ta peau zébrée
tu déroules ta crinière
serpentine
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your stripy skin
rolling out your mane
serpentine
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
ta peau zébrée
tu déroules ta crinière
serpentine
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your stripy skin
rolling out your mane
serpentine
ton œil émerge
du fond des abysses
la brise inconnue
Serais-tu Pégase
né du souffle de Gorgone
pour envoûter les poètes
et transposer leurs rêves ?
Qui est-tu pour venir ainsi
crinière au cœur des vagues
tel un coursier ailé de Zeus
dans les vapeurs océanes
Es-tu Pégase à la crinière d’argent
aux sabots d’émeraude
prophète oublié des muses ?
Qui es-tu ?….. qui es-tu ?
Il est très envoûtant, Monique, votre commentaire…
Merci Jacline Ce sont les vagues d’Ossiane qui sont envoûtantes, et ses mots dont « crinière » ainsi que vos « tu » respectifs qui m’ont inspiré les miens. Bonne fin de soirée.
Se la surfer la vague
Dans sa spirale niché
En attendant que ça se passe
S’ébrouer avec grâce et panache
au sommet du roulis de la vague
s’étendre dans l’écume des eaux
s’inventer nymphe de l’océan
qu’ils sont beaux les comtes de la mer
des vagues qui jamais ne s’arrêtent
et nous laissent dans ce laisser croire
d’un infini et d’éternité
et puis parce que cela fait longtemps que les mots de François Cheng ne résonnent ici, voici un petit quatrain prélevé dans
Enfin le royaume :
« Que par le long fleuve on aille à la mer !
que par le nuage-pluie on retourne à la source !
Toute vague cède à l’appel de l’estuaire,
et tout saumon à l’attrait du retour. » F. CHENG dans Enfin le royaume
Merci Monique pour ce partage
Oui merci Monique pr ce partage.