forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
Ni prince ni roi
dans son immense élégance
La prestance
C est joli
Tout simplement joli
Et comme c est joli
Je vous le dis merci
Cest bon de dire merci
Alors merci merci
Du petit bois
Pour allumer le feu
Folie douce
Dans la brume il brille
Son écorce se mue
Le voilà qui grandit
Après tous ses Hivers
Après tous ses Printemps
Après tous ses Étés
Pour l’instant son Automne
Comme c’est joli un arbre
Je les aime infiniment
Comme j’aime la mer
Et j’aime ausdi le vent
Sans oublier le soleil
La vie tout simplement
Très joli Ossiane, belle soirée pour toi et chacun dans son hamac à plume.
A ses pieds
Le grand chemin
Verticalité
Embrasser la terre et le ciel
Seuil sans porte
l’automne et ses feuilles tombantes
éparses sont les branchages
mais on est loin de l’essartage
même si on nous dit
qu’il faudrait bruler Carthage
et puis il y a ces massifs des Eparges
qui ne donne rien en partage
sur cette ligne de crête
là où rien ne se décrète
sous le dais des grandes ramures
ne résonnent plus les bruits d’armures
pourtant ils en ont de ces carrures
pour les bateaux de fortes membrures
mais il y a aussi de ces marbrures
tandis qu’au pied les armes rendues
des branches ne sont plus pendues
et ces troncs droits et si bien tendus
nous ouvrent les portes du ciel
Dans ton habit de nuages
dandy des bois
tu tutoies le ciel
Vais je étaler ma splendeur
dans l’aube florissante
une superbe robe
–
Fils naïfs d’akènes
farfadets des broussailles
cadets au repos
–
Les branches tombées
Servent de terreau
Son tronc son roc
A la jonchée et la croisée des âmes mortes
je dis mais voyons que m’importe
et qui voudrait finir de la sorte
le vide et le plein
les couleurs s’entremêlent pmmmm
l’automne s’estompe
Sans les pmmmm