forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
Si merveilleusement beau ! comme Rousseau « Je voudrais que cet instant durât toujours »
Fête de lumière
Le sublime de l’éphémère
Un fol âge d’or
D’une nature explosive
Du trop-plein d’instinct de vie
Roi de la forêt
La lumière est sa reine
File le vent
File le vent
Filtre le son d’or
Le souffle vivant
Abreuve l’âme
Chatoyant, mordoré
les colonnes de l’éternité
mais il y a des à côtés
Mon pauvre vieux, je ne peux pas t’encadrer!
Au moins, si à tes pieds, je vivais heureux!
Mais tu ne rentres plus dans mes objectifs…
Avec toi, je me sens dépassée.
Tu me dis tais-toi, le silence est d’or!
Et tu ne fais que m’embraser.
Pourtant, il y a bien longtemps que tu ne m’as pas déclaré ta flamme.
Que tu préfères une rousse! Autant me mettre en bière!
Avec son col de mousse, bien sûr.
L’argent, ce n’est pas ce qui te manque; mais l’habit ne fait pas le moine.
Et crois-moi, tu n’es pas le seul : un de perdu, dix de retrouvés.
D’ailleurs, même si comme un « fou j’erre » (f.d.s.) dans la forêt, j’en connais de plus jeunes qui n’ont pas froids aux yeux, tout prêts à bourgeonner…
Alors arrête de te croire, et quand viendra l’hiver, tu envieras c’est sûr, ce petit débrouillard qui cache en son manteau la belle au bois dormant…
P.S. Si tu veux ma photo? T’auras du boulot pour la trouver!
Massif, passif mais qui a dit poussif
épousseté il a épousé la chute sans l’accuser
et se fait à l’idée de voir sur ses reins
lentement les restes s’accumuler
de sa splendeur d’été il n’a pas abusé
mais maintenant va t on le tarabuster
Tout contre toi
jusqu’à sentir ta peau
ma cime contre la tienne
Canopée