le vent qui danse
comme une gifle
morsures
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wind dancing
like a slap
bites
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le vent qui danse
comme une gifle
morsures
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wind dancing
like a slap
bites
Embruns d’automne
La voie est libre
A cœur joie
La mer quand elle remue
Ses remous ses froufrous
Chorégraphie intime
Et le soleil rasant
D’un Octobre qui se nage
Donne à voir le invisible
J espère que vous allez bien Ossiane Monique et chacun. …
C’est comme un ruban qui s ouvre et laisse jaillir des mots bien ficelés de ces mois difficiles.
En ce vilain mois d’octobre le temps se grignote Annick et laisse pour beaucoup dans le monde ses quignons de misère couverts de feuilles mortes et de boue loin des clichés colorés de l’automne et ça me rend triste !
Paysage d’eau
fumeroles des embruns
la force du vent
conséquences inattendues
des violences venues du ciel
la mer sans arrêt roulait ses vagues….. et chaque rocher le sait bien qui de marées en marées reçoit indéfiniment l’éclat de ces vagues….
dans l’éclat des vagues
myriades de gouttelettes
un bouquet d’étoiles
dans l’éclat des vagues
jet d’infimes projectiles
une claque soudaine
faut-il voir en cela que derrière la force des vagues se cache pour qui sait faire abstraction de cette violence une splendeur insoupçonnable, un petit proverbe pourrait bien confirmer cette façon d’analyser ce phénomène car en fait le mot « éclat » possède deux entendements et les mots dérivés comme éclatante et éclatement en sont un exemple l’un est spectacle l’autre est brutal mais sont indissociables.
quelle engeance que se vent qui se vend au plus offrant
qui ne griffe pas dans la grille à coup de mornifle
mais laisse en guise de trace non des dorures
mais des marbrures au gré des savants mélanges
le ciel ce matin
n’est que vagues de nuages
qu’emporte le vent
Bonne et belle semaine à tous
poudre de lait
océan-mer en fusion
eau du ciel bleue
toujours la beauté
ici chez toi
pensées
dans la sarabande
soudain qui me regarde
la présence éclair
Quel plaisir de vous lire, Maria-D.
–
Il y a des jours
quand la mer éternue
faut sortir couvert !
–
Tu me fais rire Bourrache et comme il fallait le faire…Je te remercie
Je vous lis chacun mais comme c est juste ma plume qui écrit. ..Pour le moment elle m agace un peu car ses mots restent en encres. ..
L envie d encore regarder cette image. Merci ossiane
Le murmure du vent
Le grondement des vagues
Le fracas de ton silence
Mes pensees à toutes et tous
Et à toi ossiane
Il y a ce bleu azur
Comme ce bleu acier
Qui remuent la page blanche
Une tranche de vie
Qui suit la précédente
Des successions d époques
Qui écrivent la vie
La vague mouille l index
Comme pour le laver
De mois bien trop leurs noirs
Une épreuve suffit
Mais quand elles se succèdent
C’est tout sauf de la vie
Et certains au contraire
Disent que » c’est la vie »
Pourtant la vie le vivre
C’est celle qui laisse en vie
Par ses délicatesses
Les beautés le bonheur
spectres proéminents
fantasmatiques figures ondulatoires
jaillissement dans les bourrasques
ce n’est pas la tarasque
on y cherche un talisman
dans les résonances vibratoires
» Grande, très grande différence entre les éléments : la terre est muette, et l’Océan parle. L’Océan est une voix. Il parle aux astres lointains, répond à leurs mouvements dans sa langue grave et solennelle. Il parle à la terre, au rivage, d’un accent pathétique, dialogue avec leurs échos ; plaintif, menaçant tour à tour, il gronde ou soupire. Il s’adresse à l’homme surtout. Comme il est le creuset fécond où la création commença et continue dans sa puissance, il en a la vivante éloquence ; c’est la vie qui parle à la vie. Les êtres qui, par millions, milliards, naissent de lui, ce sont ses paroles. La mer de lait dont ils sortent, la féconde gelée marine, avant même de s’organiser, blanche, écumante, elle parle.Tout cela ensemble, mêlé, c’est la grande voix de l’Océan. Que dit-il ? Il dit la vie, la métamorphose éternelle. Il dit l’existence fluide. Il fait honte aux ambitions pétrifiées de la vie terrestre. Que dit-il ? Immortalité. Une force indomptable de vie est au plus bas de la nature. Combien plus au plus haut, dans l’âme ! Que dit-il ? Solidarité. Acceptons le rapide échange qui, dans l’individu, existe entre ses éléments divers. Acceptons la loi supérieure qui unit les membres vivants d’un même corps : humanité. Et, au-dessus, la loi suprême qui nous fait coopérer, créer, avec la grande Ame, associés (dans notre mesure) à l’aimante Harmonie du monde, solidaires dans la vie de Dieu. »
Jules MICHELET, La mer, 1861.
Un texte de Michelet qui interpelle Jacline dans une certaine mesure et qui trouve ici corps avec cette série extraordinaire d’ « Ecumes »
Un réel bonheur à retrouver dans cette note tous ces mots d’amis toujours aussi sensibles à ce blog incomparable d’Ossiane, cela fait vraiment plaisir.
comme la vague qui se brise……
« Usons du poème non seulement pour ce qu’il dit mais d’abord pour ce qu’il est un arrêt dans la fureur, un silence dans le vacarme, une béance dans le flux ininterrompu, une profondeur dans la surface, une latence dans l’immédiat, une lenteur dans la frénésie (…) »
Jean-Pierre SIMEON dans la poésie sauvera le monde.
Merci Jacline pour le partage de ce si beau texte.
Bonne journée à tous.
Je reviens sur cette suite incroyable de photos d’Ossiane nommées Ecumes comme une vague qui ne saurait s’arrêter… « Aphros » en grec signifie « écume » d’où Aprhodite cette déesse sortie de la mer dont nous parle Alain Corbin dans la fraîcheur de l’herbe, alors je me prends à rêver …l’imaginaire, les mythes, l’aura des vagues nous enveloppent dans cette gerbe d’écume d’où jaillissent poésie et amour et beauté….
Ô douce immersion
dans ces embruns de la mer
où naissent mes rêves
Merci à toutes les deux de votre retour à ce texte si profond sur la mer.
Le blog d’Ossiane, ses photos et ses mots, l’effet miroir chez les équipiers, nous tirent vers le haut dans nos commentaires comme dans le choix de nos textes.
Bonne journée à vous,avec ou sans soleil.
comme la vague qui se brise……
sur les galets du littoral
puis repart à reculons
dans un perpétuel va et vient….
Ainsi vont les vagues
inlassablement rouler les galets
dans l’immense océan
mouvement symbolique
d’un l’éternel recommencement
d’un éternel recommencement
La vague de ses drames
Écrit ses mots de vie
Éclabousse l écran
Des plus purs de sa vie
Comment levivre amene
A des leçons de vie
Quand tout s effondre
Fort
Mais c’est que l oeil naïf
En a mis bien du temps
Pour y voir le juste clair
Annick
Une vague juste celle
Qui réanime soi
Fait prendre la distance
Sur un sable son doux
Pour entendre son coeur
Palpiter encore en corps
Se surprendre à redire
Comme cela faisait longtemps
Pourtant rien n est encore simple
Mais déjà l accepter
Cela aide pour réagir
Pas se laisser se noyer
N’être rien d’autre
qu’une simple particule
noyée dans la vague
vaste roulis infernal
de notre monde en furie
Être son humble goutte
De pluie parfois
Ou dans un vif soleil
Car si le monde inspire
Il peut fort aspirer
Eau si
Avant que d expirer
Son souffle sa salive
Dans sa dernière seconde
On se pense visible
Pourtant son invisible
De vie
Loin de tout brouhaha
Le silence fait du bien
La Nature généreuse
Ses couleurs en Automne
Mais comme c est joli
La vie se fait aimer
Tout simplement en vie
Mais comme ça est joli
Les meilleurs de le vivre
A distances des restes
Quand on est limité
À n être que soi d’être
Dans des combats d amour
Qui en aident des autres
A commencer par soi
Car c’est si bon d aimer
Sans pouvoir changer le monde
Juste alentour oser
Et quand les yeux se brillent
De retours positifs
Rester son tout petit
Juste des chances de vie
Un petit tour d’horizon sur le blog pour revoir toutes ces photos qui nous ont inspirées et relire tous ces haïkus si étroitement liés aux images et d’une grande précision dans le ressenti d’Ossiane. Ils me confortent dans ce plaisir d’écrire et de partager, qu’importe la forme pourvu que cela vienne du cœur comme ce dernier beau poème d’Annick à cœur ouvert.
J’ai sur ce blog il y a quelques années déjà fait mes premiers pas dans l’écriture du haïku, grâce à Ossiane et à son talent de haïkiste, j’aime lire les haïkus pour leur spontanéité et leur condensé, leur poésie pure. Je viens de lire dans l’effet haïku de Pascale Senk quelques mots de Thierry Cazals poète que j’aime beaucoup, que je vous transmets à propos de la lecture des haïkus :
« Lire des haïkus n’est pas à mes yeux un simple loisir, un passe temps pour vacanciers. C’est aussi une lecture qui secoue et dérape, plantant ses aiguilles d’acuponcture dans les zones les plus névralgiques de notre être, nous rappelant sans cesse la fragilité et la fugacité de l’existence. Ce n’est pas fuir la dureté du monde, se réfugier dans un décor exotique à l’ambiance tamisée et douillette, mais faire face à la vie dans toute sa lumineuse implacabilité » Thierry Cazals
Encore merci à toi Ossiane et vous tous pour savoir partager tout cela.
Ecume brave le temps
comme bave de lait
qui tance à souhait
et mon regard s’égare là haut dans ce bleu couvert de gris épars… au hasard d’un mirage…
Regarder le ciel
y voir la mer et l’écume
à la frange des vagues
dans le flux et le reflux
des nuages de l’automne
Brume sur la rive
Racines de l’existence
Au loin le vide
Hymne antique au coeur du temps…
Je vous lis avec ravissement. ..
Mon titre coeur fou sur y laisse prendre encore et en corps et…
C’est bon
Merci Ossiane
Merci à chacun d être
Merci Monique Thierry Miomodus
Merci à chacun d être en vie
Hymne à chacun
J invite en danse
Levivre
Le ciel son bleu
Flirte la vague
Syncopee
1234
1234
123
Youps en sila
Solfamiré
Dojaimdo
Et la vague
L emporte doux
Son doigt d encre
Merci Mio Modus pour ces mots si beaux,postés…
Projection sans fin
D’une fleur éphémère
Le temps d’un soupir
L’écume n’est pas la bave
quand grossit le gave
légume de saison
qui emplit la raison
ou submerge la romaine Vaison
y a t il du prurit ou des démangeaisons
dans ce qui flotte léger à la surface
à la merci du moindre rapace
l’interface se surpasse
mais rien qui ne fit du surplace
et n’offrit à la vision une mousse compacte
il n’y eut pas signé ici de pacte
et si parfois domine l’opaque
c’est que la transpirance
qui n’est de l’art nullement l’enfance
engendre la méfiance
L’invisible scrute l’horizon
Détonateur d’émotion
Lueurs et lumières
Une vie au coeur de l’éphémère…
Merci Thierry pour ce texte si riche
Merci MioModus…
Lueur fugitive
Chercher en nous l’invisible
Message d’espoir
merci jos
mes écus de satin
sont mon héraldique héroïque
qui s’écrivent sur fond d’azur
Tant de mots envolés
à l’orée de l’audible
perdus à tout jamais
dans le roulis des vagues
Cette page qui se tourne
est une pensée qui meurt
comme un livre au pilon
qu’on n’a pas su sauver
honorée est la vague
qui du flou fait surgir le mouvement
nos faces cachées
aux marées d’équinoxe
entre sel et mer
—
La palpite se calme
En cet Automne joli
Quand il s’agit des feuilles
Leurs nervures leurs encres
Le doigt reprend des forces
Un cil se trempe des bleus
L oeil d aimer vise le beau
Trois ans huit mois déjà
Et tes si grands retards
Ma chérie ma petite fille
Tes pros et d autres à venir
C’est que ma vue de grand mère
Bébé à tes quatre mois
C est qu elle pensait se tromper
Faut croire que mon fils autiste
M avait ouvert le coeur
Pour souffrir tellement
Des non vues alentour
C’est que quand on a vécu
Par son coeur par ses tripes
On n oublie pas ses batailles
Et cette force en moi
C’est pour toi mon amour
Demain après midi
Parfois en épuisée
Parfois en si légère
Voilà que les relais arrivent
Il était temps
Je suis qu ta ‘petite manou’
Comme j aime que tu m appelles
Mon amour ma chérie
Je t aime et comme tu m aimes aussi
Viens donne moi la main
La route sera longue
Mais Ensemble c est plus simple
Allez faisons la ronde
Tu aimes La Capucine
Et embrassons cette vague
Qu elle nous surfe des espoirs
Et je danse ce soir
Encore une fois ma foi
Le ciel m appelle
Et me donne mes forces
Mon humble ainsi soit il
C’est joli une image
Comme c est goûteux un mot
Merci à l Art vivant
Qui donne des ailes à celle
Qui pensait tant et tant
Avoir perdu tant de forces
Dans des combats si lourds
L énergie est si forte
Que je n en reviens pas
De découvrir celle là
Qui voit apparaître
Cette seconde jeunesse
Qui habitée d amours
Se surprend à revivre
Chaque jour un peu plus
Car aimer rend si vivant
Car aimer fait aimer tant la vil
Car levivre renaît
Car comme c est tout chose
Car c’est si inattendu
Car magique même si dur
Car la folie d aimer
d’écume et de vent
sur des lignes en dents de scie
s’achève mon rêve
Ce haïku de Pernette est pure merveille
Tes mots reviennent Annick avec leur flot d’amour et de joie d’être. c’est bien ainsi!
et dans les embruns qui sifflent
la vague qui enfle sa panse
la retenue n’est pas de mise
souffle rauque qui déferle
pas encore les yeux glauques
mais des onces de perles
S’éteindre et mourir…
mais dans son dernier souffle
nous léguer son âme
Je regarde cette vague
Et mon souffle s’échappe
Comme pour le rafraîchir
Le feu en intérieur
Cette année fut terrible
La voici qui se termine
C’est tellement difficile
D’accepter l’impossible
Quand un enfant pas bien
C’est de l’horreur sans nom
Mes émotions diverses
Pendant des mois durant
Colère Epuisement
Délabrement physique
Le psychisme en chaos
La peur de se tromper
Pourtant pourquoi douter
Quand un enfant va mal
Cela flashe en plein cœur
Par tous ces invisibles
Et aussi ces visibles
Mais qu on est seul à voir
Alors c’est l’épuisement
De voir bien trop de tant
Pas besoin de mettre en case
Juste être certain de ça
Cette enfant elle a mal
Il faut l’accompagner
La vie ses gifles de vie
Comme une vague immense
Qui claque et remue tant
Voir cela fracasse l être
Heureux celui qui regarde
Juste comme çà de ci
Sans rien voir finalement
Et quand des pros voient pas
Il y a trente ans
Pour mon fils qui est autiste
Et quand des pros voient pas
Ces trois dernières années
Pour ma petite fille
Peu importe d’étiqueter
Prendre soin c’est le but
Accompagner de vrai
Se bouger transpirer
Cette lutte si forte
Pendant douze mois et plus
Combien de chagrins lourds
Qu’aucune vague aucune
Ne peut calmer vraiment
Il reste la mesure
D’agir le plus justement
En n oubliant jamais
Qu’en mère ce fut facile
Au gouvernail de plein
En grand mère c’est très dur
Je regarde la plume
Ses vagues ont eu raison
De secouer son encre
Bien trop noire
Bien trop lourde
Le corps se laisse aspirer
Par un ciel plein d’espoirs
Et les mots qui jaillissent
Brillent tels des diamants
Dans cette vague belle
La vie est un joyau
Comme c’est bon d aimer
Je viens de lire tes mots Annick , ils sortent du plus profond de ton cœur
Il est bon de pouvoir exprimer
Il est bon d’avoir les mots pour alliés
pour qu’au fond de soi ne s’entassent
toutes les misères de notre monde
que jamais les mots nous abandonnent
car ce serait alors le retranchement
la solitude du cœur, le désarroi total
dire c’est déjà se délester du pire
Je ne sais où se situe le mot poésie
il prend place entre douleur et beauté
c’est l’écriture écho de l’intérieur
qui chante qui pleure , s’exprime
Sur l’âme d’une rime,
j’ai vu l’immensité, les cimes…
A contre lune…