N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ.
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut puis de haut en bas.
Au Creux de ses Bras
Un Jardin Suspendu Flotte
Dans l’Espace.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Des cataractes de couleurs d’orchidées
Pleuvaient des bras du firmament
Et Retranchée en dedans dans la constellation du mirage
Elle avait perdu pied dans l’incendie du ciel
Tandis que la flottante comme une corsaire aux yeux minuscules
Voulue éteindre ses pleurs des rodéos d’azur
Dans les craquements de son île, elle prenait de la hauteur
Pour être en l’arbre mère dans la peau du miroir
…En ces lieux les heures s’écoulent jusqu’au cœur des hommes qui ne prononcent plus de mots que la pierre ne pourrait réduire en poudre : sagesse connaissance
Bruno (2)
PS : Sur ce thème j’invite tous tes lecteurs à lire le livre « le baron perché » d’Italo Calvino
( un véritable chef d’œuvre)
J’ai eu l’occasion de réaliser un film documentaire de 52 minutes sur les cabanes perchées et voici un lien sympathique pour tous les doux rêveurs : http://www.la-cabane-perchee.com/
Après une magnifique série d’arbres, après une non moins sublime série de fenêtres et de façades, voici tous les éléments réunis. Une maison dans un arbre pour mieux communier avec la nature, pour quitter la civilisation bruyante, pour écouter le temps qui passe.
Ce sera le sujet des mes rêves de cette nuit.
Bise.
Et lentement nous quittent toutes les choses terrestres
et le rêve est un arbre plus rose que l’aurore
où grimpe une maison qui fut notre palais
Rêves dans les arbres
—————————
Une cabane en bois un nid dans les arbres
Pour rêver d’aventures en des pays lointains
En tournant les pages devenant paladin
Auprès du roi Arthur à sa table de marbre
Captif de John Silver dans quelque île au trésor
Défiant Richelieu mousquetaire du Roi
Dans l’antre de Fagin Oliver Twist c’est moi
Des égouts de Paris avec Valjean je sors
Comédies tragédies les livres m’ont tout dit
Du moins je le croyais caché dans les feuillages
Si le temps a passé sans me rendre plus sage
J’ai laissé mon bonheur dans le vert paradis
Poucet de la cime voit la maison de l’ogre
L’enfant qu’alors j’étais d’en haut tout comme lui
Découvrait des chemins que je cherche aujourd’hui
J’ai des bottes de plomb et des remords aigres
On ne devrait jamais devenir raisonnable
Et trahir l’abri sur où le cœur prend le large
Laisser la haute mer et vivre dans les marges
La vraie vie peut être n’est qu’un songe admirable
Je ne conserve que l’ image dans le post, elle mae ramène au pays de mon enfance, lorsque je montais dans les arbres …
Fille du roi de la mer, je défiais la tempête…
L’image agrandie, c’est un peu la chute d’Icare…
Du rêve, la chute dans un monde trop aseptisé….
Il me manque la nature sauvage…
Je me retourne, relis les premiers commentaires et je reste obstinément là-haut…
Merci pour ces deux visions, elles me ramènent à l’essentiel de moi-même…
Bonne journée à toi, Osiane 😉 😉
à coeur ouvert
pourquoi vouloir encore
se cacher au coeur
de l’arbre de judée
je ferais bien de ses branches
le radeau d’un nouveau voyage
loin des tramées inextricables
coeur battant
l’enfance est le temps
de recueillir avidement
l’air l’eau et le feu
les éléments de la terre
après c’est l’âge sans fin
des voyages de l’aventure
le corps à fleur de peau
le coeur en étendard
l’esprit sans frontières
Un adulte qui a réussi ses rêves d’enfant … !
Bon, Ossiane, je reviendrai demain visiter ton site quand tout le monde aura déposé leurs habituels beaux textes !
HaïkUU d’une âme romantique
Mon coeur prisonnier
Par les grandes branches fleuries !
Je suis embaumé…
[et ce n’est pas moi, hein ! juste une fiction poétique ! ;o)]
j’ai lu ce livre l’été dernier
dans mon jardin d’enfance
Yahvé pas de cabane
dans mon jardin d’adulte
pour sûr,il y en a une
je n’y monte jamais
juste la regarder…
et devenir Crusoé…
J’écris sur l’écume éphémère comme une vague léchant le sable dans un flux et reflux, qui comme mes souvenirs effacent inlassablement les traces d’antan.
Mes mots disparus , il ne reste que les pensées enfouies de mes émotions qu’elles ont suscitées et modulent l’affect du lecteur au fil de proses, comme des croquis esquisses en fleurs d’automne ou pousse à ses pieds des arbres fleuris
Le temps n’est qu’un perpétuel changement où l’on reste seul avec nos affections en pétales effeuillés, comme nos souvenirs refoulés.
Comment fais-tu pour toujours nous dénicher des points de vue pareils, des arbres aussi splendides ? Ah rien ne vaut l’oeil de l’artiste qi sait voir ! j’aime beaucoup aussi ton image dérivée très évanescente, comme la trace d’une émotion diffuse…
petite et sombre
au ras du sol, épanouie
entre les branches
et puis..c’est vraiment joli..
et puis..j’ai ouvert l’écran ce matin et ton image m’a saisie de douceurs..
et puis..sans doûte un yaouhhh s’est échappé que je n’ai pas cherché à rattraper..
et puis..j’ai laissé vaporiser l’image de ses senteurs précieuses longtemps..
et puis..j’ai toujours rêvé d’une cabane comme ça, et j’en rêve encore d’Ailleurs..
et puis..cet escalier de bois, écrire suspendue entre ciel et terre..
et puis..une chaise pour rêver, se laisser emporter..
et puis..un matelas de feuilles, des oreillers de plumes, un duvet de soie douce..
et puis..car un lieu si magique se serre tendrement
Ahh j’aimerais bien vivre là quelque temps, dans ce lieu particulier, entre terre et ciel et balancé (pas trop) par le vent !!!
Je m’y voit déjà … en rêve !!!
Cahier de doléances
**************************************************
Je n’aime pas du tout ce crucifix
Que tu as planté au milieu de ma poitrine
Je n’aime pas cette tonsure académique
Qu tu as pratiqué à ma pelouse
J’aurais préféré une vue ouverte vers les cieux
Et des bronches dégagées de toute matière rougeâtre
Je ne serai jamais satisfait des cadeaux que tu me fais
Nature, tu aurais pu mieux faire
Comme l’a souligné James dans son commentaire, cette photographie est l’aboutissement logique des deux séries précédentes: ce qui est le fruit de la Nature et ce qui a été construit par l’homme se rencontrent et fusionnent à travers cette cabane perchée.
Elle est aussi le prolongement d’un rêve. Un fantasme solidifié entre les branches de l’Arbre, niché dans l’écrin fleuri de ce coeur végétal déployé autour d’elle.
De toutes les photographies que j’ai pu admirer sur ton blog, celle-ci est de loin ma préférée, Ossiane. Elle a un parfum d’enfance. Un goût de pain d’épice et de limonade violette. Ses couleurs acidulées – vert et rose tendrement mélangés – sont celles de ces gros « bonbecs » qui font les délices des écoliers… Oui, c’est une photographie-bonbon, délicieuse et parfumée, que l’oeil savoure telle une friandise!
Je vois aussi dans cette cabane perchée le « royaume des cimes » (très jolie transition avec le radeau de la photographie précédente soit dit en passant) où vient souvent trouver refuge l’enfant qui habite là, en bas, dans le monde terrestre des adultes. En s’élevant au-dessus d’eux, en prenant cette hauteur que lui offre l’arbre dont les branches abritent sa cabane, il accède à un monde où la réalité n’a plus cours, où le quotidien disparait, s’efface derrière les sortilèges du feuillage.
Depuis sa fenêtre, il observe ce qui se trouve autour de lui. Ce n’est plus le monde « normal », réel, celui des hommes, des routes goudronées, des voitures bruyantes, des villes polluées, mais une autre dimension, intime, secrète, tissée par ses rêves.
Derrière la lisière enchantée du feuillage, s’étend le Pays Magique, celui que l’enfance réinvente à chaque instant, dans chaque courant d’air, chaque étincelle lumineuse, chaque mouvement de de Monde gorgé de Vie et de Sève…
Il y a là, de l’autre-côté du miroir, des haies magiques où habitent des hérissons qui savent parler. Demandez-leur votre chemin, et ils vous indiqueront la direction de la Forêt Pétrifiée, où le Vieux Roi accueille les voyageurs en faisant chanter le vent à travers ses branches. En chemin, si vous avez soif, arrêtez-vous à la Taverne de l’Alpha, et buvez un verre de limonade bleue avec Théodule Notte, qui vous racontera d’étranges histoires au sujet du Grand Nocturne et des univers parallèles… Prenez garde à l’Ogre, qui rôde là, à la recherche de chair fraîche, et si vous vous égarez dans le labyrinthe des sentiers forestiers, cherchez les petits cailloux blancs semés par Poucet…
Il y a dans cette photo un élément de mystère, une vacance, qui invitent l’imaginaire à décoller, à s’évader vers des rivages de sable fin battus par les vagues délicates d’un océan de songes. Sa force réside dans sa capacité à attirer le regard en direction de la cabane perchée, à l’accueillir au creux des branches, puis à le faire entrer dans la cabane. Là, une magie opère, et ce regard qui a été absorbé par l’image, happé par ses profondeurs, devient celui de l’enfant qui habite là. De nouveau libre, il peut alors s’évader dans toutes les directions, s’évaporer dans le Rêve.
C’est comme une respiration. Ta photo inspire et expire, Ossiane. Elle prend le regard du spectateur, le réinvente, le rénove au creux de l’abri feuillu, puis l’exhale lentement, telle une brise parfumée soufflant à travers le feuillage. A travers cette image de cabane perchée, tu nous donne à voir et à vivre le rêve d’un(e) autre… C’est magique!
Puis on clique sur la vignette et la photographie apparaît dans sa totalité. La cabane parait soudain moins haut perchée, le feuillage de l’arbre moins touffu. En bas, quelques indices laissent entrevoir les bonheurs simples d’une vie de famille. Soudain une voix retentit. C’est maman qui appelle: le goûter est prêt! Vite, il faut redescendre! L’enfant se précipite, laissant derrière lui, dans la cabane, les rêves qu’il vient de caresser. Ils sont blottis comme des chatons au creux de l’arbre, attendant son retour prochain…
rose chrysalide
pour quelle lente métamorphose ?
foyer palpitant
>Bruno (2) :
Quelle belle constellation poétique avec ces cascades de rose qui pleuvent du firmament ! On nage en plein ciel sur cette île flottante. Tu décris très bien la place que s’est attribuée cette petite cabane au « cœur » de cet arbre/mère. Ce lieu de méditation hors du temps a fait place à la sagesse et à la connaissane. Ta poésie est très imagée, Bruno. Merci beaucoup.
Tu as eu également une riche idée en nous parlant de ce documentaire que tu as réalisé sur les cabanes perchées. Est-ce ton métier ? Ce documentaire est-il visible quelque part ?
D’autre part, j’ai fait une balade à rêver dans le très beau site que tu as proposé. Formidable la variété des architectures. De vraies maisons en plein ciel. J’y ai d’ailleurs retrouvé l’endroit où j’ai pris cette photo de cabane. Bonne après-midi
>James :
Merci pour tous ces compliments. L’homme de la ville et des endroits feutrés aime donc s’immerger dans mes photos des champs 😉 Il est vrai qu’une telle maison invite à oublier pour un temps le stress et le bruit dela vie quotidienne. Mes pensées vers Paris et ton beau musée Branly. Je t’embrasse.
>jjd :
Merci jjd pour ce joli morceau de poésie qui emporte vers le rêve avec cette maison grimpante. Cet arbre aux fleurs roses participe beaucoup à cet effet d’évasion évanescente. Bien à toi.. Belle après-midi.
>amichel :
Et le rêve se poursuit avec les rêves littéraires de Michel quand il était enfant (enfin, c’est moi quie le suppose 😉 Folles aventures dans des terres et îles lointaines, sur les docks de Londres ou dans les profondeurs de Paris. Doux souvenirs d’enfance teintés de nostalgie amère. L’insousciance de jadis a fait place à la raison. Il ne faudrait pas trahir son cœur. Qu’est-ce que la vie ? Merci pour cette évocation poétique émouvante. Je t’embrasse, petit poucet des cimes 😉
>Kaïkan :
Toi fière Kaïkan, je t’imagine bien grimper en haut de ces arbres 😉
Les deux photos sont très différentes dans leur approche.
Dans la deuxième, une autre cabane fait un clin d’œil à celle qui est en haut.
D’autre part, le banc et l’escalier paraissent minuscules par rapport à la hauteur de cet arbre. C’est pourquoi, j’ai préféré les séparer. A vous de voir là où vous vous plaisez et c’est ce que tu as fait. Bonne journée.
>Bouldegom :
Merci de glisser dans ton premier poème le nom de l’arbre de Judée car je ne savais pas l’identifier. C’est d’ailleurs l’arbre que j’avais conseillé à UU pour la naissance de sa fille 😉 Mais bon vu la taille….
Tu as choisi de rebondir sur le mot Cœur et j’aime bien ce que tu as fait.
Ce cœur ouvert devient sous ta plume une passerelle possible vers un nouvel ailleurs bien loin des complications de la vie suggérées par tout ce réseau de branches. Une belle ouverture, bouldegom.
Le cœur battant est différent de celui d’amichel puisque celui-ci bat tout le temps, aussi bien pendant l’enfance immergée dans la nature ou pendant l’âge adulte avec les rêves de voyage, d’amour et d’amitié. Merci Bouldegom pour ces deux visions.
>Guess Who :
Tiens tu es passé juste avant UU 😉
Remarque judicieuse surtout que cette cabane est destinée à un jardin d’enfants qui se trouve dans un château. Bonne lecture alors.
>UU :
Je préfère te voir dans cette humeur, tu sais 😉 Je sais.. tu m’as dit que ce n’était pas toi 😉
Très bien l’idée de cœur prisonnier et de cet embaumement au milieu de tout ce rose. Que se passera-t-il quand les feuilles et fleurs vont tomber ? Il faudra venir te chercher ? Une belle fiction ! Merci à toi.
>Aux Visiteurs non commentés 🙂
Je suis obligée de m’absenter.
Je reviens un peu plus tard pour la suite des commentaires…
A tout à l’heure.
ouahh…..
bluffante la cabane au fond du jardin là je suis soufflé.
Petite question bassement matérielle : c’est où cette merveille ?
J’en rêve ! Moi aussi j’ai adoré le Baron perché.
Merci pour ces photos Ossiane, une fois de plus.
Mon rêve, avec une paire d’ailes en prime !
>feu roméo :
Pourquoi dis-tu « J’ai lu ce livre l’été dernier » C’est un extrait de ce livre que tu as mis ou ce sont tes propres mots ? C’est un poème qui dit beaucoup de choses sans en avaoir l’air. Merci Robinson. 😉
>Bruno (1) :
Bien du plaisir à lire ces lignes sur le temps qui passe, les mots disparus dont il ne reste plus que des pensées enfouies. Tu utilises de belles images pour décrire le temps perdu, ces esquisses en fleurs d’automne ou ces pétales effeuillés. Ton amour de la photographie y est peut-être pour quelque chose. Merci beaucoup pour ta plume poétique et sensible. Bonne soirée.
>Emma :
Je n’ai pas cherché cette cabane, Emma. Elle est venue à moi toute seule 😉 Un hasard heureux si on peut dire et l’effet est d’autant plus fort. Pour la peinture, je voulais donner la sensation de quelque chose d’aérien et léger comme si on s’envolait dans l’espace. Merci pour ton œil, Emma.
>Brigetoun :
Curieux comme ton poème démarre un peu tristement, puis tout d’un coup il éclate comme une fleur qui grandit. Merci à toi.
>Annick :
Merci Annick pour tes impressions. Ce fut dont un réveil en douceur au creux de ces feuilles. Tu as bien fait de lâcher le yaouhhh 🙂 Bonne soirée.
>Michel (2) :
C’est déjà pas mal si tu vois cette scène en rêve, tu sais. Il est peut-être possible de louer certaines de ces cabanes. Merci pour ton enthousiasme.
>Patricio :
Je te reconnais bien là, Patricio avec ce poème décoiffant et décalé;-) Cet arbre rose et ce qu’il y a autour t’a évoqué des poumons malades, une tonsure et un crucifix. Dame nature a beaucoup de souci à se faire pour remplir ce cahier de doléances 😉 Merci pour cette plume qui gratte mais trop fort tout de même 😉 A prendre avec le sourire, je te taquine;-)
>Damien :
Beaucoup de belles plumes nouvelles sur le blog en ce moment 😉
Quelle page d’écriture, Damien ! Tu me souffles ! J’ai droit à l’analyse graphique, poétique et littéraire. Je suis très honorée 😉 Je ne sais pas si je vais arriver à monter plus haut pour la suite des photos car je n’ai pas de montgolfière à ma disposition 😉
J’essaie en général de faire des progressions et des transitions quand je passe d’une photo ou d’une série à une autre d’où les remarques que tu fais à propos de ce radeau des cimes. J’ai envie de construire un voyage imaginaire ininterrompu un peu comme sur une rivière sur laquelle on navigue.
Ton texte est argumenté, construit et fait rêver en même temps. Tu l’as conçu comme si tu écrivais une histoire. Une complète immersion dans la nature et dans ce qu’elle révèle de beau et de généreux….
C’est amusant que tu évoques les bonbons acidulés de l’enfance à cause de ce rose et ce vert un peu crus. On passe à au Pays Magique de l’enfance avec ces histoires mystérieuses qui font trembler les enfants. Je suis contente aussi que tu parles de respiration car j’ai fait référence aux battements du cœur et donc à un être qui vit et respire.
La deuxième photo donne une toute autre impression car on revient à une douce réalité. On se rend compte alors que l’on peut faire dire beaucoup de choses à un cadrage. Merci beaucoup pour ton enthousiasme vis-à-vis de cette photo. Je suis très touchée.
Bonne soirée.
>Bén :
Bien trouvé l’image de la chrysalide. Petite cabane palpitante, un papillon à naître.
Merci Bén pour tes bonnes idées. Je t’embrasse.
>François :
Cette cabane se trouve dans le parc du Château d’Audrieu qui se trouve en Normandie pas très loin de Bayeux. Voilà, tu sais tout 😉 Qu’attends-tu pour en construire une dans le jardin de Marandon ? Bises.
>Fauvette :
Merci pour tes apparitions toujours bienvenues 😉 Bonne soirée.
>L’œil vagabond :
A part dans l’imaginaire, je ne crois pas que ce soit possible 😉 Bises.
Je suis allé sur le site la Cabane Perchée c’est assez tentant, il suffit juste de rassembler un petit budget conséquent …
Je passe trés rapidement de mon coté aussi… Oui, comme disait Bruno, le « baron perché » de Calvino est á conseiller pour accompagner cette photo et méme cette nouvelle série… Lu pendant le service militaire, ce livre m´a permis de d´oublier, de fuir, de faire face á bien des absurdités.
Bises melées de quelques gouttes de pluie:)
>François:
Ce site est superbe. Tout dépend de ce que tu souhaites comme cabane;-) Une cabane bien rustique ou une cabane à vivre et dormir. Certaines sont très luxueuses et doivent coûter un prix fou. Je te vois davantage dans le rustique… avec un beau rosier grimpant qui viendrait encadrer cette demeure flottante. Fais de beaux rêves, SG.
>Alain du Mexique:
Je t’ai raté de peu; alors je te rattrape comme je peux;-) Tu nous annonces un sacré évènement avec cette pluie que tu n’as pas vue depuis dix mois! J’espère que tu as pris ta douche sous la pluie. Il faut souhaiter que ça dure un peu de temps dans ce désert.
Il y a des livres qui marquent davantage que d’autres surtout dans ce cadre-là.
Je ne sais pas encore où je vais pour la suite des photos. Je vais laisser venir les idées. On verra bien. Bonne journée Alain. Profite bien de cette fraîcheur reposante. Bises vers le Mexique.
Petit enfant déjà je courais la campagne
à travers champs et bois,tout seul avec mon âme
le doux soleil de mai me réchauffait le tête
et je rêvais toujours à de plus hautes faîtes
qu’il me manque ce temps béni de l’insouciance
ni honte ni mépris ne troublaient ma conscience
Heureuse d’avoir retrouvé ce blog, qui m’émerveille toujours autant (et en particulier cette photo).
Pour ne plus le perdre, je crée un lien à partir de mon blog !
Merci de me faire rêver 🙂
le baron perché
inspiration expiration
son coeur est défaillant
sa vie en suspension
au creux de ses bras
flotte ton esprit
ton coeur est défaillant
ta vie en suspension
>feu roméo:
Attention Roméo,tu as repris ta mauvaise habitude et je me suis laissée une nouvelle fois prendre… Je vais être obligée de remttre le nom de l’auteur sur les deux autres notes. Sois sympa et aide-moi. Ceci étant dit, ce sont de beaux extraits. Bonne fin de soirée.
>dominique:
Bonsoir, je ne crois pas qu’on se soit déjà parlé. Merci pour cet enthousiasme et ce lien. Tu es la bienvenue ici. Bien amicalement.
>Bouldegom:
… tu suis ton idée autour du coeur depuis ce matin. Tu te mets à faire des séries;-) Du coeur battant, on passe au coeur défaillant au rythme de la respiration. Une vie en suspension accrochée à un amour ou au désir de vivre. Toi seule le sais. Merci beaucoup. Bonne soirée.
Je pars en week end prolongé je reviens et voilà qu’il y a eu plein de photos intéressantes!!!! bravo Ossiane!
Le commentaire nouveau sur « Sous les toits » est arrivé!
>Goumy:
Bonjour Guillaume, contente de te revoir:-) Je commençais à me demander où tu étais passé;-) J’espère que tu as pu bien profiter de ce long week-end. C’est vrai que tu as raté des choses mais rien ne t’empêche de revenir en arrière. C’est d’ailleurs ce que je vais faire de suite en allant lire ton nouveau texte sur la précédente note. J’invite d’ailleurs toute le monde à en faire autant car c’est un beau morceau d’écriture. Merci pour tes encouragements. Je t’embrasse.
chère Ossiane,je ne suis pas indisciplinée
j’ai lu le baron perché et les textes sont de ma modeste plume;0)
1, 2, 3… clin d’oeil !
cachette rose, effervescente
regard dérobé
>feu roméo:
Pardonne-moi d’avoir douté ainsi. Derrière mon écran, j’ai parfois du mal à voir où tu veux aller. Si je comprends bien ce sont tes textes inspirés de l’univers du baron perché. Ce que tu écris est très inspiré. Merci à toi et mille fois pardon 😉
>Bén:
Il est mignon celui-là;-) Merci. Bises roses.
je suis d’accord avec toi osseane, derrière un écran, on ne voit pas grand chose, c’étaient déjà mes remarques de cet hiver..
C’est difficile de lire exact image ou texte, c’est plus simple le langage des yeux, je trouve.. bonne nuit.
» une mouche se pose
sur la terrasse suspendue
bing
elle s’est fait une bosse
à la tête
en tombant «
Toujours aussi beau chez toi, Ossiane…C’est donc dans le parc du Château d’Audrieu.. Faudra que je revienne en pélerinage…Je suis heureuse de lire tous les textes et pensées de tes « correspondants »… j’adore les cabanes dans les arbres… Et les couleurs sont superbes …
L’espace des feuilles
Interstices dans l’ombre verte
Où le vent s’abrite
Habiter plus haut, nicher avec les oiseaux, le goût d’autrefois est à portée d’escalade !
à coeur perdu
dans chaque ville
je découvrirai un parc
dans chaque parc
je me mesurerai à l’arbre
dans chaque arbre
je trouverai la vie ancestrale
dans chaque vie
j’abreuverai mon coeur
à tout coeur
pourquoi ai-je
la rage au coeur
je pourrais te mordre
si je n’y prends garde
…
Oh c’est mn rêve
une maison dans les arbres
un petit loft, je pourrais relever les premières marches pour le rendre innacessible et m’y sentir en toute sécurité au milieu des branches, des fleurs et des oiseaux, j’y emporterais des livres, des papiers et des couleurs, des tissus et des fils à broder, de la musique et des oreillers, mes chats et ma longue vue, quel bonheur ce serait …
Ossiane,
Pour continuer par rapport aux expos…
Le calligramme faisant partie de ton processus de création il me parait normal que tu l’envisages …d’ailleurs cela va te permettre de visualiser plus facilement le concept de ton exposition et aussi de l’espace dont tu vas avoir besoin…
C’est ce qui s’apelle vivre au coeur de la Nature. Dans cet endroit , on entend le vent siffelr dansles branches , on entend les branches et le tronc craquer .On voit de près les oiseaux qui viennent se poser .Endroit de simplicité et de Bonheur.Un rêve d’enfant !
Bon week-end Eric
>Chris Leung :
Bonjour Chris, très heureuse de te voir faire un signe sur ce blog après cette longue absence;-) Il me semble que tu connais ce village 😉 Au niveau belle lecture, tu as de quoi te mettre sous la dent. Bien à toi et merci pour ces impressions. Je t’embrasse.
>Fugitive :
Il est original ce petit haïku avec le vent qui se niche entre les feuilles. C’est le monde à l’envers 😉 Je me contenterai de regarder d’en bas, Fugitive car j’ai le vertige 😉 Merci beaucoup pour ces jolis mots et bon week-end.
>Bouldegom :
J’aime suivre cette suite à cœur 😉
Dans le premier poème, on a l’impression de grimper des marches. Le champ de vision se rétrécit pas à pas pour aboutir à l’essence même de ce qui fait la vie.
Dans le deuxième poème, quelle rage ! Rage de colère ou de passion 😉 Merci beaucoup Bouldegom, pensées vers ce cœur dans tous ses états.
>Sylvie :
Un petit coin de paradis bien à toi avec tout ce qui compose ta vie. Ca en fait des choses 😉 Es-tu sûre de vouloir le rendre inaccessible ?
>Jean-Michel :
Pour le moment, Jean-Michel, je t’écoute sagement 😉
Cette association de photos et de calligrammes ne te parait donc pas incongrue. C’est déjà un bon point 😉 Je compte créer une galerie virtuelle accessible à partir de mon blog avec ce principe là. Il me reste à faire le design avant de la mettre en ligne.
Reste le troisième point qui me parait le plus difficile, c’est aller à la recherche d’un lieu d’exposition. Je suppose qu’il faut y consacrer beaucoup de temps et avoir un bon réseau de connaissances dans le milieu, non ?
J’ajouterai un quatrième point qui demande sans doute pas mal d’énergie, c’est la réalisation sur support papier de ces photos numériques et la mise sous cadre. Il doit y avoir pas mal de problèmes de rendus à l’impression. .Je suppose qu’il existe des labos plus spécialisés que d’autres. Comme tu travailles en argentique et que tu fais toi-même tes tirages, tu as la maîtrise totale de cette opération.
Merci pour cette discussion photographique au fil des notes. Bon week-end.
>Eric :
Je te vois bien là-haut avec ton appareil photo même en tant qu’adulte. Tu serais vraiment à ton aise pour observer les habitants de ces arbres. Je n’ai jamais essayé mais on doit entendre plein de bruits différents au creux de ces branches. Bien à toi, Eric. Un grand et bon week-end.
Juste je passe sur ton blog par hasard et je le trouve sympa alors je commente.
(oui je sais que ça n’a rien d’exceptionnel ^^)
Ca y est. La semaine à Paris est finie et je retrouve le monde détendu et reposant de ton blog.
Fly with me up to the sky
Flee with me up on high
Follow me up to the clouds
Fill with joy my little tree house.
Je t’embrasse.
Judith
Je suis contente et je retrouve Judith et son Beau poème…Oui! Le retour après une année éprouvante…
« dans cette cabane dans un bel arbre, pas de jardin dessous, pas de maison plus loin, non elle EST unique, et RARE elle EST… oui, vraiment, elle EST.. les écureuils passent par la fenêtre, les coccinelles se posent sur l’édredon, le souffle d’un oiseau est le réveil matin, ta main contre la mienne est sans fin éternelle, notre force c’est cette arbre, ce lieu rien qu’à nous deux, et quand on redescend on est plus forts encore,
et tout simplement apprécier la vie dans son essence, loin du tumulte des villes, du brouhaha du trop de vie si inutile, juste avec le nectar, la crême des délices, le ressenti de soie.. »
merci de me fare rêver car un samedi matin si éprouvant..
bon osseane , c’est si bon que tu sois là..tu m’offres tellement…je t’embrasse fort…
et je fais ce voeu aujourd hui et tant pis si j’agace autout de moi in home mes proches, JE RÊVERAI toujours… devant de tels délices…
JE SUIS AINSI ET JE SUIS…
>Ju’:
Merci pour ton petit signe. Tu es le bienvenu ici. Bien amicalement.
>Judith:
Ouf, c’est terminé! J’espère que ta semaine n’a pas été trop dure. Bientôt les vacances… Je te sens toute légère et toute en joie avec ce petit poème bien aérien;-) Tu as une place pour moi dans cet envol? Merci pour ta bonne humeur. Je t’embrasse du haut de mon arbre.
>Chris:
Oui Chris. Ca me rappelle aussi de bons souvenirs de blogs qui datent d’un an. Judith était là aussi et bien d’autres… Maintenant, il faut te détendre et te reposer aussi. Mets-toi dans ton transat avec un bon bouquin. Je t’embrasse.
>Annick:
Ta cabane, c’est le jardin des délices, Annick;-) Un vrai conte de fée! Tu as raison de vouloir rêver. Tu me parles de matin éprouvant. J’espère que tu vas bien tout de même. Si ce blog peut t’apporter un peu de réconfort, j’en suis ravie. Tu peux rêver en silence; personne n’en saura rien. Ainsi tu n’agaceras pas tes proches;-) Allez Annick, je te souhaite une douce après-midi. Je t’embrasse.
merci de te soucier pour moi, mais ça va, je peux réagir…
mon monde de rêves, c’est rien qu’à moi, nul ne sait où je vais dans tes jardins que je feuillette en album de coeur..
ce qui m’éprouve c’est que j’agace dans le réel, avec justemoi, qui ne pourra jamais s en faire pour « rien », la vie m’apparait tellemnt dans son plus simple toujours, il m est impossible de la voir compliquée, je suis ainsi et j ai de la chance…
BONNE JOURNEE, mais ça va, je peux réagir et continuer d exister comme je suis, juste éprouvée de toujours lutter…PERSONNE NE ME FERA CHANGER…juste la vie fait changer ou moi si je souhaite…
j ai lu avec bp d attention le grand texte hier sur vangoqh et ensuite si éprouvée, et puis par la pression sortie tgv…
OUFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF…
JE MONTE encore m’allonger tt là haut…….dans mon pays « »qu’à moi » »..
dans la future maison, je rêve d’un bureau exentré, au fond d un jardin, loin de chacun…..loin…
Ce qui m’interpellera toujours c’est pourquoi certains voient démesuremment les soucis qd en un coup d un seul, ils peuvent être regardés, compris et éliminés…mais ça vah………..BISES TENDRES…
F
Folie cette maison
Flottant dans l’arbre rose
Filamant de rêve
F
Fredonnant un chant
Fort de mon isolement
Fête de l’âme
F
Feuilles parfumées
Filtrées par mon amoureux
Fumet de printemps
>Jane:
Coucou;-) Trois d’un coup! Tu te prends vraiment au jeu de cet alphabet et tu y arrives. Ce n’est pas très facile tout de même. Merci pour tes innovations poétiques. Ce soir, ce sera donc le G. Je connais déjà la note alors j’imagine ce que ça peut donner;-) hum … Je t’embrasse Gaiement.
G
Grande ma surprise
Gambader avec les mots
Ggrigris des cahiers
COUCOU ossiane
grande est ma surprise chaque fois que je découvre tes photos!
je ne sais pas si mon nouveau « hobby » est intéressant, mais ça me fait cogiter une pensée inspirée par l’image!
et l’image est si importante dans notre quotidien, tellement de choses passent par elle!
heureusement qu’il y a aussi la musique, les parfums de la nature, de nos corps,( un bébé ça sent si bon )et de nos animaux!
Les mets délicats et les bons vins, les thés divins et les infusions de fleurs!
les senteurs des essences ( j’adore la térébenthine, en plus j’aime ce mot, je trouve qu’il est chantant )
et je suis sûr qu’il manque tant de choses a cette liste, mais si je m’en remet aux chakras !
en laissant au « corps grossier » toutes ces sensations, pour atteindre le corps éthérique ( ou subtil) et le corps astral
(siège de l’âme)
Symbolisme du bouddisme dont je suis bien loin mais qui m’attire tant il semble au dessus de nos bas besoins matérialistes!
Demain dimanche j’irai dans la mer salée puis satisfaire ma curiosité sous marine.
a demain soir
GLOU GLOU!!!
jane
>jane:
Tu as un peu triché avec ce haïku en G avec un jour d’avance;-) Tu gambades en poésie; je te sens en grande forme.
Tu te fais plaisir avec ce nouveau hobby; il faut continuer. La poésie doit être ludique également.
L’être humain est pourvu de sensations très subtiles qui ne demandent qu’à se développer. A lui de les exploiter et de quitter de temps en temps le monde du réel vers un monde plus immatériel plus proche de cette âme que tu évoques. Je ne crois en rien mais je comprends ce que tu veux dire. Quand le côté matériel de nos sociétés de consommation devient le seul credo, l’humanité n’a plus de repères; elle se cherche sans se trouver et finit par sombrer. Ce n’est pas bien gai ce que je dis mais c’est vrai que ça m’inquiète. Bon dimanche.
J’adore ! Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com
La cabane secrète………….c’est l’abri de ma force
la cachette fragile………….où mon coeur
s’ouvre……………………….aux battements forts
de ton souffle……………….de vie
t’abandonnant………………en explosion
la faiblesse des verrous ……riant tous les soleils
et t’offre le ciel……………..t’accueille
et te berce d’espoir
Catherine
>Catherine:
Tu remontes dans le temps, Catherine. Ca ne m’étonne pas que tu aies choisi cette note pour ce poème. Une cache secrète pour s’abandonner aux sentiments qui exaltent le coeur et le font battre. Une belle image cette explosion qui fait sauter les verrous et ouvre vers l’espoir. Peut-être un peu moins de fluidité dans celui-ci mais c’est très beau quand même. Merci beaucoup. Pensées affectueuses.
je l’avais vue mais l’actualité bouillonnante des autres photos m’a détourné d’elle…je l’ai revue ainsi que la silouhette du géant sur son toit…du coup je vais faire une entorse au haïku 🙂
géant de papier
sur sa maison bien nichée
contemple le mond’
jardin secret d’enfance
fuis la vie pleine d’ignorances
pur plaisir instantané
au coeur du vaisseau
gréé de feuilles et d’étourneaux
Je peux imaginer les emotions puissantes qu’on sent dans la maison d’arbre. La maison est tres loin de la terre, loin de la realite de la vie. Si on a dix ans ou trente ans, cette maison est un lieu pour tout le monde. Sa beaute est universelle est tout le monde peut l’apprecier! Je l’aime beaucoup, et je voudrais y aller.