cheval des vagues
la crinière au vent
tu bondis
• • • •
horse of the waves
mane in the wind
leaping
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
cheval des vagues
la crinière au vent
tu bondis
• • • •
horse of the waves
mane in the wind
leaping
L’onde de leurs crins
jaillissant des profondeurs
Chevaux de Neptune
« Accroche ton charriot à une étoile » dit le poète Emerson, j’ai envie de dire accrochez vos mots en poésie pour en faire rejaillir comme ceux dont nous a habitués Ossiane quelques scintillants poèmes aussi brillants que des étoiles ainsi que les mots toujours poétiques et délicats de Mio Modus (Ecumes 22)
ce sont tes mots Ossiane en 2005
L’Oeil Ouvert
J’aimerais vous faire partager au fil du temps, mes impressions sur la planète en transcrivant en images les mots et pensées qui me traversent. Que cet espace de liberté sensoriel me permette de mettre ces mots en couleur au gré de ma fantaisie et rêverie. Nous avons plus que jamais besoin d’imaginaire et de créativité dans l’univers formaté et impersonnel qui nous entoure. Le regard que chacun d’entre nous pose sur le monde exprime une sensibilité qui lui est propre. L’expression de ce regard que ce soit verbal ou pictural, permet de réagir, d’échanger, de participer. J’utiliserai donc mes photos et réaliserai des peintures et montages numériques pour tenter d’y parvenir.
merci d’être toujours présente…..
Le fracas de tes mots
résonne en moi
dans le silence de pensées
Merci Ossiane
Merci pour ces rappels, Marc.
Merci Monique
Merci à chacun pour son existence posée en mots dans ton album Ossiane.
Mais comme c est joli d humanités dévoilées.
Quelle jolie image vue hier…tes mots lus Monique hier
L’envie d’écrire ceci
La tempête son réveil vers 5 heures
Une tête se rendort la mer ses roulis
Au réveil du matin le corps se sort
Vers la côte sauvage avant Le Croisic
La mer ses 10h déjà calmés
Mais comme c’est beau ses rouleaux
Le soleil sur les vagues
L’écume projetée sur les rochers
L’oeil se repose apprécie son calme
Il y a des temps incapables de faire plus
Où le stop son respect pour soi hurle fort
Un repos ces jours sans obligations
Juste une heure trente puis deux heures trente
A les vivre en autisme
Le coeur reporte son Rv avec la psychologue
Le conjoint en convalescence
Les petits enfants à revoir après dix jours
Ce ciel de repos possibles se salue si fort
Essentiel vital levivre en énergies aimantes
Vivant on peut aimer
C’est nécessaire de le rester son vivant
Merci Ossiane pour cette nouvelle parution, Monique pour ce premier texte
Merci Marc pour ce rappel toujours d’actualité, Annick pour ces mots sincères.
Sur la houle qui ondule
galope, galope
Semant des aigues marines
galope, galope
Beau Pégase, survolant l’eau…
enfournement équin et obstacles mouvants
quel spectacle pour l’équinoxe qui vient
sur la selle pas en stalle tient le bien
Onde de vent
Souffle des ténèbres
Bruit de l’océan
Début des jours
A l’aube sereine
J’enfouis ma peine
Sous la ligne des poèmes
A l’horizon
L’ange des ciels veille
Au chant des sirènes.
Roulis d’écheveaux
à la crête des vagues
sans cesse se déroulent
Ils tissent les mots
en harmonie avec le vent
…pour accompagner peut-être le « chant séducteur des sirènes » aux cheveux d’or et transformer nos peines en petites joies…. devant cette photo si belle et ce rêve chevaleresque d’Ossiane.
et ce panache qui du sommet
de la vague harnache
à cran elle est et éclatée
d’humeur follement bravache
du bas au sommet
et qui rien qui se détache
avant que les brisants
n’accrochent quand les
haut fonds approchent
Sublime !
de longs cheveux d’argent
et puis un jet en filaments
pas une baleine malgré la bosse
Une méduse gigantesque
Pour tournicoter les soucis
Et faire fleurir les rêves
Merci Ossiane.
Merci pour la fluidité de cet oeil ouvert qui nous regarde…
Cette image est une merveille.
Sublime ! Pour prendre le sillage de Maria-D
l’oiseau se pose
sur l’écharpe de soie
fusion éphémère
que c’est joli Jacline !
attention toutefois à ce qui engloutit
parce que comme cela émulsifie
bien malin celui qui trop s’y fie
Merci beaucoup, Monique. C’est ainsi que j’ai vu et ressenti cette image magnifique.
Bonne journée à vous et aux passagers.
S’engloutir en elle
dans le roulis infernal
peut-être s’y noyer
car l’océan dans sa force
peut un jour vous emporter.
douce vague
se fondre immersion
son timbre dévisage
l’oiseau s’estompe
l’autre épouse la vague
illusion sans fin