étrange douceur
blancheur laiteuse
l’air de rien
• • • •
strange sweetness
milky whiteness
quietly
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
étrange douceur
blancheur laiteuse
l’air de rien
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strange sweetness
milky whiteness
quietly
Merci de votre présence sur cet autre espace et de vos beaux poèmes et commentaires !
Le Monde nous avait demandé de partir le 5 juin ce que j’ai fait en déménageant le blog ailleurs. A l’heure qu’il est, les blogs qui n’ont pas bougé sont toujours présents sur la plate forme du Monde ! Allez y comprendre quelque chose. Face à ce manque de professionnalisme, je me sens au final plus libre et en sécurité sur ce nouvel hébergement.
Bon week-end au frais à tous !
de la mer ou du ciel
posé comme une caresse
rêve sans limites
****************************************
Ossiane, selon la sagesse populaire, il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres…
Merci mille fois encore de nous accueillir dans cet espace de liberté, de bienveillance et de créativité.
aux larges empans se réticulent
les doigts de la mer qui articulent
des signes et des strates contrastées
et il ne sert de rien de contester
ce que visuellement on peut constater
aussi ses ponctuations en virgules
montrent comment se régule
ce flot non sur les brisants
mais en larges arcs compassés
Un nuage de lait
Mon café crème
Me fait du bien
Merci Ossiane pour cet espace unique dans lequel tu peux accueillir mes bafouilles.
Tres bel Été je te souhaite.
Bonjour à chaque coeur son bout de plume.
une averse de plumes
remplit tes rêves
dans un chuchotement
Tiretés aiguillonnés, ce n’est pas un tapis touffu et mousseux
Dans ces intervalles marqués on n’y voit point de doigt claquer
mais l’onctuosité des formes presque comme un chemin de guet
nous laisse en contemplation presque naturellement circonspects
L’Oeil Ouvert, angle de vie
l’équipage explorateur
rêverie au coeur
vagues laiteuses
grand silence camaïeu
neige océane
une photo sublime
😉
Magnifique Ossiane, quel panache, l’océan revêt là une bien jolie parure aux bords de vagues d’hermine. Qu’il est doux de te lire et de sentir en toi cette fraîcheur au travers de cette photo et de ton haïku en ces premiers jours de forte chaleur. C’est très sympa , bon week-end à tous.
Comment ne pas penser devant cela à notre vieil ami Gaston Bachelard : « L’eau est un lait dès qu’elle est chantée avec ferveur » …c’est en effet une impression de douceur maternelle…
une aura bleutée
au « sein » d’une immense beauté,
fraîcheur et tendresse
douce, douce
la vague s’étire en travers
très très doucement
–
ourson malicieux
partie de cache-cache
deux pattes le dénoncent
–
Bon dimanche à vous et surtout n’oubliez pas de boire beaucoup d’eau fraîche (non salée) dans les jours à venir.
Clin d’oeil et sourire, comme d’hab.
Couleur pastel comme le vent qui passe
et un horizon bien plat sans grand relief
si ce n’est ces crêtes qui déversent bien rases
Toute son raz plat plat
Belles decompressions
Repos douceurs tendresses
Le petit pot de lait
Son café moins amer
La vie redevient bonne
Bonjour à chacun belle plume et très bonne semaine d Été. Je vous envoie la pluie si bonne en ce reveil et les chants d oiseaux.
À peine si l’on entend le bruit des vagues, l’écume amortit le chant des sirènes…
La chaleur sur les plages en ce temps de canicule laisse la préférence aux rêves d’un littoral désert le matin au réveil…
Souffle de la mer
vague qui mousse, se trémousse
s’étire et chavire
là-bas au cœur du silence
dans le va-et-vient des eaux.
l’écume éructe tandis que la vague fructifie
vivifiante et forçant le passage presque au galop du cheval
point besoin de fanal pour trouver l’entrée du chenal
même mon chat n’a pas voulu mettre son nez dehors…… nous avons tous en tête les conséquences face à la violence d’une telle canicule !
Le réchauffement
sur la banquise pattes d’ours
silence des cigales
se rafraîchir à l’image
l’esprit dans la tempête
L’ echo des abysses résonne
Sous le voile blanc de l océan
Une beauté diaphane
Raffraichissante comme image
S’aplatir sa blancheur
Toute délicatesse
Dans l’intime de soi
flâne la vague
au gré de ses contours
s’épanouit
vague de velours
offrande de l’océan
d’un rien qui se donne
en goutte à goutte de mots
qui nous sauve sans le savoir
….et en cela merci Ossiane, Bourrache, Jacline, Anthéa, Annick, Thiery, Marc, et beaucoup d’autres… quelques mots comme un sourire c’est peu et c’est beaucoup …l’air de rien…
Tu dis juste Monique
Je vous lis et vous remercie chacun et tous
Une page tendresses
Toute délicatesse
Mais comme ça fait du bien
Cet air de rien si plein
Une vague se révérence
Ses écumes froufrous
Balbutient des mots doux
La tendresse fait du bien
Dans ce monde si brute
La beauté élégante
Peut bien changer la vie
Au moins quelques instants
Très belle journee Ossiane notre capitaine au long cours tendresses.
sur cette côte au très bel arrondi la douceur règne
qui finement tout du long nous imprègne
de là où nous sommes nous ne voyons pas
ces plastiques immondes que charrie la marée
ils sont encore invisibles mais bien là pourtant
Désolé de toujours faire le rabat joie
mais la réalité sans nous crever les yeux
est terrible
Ami(e)s de l’équipage et notre digne capitaine
L’amer n’est pas toujours visible et fort peu risible
des mesures sont prises mais seront elles à la mesure
des quantités charriées et ipso facto produites mais dégradées
Ce n’est pas le remmouleur du dimanche qui a aiguisé
la fine lame qui s’épanche et se prolonge
avant que de se découper par morceaux
cassant le voile et cascadant
l’amer chavire
sur l’horizon incertain
coulis d’écume
—
Un bel été à tou(te)s ♫♪ ♥
Un haïku Fred très poétique et réaliste sur fond d’écume ou.. sur fond plus austère, à l’horizon l’optimisme semble être tellement utopique, (plaisir de te retrouver sur cette plage ♪♫)
échancrures
calanques imaginaires
blottir mon rêve
Comme c est joli Jacline.💕
L’écume des jours
Montre patte blanche
D’un amour éternel
That is enjoyably forwards the big ship aboard in the cards after winning. blog.ossiane.photo
http://bit.ly/2NMjfzp
Merci beaucoup Annick de votre retour et de vos mots qui font du bien.
Merci Jacline.
Mon retour respiré à pleins poumons d aimer me fait tant de bien aussi…
La mer tendre nuage
Berce apaise bonheure
Elle ferme les yeux
Et les tendres moments
Nappent d’écume blanche
Les rouleaux de bon foin
Vivre à la campagne
Pas très loin de la mer
Des grandes chances de levivre
Le coeur rempli d’amours
Se laisse frissonner
Par la mer terre de ciel
Les coquelicots des prés
Aimer c’est ce qui a de plus beau
Et leremplir lerespirer
De tendres portions de grâces
Merci merci la Vie
Belle respiration Annick devant ce flux et ce reflux sur ce rythme on ne peut qu’être de ce côté de la vie et offrir ce qu’on a de plus beau au rythme de son cœur….
» Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie
Écouter dans son cœur l’écho de son génie
Chanter, rire, pleurer, seul sans but au hasard
D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard,
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d’une larme :
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition. »
Alfred de Musset (poésies nouvelles)
Beau week-end du 14 juillet
Qu est ce que c est joli monsieur Alfred de Musset
Qu est ce que c est bien bienveillant Monique de partager ce texte si beau.
Comme le beau fait du bien
Il a ce quelque chose
Qui fait devenir bon
D’un je t’aime ma vie
Remplie de grands amours
Vrais si beaux de passions folles
Qui veinent des ondes de vie
Oui les bataillons sont compacts sur le pont
briqué comme d’habitude et resplendissant
que des pas agiles qu’ils soient même bondissant
ne nous amènent pas à celui de trop, glissant
et puis dans la tempête sachant faire le dos rond
qu’ils est pénible que des spameurs soient comme des tumeurs
avec des message insidieux, irritants
Oui la poèsie de la vie est belle pourvu que nous l’apprécions
traçant sans relâche de nos plumes sur la feuille les sillons
aussi en ce jour de prise de la bastille, pas de brise de la pastille
faut il charger ses mousquets et se tenir toujours fin prêts
dans la geste révolutionnaire le défilé pompeux de nos armées
ce n’est pas pas toujours dans nos souliers de trop l’esquille
mais les marchands d’armes de se frotter les mains
tout en sachant se les laver quand le matériel utilisé
à tant de morts civils directement nous conduit
Mur d’eau véritable rempart
qui de la plage
jamais totalement ne s’empare
onde cursive et incursive
qui coure de long en large
comme sur une coursive
moutonne à souhait auprès
des hauts fonds
sans se faire plus discret
erreur d’orthographe de mon prénom
Rouleaux en grappe à la vue desquels s’émerillonnent une multitude d’yeux
tandis que sur le sable s’abattant carillonnent crânement de vrais vœux
il n’est jusque dans cette masse pas prise dans la nasse un vrai ressaut
qui trouble les paupières sans fard mais n’en fait pas un vrai fardeau
qu’aboutissent les fils de cette rame sans trame, on tanne bien pourtant
et relevons quand même que sans filets on en voie défiler si souvent
Comme en soi toute en soie dans le spectacle notre regard se noie
tissu mouvant pas d’organdi on se sent presque avec lui grandi
avant même que le sable bouillonnant imprime la marque du temps
et si le voile s’effiloche tout aussi doucement que douillettement
montrant de ses entrailles la bourre mousseuse qui flocule
nous faisant ressentir cette puissance contenue au rebond
toute de souplesse onctueuse on voudrait s’y coucher
et voir venir comme une onction suprême le panache
Lorsque l’on entend plus le bruit des vagues et le cris des enfants sur la plage, lorsque l’on ne voit plus au loin se profiler l’horizon, lorsque la côte n’est plus synonyme de vacances et de joies, il reste les mots dans ce va et vient de la mémoire….
Faire du bord de mer
l’évocation d’une image
sable d’un bleu-pâle
ondes muettes et sourdes
une trace au fond du cœur
La mer est sa jolie
Elle crème en beautés
Les replis de nos âmes
Elle clapotit doux
L’horloge de nos coeurs
Ses marées rincent l’oeil
Qui clapote sa barque
Vers des ports lumineux
Se rafraîchir avec les photos et les mots d’Ossiane
Se réveiller avec les mots si doux de chacun
Dans la chaleur de l’été
Merci
Le blanc ces doux pastels
Aquarellent les veines
D’un coulis bel ses ondes
O miracle si tendre
Que celui de levivre
En beautés sol en ciel
C’est bon d’être à bailler
Allongé feuille de vie
dans le tendre clapotis
se relèvent les bords
de ce qui n’est pas clafoutis
Berceau imagé de mes songes d’une soirée d’été
dans tes courbes je me love amoureusement
car la tendresses de tes caresses est fort goutée
« l’image bleue du soleil » disait Paul Fort
répand sur le sable
le voile bleuté du ciel
et la vague écumante
se brise dans l’azur…
Chacun croit alors,
en cette douce lumière,
aux bienfaits de l’été
supportant la fournaise
roulé dans les vagues
comme on se laisse
rouler dans la farine
sans voir à l’horizon
le profil du « danger »
d’un avenir incertain…
C’est le temps des vacances
le temps de l’insouciance…
« sans penser à demain…à demain » chantait Joe Dassin
il y a ce bonheur bien réel de vous lire chacun comme le dit Jo.S autour de ces notes si douces d’Ossiane. Oui merci vraiment.
Merci Monique pour tes jolis mots.
Les bonheurs bien réels
Mais kéke ça fait du bien
Le grenier de la tête
Engrange des beautés
Qui se roulent un joint
Quand le froid bien trop rude
volupté des rivages sous les assauts pas triviaux
balayés sans relâche par des flots sans rivaux
étalant à perte de vue leurs efforts martiaux
Remous constant et régularité des passages
rythmé par le doux chant étagé
et pour la mer renouvelée l’eau n’a pas d’âge
décuple ta force et découple ta pulsation
tu es reine du jour et tu fais sensation
avec toi on ne rechigne aux ablutions
A chaque jour suffit sa peine, petit à petit se fait la pelote
basque je ne suis pas mais sa cote m’enchante
grand bonjour toulousain à tous les matelots
et bien sûr à notre capitaine qui nous a bien enrôlé
et avec cette série aussi fortement enjôlé
Merci Thierry de mener le bateau en croisière
C’est le temps de l’été
Et d’abord le repos
Et encore le calme
Libertés retrouvées
Mais comme ça fait du bien
Dans le gosier de l’âme
Qui aimerait retenir
Ces temps doux éternels
Le tendre clapotis
Vide tous les trop pleins
Remplit de ses sons doux
La tête tirelire
Amasse comme une banque
Rien que pour se faire du bien
En bel électron libre
Bonsoir Annick j’espère ne pas mener la croisière en bateau
je devais aller sur le Danube ce sera les canaux aux pays bas
il y a pire
quand ce ne serait
qu’une croisière en galère
les mots nous emportent
dans les embruns de nos rêves
mirages de la mémoire
–
Un peu nostalgique, comme une bouée à la mer, un sourire à tous les anciens de ce « cercle des poètes » « disparus » ….
Et grand merci à « ma Capitaine » … ce fut un merveilleux voyage.
https://www.youtube.com/watch?v=wU0ELEKHGwQ&list=PLbK566Z9X7virHgSkySCqEs7btL03VZg8&index=2&t=0s
–
Bien le bonjour chers vous de la Bretagne ses douceurs…
La mer ses chuchotis
Dans le creux de l’oreille
D’un je vous aime vous
Dans les embruns de nos rêves…comme tu le dis si bien, Monique.
Dans le merveilleux voyage…comme tu l’écris si bien, Bourrache.
Dans l’album unique, dans l’oeil ouvert d’Ossiane, dans l’encre des yeux de nos âmes…
Ma petite plume vous salue, mes très chers.
Annick
Fort joli partage
Et par le rythme
Et par les mots
Mon capitaine
Merci Bourrache
la couleur qui s’échancre et éclate en turbulences
n’est pas le paradigme de la violence
lignes discontinues
hoquetantes
dans un horizon ténu
le vert pâle se tache de blanc
qui se détache sur le mauve
–
Dis, Thierry, sans vouloir te vexer, tes commentaires deviennent de plus en plus « amphigouriques »
Tant qu’on y est :
http://www.synonymo.fr/synonyme/amphigourique
Bon, ça n’engage que moi…
–
Il y a dans la tête des mots qui dansent, d’autres qui bousculent, d’autres qui s’amusent, c’est l’été le temps des folies et des extravagances, le monde a besoin d’un peu de tout cela, pour sortir peut-être aussi des sentiers battus du langage, jouer et jongler avec les mots c’est bien ce que semble vouloir aimer faire Thierry dans son vocabulaire élaboré, je ne m’en plains pas et puis on s’en réfère au dictionnaire … et voilà… les mots ont ce pouvoir de dire, d’expliquer, de faire rêver mais aussi de nous apprendre, de nous surprendre, ce ne sont pas toujours des chemins faciles à suivre c’est certain, il est vrai Bourrache que les mots les plus simples sont tout autant porteurs d’harmonie et d’émotions ….sans vouloir pour autant vous servir : « ce qui se conçoit bien etc… etc…. j’aime les mots et tout ce qu’ils drainent de savoir et de fantaisie. Belles vacances, belles lectures et belles rencontres à tous « La poésie sauvera le monde » dit Jean-Pierre Siméon qui cite le poète tchouvaque Gennadi Aïgui dans ces mots « La poésie est un travail-langage de la fraternité humaine » c’est bien ce que nous offre avec panache le Blog « l’Œil Ouvert » de notre aimée Ossiane.
Bourrache je comprends ton désarroi, il ne me semble jamais possible d’employer tous les mots que je voudrai mais si je les collectionne, je les collecte aussi quotidiennement en tant que veilleur de presse (pas de paresse) et leur compagnie me berce doucettement. Quel adjectif , que de synonymes !!! je ne sais lequel correspondrait le mieux et pas le plus ? sophistiqué et alambiqué sans aucun doute, recherché pourquoi pas, je suis déjà en posture délicate au quotidien par mon vocabulaire mais bon c’est ainsi je ne vais pas changer , Buffon dit « le style c’est l’homme » à chacun son style, moi j’ai le mien et je l’assume mais je n’ai jamais fait des textes plus courts que ces derniers temps alors il faut choisir, concentrer et surprendre ou ….
je ne sais quoi.
Mais tu as sans doute raison je m’adresse à un groupe et j’abuse au sens littéral de la liberté de ton qui m’est concédée.
Encore je n’exprime pas réellement des opinions mais juste un peu de ma sensibilité mais je m’astreins à faire court et c’est déjà un réel effort.
J’aime ton mot Monique, plein de sensibilité et de douceur, merci de la richesse de tes intervention et de ta gentillesse.
Tu me fais rire, Bourrache,
J ai mon dico, Thierry, car je cherche à comprendre.
Et je te lis Monique
Et je te lis Thierry
Et je souris et je vous embrasse chacun
Et j aime levivre en poésie…je la souhaite à chacun, à beaucoup.
L émotion la beauté l amour comme çà l émerveillement cela sauve c’est certain
….
Chaque fois qu un épisode moins simple à vivre…mon oeil il le fait pas exprès mais regarde
un petit rien si beau
une odeur agréable
une texture douce
un son bon
une respiration qui aime vivre ses états ….
Pensees vers toi Ossiane au gouvernail plein d étoiles de toutes les couleurs.
Une écume sa douce
Après une tempête
C’est ainsi que se vit
Une crise en autisme
Une poche qui explose
Comme la lave d’un volcan
Quand la tension trop forte
Empêchant l’attention
Garder le cap dans l’oeil
Pour son humble aidant
De viser paix et beau
Mettre à distance le trop
Remplir le pas assez
De moments bons précieux
Des petits riens si grands
Vidés d’inutiles stress
Belle journée d’Été dans l’oeil de se faire du bien pour chacun.
Si nous pouvons avec tous les moyens scientifiques que nous avons aujourd’hui prévoir la force et l’ampleur d’une vague, il en est tout autrement dans le comportement de chaque être humain quel qu’il soit, cela demande patience et bienveillance mais surtout beaucoup d’amour….
moduler l’instant
dans ses débordements
en synchronisant
difficiles agencements
dans le spontané du temps
merci Annick, tes mots expriment parfaitement tes états d’âme avec beaucoup de pudeur de justesse et de poésie, une météo de ton cœur avec des métaphores extrêmement concordantes qui nous aident à comprendre le vécu de l’aidant sincèrement bravo Annick.
Merci Monique
Je n ai aucun mérite dans monécrire c est juste monvivre…
Hier ces lignes dans une pause juste après une crise invivo…
Et monécrire a tant envie de partager…comme notre vécu partage en ext in direct…il y a des yeux attentifs et bienvaillants…et comme cela fait du bien pour la cause des personnes en situation du handicap…
Là….temps des vacances …sinon dans l l’année bp de temps pour ne laisser passer aucune mauvaise vue aucun comportement mal adapté…et d une manière générale pour les collègues résidents comme notre fils…c est peu fzire mzis ça bougeeeeee…..oufffff….
Pas de crise aujourd hui ou juste une minus de quelques minutes alors…
Quand la crème en abondance
Je m ennivre je vole m envole
Ris aux éclats comme une bécasse
C est tellement bon de vivre légère
Sans le mot juste à le trouver
Sans une poigne dans du velours
Sans nerfs à vif à protéger
Quand on est humaine amoureuse
………………………………..
Trop faible pour nager
A contre-courant, la
Vie envoie des vagues
Imprévues de mélancolie.
Jane BIRKIN
Paroles La grâce de toi (2008).
et soudain j’ai couru à perdre haleine
mes pas s’enfonçant dans le sable mouillé
sans imaginer l’Échouage d’une baleine
Éructant sans fanons mais toujours affamé sans raison
je ne pouvais me rassasier de cette contemplation
les odeurs qui montaient comme la marée
Comme elles sont douces les odeurs de l’iode, rappelant les vacances de l’enfance sur les plages de l’océan ….
Avide de voir
par cette odeur propulsé
le triste spectacle
de l’échouage d’une baleine
réponses aux questions posées…
l’iode plein phare c’est pas comme le xénon, bleuté
mais il n’ y a pas de raison de s’effarer
pas plus que de s’effacer
face à la mer il faut savoir se faire une beauté
elle s’est jeté là où elle avait le moins de chance de sécher
mais les replis de sa robe on repris leur place
il y avait finalement moyen de s’arranger
Façon nouvelle vague
allez donc savoir pourquoi
nous n’en saurons rien
beaucoup de critiques
des remous en cascade
tout un cirque en crique