Lotus 12

LOTUS 12 / LOTUS 12

naissance dans la boue
épanouissement au soleil
éveil dans un rêve

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born in the mud
blooming in the sun
awakening in a dream

57 réflexions sur « Lotus 12 »

  1. Sur ce bouquet de lotus aux forts contrastes… quelques mots de Baudelaire pour le plaisir….
    « (…)
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l’ambre,
    Les riches plafonds
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale
    Tout y parlerait
    À l’âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe calme et volupté

    (…)
    Le monde s’endort
    Dans une chaude lumière….. » Baudelaire

    Qu’en est-il aujourd’hui ? Nous réveillerons-nous un jour sortant de ce cauchemar infernal dans ces rêves d’avant dont nous n’avions conscience tant ils nous semblaient naturels et si confortables ?

  2. Merci Monique.

    Si seulement les Lotus
    Pouvaient serrer les gens
    Les aimer simplement
    Tant est si dur à vivre
    Pour des milliards de gens
    Les plus pauvres, les malades
    Ceux qui sont si fragiles
    Et puis tous ces enfants
    Impossible d imaginer
    Il y a presque huit mois
    Cette non vie devenue
    Pour l autisme c est rude
    Tant de privations
    Du vivrelibre
    Apres des decennies
    Pour enlever des barreaux

    La prison d à présent
    Est ce virus terrible

  3. Annick, laissons aux lotus la chance de pouvoir vivre les uns contre les autres sans contraintes, mais combien d’autres fléaux ont pris la nature en otage….

    La promiscuité
    en un bouquet de beauté
    dans l’impunité
    que n’ai-je cette faculté :
    vivre en toute liberté !

    A tous un week-end serein

  4. Bon week joli, pour chacun.

    Les Lotus en choeur
    Chantent la vie
    Pour L’Humain aujourd’hui
    Qui ouvre l oeil pour s’en saisir
    Des libertés qu’il lui reste
    Quand cet horrible virus
    Fait sa loi d extinctions
    Des plus fragiles
    Le bel Humain tente
    De chanter encore
    Ses malgré tout
    Pour faire pousser
    Des sourires de vie

  6. Mes petits chéris
    Mes chers Lotus
    Comme ce fut bon
    Ma main droite
    Dans la tienne Joachim
    Ma main gauche
    Dans la tienne Imani
    Mes petits amours d’enfants
    Comme le virus m a pris
    Bien trop de votre enfance
    Je vous aime à vous vivre

    Cette année tant sa rude
    Des sauvageries de vie

  7. Il y a des moments dans la vie où la beauté devient un refuge… alors les rêves sont permis pour ne pas sombrer dans la désolation….

    Émergeant de l’eau
    emblème de tant de symboles
    mystère accompli
    jamais ne dévoilera
    la source de sa beauté

  8. Le Lotus élégant
    S’habille de beautés
    Saisies par son regard
    Tellement voyeur d’horreurs
    Dans ce monde ici bas
    Qu il subit malgré lui
    Invitations aux rêves

  11. eh oui effectivement jolie l’idée des pas japonais -:) que ce soit Thierry, Annick, Jo.S de cette photo (plan fixe ) je ressens dans vos commentaires un monde qui bouge… malgré tout … et ça fait du bien…

    lotus processionnaires
    marchant à pas feutrés
    sous leurs blanches ombrelles
    dans l’ombre des sous bois

    monde étrange inconnu
    d’un langage hermétique
    n’ayant pour seules idoles
    la beauté, le silence

    Les regarder grandir
    sans comprendre ce qu’est
    le secret de leur vie
    la force qui les guide

  15. Presque rassemblés
    En festons bien dosés
    Ils ne se touchent pas
    plus qu’ils se couchent
    Et dans cet agencement
    Ils trouvent franchement
    Les conditions de leur épanouissement
    Il n’est pas question d’evanouissement
    Pas plus que d’enfouissement

  16. Comme un besoin de rayon lumineux pour sortir des idées noires et lugubres du présent :

    Finement se posent
    malgré cette aura si sombre
    en petites loupiotes

    Bon courage et souhaits de bonne santé morale et physique pour tous. Combien de « je t’aime » je voudrais pouvoir dire les yeux dans les yeux !

  17. Merci Monique.

    Oui si assommée un long temps à l avance.
    C est si dur de vivre un confinement dans un confinement en autisme.

  18. Une envie bête
    Telle est l an vie
    Tapoter sur une tige
    La voir trembler de vie
    Puis sur une autre
    Encore une autre
    Se voir sourire
    Musique de vie

  19. Ce matin sur Toulouse le soleil rayonne
    et moi dans mon bureau je crayonne
    mais je me dis qu’où que vous soyez
    peut être dans la brume ennoyés
    et depuis minuit passablement ennuyés
    je me fais un devoir et aussi un plaisir
    de vous envoyer un message d’amitié

    Merci à Monique et Annick pour leurs paroles touchantes

  20. Merci Thierry pour le message amical, portez vous bien.

    Prudence pour chacun.

    Mon père 90 ans
    Hospitalisé Covid
    Epoque déroutante

  21. Merci Thierry se soutenir mutuellement en cette période si difficile et déroutante comme tu dis Annick est important, restons prudents, oui évidemment ; mais personne n’est vraiment à l’abri , je pense à toi Annick pour ton papa garde confiance malgré cette impuissance que nous constatons aujourd’hui face à ce virus qui nous frappe.

    La fragilité
    de cette petite fleur
    serait-ce une image
    de ce monde vacillant
    qui se doit de rester droit …

  22. Elle est jolie ta fleur, Monique.

    Il n y a pas d espoirs
    Le covid frappe si dur
    Mon père sa vie le lâche
    Comment tenir sa vie
    Quand un enfant autiste
    Qu en vivant le parent
    Peut donner de sa vie

  23. Très jolis mots Monique , si parfaitement ciselés dans ce moment crucial

    courage Annick, le mien en aura 92 d’ici peu et je l’ai déménagé de Montrichard à Toulouse cet été
    pour que l’éloignement ne soit plus un problème au quotidien et évidemment passer de 5h mini
    à 8 minutes, ça change la vie pour la vie au quotidien.

    Alors oui Monique tu as raison il y a plein de personnes pas bien autour de nous, il suffit d’ouvrir les yeux
    et de leur témoigner de l’attention et de l’écoute en leur tendant la main pour échanger et ça fait toute
    la différence avec le repliement sur soi même.

    Prenez soin de vous et bien sûr j’y associe pleinement Ossiane, que cette nouvelle période soit source de réflexion
    et de créativité

  24. Je ne savais plus si c’était ombre ou bien lumière
    dans tout ce que je vivais il y avait pourtant matière
    et si parfois ça stimulait aussi les glandes salivaires
    ça ne rendait pas toujours facile la déglutition
    nous nous nourrissons d’espoir mais en ce moment
    le doute est bien plus présent qui nous heurte
    comment construire sur un océan vacillant
    alors même si les sources d’inspiration
    parfois se tarissent et nous trahissent
    il faut resserrer les liens pour le bien de chacun
    de ce point de vue les pas japonais créent un chemin

  26. Plutôt que d’aspirer les feuilles
    Il vaudrait mieux les inspirer
    Afin qu’elles nous inspirent
    On en fait des déchets
    Qu’on rejette et chasse
    Pourtant c’est le gage de la vie
    Sous prétexte que ça glisse
    Ou bien encore que cela salisse
    Mais on ne voit pas que ça plisse
    Ce qui nous met au supplice
    Laissez donc les feuilles
    Vagabonder un peu

  27. Je repasse et vous lis , du coup je souhaite aussi saluer les passagers si fidèles et écrire ces quelques mots

    Les pieds scellés
    Je ne peux plus
    Sortir, crier

    La boue m’enserre
    Me tire, me blesse
    Plus de mystères

    Plus de passants
    La rue est vide
    Je sens mon sang

    Glacé
    Derrière la vitre
    Voir les feuilles tomber

    Sur le sol mouillé
    Lever les yeux
    Vers le soleil voilé

    Des couleurs de l’automne me gorger
    S’échapper de la torpeur
    Du jaune m’envelopper

    Sa fièvre refuser
    Absorber sa lumière
    Et de rouge me saouler

    L’enrober de sourires
    L’amour saluer
    Se délester du pire

    Le vert s’en est allé
    Déverser ses soupirs
    Comme la feuille déposée

    Sous l’humus fécondant
    Je rêve de sortir
    De l’ombre de Satan

    Je rêve de renaissances
    De plaisirs retrouvés
    De bafouer la prudence

    De lendemains joyeux
    D’ivresses de douceurs
    De moments chaleureux

    De la boue nait le lotus
    Pour l’émergence de la beauté
    que disparaisse le virus.

  29. Vous retrouver Nath est un immense plaisir et vous lire un grand bonheur, dans les circonstances du présent en cette saison vos mots limpides accentuent la teneur et la beauté de ce poème. Merci à vous,

  30. Merci ! Merci à Ossiane de laisser cet espace ouvert à l’expression !
    Pourvu que le gout d’écrire me revienne …
    Bon courage à tous et surtout plein de créativité !

  31. Lotus à l’eau , ouvre ses antennes pour communiquer
    au moins sur la beauté des feuillages
    n’est pas effrayé par les holothuries des étangs
    qui ne s’occupent que des fonds
    assumant une rôle d’éboueur détritique
    A ces échinodermes on ne vas pas mettre un terme
    c’est certes un concombre masqué
    mais il va au bal

  33. S’abreuver de beauté, elle est là à portée du regard, dans l’automne frémissant, dans l’harmonie des couleurs, dans la pureté des lignes, dans le chant des oiseaux, dans les arômes de l’automne, dans les adagios des grands maîtres, les mots des poètes… ne pas se laisser envahir par la laideur des écrans sur l’horreur du présent… permet de faire face …ne pas se laisser abattre par les conditions difficiles et inévitables de la vie cela n’enlève rien au devoir de se tenir informés et prudents mais psychologiquement en forme et debout.

    Un signe de beauté
    comme un chant à l’unisson
    chœur de nymphéas
    une image de tendresse
    dans un monde à la dérive

  35. Oui merci Monique Nath, Thierry

    Cela donne de l energie, des joies, la Nature si belle .

    Et ton album Ossiane

    Avec vos mots que j embrasse, mes bels soleils.

  36. Desolee d avoir lâché les mots, un temps,
    Mais mon père hyper mal le 28, trois petits-enfants devant son coma, son appel à 3h30 vers moi,
    Puis personne ne l explique, il remonte la pente.
    Chocs contre chocs max dans un vécu en autisme déjà hard, privé de libertés personnelles.
    Prenez bien soin de vous. Je vous embrasse vos plumes.

  37. N’oublions pas de DANSER … Ca fait du bien !
    Sans être trop dépendant du numérique, quelques vidéos https://positivr.fr/video-confines-mais-jamais-enfermes-ces-danseurs-livrent-une-performance-magnifique/
    https://positivr.fr/video-on-nous-a-dit-quon-pouvait-pas-sortir-pas-quon-devait-arreter-de-danser/
    Ne pas oublier le pouvoir du corps et de la main https://www.numeridanse.tv/themas/parcours/danses-de-mains
    Et un message d’espoir sur la différence https://positivr.fr/video-inspire-dune-histoire-ce-court-metrage-retrace-le-combat-dun-enfant-pour-se-faire-accepter/ savoir tenir la main …
    Alors dansez demain !

  38. Ce matin il pleut
    en lumière de crépuscule
    Silence absolu
    Le ciel de l’aurore est gris
    sans une lueur de soleil

    mais en fait, cette atmosphère qui a quelque chose d’étrange, d’insolite je la trouve belle, à regarder le ciel et les branches qui se balancent telles des fleurs de lotus sur leurs hautes tiges c’est comme une musique douce au réveil qui vous berce ! Belle journée à tous ! Quelques mouvements de QI gong ou de Tai Chi Chuan et le soleil s’invite dans votre cœur !

  39. Oh que oui, Nath et Monique.

    Les tendres lotus
    Savent fort bien
    Ouvrir leus coeurs
    Manger beautés
    Poids de jeunesse
    En fleurs de l âge

  40. Je n’écris pas, mais je vous lis toujours avec plaisir. Merci…
    Vous le dites si bien:
    Chercher la beauté
    inviter le soleil
    pour remplir nos cœurs

  42. Merci Jo.S

    Ouvrir le volet de son oeil
    Au petit matin
    Pour cueillir les lumières
    Et éclairer les mi figues mi raisins
    Quand les réels de vie
    Invivables Tellement
    Dans la longueur du temps
    De grandes violences

  44. Ah feuilles de lotus qui couvrez
    sans jamais être couvertes
    water repellent , hydrophobes
    que vous êtes jaunes ou vertes
    mais quand la fleur vous ouvrez
    ce n’est pas pas seulement
    de la lumières tous les lobes
    qui se donnent à voir ardents
    vous imprimez votre marche
    sur l’eau des beaux étangs
    ce qui n’est pas une vraie arche
    au moins à une voute ressemble
    qui fort du nombre vous rassemble

  45. Danser maintenant et aboutissant
    voilà l’oscillation des tiges envers
    et contre tout battant dans un rythme
    qui du métronome rien ne mime
    la flèche dans la souplesse des pennes
    et un léger fouettement pas de crème
    cela n’a rien vraiment d’abrutissant
    et les fibres dévoilent leur usage tissant
    car rien ni personne n’est toujours en devers
    et si à la beauté créatrice cet hymne
    veut que la danse un jour se termine
    sans pointe d’obsidienne dans l’abside
    non tout cela n’est pas insipide

  47. « Les lotus ont beau naître dans la boue : les poissons les caressent et séjournent parmi eux en amis. » proverbe
    « Il faut aimer la nature et les hommes malgré la boue. » Jules Renard

    Les fleurs se lèvent Relever la tête
    Elles chuchotent Se tenir debout
    Des cris d’amour Rayons de soleil

  48. Mal écrit :
    Les fleurs se lèvent
    Elles chuchotent
    Des cris d’amour

    Relever la tête
    Se tenir debout
    Rayons de soleil

  51. C’est de la fange que nait la vie
    et ces biofilms aquatiques ou pas
    développent une myriade d’organismes
    certes pas tous symbiotiques ou sympathiques
    la nature est rebelle et impose ses usages
    n’allez pas croire qu’on est sur un petit nuage
    mais voilà dans l’ombre et la boue des argiles
    naissent depuis des milliards d’années
    grâce aux propriétés exceptionnelles
    de ces substrats lamellaires et insérant des ions
    une activité électrochimique qui peut perdurer
    comme disait mon génial professeur M Buvet
    alors ne négligeons pas les fonds obscurs
    ce n’est pas que dans les vieux pots
    qu’on fait toujours la bonne soupe
    mais ces systèmes complexes
    ont plus d’un tour dans leur sac

  52. les mots perdus sur le clavier iront rejoindre les pensées qui nous traversent sans laisser d’empreintes, les réflexions, les raisonnements sans conclusions resteront lettes mortes, aucun sentiment d’amertume car ainsi s’envolent les idées comme les feuilles de l’automne, elles laisseront au hasard le soin d’aller nourrir quelque lieu inconnu au sein de nos mémoires inconscientes, sur les chemins de la sagesse où la poésie resurgira peut être un jour dans ces mots qu’on croyait morts.

    Un poème était né …. disparu…. il ne saurait renaître… l’inspiration est étrange… l’harmonie des mots ne saurait revivre…elle serait autre et dépourvue de spontanéité… à bientôt !

  54. et voilà pourquoi je préfère la plume aux claviers (je m’entends d’ordinateurs !) Thierry ! car si le haïku a cet avantage de dire beaucoup en peu de mots les textes des poèmes comme ceux des chansons demandent à être mémorisés sur le papier pour être retenus. Bonne soirée à tous.

  55. Je te comprends fort Monique, des mots aussi parfois m’échappent ,
    Je suis tellrment etourdie de vie,

    Alors parfois j’écris , oublie de mettre mon nom et le tout s echappe.

    Bon repos les poètes. Je vous embrasse.

  56. Pendant que Barbara nous chantait
    en rythme moi je m’en balance
    on ne peut que hélas regretter
    ces mots trop vite disparus
    à peine que sous la plume apparus
    eh si pourtant ça a de l’importance
    comme une texte manqué
    un rendez vous raté
    une occasion loupée
    on s’en veut après coup
    d’un geste déplacé
    d’une phrase envolée
    c’est une perte
    à n’en pas douter
    c’est frustrant
    et rageant
    si fugace
    et volatil
    que ce soit du volapuk
    ou tout autre sorte d’expression
    c’est sorti de moi, de nous
    c’était libérateur mais exprimé
    et voilà que ça retombe
    dans l’ombre persistante
    oh bien sûr on peut rattraper
    de-ci de-là des bribes parfois
    mais ça n’a pas la spontanéité
    de ce premier jet dru
    on éructe contre la malchance
    on s’en veut et puis…
    on passe à autre chose

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