forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
fond chatoyant
frisson mordoré
chemin des fées
plan joyeux
fond soyeux
espace réticulé
La forêt se pare
ors et perles de rubis
délires de l’automne
Éventail de corail
dans la lumière dorée
luxe et volupté
Beauté du clin d’œil
dans la lumière du soleil
tableau trompe-l’œil
dans le matin qui s’éveille
sentir le frisson des feuilles
brume d’automne
l’odeur de la première flambée
qu’on allume
C’est en écoutant les murmures du vent que j’ai appris la nouvelle..elle glissait de feuille en feuille..de vague en vague..et la forêt s’éclairait de mille soleils…C’est en enlaçant un chêne que j’ai mesuré le temps qui s’écoulait..l’automne passait de cime en cime..de mots en mots..et sur l’écorce des arbres les cœurs s’animaient…C’est en voyageant sur le dos des nuages que j’ai vu » la forêt d’or en habit de flamme » …elle courait le long des rives et des sentiers et illuminait le paysage et ses visages..C’est en posant ma main sur cette page..que j’ai vu les mots danser et offrir au temps ses rêves d’enfant..
C’est Merveilleux de vous lire pierre.b, de retrouver la poésie des 3 petits points…
Merci
Oh merci pierre.b de nous offrir votre prose d’automne poétique et délicate. C’est un pur bonheur…
merci pierre b et bon retour parmi nous, votre sensibilité n’a pas changé
Trois petits points
D’or et de rouge
Les yeux silencent
pierre.b dit :
12 novembre 2019 à 12 h 30 min
C’est en écoutant les murmures du vent que j’ai appris la nouvelle..elle glissait de feuille en feuille..de vague en vague..et la forêt s’éclairait de mille soleils…C’est en enlaçant un chêne que j’ai mesuré le temps qui s’écoulait..l’automne passait de cime en cime..de mots en mots..et sur l’écorce des arbres les cœurs s’animaient…C’est en voyageant sur le dos des nuages que j’ai vu » la forêt d’or en habit de flamme » …elle courait le long des rives et des sentiers et illuminait le paysage et ses visages..C’est en posant ma main sur cette page..que j’ai vu les mots danser et offrir au temps ses rêves d’enfant..
Il y eut l’Eau. Elle en a fait couler… Des lettres et des maux. Elle en a caressé, des épouses fidèles et de bons compagnons… Il a suffi d’un geste, un signe de sa main, un désir d’être là comme voix enlacée… Au sortir de la vague, du creux de l’océan, de sa crinière d’or, Ekhi nous illumine… Il en advient le feu. Sur l’heure il ressuscite, des plumes délicates, des brûlures du temps. Il incendie les cœurs, les voûtes et les cimes, il met le rêve en rêve dans son écrin de brume…
pierre b. et Bernard ne seraient-ils pas la même plume ????
Merci à toutes et tous pour vos gentils commentaires.. Merci à Bernard pour ses mots que j’aime tant en écho aux miens..
Et non Jacline.. ce n’est pas la même plume..sourire..
Une pensée à Ossiane..
Merci pierre.b pour votre réponse souriante. Ce n’est pas la même plume mais tellement accordée à la vôtre !
Merci Bernard pour votre belle prose.
Une pensée à Ossiane et à tout l’équipage.
Et je vous lis avec ravissements. Merci plus encore dans des temps difficiles on va dire invivables…à levivre malgré tout ce temps pas choisi.
–
Ohhhh … Pierre.b … Bernard … quel bonheur !
https://www.youtube.com/watch?v=7bOomFFq6JM&list=RD7bOomFFq6JM&start_radio=1
En toute amitié.
–
O mais pierre b, bernard, bourrache, 0…
Mercimerci.
Ils sont là tous les deux
En papotes d’or pur
Le rouge leur va si bien
L’ombre divine
Éluder les contours de l’être
Pour se nourrir de ses aspérités
A la recherche des clartés sublimes
Dans l’ombre divine je disparais
Renaissance des sens
Le beau le vrai s’avance
Même l’infime poussière se dédouble
Magicien du présent et équilibriste
D’un océan de caresse
La vague est le fil
Reliant les atomes
De nos corps oubliés
Plus d’âmes en détresse
Mais la promesse tenace
De ses effluves de bonheurs
Habillant nos matins.
MioModus.
(Je reviens à vous…)
Le sous bois son doré
Donne des rêves aux yeux
L’autiste est hyper mal
Et comme cela fait du bien
De rêver un instant
Les yeux se ferment et rêvent
Or
ambre
la forêt est en flammes
le silence est d’or
rousse
la chevelure de l’air
petits baisers cuivrés
sur les lèvres auburn
automne
« aux lisières lointaines »
une voie mordorée
« Je l’ai suivi dans la forêt, j’ai marché dans ses pas. »
https://www.youtube.com/watch?v=BPTOY8FrvNw
quand la feuille ne se dore plus , dorénavant c’est navrant
et si l’épais matelas tarde à se constituer on ne s’endort pas
sur ses lauriers pourtant tout l’or y est dans ces ramages
des variations subtiles mais adorées adornent à l’orée
Bruissement léger
de ce qui est à peine agité
craquement sec
pourtant à pas feutrés
pas de prise de bec
qui ne brise un rameau
brindilles incisives
Grand plaisir de revoir mio modus
« Plus d’âmes en détresse »
« Aux lisières lointaines »
« Pourtant a pas feutrés »
Comme en résonance, merci MioModus, Maria-D et Thierry
Merci d d’être là chers poètes aux jolies plumes.