22 réflexions sur « Flux3 »

  1. « L’énergie est une sève ardente, la vivance de la vie déposée en chacun à l’instant de sa conception. » Jacques Salomé

  2. filiation pluviale
    pas de la corde raide
    dans cet entrelacs fluvial
    ils se soutiennent mutuellement
    à chacun qui demande à l’autre de l’aide
    fouillis, dense mais élancé
    ce n’est pas la danse des rames
    ni même leur alignement
    qu’est ce qui se trame
    derrière cet écran vert
    ça coule et se mélange

  3. Bonsoir et merci Ossiane, j’aurais du commencer par te remercier pour le fluide pas glacial qui a traversé mes veines en découvrant texte et photo mais entrainé par un élan soudain il a d’abord fallu que l’encre virtuelle s’échappa

    Bonsoir à tous les passagers, voyageurs, nautoniers, matelots pour cette nouvelle traversée

  4. Merci Ossiane, oui puisons dans cette énergie qui nous est donnée à chacun et au regard de cette végétation laissons s’installer par mimétisme la force d’être.

    Naissance, renaissance
    dans l’entrelacs des branches
    Printemps en « Seurat »

  5. Relance dans la montée, des près … hymne à la nature

    Tous les chemins de verdure mènent aux arômes sauvages qui se dégagent à travers des senteurs diverses qui ne posent pas de poids sur la poitrine mais exhalent totalement la libération de la nature et de sa végétation enfin explosive.

    Il n’ y a qu’à prendre le muguet si distinct et éclatant, pour quelques temps seulement, comme quoi l’intensité ne rime pas toujours avec durée.

    Pas besoin d’orgue à parfum ni d’écarte narine pour humer (Les hummer c’est autre chose avec leurs gaz d’échappement) complètement la richesse des variétés florales et nous ne sommes surement pas les seuls à être sensibles d’un point de vue olfactif au moins à l’appel poly floral , comme nos butineuses nous le montrent mais les papillons aussi ont un faible pour le nectar.

    Alors les notes se dispersent mais se concentrent aussi parfois dans une éclosion impressionnante , ni uniquement piège ni uniquement cible mais signal codé qui attire et favorise la reproduction des espèces, une sorte de danse aromatique ou les polyphénols prennent de la consistance mais bien d’autres composés chimiques dont les essences peuvent nous enivrer avant que de mettre notre bulbe olfactif en émoi.

    Les bulbes justement parlent entre eux ; les iris comme les hémérocalles, les lys et tant d’autres, nous renvoient à nos sens premiers qui ne trainaient pas dans un grenier mais on suivi la longue chaine de l’évolution.

    Alors les trailers, à condition de faire attention où ils cheminent à ne pas écraser de variétés rares comme le lys martagon ou l’orchis vanille en montagne mais aussi des variétés de plaines pas toutes connues, parfois cornues, peuvent s’en donner à cœur joie auprès de cette nature sortit renforcée et aux prémices avantageux qui donnent envie de sacrifices (oh pas ou plus aux divinités qui apportent abondance).

    Dans un effort emballant (pas le train, il faut garder des forces ) au gré des raidillons ou des portions gravillonnées mais on ne gravit pas au nez et à la barbe , sauf à trouver un bouc en chemin, sans jeter à cette nature divine célébrée par Dante un regard plus qu’amical.

    Ah qu’il est bon de s’emplir les poumons de vagues successives (pas virales) qui rivalisent d’originalité et de spécificité, aux portes des cités et que même la cécité ne nous empêche pas de nous transpercer.

    Cette communion au sol , annuelle, est une preuve de plus du lien qui nous unit et que dire de l’odeur de la pluie qui réveille du sous bois et de l’humus des aérosols si musqués (mais pas embusqués) que la seule gravité et la chute des gouttes de pluie suffit à extraire et projeter donnant aux moments post ondées la possibilité d’explorer ce registre sensoriel différent et surprenant.

    Mais les champignons, sans que les champions n’appuient dessus, on aussi des dessous ravageurs à coup de spores , et la course en sous bois peut vite se transformer en stop and go au grès des rencontres.

    Ainsi le contact avec la nature peut il renouveler le contrat qui nous lie à elle depuis des temps immémoriaux.

  6. L’eau épanche sa langueur
    Les nuits et les jours s’égrènent
    Sous les ramures

  7. Après une belle réflexion de Thierry sur nos rapport avec la nature, très jolis mots Anthéa pour exprimer le temps qui s’écoule et j’ai tellement aimé que j’ai pensé à Apollinaire « Le pont Mirabeau »

     » (…)Passent les jours et passent les semaines
    Ni temps passé
    Ni les amours reviennent
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    Vienne la nuit sonne l’heure
    Les jours s’en vont je demeure » Apollinaire

  8. Merci Monique ! Quelle coincidence, on m’a fait écouter récemment la version chantée par Léo Ferré de cette poésie merveilleuse d’Appolinaire. Douce soirée à vous.

  9. Ondulations sous l’action du vent
    perturbe l’image

    Flaubert n’a t il pas écrit peu ou prou ,en 1852 « dans ce fleuve j’ai vu un océan  »

    alors depuis le rivage pourquoi n’ y aurait il pas des mirages
    les virages c’est pour les boucles galantes qui se rient des paysages
    et s’enroulent amoureusement au pied des collines

  10. Il est un temps où l’on pourrait bien se noyer dans une goutte d’eau, d’où qu’elle vienne, de la mer, de l’océan, du fleuve ou du ruisseau elle nous engloutit dans la puissance des flots, nous immerge, nous submerge et nous entraîne vers ces nuages qui assombrissent notre paysage, advienne que pourra il faut survivre…

    Bon week-end à tous et profitons des petits rayons de soleil qui nous inondent de chaleur et de douceur…

  11. Le rayon du soleil, le Printemps au jardin, un lieu tranquille à savourer ce week, sans avoir à occuper le temps, mais juste rien qu à levivre…le jeune homme autiste reste au Foyer ce week, ma fatigue est fort grande. L énergie reviendra, la sève recoulera, la vie douce fera du bien. On peut avoir été tellement en ardeurs, qu un épuisement normal exige des soins paisibles .

  12. Berges hautes , auberges de nos émotions liquides
    aux couleurs marquées part l’intensité, vivid
    un palissage humide qui transpire la beauté

  13. Parce qu’aujourd’hui il pleut la beauté n’en est pas moins présente, seuls les tons diffèrent et l’ambiance derrière les carreaux n’est qu’une béatitude muette sur un paysage métamorphosé. J’aime bien et suis tentée d’aller me fondre dans ce paysage aux nuances brumeuses en cette fin d’après midi pour mêler à cela quelques notes de gouttes de pluie sur la toile tendue de mon parapluie.

    le vert tendre des feuilles
    sur les troncs mouillés de pluie
    un raffinement
    météo participante
    à l’expression des contrastes

    Je pense aux photos de ce célèbre photographe Coréen Bae-Bien-U dont j’avais vu une exposition au château de Chambord, toute une atmosphère qui ne laisse pas indifférent. Bonne semaine et bon courage à tous.

  14. Dans les longs frissons qui parcourent les échines
    s’agitent faiblement , tout ennoyées les racines
    pas question pour autant de décemment s’enrhumer
    le couvert dense semble déjà l’horizon embrumer
    pourtant ces ramettes qui ne progressent pas
    ne peuvent masquer totalement la vision

  15. Aujourd’hui la végétation abreuvée aura vite fait de faire de ses » ramettes » légères de lourdes branches formant un écran total sur l’horizon , un autre paysage où l’ombre nous offrira la fraîcheur dans un espace plus réduit peut-être mais plus fleuri aussi.

    Aimer le printemps
    dans ce qu’il a de fragile
    dans son apparence
    mais de force insoupçonnable
    en croissance exponentielle

  16. Qu’un souffle n’ébranle les feuillages
    et fasse doucement trembler la base
    et c’est tout ce paravent qui se meut

  17. Le flot ne s’échappe pas
    dans ces lignes méandreuses
    il n’ y a pas de rafiot qui tienne
    s’il n’est bien rafistolé
    mais la barrière ombrageuse
    ne fait l’ombre pas sienne
    patiente mais pas écartelée
    flux et reflux vont et viennent

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