (Jonathan Linvingston Seaguell) de Richard Bach. Je l’ai lu en Portugais et je ne sais pas le nom en français.
    D’ici du Brésil,
    Je t’embrasse.

  54. >Pardonnez mon retard dans mes réponses à vos commentaires.

    >L’œil vagabond :
    Un nouveau voyage, Chris 😉 Que ton poème est aérien ; on se sent tout léger. Merci beaucoup.

    >Annick :
    Quelle déclaration, Annick 😉 Ce goéland est devenu une vraie passion. Tu devrais voir le film Le Peuple Migrateur car tu volerais à côté des oiseaux. Merci pour ces mots et contente de t’apporter du réconfort. Je t’embrasse.

    >fran6 :
    Pas de goéland en Champagne 😉 Il vient de Bretagne, de l’archipel des sept îles exactement (Côtes d’Armor) 😉 Bonne fin de soirée.

    >Kaïkan :
    Un plaisir de te lire. Ce que tu écris est toujours plein de grâce et d’inventivité, kaïkan. Merci pour ces belles images. Bonne nuit.

    >François :
    Non, non, la Bretagne, François. On dit manchot ou manchois 😉
    J’essaie de varier mais je n’oublie pas le midi pour autant. J’y reviendrai.
    N’oublie pas que je propose un voyage dans lequel on bouge. Je préfère exploiter des thèmes de trois ou quatre notes que j’essaie de raccorder entre eux.. Je ne veux pas épuiser l’imaginaire des poètes sur un thème trop long. Bien à toi.

    >Virgile :
    Tes visites me font toujours plaisir, Virgile. J’espère que tout va bien à la Réunion.
    Tu joues sur les syllabes et les doubles sens avec ce GO and land qui fait la pose en plein vol. Un instant suspendu. Tu devrais aller voir dans ma catégorie Animaux. J’ai pris un goéland qui me regarde droit dans les yeux, un instant arrêté infiniment minuscule qui s’est trouvé par hasard dans ma boîte noire. Bien à toi. je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Te souviens-tu du jour où tu m’as dit que tu avais compris que tu étais capable d’écrire lorsque tu t’es exprimée pour la première fois sur mon blog. Ca m’a marquée. Tu n’as pas perdu de temps depuis puisque tu n’arrêtes pas d’écrire et que maintenant tu fais tes premiers pas sur scène. Cette expérience poétique est formidable et très enrichissante. Tu te produis dans des lieux très différents. Tu dois certainement faire de belles rencontres. Tous mes encouragements pour la suite et ma profonde amitié. Merci pour tes infos. Ne nous quitte pas ;-))

    >Fugitive :
    Même en sirène sur un rocher, je n’aurai pas pu les photographier;-) Pour pouvoir photographier ces oiseaux d’aussi près, il faut être à l’arrière d’un bateau, les attirer avec de la nourriture et ils te suivent sans aucune crainte. Ils sont prêts à voler la nourriture dans ta main. J’ai brisé un peu ce miroir mais je me devais de te dire la vérité 😉 Merci pour la douceur de tes mots.

    >Piero :
    Bonsoir Piero, je te souhaite la bienevenue. Merci beaucoup pour tes compliments. Tu peux continuer ce voyage avec nous si tu le souhaites. Bien amicalement.

    >Alain de la communauté :
    Non Alain, mon goéland fait un détour. Il est parti prendre l’air des montagnes en Alsace mais reviendra vers le sud ensuite 😉 Bises.

    >Neyde :
    C’est très gentil de prendre ta plume depuis le Brésil pour venir livrer tes sentiments. Tes propos me touchent. Je n’ai pas non plus trouvé le titre en français. Es-tu française ? Je t’invite à nous rejoindre plus souvent sur le blog puisque tu sembles suivre ce que je fais. Bien amicalement.

  55. Ossiane wrote :
    >fran6 :
    >Pas de goéland en Champagne 😉

    … fichtre , diantre,
    je pensais qu’il s’agissait d’une moët …

    Oups, pardon pour la bévue.

    Bonne journée,
    Amitiés,

    Fransix
    sous la pluie de champagnie

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