Ecumes 15 / Foam 15

ÉCUMES 15 / FOAM 15

poussière du vent

nuage de légèreté

mon doux brouillard

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dust wind

cloud of lightness

my sweet fog

208 réflexions sur « Ecumes 15 / Foam 15 »

  1. Et j écarquille les yeux
    Et je bois une perle
    Et le collier de vie
    Il étrangle moins fort
    Il serre beautés pépites
    Il est doux bon d aimer

  2. Dans le confusion
    se mêlent et s’entremêlent
    embruns et nuages
    Dans l’univers de nos âmes
    émersion d’un arc en ciel

  3. Jaillissent d un brouillard
    Des pétilles mille éclats
    De vraie de vie sa belle
    Et comme c est joli
    Quand la tête poélise
    Quand le naturel revient
    Du plus profond de l âme
    Des espoirs pleins les yeux
    La tête se légère
    Le doux pas se sautille
    Amour quand tu me gardes
    Vivante dans ce monde tel
    Si bon le tendre levivre

  4. Quels bonheurs que demain
    Avec nos petits enfants
    On se retrouve enfants
    Comme c est bon vraiment
    De doux temps pleins d amour
    La vie vaut d être vécue
    Quand elle est vagues cristal
    Et pendant tous ses jeux
    Multiples et variés
    Elle oublie son corset
    Ma petite chérie
    Bien avant l irm le douze d un tel mars
    Son petit frère pousse si simplement
    Quand maladies températures
    Empechent ses joies de levivre pour elle
    Alors on fait la sotte
    On se rit aux éclats
    Des que cela est possible
    La vie c est un bel jeu
    Dans les jupons d une vague
    Qui donnent joli tournis
    Le Printemps ses soleils
    Quand l hiver à survivre

  5. Citerne fendue en mille étoiles
    Déverse sur moi l’étreinte des courants
    Lascive la sirène se donne
    Et fait naître en moi l’écaille de mes chavirements

    Joue contre l’une
    Fins des jours – Et si le ciel devenait notre miroir ?

  6. C est joli miomodus

    C est joli ce que vous écrivez.
    C est tendre et délicat
    Comme je l aime la vie
    Et pourtant elle est aussi sa rude
    Mais je l aime susnommé même

    J espère que tu vas sur bien Ossiane et chacun
    Désolée d avoir déserte l écriture mzison la vie réelle à exige de moi d être à fond les manettes. …
    Cela devrait peut être plus tranquille mi Avril…
    C est qui vivra verra…

  7. Le ciel bleu admire
    Les éclats de la vague
    Qui se firent au soleil
    Et réverbère les noirs
    Qui manquent de lumieres

    Je vous embrasse chacun.

  8. « Imaginer c’est s’absenter, c’est s’élancer vers une vie nouvelle. » Gaston Bachelard dans l’air et les songes
    ___

    Saupoudrer le ciel
    de constellations d’étoiles
    mystification
    c’est vouloir imaginer
    un monde sans zones d’ombres
    ___
    bonne et douce semaine à tous les passants de l’œil ouvert

  9. un ciel de Turner
    azur et onde mêlés
    le regard chavire

    ***********************************************
    Merci Monique, Annick, de vos mots toujours chaleureux.
    Bonne semaine à vous si fidèles sur le pont.

  10. Surprenant… je vois un visage dans la partie haute et centrale de l’écume. Un petit visage de 3/4 tourné vers la droite (vers sa gauche). L’esprit de l’écume ?

  11. Vous avez raison Nours et Jacline, il y a dans les nuages, le brouillard, la brume de l’aube et du crépuscule tous les mirages de notre imaginaire et peut-être davantage…

    Un jour de tristesse en mon âme
    j’ai vu surgir de cette brume épaisse
    sur fond d’ azur un œil au regard tendre
    j’ai cru voir un visage, j’en fus troublée
    depuis je regarde intensément le ciel
    Il n’est pas rare d’y voir jaillir le dit
    qui se veut être, celui que l’on attend

  12. Et je vous lis tendrement vos petits mots tels de petits nuages ou de douces vaguelettes chargées d humanitéen baisers doux
    Qui manquent si souvent dans ce monde si rude
    Pourtant les beautés méritent les obsessions de se laisser aller en lâcher prise ami en rentrant dans le coeur des fleurs
    En surfant les bords de mer quand ils tempétant
    En savourant la perle de thé sur la lèvre aimante
    En posant son léger pour épargner le brin d herbe
    La vie reste si jolie et si grande pourtant elle tue si souvent si durement

    En les posant les mots on enfile ses ailes
    Ou plutôt on les revois
    Très souvent la vie peut faire oublier que il est si bon de voler son cervele petit
    Pour s ouvrir de belles vues qu il est bon de gober

  13. ni douceur ni légèreté
    la violence retardée qui explose
    la triste prescience qui expose
    l’irréparable qui frappe au jugé

    la perte d’une maman est insupportable !!!

  14. Une pensee chaleureuse pour toi Thierry nous sommes confrontés à la douleur après ma fille je viens de perdre mon mari brutalement . André Conte Spointillé vient de publier l’inconsolable….une maman un papa un enfant un mari c’est oui difficilement supportable.
    C’est quoi la vie ! un long chemin vers l’incontournable et inevitable fin aussi il faut savoir regarder de chaque côté du chemin et cueillir la beauté au passage …. après il est trop tard….c’est bientôt le printemps….les fleurs sont toujours au rendez vous et il y a forcement toujours un petit coin de ciel bleu au creux de notre mémoire, le bruit d’une vague pour étouffer nos sanglots.

  15. Oh Monique ! je suis sans voix , bien sûr je suis à tes côtés, une série terrible …
    Je me préparais depuis 16 ans et le décès de mon beau père, mais c’est différent
    alors oui je profite du moindre des instants et le gout de la vie est appréciable dans la suspension éclairante de la finitude

  16. Je vous lis avec émotion
    Je t embrasse Monique et toi aussi Thierry

    Le deuil d un être cher c est une déchirure inexprimable qu elle soit pour un amour pour un homme pour une mère. .

    Pour une mère cela renvoie à sa propre mort à soi et
    Quand on est mère d un fils autiste le goût acide dans la gorge est parfois bien trop fort

    La solitude cet hiver fut hyper lourde dans une région avec quelques connaissances les amis chers sont la haut au nord

    Mais combien de personnes coupées d êtres chers en plein désert réel dans l.incapacité financière de les revoir. ..

    La vie? La sur vie?

  17. Bien sûr corriger André Comte Sponville… merci Thierry, merci Annick

    des amis m’ont envoyé ce poème de Charles Peguy je le partage avec toi Thierry

    « La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce d’à côté,
    Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
    Le fil n’est pas coupé,
    Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »

  18. Je lis tes mots Monique
    Et je les comprends fort

    Il faut du temps pour accepter de ne plus voir en réel la personne aimée

    Ce qui augmente la puissance de la douleur c est quand le conjoint le plus proche, un ami proche….peuvent manquer de respect en clamant qu une nouvelle vie commence leur vie enfin libérée. …
    Comment peut on se réjouir d un décès. ..

    Passer dans la pièce à côté en faisant le moins de vagues possibles
    En ayant préparé sa sortie pour que les aimés n aient que leurs douleurs à chouchouter
    Un deuil dans l amour avec tout que qu aimer comporte de joli

    Monique Thierry je suis loin mais je pense à vous et vous envoie mes pensées affectives. J espère que vous serez soutenus le plus possible par vos proches.

  19. Le sommeil doucement habite par les oiseaux
    Un réveil tendre envahit les veines en chances
    Le corps se tend il prend ses aises
    Des vagues lucioles baignent la petite tête
    Il pleut dehors mais peut importe
    Bailler détend se laisse reposer encore un peu
    A trente minutes la mer est là
    Les yeux se ferment respirent sa côte
    Comme la Bretagne est fort jolie
    Marcher une digue regarder sa mousse
    Quand le vent fort l agite tant
    Et quand le retour de huile si paisible
    Merci Metci la vie Dame si belle
    Ta si aimante quand tu donnes tant
    Dans la pépite d un grain de sable
    Une jonquille un rayon d or
    Le sourire bon d un être humain
    Merci merci quand t’es divine
    Dans tes bonheurs qui donnent VIE
    Et que pour ceux en grandes peines
    Que la vie offre des pleins de bonheurs

  20. Sans pouvoir effacer votre peine
    Juste un témoignage de soutien à vous deux
    dans ces moments si difficiles…

  21. ainés aimés aidés
    vous n’avez pas idée …
    il ne faut pas hésiter
    et toujours sans compter
    laisser résonner
    la musique de l’amour
    pas exclusif mais inclusif

    Monique ce poème a été lu au cimetière juste avant la mise au caveau du cercueil

    Annick, papa a 90 ans et ça fait plusieurs années que je le soutiens dans ce long chemin

    peut être un jour vous donnerais je à lire l’éloge funèbre que j’ai lu à l’église

    un adieu aux larmes et un témoignage de reconnaissance absolue

    pour l’instant j’essaie de reprendre pied

    merci amies du blog si chères et bienveillantes

  22. Thierry, Monique encore tant éprouvée, vos messages me laissent également sans voix. Ce blog de poésie est aussi un espace de bienveillance à travers nos contributions personnelles où effleurent nos vies. Au-delà des mots, je vous assure tous les deux de ma profonde empathie et de tout mon soutien.

  23. Passer des larmes aux rires et vice versa

    Non je n’ai rien oublié et d’abord comment l’aurais je pu avec ces événements ,heureux le plus souvent, même si les deuils ont frappé, plus souvent a côté de nous et nous ont largement épargné.

    Pourtant la solidarité ne nous a pas empêché d’accompagner ceux de nos proches qui en ont soufferts intensément dans leur chair ou ont même fini par oublier pour continuer de vivre tellement cela aurait été compliqué sinon.

    Porteur de mémoire et trop souvent non pas attiré mais rappelé par la mort des êtres chers il a été compliqué de faire face à de nombreux deuils successifs qui se sont étagés dans le temps.

    Le déluge de larmes en flot continu n’a jamais ravagé mes joues par plaisir mais bien par nécessité et il fallait laisser s’écouler tout cela sans retenue aucune ni mettre de barrage aux sentiments douloureux convoqués pour la circonstance.

    Pas d’auto apitoiement mais des schémas classiques et répétitifs qui conduisent au bord du précipice, ni chutes du Niagara pour celui qui s’égare dans un chagrin vitrifiant ni une simple douche vivifiante qui annonce des arcs en ciel quand sécheront les rivières.

    Laisser libre cours aux épanchements tant qu’ils ne durent pas plus de quarante jours et considérer avec fatalité qui n’est pas facilité l’inexorable cours du temps qui voit la pesée des âmes.

    Seuls les autres peuvent porter un tel jugement dernier mais pas sans deniers pour clore les paupières avant la traversée, le cycle n’est pas désincarné et avec la mémoire le souvenir renait et s’entretient.

    Aborder de façon saine l’absence, le départ et le manque, ne pas chercher de substitut ni être procureur, procurateur peut être et surtout accompagner le défunt dignement comme il aurait peut être aimé qu’on fit.

  24. Non, tous les souvenirs ne sont pas soufflés par le vent
    et la peine s’abat lourdement sur les épaules affaissées
    quand au brouillard de la sidération il se dissipe à peine

    les doutes ne sont pas comme des croutes purulentes
    il n’y a pas de déroute comme tant parfois la redoutent
    mais cet abattement qui avachie momentanément l’esprit

    par bribes et par images s’insinuent non les remords qui causent du tort
    mais les douces habitudes et les moments choisis dans les rebonds de la vie
    les sourires et les voix qui ne dévoient et dévoilent à peine avec pudeur
    l’ampleur des sentiments cachés derrière un visage navré et des yeux rougis

    on voudrait pouvoir crier mais rien ne sort il n’y a plus rien à essorer non plus

    il faut vivre comme cela avec des questions en suspens

  25. Muqueuse marine délivre feuille à feuille
    ces grains de sens qui réenchantent l’image
    âprement pour à proprement parler tisser
    en filigrane la trame de ces éclats au gout sûr


  26. jardin émoustille
    bouquet de gypsophiles
    tendre courant d’air

    Pensées aux coeurs en peine

  27. Ce reflet de nos vies
    Comme un départ vers l’infini
    Vers l’insomnie
    Un cri au cœur de la nuit.

    Un rêve comme une évidence
    Sur l’enracinement de mes tourments.

  28. Ce n’est pas un simple miroir
    avec la pensée inversée
    dans le fossé pas encore renversé
    coule l’eau des souvenirs

  29. Bonjour Bourrache cela me fait plaisir de te lire
    Merci à vous Miomodus et Thierry

    L âme de la vague se lève
    Et sourit à l amour
    S’aimer tendresse en présences
    Elle sème dans baisers
    Particules jolies
    D une écume si douce
    En amour éternel
    Ses secrets bien niches
    Dans sa pensée à ailes

  30. Bonjour à tous
    Pensées émues pour chacun
    Merci MioModus

    « Un rêve comme une évidence »
    Un imperceptible mouvement de paupières
    Dans une douce et légère insomnie…

  31. Bonsoir et merci à tous les amis de l’œil ouvert et belle image de Bourrache dans son bouquet de Gypsophile, petites perles de la nature sur le ciel bleu d’azur, la beauté du monde reste une caresse pour les âmes en quête de tendresse.

    N’être qu’un éclair
    dans l’aurore de la vie
    ou le crépuscule d’un soir
    frissons d’écume
    passagers de l’insondable
    pions de l’échiquier
    sur lesquels tout repose

  32. Toutes les larmes montent au ciel
    ce ne sont pas nos seules armes
    pour lutter contre le chagrin

  33. Les larmes, un débordement mais certainement pas une arme…

    Il en est de plus secrètes,
    de plus douces, de plus profondes,
    elles émanent du cœur
    à la vue d’une fleur,
    à l’émergence d’un souvenir heureux,
    à la consonance d’un mot,
    à la force indestructible de l’amour
    dans lequel il est doux de se lover
    et ce dans le plus grand des silences….

  34. Une défense alors …comme un voile de mariée
    qui découle…pas de tout
    et laisser perler au bord du trou
    pour laver non la conscience
    ni même la mémoire
    mais rougir sans joie
    et puis se souvenir
    des nombreux instants de paix

  35. Inciser dans le sens de l’existence
    Voir jaillir l’ébène au noir des ciels
    Se fondre dans ces couleurs intenses
    S’écouler sur le sol en encre éternelle

    Devenir le sel dans la fin du jour éclatant
    Pour retenir l’essentiel la force de l’inconnu
    S’échouer à la magie des vents exaltants
    Devenir léger comme l’air le corps nu.

  36. Nuages, jamais deux fois le même au monde Depuis que le monde est monde
    Tel un versement d’éternité à la vie fugitive
    Retour sur la dernière chance pour la journée du jour

  37. Nuages, jamais deux fois le même au monde Depuis que le monde est monde
    Tel un versement d’éternité à la vie fugitive
    Retour sur la dernière chance pour la journée du jour

  38. Nuages, jamais deux fois le même au monde Depuis que le monde est monde
    Tel un versement d’éternité à la vie fugitive
    Retour sur la dernière chance pour la journée du jour

  39. Aspe, quel bonheur de vous retrouver en ces lieux pour savourer vos mots et justement ce soir dans un ciel d’orage chargé de nuages gris brodés de jaune sur fond orange du crépuscule dans les eaux du Rhône se sont engloutis, tableau éphémère de toute beauté à tout jamais évanoui.

    Des fluctuations
    en éternel mouvement
    leur disparité
    c’est le monde des nuages
    où transitent nos rêves

  40. Pour la vie – pour l’esprit essentiel
    Dire que je vis pour toi mon amour
    Carine Jacques à la parole de l’air
    Dans le regard des nuages sur ta terre
    Carine au delà des derniers mots sur les écoutes des écumes
    Infiniment…Éternellement…

  41. C est bon de vous lire
    Si coupée de la lecture et de l écriture dans ce présent si chargé

    Amour mon éternel
    Nos amours de petits enfants ce jour
    Le tonton autiste
    Mon frère ses parrain marraine
    Pour la première fois à l ouest depuis dix ans
    Comme une tranche de vie nouvelle
    En grand parents amoureux de la vie
    Dans le transmettre le bon le beau
    Tu n es pas de vent mon éternel
    Ni un flou mais tatoué fort tu me vis
    Ma légèreté si belle dans la gravité rude de la vie
    Quels tsunamis 2017
    Un gros chêne derrière la maison
    D autres plus loin
    La briere derrière pour nous tonner souffles ici
    Et oxygéner ma plume dire fatiguée des mois

  42. « Le temps n’est que ruisseau dans lequel je vais pêchant. J’y bois ; mais tout en buvant j’en vois le fond de sable et découvre le peu de profondeur. Son faible courant passe, mais l’éternité demeure. Je voudrais boire plus profond ; pêcher dans le ciel, dont le fond est caillouté d’étoiles. » Thoreau dans Walden

    et si la vie n’était qu’un petit filet d’eau courant au milieu de l’immensité qui nous entoure au risque chaque jour de se tarir sans avoir eu le temps de comprendre toute la beauté et la richesse qui nous entoure ni notre rôle de petite goutte goutte d’eau dans ce monde où tout va, vient et passe

  43. C est joli Monique

    Un vecu avec des rudes épreuves
    Donne à levivre une grandeur dans son petit être
    La vie apparaît au grand jour
    Dans le bonheur la beauté de se donner
    Avec les pleins désirs
    Ceux qui remuent l âme folle d amour de vie
    Pour s eclater de vie en vie d envies
    Ses petites mainsi sur le piano ce jour
    Sa petite bouche ses purées son biberon
    Mes deux petits
    Comme je vous aime
    Vous me donnez tellement vos innocences
    Vis appétits de vie me comblent
    Et j aime m éclater de rires
    Comme avec toi mon éternel
    On ne sépare pas les ames qui s aiment
    Elles battent des ailes haut dans le ciel
    Se posent un branche pour chantonner
    Mais comme c est joli d aimer à la folie

  44. Beaucoup de mots me hantent
    mais ne vous les propose
    afin que n’explose
    le volcan de la tourmente

    ………………………

  45. j’avance presque aveuglé par le sel des larmes
    jamais cela n’a constitué une vraie alarme
    pour continuer le chemin avec bagages et armes

  46. Chère Monique je pense beaucoup à toi
    malgré les différences évidentes
    il y a dans la vie une foi ardente

    je cherche encore du sens
    à tout ce qui surgit
    opérant une mutation
    dans le paysage
    une vraie dévastation
    alors que s’empilent
    les mots en dedans
    et d’autres désolations
    la mémoire soutient
    les souvenirs reviennent
    non pas hanter les nuits
    mais donner du relief
    à nos vies

  47. Toute la mélancolie
    à peine se déverse
    point d’oraison funeste
    mais ne pas se dire
    que seule la raison reste
    ce serait de la folie
    et comme dit la chanson
    « elle était si jolie »
    c’est du moins
    ce que mon père dit
    alors témoin muet
    je note

  48. Regarder la mer, les vagues et les nuages……

    Vouloir retenir
    tous ces instants de silence
    de mots envolés
    d’un échange qui n’est autre
    qu’une aura de pensées fusionnelles

  49. Le pouvoir des mots
    ne saurait être plus fort
    que la vague qui claque
    pas plus qu’un oracle divin
    devant une âme sans voix

  50. Les yeux se ferment
    Pour accueillir la beauté
    Des mots murmurés
    Le nuage passe
    Ses écritures gardent vivant
    Mes doux mes rêves
    Comme c est bon
    Votre ouate précieuse
    Donne chaud au réel
    Quand il pèse bien trop
    « Il ne faut pas rêver »
    Tellement le disent
    Mais pourquoi pas?

    C’est bon de rêver

  51. L’écume quand on éructe n’est pas une enclume
    Arthur ne sort pas d’un roman comme la mer se déchaine
    mais dans cette aventure nous pûmes dire nous en fûmes

  52. Que sèche le sel de larmes de l’amer
    balayé par le temps des soucis marins
    et que dans cette entre deux de fer
    ne rouille pas notre ardeur à bien faire
    de proche en proche tout n’est pas salin
    quand on voudrait être entre soie et satin
    pourtant l’ouverture c’est mieux que l’entre soi
    cela ouvre certainement un chemin de foi
    il est peut être des croyances en l’humain
    qui ouvrent d’autres perspectives que l’errance
    à qui s’adresser quand on coure le risque d’être drossé
    un tableau qui n’est pas idyllique mérite d’être brossé
    à l’huile surement pas car il n’y aurait pas de mouvement
    l’humeur est à l’eau pour être connecté au monde vivant

  53. Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard

    Comme c est jolies tendresses
    Que ce blog aux coeurs beaux
    Et comme c est bon de bon
    De le vivre poésies ce monde bien étrange
    C’est se mettre à genoux
    L âme remerciante
    Quand les temps lourds si durs
    S éloignent et laissent place
    A de la vie réelle
    Au concret plus léger
    Avec des rêves nouveaux
    Leurs poussières mille étoiles
    Un brouillard vaporeux
    Ses nuages de soies
    Donnent à manger au coeur
    Et boire à l âme en paix
    Qui avides de beau de bon
    Avec de bels partages
    Retrouvent le goût de levivre
    Ses tous petits miracles
    Ses instants d étoffes précieuses
    On se ressent garant du trousseau de son être
    Qui ouvre vec des clés invisibles et visibles
    Pour accueillir le vivre
    En corps encore encore

  54. C’est joli Thierry comme je vous lis après avoir pisé mes mots

    Et je rebondis sur vis mots que je cite…
    « Cela ouvre certainement un chemin de foi  »

    Et je ai envie de dire que lorsque ce chemin parfois sur lequel on pleure on colère on perd le goût de levivre car on est bien trop dur
    Quand il devient simpossible bon délicatesses
    On dit Merci mon Dieu de M à voir fait voir
    Mon coeur était aveugle min âme dit petite
    Les feuilles remuent mes yeux la Nature St si belle
    Les oiseaux sur les branches
    Des lézards sur le sol
    Un coq son lever le latin
    Un coucou matin soir
    Les crois des grenouilles dans une maté plus loin
    Les vaches au bout du bras au fond du jardin
    Des moutons pas très loin
    Merci merci mon Dieu de m avoir donné forces
    Pour ce lieu idyllique
    Mon coeur bat encore vite mais il se remettra
    D épuisement aux long cours
    D errances folles d amours
    Le présent bel et bon
    Contient tout l or du monde
    Merci levivre mon Dieu
    Mes yeux doux sont bien ouverts
    Merci mes doux aimés aux éclairages charmants
    Je vous aime levivre
    Et comme j aime vous aimer

  55. Les rives de l’écorce se substituent au temps et laissent la lumière conjuguer les instants…
    Définir et devenir le ciel –

    Cette recherche de l’ivre réel est le socle de ma trotteuse intérieure.
    Marcher, chercher, contempler

    La vie est toujours devant moi, reflet joyeux de l’éternité des moments.

  56. Joli MioModus
    Et comme je le relis je vois que mon tel portable bidouille le correcteur à sa mode
    Et comme internet pas facile branche ce est pourtant délicat

    La vie est toujours devant moi reflet joyeux de l éternité de moments. ..Je vous cite

    Et si seulement ma poésie mon moi me tatouent jusque la nuit des temps. ..C’est magique

    Je ne t abandonnerai plus le vivre
    Je aime trop la vie et sans elle le noir trop lourd
    C’est comme si planer fermer les yeux prendre distance de la hauteur est redevenu possible

    Annick

  57. Merci mio modus de poser vos mots ici
    C est comme une offrande
    Merci ossiane Monique thierry bourrache et vous tous…depuis toutes ces années. ..

    J aime vos écritures de plumes humaines

    Merci ossiane
    Ton écrin M à si souvent fait beaucoup de bien dans des passages de vie difficiles.

    Merci

    Et désolée de ne vous offrir que de bafouilles que mon coeur me dicte pour partager

    Encore si jolis vos mots mio modus l écrivain. ..

    Annici dans son coeur d etre

  58. Annick, vous me fait beaucoup de bien depuis toutes ces années et je vous lis toujours avec une attention particulière et un plaisir infini.

  59. Merci MioModus je suis émue que ma plume puisse faire du bien…parfois elle m en a tant fait voir des couleurs du tant…

    Les lever à six heures
    Permettent d ouvrir
    L’ ombrelle ses arcs en ciel
    Si délicieuse la toilette du soleil
    Ses papotages avec la lune
    Plus loin bien plus loin
    Les vagues papotent aussi
    Nouvelles du bout du monde
    Une minuscule et simple goutte d’eau
    Peut contenir le monde entier

    Jolie week pour l équipage
    Chacun son bel ensemble

  60. Traversant mon ciel
    Un couple de tourterelles
    à tire d’ailes

    Douceur du printemps
    Un petit souffle de vent
    Au soleil levant

    Belle journée à tous les passants

  61. des abords de la mer aux sabords éclairs
    tension éclatante qui voltige sans coton
    et des brumes aux quais les départs canon

  62. Un ciel de coton
    le soleil n’y pénètre pas
    le nature s’impose
    des gouttelettes d’espoir
    ce joli mot d’émergence

  63. Je voudrais que le vent
    emporte loin de moi
    ce tourbillon d’angoisse
    que mon ciel s’illumine
    d’une constellation
    revenir un instant
    dans la paix de l’avant
    quand la joie m’habitait
    sans ombre et sans douleur
    retrouver le parfum
    d’un plaisir naturel
    et d’une voix tremblante
    dire encore un « je t’aime »

  64. Connexion, je répondais qu’ à ton premier texte,Monique je ne voyais que celui là.
    Bonsoir à tous.

  65. étoile des nerfs
    quand à cru à vif
    tu démontes
    un monde qui passe
    des souvenirs qui repassent
    une peine qu’on surmonte
    mais pas de château d’if
    car il n’y a plus de serfs

  66. Qu’est ce, sinon la poisse qui vous colle
    il ne sera plus jamais question de vie frivole
    et dans les embruns les souvenirs s’envolent

  67. Les cycles nous passent à la moulinette
    pas question d’avoir l’air d’une midinette
    et dans les rafales c’est comme mitraillette

    nous voici alors percés à vif et descendus
    il reste difficile d’apparaitre comme détendu
    éléments ligués pour intégrité mal défendue

    passé le choc restent les contusions
    qui amènent des abimes de confusion
    retrouver ses esprits et surnager

  68. Voyage éphémère qu’est la vie où tous les paysages se mêlent et s’entremêlent, se côtoient se fondent, plaines immenses et désertes, monts et collines verdoyantes, montagnes et neiges éternelles, mers et océans du bout du monde, sous des ciels lumineux ou sombres, l’essentiel n’est-il pas d’essayer de vivre en harmonie avec soi-même et d’y parvenir malgré TOUT, car comme l’écrit Hölderlin : « Nous cheminons vers le sens dans la mesure où nous habitons en poète sur la terre »
    Belle journée à tous, je t’embrasse Ossiane, toi dont le silence laisse sans doute, comme moi quelque peu inquiets tes passagers de l’Oeil ouvert

  69. Oui l essentiel est de vivre en harmonie avec soi même et d y parvenir malgré tout….
    Dans un vécu en autisme c est impossible de vivre qu en harmonie avec soi même. ..
    C’est un chemin de sacrifices sur on ne voit que le parcours fort entamé. ..

    La poésie elle sauve quand on respire ainsi et pourtant parfois lair vient à manquer aussi quand la peur vient habiter l être. ..La vie ses poisses cumulées. ..

    On rêve d une vie simple qu en amours. ..

  70. la profondeur des mots est langueur et longueur
    les tensions nous écartèlent et les émotions nous fissurent
    pourtant il y a cette unicité entre crudité et douceur
    les couleurs du présent peuvent habiller la douleur
    et si on se raccroche à certaines certitudes qui rassurent
    on sait aussi que le vide s’accroit et prend de l’ampleur

    Continuer son chemin et lui donner un sens
    tel sans doute est de la vie l’essence
    sans abonder dans trop de prolixité
    ni abandonner la recherche de proximité

  71. Ciel gris d’orage
    dans le silence du matin
    aucun chant d’oiseau

    sur le sol mouillé
    les traces d’un escargot
    son chemin de vie

    des gouttes de pluie
    résonnent sur la marquise
    le tempo du jour

  72. Poussières du vent
    Nuages de liberté
    Mon doux brouillard

    Le vent va scintiller
    Ses petites étoiles
    Ma petite Imani
    Sur ta peau tendre
    Ton corset retiré
    Ses étoiles roses et bleues
    Que tu avais choisies
    Te laissent en libertés
    Mon rude brouillard
    S éloigne enfin
    Chaque jour un peu plus
    Cancale depuis trois jours
    Offre à l âme ses tendres
    De belles nourriture
    Ma poésie que j aime
    Et me donne levivre

  73. A l’aveuglette j’avance et je pousse la tirette
    l’attirail est brinquebalant mis sans sonnette
    et il n’y a pas non plus de sansonnets
    qui jamais n’oseraient de leur chant fausser
    notre écoute qui s’affine
    ce ne sont point gouttes de paraffine
    mais il y a chez nous une part affine
    qui ne demande qu’à se fixer

  74. le jaune de l’iris
    des mots qui s’écrivent
    le bruit d’un crapaud
    des silences échangés
    le chagrin de l’impossible

    le bleu-gris du ciel
    absence de toute voix
    le vent de la pluie
    il n’y aura pas d’étoiles
    sur le rideau noir du soir

    que viennent les rêves
    de vie, de mots retrouvés
    embellir nos nuits
    de regards et de caresses
    de possibles inespérés.

  75. Eructation émoustillante
    et vision croustillante
    des grains d’eau en lobe
    qui le ciel gentiment enrobent

  76. Eructation émoustillante
    et vision croustillante
    des grains d’eau en lobe
    qui également le ciel enrobent

  77. en forme d’étoiles
    tant de petites alarmes
    qui entend leurs cris
    dans l’ombre d’une chanson
    dont on a perdu les mots

  78. de la poudre aux yeux
    en étincelles d’utopie
    tel un feu de paille
    des stigmates indélébiles
    au palimpseste de la vie

  79. Un très beau rappel avec la magie de cette chanson si forte si profonde qui touche là où le vivant vibre…..

    Comme cette amie…Des forts partages. …38 ans dans nos vies. …Internet est ce pouvoir de retrouver….
    On se reverra dans trois semaines. ..Sa voix à change mais pas ses rires…Il y a 38 ans chat est comme si on s était vues hier. ..

    L écume de nos chaque vie
    Si singulière si différente
    Elle si libre dans son travail
    Chaque région habitée
    Puis refixee au Nord
    Depuis deux ans
    Sa mère ses quatre vingt quatre ans
    La vie levivre nosvivres
    Quand l amour il nous guide
    On n oublie pas ses amis
    Chers si chers en nos coeurs
    C’est heureux que les lettres les mots
    C est si bon les nouvelles
    De partager de son vivant
    L écume des jours son chaque jour

    Belle soirée pour chacun

  80. Eolie songe
    Elle y travaille
    Dans l écume de ses jours
    Et cela me transporte
    De l avoir retrouvée
    Le ciel est beau ce soir
    Tamponné doux nuages
    Le temps est revenu
    Pour les tendres pour nous

  81. Finalement mon cerveau ses écumes
    je l’aime
    jamais il ne sera un financier
    l’amie pas vue quarante quatre ans
    c’était hier
    et sa mère ses quatre vint quatorze ans
    que je n’en reviens pas
    d’écumer un filtre de jeunesse si beau

  82. Dans l’épais brouillard
    quand l’absence devient troublante
    l’esprit vagabonde
    le ciel, pourtant encore bleu
    entretient la confusion

  83. L’absence ses écumes
    Pleine présence à soi
    Hyperfragilités
    Que ces temps devenus
    Lente reconstruction
    Une fois qu’elle eut vu
    D’un peu plus près le monde
    Dans ses absurdités
    D’aveuglement qui ose
    Prétendre qu’il a vu
    Les ailes se déploient
    Pour de la résistance
    Jamais ô non jamais
    Rendre les armes belles
    D’une infinie beauté
    Qui aime la vie levivre
    Au delà bien au dessus
    D’autres ports ternes et noirs

  84. Avec la période des fruits vient celle des confitures et de l’écume
    dans la vapeur au gout sucré on distingue à travers la pseudo brume
    le bloblotement des effluves et les douces senteurs au parfum d’agrumes

  85. Merci Annick et Thierry qui passez par ici et déposez vos embruns poétiques

    Entre ombre et soleil
    des mots au goût de saison
    saveur de poésie

    J’ose Ossiane espérer que tu vas bien, tes mots nous manquent. je t’embrasse

  86. Bonjour Monique, ne t’inquiète pas, je vais bien. Je ne suis pas en mesure de publier quoi que ce soit pour le moment mais je reviendrai.

    Très peinée de te voir avec Thierry durement éprouvés par les aléas de la vie qui peut être si belle et si cruelle à la fois. Que l’écriture, la poésie et la beauté du monde continuent d’être de doux compagnons pour vous aider à surpasser cette douloureuse épreuve. Je vous souhaite beaucoup de courage tout en gardant le coeur et les yeux grands ouverts. Je vous embrasse, à bientôt!

    Bises et patience à toute la tribu!

    Ossiane

  87. Quel bonheur de vous lire, Ossiane !
    Notre patience sera infinie et sereine. Le fil de la beauté, de la poésie et de l’harmonie est inaltérable entre nous tous.

  88. Que tu ailles bien Ossiane est essentiel et cela fait chaud au cœur de te lire; Jacline a raison patience et sérénité nous habitent et ce lieu d’échanges est un tremplin de poésie et d’expression qui même si les commentaires gagnent du terrain en tous sens ils nous rassemblent au travers des mots de chacun grâce à cet espace que tu nous ouvres. Merci car nous te savons très présente. Je t’embrasse et puis tu sais la vie nous apprend à surmonter quoiqu’il arrive et la nature nous y aide pour beaucoup.

  89. C’et une grande joie de te lire Ossiane et vous tous
    nous suvons notre chemin et accompagnons vos proches, en l’occurrence un papa de 90 ans seul mais courageux et encore doué d’une énergie vitale considérable ce qui rassure
    Evidemment le jour d ela fête des mères n’est pas facile à vivre, une mise entre parenthèses mais aussi des souvenirs heureux qui affluent.
    alors prenez grand soin de vous et de vos proches, la poèsie est consolatrice et actrice de notre notre bonheur, liberté et création, libération aussi.

    J’ai un excellent roman d’un ami « la vallée des térébinthes » de gilles touati aux éditions de la librairie du labyrinthe à vous conseiller.

  90. Que serais je sans toi, pas sans foi ni loi
    mais un toit ici pour un esprit dérangé oui
    quand les moments douloureux se dissipent
    qu’on se retourne on ne trouve rien de savoureux
    mais pour la mise en bouche il n’y a pas de dégout
    si ce n’est une famille du moins sont ce des prénoms connus
    à force de les voir et de les avoir lus et relus
    non rien de tout ce qui a été écrit ne doit aller au rebut
    si tout n’est pas cadré ou encore a encadré
    il y a dans cette diversité de sensibilités
    plus qu’un partage, une communion
    alors oui certains ont plus de munitions
    que d’autres qui sont rares et patients
    ainsi le blog subit les inflexions
    et de rares cris qui fusent
    et toujours sa lumière bienveillante diffuse

    que serais je sans toi depuis octobre 2007
    Orphelin sans doute ,même si je le suis vraiment
    maintenant depuis quelques mois

  91. Souffleur…de vers

    Il en faut du souffle qui vient du plus profond
    et depuis le ventre nous tend
    et si on flageole trop sur les cannes
    la canne est là qui porte des espoirs
    et si le sommet du crane est bien illuminé
    va dessiner les arabesques en volutes burinées
    j’ai peur de manquer de longueur
    et de laisser accroire que j’ai coincé la bulle
    il ne s’agit pas de boule de verre pour noel
    de celles qui dans l’arbre tintinabullent
    quand à prendre de la hauteur
    on n’ira pas jusqu’à atteindre la tour Eiffel
    alors même si la phrase est en suspens
    et que la mémoire joue de bien vilains tours
    sachez capter au détour
    le léger vibrato qui alimente presto
    mais comment peut on faire
    quand il s’agit de trouver du rythme
    et puis de faire vivre allegro
    en incarnant un monde à lui tout seul
    inclus et occlus mais pas à l’estomac
    c’est dans un oculus que parvient le rayon
    rayon boutique sur la scène sans crayon
    poser les mots un à un
    mais bien articulés dans des moments charnières
    si c’est huilé ça ne risque pas de grincer
    pourtant on transpire à l’envie
    et certains finissent souvent rincés
    c’est que le verre aime la transparence
    là où le vers peut sembler bien obscur
    qu’à cela ne tienne on n’en a cure

  92. Quel joli titre de poème Thierry, dans la même perfection et précision que le souffleur de verre.

    nuages gorgés d’eau
    dans le printemps éteint du jour
    couleur gris cendre

    « …Une main tendue une main ouverte
    des yeux attentifs
    une vie la vie à se partager » Paul Eluard

  93. Merci Monique
    c’est venu d’une drôle de manière hier
    entre théâtre et cinéma
    j’ai un ami qui est un grand souffleur de verre français
    très connu dans le monde entier pour les appareils de chimie
    du semi conducteur , il s’appelle Roland Trinquart et c’est tout un art
    qu’il possède depuis ses 15 ans et qu’il magnifie , en plus il souffle des carafes
    car il aime ce qu’on met de dans et lui y met des fruits
    en verre bien sûr, il est en verve et parle avec amour de ce souffle
    qui donne la vie à des objets divers, il souffle aussi le quartz et là on atteint
    des sommets dans la technicité
    c’est une façon de lui rendre l’hommage qu’il mérite

  94. vague insoumise
    la terre résiste
    un jour viendra


    mes pensées aux marins du blog confrontés à la perte d ‘un etre cher.

  95. Merci Marc oui pour un enfant et un mari à si peu d’intervalle la douleur est grande mais la vie est là et j’essaie malgré cette injustice de puiser en elle ce qu’elle peut m’apporter de réconfort ; tes pensées me touchent.

    Quel plaisir de te lire, comme beaucoup tu n’as pas quitté le navire et nombreux sont ceux qui comme nous laissent aller leur imagination et leur admiration sur les mots si joliment illustrés d’Ossiane. Tes mots me font penser aux mots d’Aragon si brillamment repris par Ferrat « Un jour pourtant un jour viendra » dans le fou d’Elsa mais l’espoir je ne le mets pas dans demain je m’en tiens à ce qu’il y a à faire aujourd’hui sans attendre… la vie n’attend pas….

    La constellation
    Demande un ciel sans nuage
    Toujours un qui traîne

  96. Bonjour marc , bienvenu moussaillon
    que dire après les mots de Monique
    juste vivre et prendre du plaisir
    notamment en écrivant encore et toujours
    sur ce blog d’exception

  97. Je vous lis avec émotions chère Ossiane et ses moussaillons…Une amitié au long cours cela compte…Bien plus encore dans des temps si douloureux. ..

  98. Personne ne rame ici car ça n’a jamais été une galère
    mais on essaie de donner au pont une surface pas trop lisse mais brillante
    et même s’il tombe des trombes sans briser les cordes mais en bissant les effets
    l’étambot tient le choc et le pataras aussi donc pas de patatras car il n’y a pas de fracas
    juste le coeur qui cogne, embruns obligent qui fouettent et revigorent
    tandis qu’on que l’on s’approche du bord et bastingage
    pour voir si le bout est dehors mais sans risquer de gages
    et puis la ralingue n’est pas déglinguée

  99. Le printemps s’et mis au goût du jour dans une danse macabre, je pense à tous ces sinistrés, victimes des folies du ciel.

    Fureur des orages
    pour réveiller nos angoisses
    torrents ‘inquiétude

    « le repos est un rêve, la vie est un orage » Georges Sand

  100. Il y a ses chaos
    A la vie pas merveilles
    Et quand ils se succèdent
    Le souffle peut être si court
    Qu à se réanimer
    Devient nécessité
    Pour ne pas se sombrer

  101. Étrange. …mes mots disparus entre tes mots à toi Monique des 6 et 7 Juin….
    Pourtant ils sont étaient affichés. ..

    Du blanc du bleu
    Des éclats de vie
    Parfois des bien trop noirs
    Masquent la poésie
    Pourtant elle est fidèle
    Si remplie de la vie
    Les petits enfants vont mieux
    Eteints quittent tristesses
    Et leurs vies redémarrent
    Tourbillons rires fous
    Grand parents éclats de vie
    Et les voilà grandir
    Le regard de leurs parents
    Qui a eu peurs immenses
    Est revenu plus doux
    Est revenu à la vie

    L’écume des performances
    Abîme les enfants
    Garder un regard simple
    Juste animé de vie
    C’est de l argent comptant
    Que l innocence d un enfant
    À remplir de vie vivante
    Les malheurs pas cherchés
    Sont bien assez déjà
    Pour détruire la vie

    Alors vive la vie
    Vive la poésie
    Qui donne forces vives
    Pour se rester en vie
    Et roucouler de vie
    Pour ses petits enfants
    A chaque pas marché

  102. Étendre les rives de l’âme
    A la croisée des ciels
    Suspendre son vol
    A l’infinie lumière

    Pantin ou funambule articulé
    L’allure est saccadée
    Tel un temps démodé
    A la recherche du passé

    Un soupir pour un empire
    Au territoire des révoltés
    Des matins pour souffrir
    Aux rêves de liberté

    L’éclat de la chair pour avancer
    La beauté de la légèreté
    L’équilibre des destinés
    A chacun son pas cadencé

    Pour retrouver l’éternité.

  103. Quel bonheur de rencontrer des amoureux de poésie comme vous tous qui savez par la force des mots, par l’harmonie des sons, mettre non seulement de la couleur dans nos vie mais du sens.

    Je vais vous raconter quelque chose qui m’attriste encore, dans une bibliothèque que je visitais, je cherchais où était le rayonnage de la poésie, ne trouvant pas je demande à la bibliothécaire gardienne du temple qu’elle me guide… et oh ! Surprise ! : Quelques livres gisaient agonisants sur une étagère au niveau des plinthes du local. Devant mon étonnement, elle me demande si je cherche quelque chose, j’ai gentiment répondu, tout simplement pour ces oubliés de la vie juste un endroit plus décent afin qu’ils ne soient pas confinés comme de vulgaires feuilles mortes qu’on ramasse à la pelle…

    La poésie qu’elle soit en prose, en vers libres ou non donnent aux mots leur noblesse et savent trouver en nous par le biais des métaphores cette résonance qui nous sensibilise et nous émeut

    … et un peu d’humour pour conclure, cette petite phrase reçue ce soir :
    « faire tomber un poème par terre et trouver des éclats de vers partout »
    Continuons de faire tomber nos poèmes pour faire jaillir une constellation d’étoiles dans notre ciel.

  104. Monique, bonjour et merci !

    Vous avez raison la poésie est trop souvent et par beaucoup rangée au fond des vides mais luttons un jour peut-être deux, peut-être mille rejoindront l’infini plaisir de faire danser les mots aux feuilles de nos vies.

    Permettez-moi de vous faire une bise.
    Excellente journée à vous et vous tous.

  105. Le vers est dans le fruit ou plus exactement il est le fruit de l’imaginaire dans une inspiration rythmée il n’y a ni envers ni endroit juste le droit se s’y fier (au vers) sans se tortiller comme l’annélide de mars et puis si le vers parfois se boursoufle avant de se ratatiner ce n’est pas qu’on ratiocine ses efforts et si c’est sans compter qu’on enfile le vers avec un coup de poignet plus sûr que celui du coude c’est pour prendre des virages surprenant avec des points sublimes sur des vues imprenables.

    Se mettre au vers pas comme à couvert sans se couvrir plus de gloire ni que de honte, juste pour le plaisir qui n’est pas celui de la tonte des mots ou la ponte des larves mais bien un pont ou au moins un entrepont comme un passage entre plusieurs niveaux et tant pis si l’horizontalité nous épargne peu, faisons tenir les vers sans retenir ce frémissement de plume qui parfois parcourt l’échine.

  106. Ces trois petits vers
    dans le cœur d’un haïku
    au soleil d’été

    pour voir naître un tanka
    des petits gratte-papiers*

    *allusion aux insectes bibliophages

    bise à vous également MioModus un grand merci pour vos échanges fort apprécies sur ce blog et sur votre blog où je vais très souvent en visiteuse silencieuse. Bravo Thierry mon jongleur de mots préféré -:)) et qui sait que les mots ont un pouvoir énorme sur chacun d’entre nous.
    Je vous en suis reconnaissante.

  107. J’habite en pays cathare Monique et sans mélange de genre avec le consolamentum
    les mots sont une consolation… même quand la mère n’est plus là !
    il n’ y a pas de reflux des sentiments pas plus que de colère rentrée
    la belle dynamique de croisière sera t elle retrouvée quand dans ces temps reculés
    l’équipage était si vaillant et nombreux et la proue taillant une vague d’étrave sans trêve
    la poupe et ses remous agitant les consciences dans la joie du partage et la confiance du rang
    égrenant nos perles comme en plein pacifique

  108. Je vous lis avec ravissements et mes yeux se gloussent leurs intimes c est si joli ce que partagez…Ce que vous décrivez. ..ce comment vous aimez…De vos âmes que j aime…

    Et la toto va vous dire un secret…
    Sans la poésie au musée présente de l intime son diesel tous terrains si cabossee par la vie elle serait morte de chagrins la toto si sensible…..
    Mais voilà qu en ce temps fin juin elle renaît et comme c est bien bon de refremir de vie qui parcourt son petit coeur la toto amoureuse frissonnante…Par la vie…

    Je vous embrasse chacun…Vous aussi ossiane…Sans ici bas vos pages si jolies si aimantes….Où serait la Toto ….? enfouie sous ses pissenlits…

  109. Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard…Ossiane

    Quand ma plume se trempe
    Dans l essence du temps
    Éclats de mille parfuns

    J aime cet encrier
    Rempli de douceurs tendres
    Qui frissonne ses mots

    Et quand le buvard rose
    Papille de senteurs
    Pour adoucir les rudes

    Poésie tu me vis
    Je suis remplie de toi
    Et quand des temps écroulent

    Habitée d ondes douces
    C’est fort heureux de vivre
    Cette vie belle de grâces

    Qui s invite en dedans
    Et les paumes offertes
    Distillent l or du ciel

    Un bel été vraiment
    Vient juste de commencer
    Et il étonne détonne

    Des précieux grands bonheurs
    Dans le bruit d une mouche
    Toutes les couleurs des fleurs

    Toi debout Joachim
    Tes petites mains tendues
    Mais comme j ai de la chance

    Et toi douce Imani
    Hérisson malgré toi
    Comme un joyau si bon

    Tu t ouvres devant la vie
    Alors je serre ta vie
    En mon dedans si humble

    C’est un immense cadeau
    Tous les argents du monde
    De te voir aujourd hui

    Huit mois de tant de tant
    Les épuisements sont là
    Mais contents d être là

    Doux recueillement vivant
    Quand le présent accorde
    Un joli clavier de vie

    Et mêle si l autisme
    Un peu plus essouflant
    C’est juste que ce fut trop …Annick

    Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard …Ossiane

    Je t aime
    Ma graine de vie à moi
    Ce pourquoi je me vis

    Sans rien avoir cherché
    Tant est tombé comme çà
    C’est bon le lâcher prise…Annick

    Bien bel jour pour chacun j espère vos peines plus douces grignotees par le plaisir de vivre levivre…En vie.

  110. Très beau Annick cet hymne à la Vie

    la Vie, cette vie, notre vie
    si remplie… parfois si vide
    si généreuse… parfois si avare
    si douce… parfois si cruelle
    je n’en ferai pas le procès
    il ne m’appartient pas d’en juger
    retenons le meilleur
    ignorons un instant le pire
    puisque tu le dis puisque je le crois
    c’est dans les petites choses
    que se puise le bonheur
    Nous devrions tous y avoir droit
    et pourtant dans le monde……
    l’injustice est flagrante
    alors reconnaissons cette chance
    de pouvoir quelque fois s’octroyer
    ces petites pépites de joie

  111. Je aime beaucoup tes mots Monique

    La vie est tant injuste
    Des enfants manquent si souvent débloquer essentiel quand de autres ont des tetin’es en platine….

    Alors c’est est une chance un grand mystère de vie quand les bonheurs sont là….En tout là. ..laLa la. ..Là où tu sais Monique je n ai rien à t apprendre….

    Pour moi c’est comme ci une prison s’ouvre en moi…Des immenses chagrins peuvent enfermer vivant. ..Qu on se croit mort dedans. ..
    Le deuil effroyable pour ma mère, ma fille si mal, ma petite fille tant mal, mon entourage proche mal aussi…J ai sombre désespérée. ..Si seule…

    Depuis hier c est tellement mieux en bonheurs vivants…Tout est une fête. .Même le plus dur. ..C’est est ainsi plus léger. ..
    Alors quand enfin le pédiatre envoie ma petite fille chez une psychomotricienne…Je remercie le ciel…J avais proposé d y aller il y a un an…Et depuis ses 3 mois et demi j ai peur…
    Quand on connaît un peu de l Autisme on peut frémir si vite….Je souffle rassurée par une main aidante. Je suis si épuisée.
    Il était plus que temps…..

    Mais voilà que je m égare….

    Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard

  112. Ce n’est pas s’égarer Annick c’est de temps en temps faire le bilan d’une vie et chercher ce qu’il faut retenir, le meilleur est à prendre qui souvent est largement mérité avoir confiance mais comme toi je m’égare et en écrivant « avoir confiance » j’ai un doute et n’ai pas su trouver en quoi… peut-être tout simplement en soi

    poussière d’étoiles*****
    plus précieuse que des pépites
    l’âme s’en illumine

    Le soleil, les vacances, les projets, les enfants, les découvertes, les rencontres je cherche l’horizon pour y poser mes bagages.

  113. Lire les enfants manquent si souvent de l essentiel. ..A comprendre amour santé toit nourriture…

    Désolée mon correcteur à encore fait des siennes
    Et moi aussi. …Je dois me relire/

  114. Monique

    Encore une fois tu dis juste

    Le meilleur est a prendre qui souvent est largement mérité avoir confiance mais comme toi je m égare…Je te cite car je ne comprends pas la phrase.

    Avoir confiance…C’est un des caps les plus difficiles à ne pas perdre de vue dans une vie….
    On peut tant être déçu. ..Par soi…Par la autre…Par la vie. ..
    Bien plus incommensurablement encore quand on a perdu confiance en amours. ..

    Jolies ta poussière d etoiles.

    Dis fais moi rêver encore
    Mes mille éclats précieux
    Au plus près de mes rêves
    Mes plus bels mes tous fous
    Je vous aime en folies
    Ma vie

  115. Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard

    Le ciel est bleu azur
    Quelques petits nuages
    Poumons d oiseaux legers
    Tendres respirations
    Le présent est son bon
    Juste rares discutailler
    L’été détonne joyeux
    Et comme c est doux présent
    Les noirs sont au passé
    L’instant gigote ses charmes

  116. Décidément. ..

    Merci infiniment de lire …rares discutailleS

    Le téléphone est moins simple que l ordinateur. ..
    Le temps qui revient permettra de ressortir l ordinateur..

  117. Serrez le lien
    Qui vous relie au ciel !

    Pour exploser au vent de son nid.
    Semblables à des gouttes de pluie vous verrez alors l’ombre des vies…

  118. jour d’été

    quel tendre brouillard tremble
    autour du fleuve temps

    tant de soie déchirée
    embue la soie du cœur

    un sourire mort au bout des doigts
    tu sens la perte avec les mains
    grand jour
    ce vide en toi comme un enfant

    quel tendre brouillard tremble
    autour du fleuve temps

    ce monde est ce monde

    Martine Broda, Grand Jour, Belin, 1994, p. 24.

    – Sur le site Poezibao

  119. Merci beaucoup, Mathilde, de nous faire partager cette poésie profonde et si fluide.
    C’est cadeau !

  120. Coucou Ossiane, bonnes vacances s’il en est, les miennes cette année auront à nouveau ce goût amer de solitude

    Pensées qui s’égarent
    « dans la poussière du vent »*
    rêves qui s’envolent
    « nuage de légèreté »*
    l’esprit en apesanteur
    « mon doux brouillard »*
    mêler tes mots aux miens
    et sur fond d’écume bleutée
    partager ce regard
    d’une douce volupté.

    j’ai emprunté tes mots Ossiane (*) ils sont douceur et tendresse

  121. Je t embrasse Monique. …

    Quand des temps difficiles
    Dans la poussière du vent*
    Fermer ouvrir les yeux
    Nuage de légèreté*
    La tête syncope un peu
    Mon doux brouillard*
    Il y a eu ces années
    Alors ce tout de vrai
    Reste à jamais gravé
    Et avoir des chagrins
    Permet de comprendre mieux
    Celui qui est dans la peine

    Je t embrasse fort Monique.

    3 jours de vacances fin Août
    Pour le moment les petits
    Leur grand mère Bambo
    Des amis de passage
    Remplissent la maison
    Mais il existe aussi
    Des chagrins bien trop forts
    Que personne ne peut
    Remplir un trop grand vide
    Les petits moments de joie
    Des paix aident à revivre

  122. Voyage dans l’errance
    Pour ces mots qui se baladent
    parfois hors du temps,
    syllabes qui se posent
    sur les feuilles d’un carnet
    hésitent et tremblent
    face au vide qu’on ne voudrait
    combler de tristesse et de peur
    aux heures chaudes de l’été.
    Prendre le chant de l’oiseau
    et le cri des cigales,
    le murmure au loin de la vie
    pour colorer le silence,
    entendre le cri d’un enfant,
    le frissonnement du vent,
    faire naître sur la page
    les notes du sourire et de la joie

    Car je crois que « la vraie voie est ici »* comme nous y incite si joliment François Cheng dans La vraie gloire est ici.
    Merci Annick, bise à toi, continue de nous émerveiller de ces mots si chargés de spontanéité et de vérité.

  123. Mes petits amours
    Mon al’ours
    Mes amours
    Quelle belle journée
    Ses trois ans et 4 mois.
    Et ses neuf mois déjà
    Votre tonton Jean Sé
    Ses trente et un ans et demi
    Le jardin son gazon
    Le tuyau d arrosage
    La piscine hors sol
    Cette maison pour vous
    Little home fut la libre
    Un edoacfvpetit
    Pour le vivre sur pages
    Mon vivre bel de libre
    Je respire l air frais
    Demain étang de campings
    Ma petite chérie
    Côme la campagne te donne
    Des mille bonheurs des sens
    Merci merci levivre
    Quand les minois se rient

  124. Mon amour
    Un espace petit
    Demain étang de Campbon
    Comme la campagne te donne

    Désolée ma brute de pomme oublie souvent de se relire.

    Bonne soirée. Pour chacun et pour tous.

  125. L’été est sans doute une saison propice au bonheur, le ciel bleu, les fleurs, la chaleur, les vacances… Un certain besoin de romantisme est en chacun de nous, la beauté dans la pâleur de l’aube ou le crépuscule du soir, les retrouvailles, les découvertes de nouveaux paysages tout s’y prête à merveille, mais il suffit tout autant d’une fenêtre qui s’ouvre sur le jardin en fleur, le chant d’une tourterelle, le chat qui se réveille, un mot qu’on attendait… pour que la journée fusse-t-elle ordinaire devienne belle.

    _____

    Ouvrir toutes les fenêtres
    dans la fraîcheur du matin
    regarder ce jour qui vient
    décider qu’il sera beau

    Écouter battre son cœur
    aux premiers rayons du jour
    s’immerger de la lumière
    s’imprégner de sa splendeur

    Éprouver des sensations
    se sentir vivre en elles
    accueillir ces émotions
    vouloir les rendre sublimes

    Ouvrir toutes les fenêtres
    y compris celles du cœur
    regarder toutes les pages
    où fleurent des mots d’amour

    Tel un parcours de santé
    Au milieu des mots et rires
    Car là où danse la beauté
    Se trouve la joie de vivre

    _____

    Belle journée à tous

  126. Merci Monique pour ce beau partage.
    Ouvrir toutes les fenêtres, ouvrir ses yeux et son cœur .
    Bonne soirée à tous …

  127. C est très beau ce que tu écris Monique.

    Ce n’est pas le tout d avoir un coeur
    Encore faut il ouvrir sa clé de bonheurs
    Accueillir laisser entrer la beauté
    Se laisser inonder de bonheurs
    Le coeur se muscle de bonheurs tendres
    Et la frimousse chorégraphie les rires minois
    Quel beau spectacle que l être qui aime
    La vie encore quand elle est belle

  128. Faire escale sur ton site Ossiane reste un port d’attache à la beauté des mots et des images, on s’y promène dans l’aura de la poésie et l’amitié qui nous rassemble. Encore merci, tu es une grande dame respectueuse et généreuse.
    ____

    Aucun sujet ne saurait être épuisé, et chaque idée surgit comme une étoile filante dans le ciel d’été puis nous échappe. Sur le ciel noir de nos nuits blanches des millions d’étoiles habitent nos insomnies et sur chacune d’elles insaisissables se construisent nos rêves, poussières d’espoirs imperceptibles qui au petit matin s’éteignent dans les premières lueurs du jour. Quelques secondes de brumes à l’horizon pour fondre la lumière dans le gouffre de l’infini, une nouvelle page se tourne reconduisant nos poussières d’étoiles éphémères dans le domaine des souvenirs et des rêves, passage obscur entre le monde réel et irréel où l’on ne sait plus très bien quel est la part raisonnable de nos pensées. Une brèche dans le ciel ouvre la voie du rationnel, l’est-il vraiment ? Des jeux de miroirs dans les premiers rayons du soleil ne sont-ils pas d’épouvantables illusions d’optique ? On ne sait pas, on ne sait plus très bien et si la beauté semble être une réponse secrète à nos tourments c’est peut-être vouloir essayer de garder au creux de notre main, au creux de notre cœur une toute petite étoile rescapée de toute cruelle fatalité.

    ____

    Le mois de Juillet se termine dans la chaleur, l’été passe lentement comme l’ombre de la terre sur la lune, vu de loin tout est paisible.

  129. Bonjour chaque moussaillon chère capitaine

    Quel bel équipage aux pages que j aime….

    Un juillet chaud bien plus brûlant encore car sauver de la vie donne des sueurs si hautes en températures. ..
    J espère reprendre des écritures bientôt. ..

    Une semaine de libertés six jours exactement c est peu mais c’est grandiose. ..Sur ce chemin en autisme surajouté par les deux chers petits enfants. .

    Alors….Quatre nuits à distance. ..Le Cotentin ses 17 degrés la pluie d hier le vent les vieilles pierres la mer cela repose et dynamise….On rentre demain. ..Pour encore trois jours son siècle de secondes vivantes. ..

    Émus par le petit cimetière de Jacques Prevert le village natal de Millet la rencontre avec des authentiques c est tout bon..C’est si joli de partager de la vie….

    Bel été pour chacun.

  130. Bonsoir à tous dans cette chaleur étouffante où rien que le mot « nuit » laisse entrevoir un semblant de fraîcheur

    Écrire quelques mots
    dans le silence du soir
    musique de l’âme
    adagio pour nuit sereine
    notes à portée du cœur

  131. C’est joli Monique

    Les cuicuis des oiseaux
    Un battement d ailes
    Des poules leurs caquettes
    Un cocorico
    Une bise douce à l ombre
    Loin les agitations
    J aime cette Brière
    Ce jardin tout autour
    Mais comme cela me vit
    La lune pointe son deux tîles
    Midi deux minutes le paradis
    Un pigeon le coq
    La frimousse sourit
    Et accueille cette vie si belle
    J aime cette maison
    Follement
    A recevoir beaucoup
    Rire jusqu a plus de minuit hier soir
    Sur la terrasse un cidre
    Avant hier un rosé
    Et comme c est gentil
    Ce fluide dans les veines
    De passions fortes à vivre
    Un oiseau à ma droite
    Le sillage d un avion là haut
    Un souffle long
    La caresse du vent
    Un pied sur le relax
    L autre gratouille le sol
    Quelles chances ces quartiers
    Miel une pêche son suc
    J aime

  132. Tu décris bien Annick cet instant de vie que tu savoures, à l’heure où je viens sur ce pont d’écriture, l’atmosphère est toute autre et néanmoins tout aussi délicieuse :
    _____

    Un ciel lourd bas sans couleur
    un ciel de canicule pesant
    blanc laiteux parce que pollué
    un silence de plomb alentours
    où sont les cigales de l’été
    les oiseaux, les oisillons ?
    le chat s’est caché sous l’escalier
    les volets clos, les enfants silencieux
    la vie en mode inerte indolente
    l’entre midi-deux, la pause générale
    le nid de fourmi blotti à l’ombre
    les feuilles flasques endormies
    l’heure de la sieste peut-être !
    moment de recueillement
    de méditation de tout à soi
    où les pensées vagabondent
    dans les canyons de l’âme
    les livres posés à portée d’envie
    auxquels on ne résistera pas
    nous mènent à la tentation
    dans cette aura qui nous entoure
    lâchons les mots sous le crayon
    les pages nous invitent dans le luxe
    d’une prose poétique savoureuse
    le ciel peut bien être sans couleur
    la campagne sans vie et sans odeurs
    en ce moment précis de néant apparent
    il y a là dans ce silence sublimé
    un instant de bonheur à portée de main.
    _____

    Une pensée et des vœux de courage pour ceux qui travaillent dans cette inconfortable canicule, ainsi qu’à tous les êtres en souffrance.

  133. Poussière du vent
    Nuage de légèreté
    Mon doux brouillard

    Je venais relire tes mots Ossiane. ..
    Et avant de lire les tiens Monique je pose me soufflés doux…

    Poussière du soleil
    Transparence en azur
    Tendres moments

    Une mouche plusieurs
    Ce bleu du ciel
    Un cui son seul
    Puis un cuicui
    Des feuilles remuent
    Un jeune chêne
    Un bouleau blanc
    Le relax apprécie la vie
    Son tissu orange porte mon poils
    Tout doucement le souffle sort
    De la air frais rentre
    Il est si bonne cette ombre fraîche
    Délicates ondes si belles
    Qui me savourent les joues le nez
    Comme c est bon ce creux d été
    Après après demain un an de plus
    Et voilà que je réfléchis
    Quel âge ai je donc
    Sur cette terre…
    Juste le plaisir d aimer aimer
    Le bon le beau le rire tout fou
    Dans la grâce de minois tendres

  134. C’est fort joli Monique.

    Je venais d écrire quelques instants dans leurs précieux instants. ..Mais volatilisés. ..dommage…
    Et impossible de me rappeler. ..Le présent si rempli…

  135. Cela marche…étrange. .

    Un vent tendre son léger
    Un cheveu masse le front
    Le air caresse sous la jupe
    Le transat se laisse consommer
    C’est est tellement bon de se faire du bien
    Silence
    Les oreilles se ferment un peu plus
    Pour entendre
    Une voiture très loin
    Le air les jouent dansent
    Des feuilles remuent
    Le jeune chêne un bouleau blanc
    Un gros hortensia fane devant moi
    Mais comme il est bon ce jardin
    Je le savouré des fois des fois
    En restent la ou en le marchant
    Silence
    Un oiseau loin un autre
    Le coq
    Des bons vieux fils électriques devant
    Une mouche
    Le lourd d une vapeur chaude
    Puis unen bise forte
    Ce contraste éveille les sens
    Quels bels yoyos que cet été
    Parfois rempli parfois ses vides
    Demain mon fils autiste il rentre
    Changement de rythme
    Moins de libertés
    Et tant pourtant puisque la chance encore
    D avoir eu cette passion forte
    De savourer chaque progrès
    Les yeux se ferment et remercient
    Les tendres fous amours de ma vie

  136. Lire la lune pointe son deux tiers…

    Désolée. ..Mais les moussaillons savent que je n arrive pas ou si peu à me relire. ..L instant quand je l écris est déjà passé ou se passeeee.

  137. Et quand le petit fils de neuf mois
    A l hopital 42 de fièvre
    Le rosé ce soir fait du bien
    La vie sa vilaine quand elle frappe
    Il arrive demain midi
    Une amie du Nord pour onze nuitsunami

    Heureux que la maison soit grande
    Pour accueillir Imani
    Son innocence de ses trois ans

    Je t aime plus ce soir là vie
    A demain

    Si le ch les libere
    Ils quittent la canicule demain

    Ici en Bretagne on respire

    Pensées pour ceux si souffrent

  138. « On arrange et on compose
    les mots de tant de façons,
    mais comment arriverait-on
    à égaler une rose ?

    Si on supporte l’étrange
    prétention de ce jeu,
    c’est que, parfois, un ange
    le dérange un peu »

    Rainer Maria Rilke dans Veegers

  139. Une vague de chaleur
    inonde le monde
    les arbres meurent
    les drames s’amplifient
    les glaciers fondent
    c’est le temps des vacances
    le temps de prendre son temps
    ce temps pour réfléchir
    tout a son importance
    causes et conséquences
    oser les mots qui accusent
    car de notre façon d’être
    reste l’écume des comportements
    nous la sondons aujourd’hui
    elle prend de jour en jour
    un goût d’amertume
    si parce que c’est l’été
    elle devient palpable
    il importe d’avoir conscience
    des lendemains incertains
    il appartient à nous tous
    d’en prendre compte
    aujourd’hui ce mot canicule
    n’est pas d’un pur hasard……

  140. Suffocante est l’atmosphère
    j’appelle l’air de tous mes voeux
    rendre plus respirable l’instant
    au point de rupture sans anévrisme
    nous sommes plombés et surplombés
    de tout ceci rien n’est mystère
    même si on sue comme des boeufs
    attente d’un meilleur moment
    enfin dépasser cet isthme

    Viendra t il enfin l’orage béni
    déverser enfin avec la fraicheur
    un torrent de pur bonheur
    avec un sens certain de la mesure
    pour que ce ne devienne l’horreur
    juste et sain nous asperger

    Tenus à l’écart du mouvement
    quand tout était bien trop pesant
    un regain de vitalité se fait jour
    laissant éclater notre besoin
    sans pavoiser vouloir apprivoiser
    une certaine clémence annoncée
    après tous ces excès peu vertueux
    qui nous ont laissé sur le flanc

  141. bonsoir Thierry, tu as raison suffoquant et les nuits ne calment pas nos désespérances, les orages sont attendus mais…. toujours une appréhension, nous voulons juste un peu d’eau et de fraîcheur pour reprendre des activités un peu moins léthargiques que nous a imposé cette canicule.
    Ton état d’esprit me semple quelque peu apaisé, la vie nous oblige et notre volonté est avant tout de nous ressaisir autant qu’il se peut en visant tout ce qui peut nous y aider. Je t’embrasse.

  142. Je partage avec vous Thierry et Monique
    Mon petit fils ses 3 nuits au chr de Cahors…Ils pensent gastro entérite…
    Ses troubles commencés le soir de leur arrivée dans le Lot…
    Ils sont rentrés sur Nantes plus respirable..
    Un ami de Toulouse 38 degrés à l ombre
    Mes pensées pour ceux qui dorment mal avec 28 30 de degrés et travaillent les malades les bébés les personnes âgées.

    Ici on a la chance de respirer mieux aujourd’hui 24 degrés à La Gacilly de l air

    Ce soir vent très frais limite froid

    Pas une goutte de pluie

    Un SMS d une fille à cavaillon la photo d un frelon asiatique

    Où va le monde vers ce désert de sable sans fleurs sans eau sans air. …

    On ne peut plus ignorer…
    Il faut sauver l air l eau pour nos enfants.

    Que la vie vive en vie…

    Je vous embrasse et vous envoie de l
    air frais.

  143. La mer
    La terre
    Le ciel
    Vos grâces si belles
    Pour nos enfants encore
    Ils sont innocents
    Devant cette folie fut monde
    Qui a pillé la planète bleue

  144. La mer
    La terre
    Le ciel
    Vos grâces si belles
    Pour nos enfants encore
    Ils sont innocents
    Devant cette folie du monde
    Qui a pillé la planète bleue

  145. Bonjour Monique et merci de ces mots sympathiques

    Alors oui et non , au delà de la transpiration il n’y a pas que le
    manque d’inspiration mais des plaies silencieuses supplémentaires
    et de nouveaux deuils, hélas, il y a peu ce qui fait de cette année
    une vraie hécatombe et cela sans parler des effets de la canicule

    on prend sur soi et on essaie de continuer d’avancer
    mais rien n’est simple

    bonne soirée à tous les matelots

  146. Je vous entends si fort Thierry

    Il y a des mois cuisants des mois de deuils puissants qui se suivent parfois
    Et comme il est hyper dur de seulement envisager de ne pas se noyer complètement. ..

    Rester positif aide
    Serrer des amis chers
    Tourner son regard vers le bon le beau aide à garder quelques forces…

    Je vous embrasse

    On serre entre matelots

  147. Pour ma part je vous que ma plume reste sans encre jolie à partager
    De telles rudesses encore avec le sevrage de mon fils autiste…

    Alors quand le corps s’expose et souffle il n’y a plus de jus pour l écriture à écrire. .Le cerveau écrit dans la tête. ..

    Annick

  148. En regardant le ciel , ces photos , en lisant tous ces mots, en essayant d’imaginer chaque petite goutte d’eau dans laquelle se glisserait un mot, que pourrions-nous lire si ce n’est ce nous dicte la vie…..

    Les mots parfois s’égarent
    dans le dédale de nos pensées
    peu à peu le ciel se couvre
    d’un nuage d’idées confuses
    larmes contenues venues de loin
    pour effacer tous ces mots
    qu’aucun ne saurait comprendre
    mots d’orages et de rage
    d’amour et de douleur
    mots qui voudraient dire…
    mais ne savent comment.

    alors j’écoute le silence…..

  149. Tes mots me ont touches le 13 Août. ..Monique.
    Et quand le 14 Août j apprenais le souhait de divorcer pour mon gendre. …Le choc fut gigantesque.

    Allongée en fin de journée
    Mon fils autiste vu accompagné
    Un peu beaucoup
    Avec ce sevrage en cours
    Et puis son week foyer
    Et puis allongée les pensées vers le ciel
    Leurs innocences lundi mardi à venir
    Leurs parents mettent ke mot divorce
    Mais je sais bien mon humilité
    On ne détourne pas le cours une vie
    Et quand elle se veut déchirante
    Pour leurs 10 mois trois ans et demi
    Cela hurle en soi
    Et les beautés allument
    Tendrement un feu intérieur
    Sinon c est la mort assure

  150. Comment ne pas comprendre ton désarroi Annick, la seule chose que l’on veut avant tout c’est le bonheur de nos enfants mais ce n’est pas nous qui décidons. je t’embrasse.

  151. Il n’est parfois pas nécessaire de formuler quand au fond de soi malgré toutes les vicissitudes de la vie nous sentons malgré tout monter en nous ce sentiment étrange, instant de béatitude que l’on ressent devant la beauté d’un ciel, ce soir le crépuscule était pure merveille.

    Regarder le ciel
    bien plus haut que les nuages
    là où les pensées
    ne sauraient attendre les mots
    pour savourer la quiétude

    Bonne et belle semaine à tous en ces derniers jours du mois d’août, le temps passe dans un silence plus dense que les mots.

  152. Que se disperse la figure du titan
    que se dissipent les brumes du temps
    alors apparaitra la vérité en blanc

  153. derrière les nuages
    le ciel est pur et sans tache
    attendre qu’ils passent
    à leur rythme au gré du temps
    le rideau de bienséance

  154. Poussières du vent
    Nuage de liberté
    Mon doux brouillard dixit Ossiane

    Je te parle mon coeur
    Je te parle ma vie
    Je te ressens mon âme
    Quand carrières de parents
    Passent avant les enfants
    Mais je te hais la vie
    Dans tous mes sens de le vivre
    Le ciel est gris ce soir
    Et entend mes prières
    L innocence des enfants
    Mérite la vraie vie

    Et quand je vois deux fleurs
    Dans un verre de cuisine
    Le ballon en terrasse
    Les mûres celles qui restent
    Des brindilles de foin
    Leur linge propre sur cordes
    Je serre vos libertés
    L’ essentiel c’est de vivre
    Je vous hais le pouvoir
    L orgueil l argent le noir
    Les sourires des enfants
    C’est tout sauf estimable
    Une richesse si vive

    Eclats de rires
    Nuages de tendresses
    Le plaisir de manger dixit Annick
    Dures réalités
    Quand l angoisse d un enfant
    Brise son envie de vivre dixit Annick

    Les grand parents sont là
    Mais pour combien de temps….
    Et là comme ils peuvent être
    Ils sont fort épuisés

  155. Bonsoir Annick, dilemme bien souvent au regard des enfants et petits enfants, les aimer très fort , leur faire confiance, les protéger selon nos moyens à la mesure de nos possibles…

    Il y a dans notre cœur
    assez d’étincelles d’amour
    pour pour garder espoir
    et vivre le présent
    du mieux que l’on peut

    Je sais ton courage et ta force Annick je t’embrasse.

  156. Merci pour tes mots Monique
    Je ne ressens pas que je ai force et courage. ..
    Pas du tout. …Je peux rester devant un rien fort joli sans rien faire….Et même vertiger de émotions. ..

    Je pense plutôt que il se agit de sur vie
    De je n ai pas d autres choix acceptables à mes yeux à aimer.

    Je suis une amoureuse de vie juste cela
    Et je peux aimer au bout du bout sans presque jamais de bout…Longtemps. ..

    Je t’embrasse

  157. Début mars… c’était hier
    toujours autant de questions
    qui restent sans réponses
    je regarde le ciel et les étoiles
    comme un affront du firmament
    elle brillent avec éclat
    la terre continue de tourner
    j’existe et tourne avec elle
    rien ne s’arrête ici-bas
    dans ce désastre en équilibre
    toute invocation serait inutile
    pour remonter le cours du temps
    la vie nous l’apprend sans ménagement
    le silence étouffe les cris du malheur
    broie la douleur dans ses retranchements
    au fond de cette gorge nouée
    je n’ose à peine parler d’hier
    de peur d’éteindre les étoiles

    ************************

  158. Errance en solitaire
    Il n’y a plus de cigales
    Sur les branches du pin
    Le ciel est sans nuages
    Plus rien à l’horizon
    Un certain vague à l’âme
    C’est la fin de l’été
    Chacun reprend sa place
    Retrouve son alvéole
    Les lauriers perdent leurs fleurs
    Les feuilles des fougères se rouillent
    Il n’y a plus que le soleil
    Pour colorer le crépuscule
    et cette page où se hasardent les mots
    sur les dunes du silence.

  159. C’est joli Monique

    Son maillot de bain jaune
    Sur un panier d osier
    Et déjà c est hier
    Ses deux fleurs dans un verre
    C était déjà il y a 8 jours
    Les mûres sont mangées
    Mes chers petits enfants
    Je serre vos innocences
    J avais rêve si fort longtemps
    Et cet été 2011si lourd
    Comme cet été 2018 si chargé
    Déjà de vies à sauver
    Le coeur se pense et se repose ce jour
    En quasi libertés
    Ce fut si lourd de se donner en mère
    Alors quand en grand mère
    C’est tellement plein encore
    Leurs parents sans vue claire
    C’est à se sauver d aimer
    Et puis l âme se calme
    Elle ne peut abandonner
    L ouvrage de sa vie
    Sur tant de points douloureux
    La Nature fait du bien
    Un café peu importe
    Tant qu il y a de la vie
    Quand on aime la vie
    Ses limites dépassées
    Mais prendre soin de soi
    Écrit une page sa neuve

    Annick

    Poussières du vent
    Nuage de liberté
    Mon doux brouillard dixit Ossiane

    Tu me fais bien de bien dixit Annick

  160. Bonsoir, petite histoire vraie pour vous ce soir :

    Sauvé un gecko
    des pattes de ma minette
    ce soir à la nuit
    une fraction de seconde
    la vie tient à peu de chose

    Les animaux ont parfois des réactions étranges, ma minette vient me montrer sa capture et me l’offre, le petit gecko comprend de suite , hasard sans doute, que dans mes mains il ne lui arriver rien.

  161. J’ai vu dans le ciel
    comme dans le le Petit Prince
    briller des étoiles
    est-ce un sourire qui le sait
    je voudrais tant y croire

  162. Et comme c’est joli
    Le sourire du ciel
    Quand il chaloupe bon
    L équipage au long cours
    Pour les mettre en lieu sûr
    Un port son abrité
    La tendresse d être en vie

    Douceurs de belle journée

  163. On ne sait jamais
    Quand un silence long
    Faut dire juste un mot
    Ou se taire encore
    Car on ne sait jamais
    Chaque être différent
    Car on ne sait jamais
    Le contenu d un silence
    De graves ou de légers
    Avant qu il ne sorte
    Un jour de son silence

    Monique tu m aides à oser :

    J espère de tout coeur que tu vas bien, Ossiane.
    Beaucoup de bien à toi, Ossiane.

  164. Nous connaissons suffisamment Ossiane depuis tant d’années parcourus ensemble ici sur ce blog pour comprendre que son silence a ses raisons et c’est bien pour cela que nous essayons de tenir la barre de notre mieux pour ne pas chavirer il y a tant de matelots ici sur ce navire qui lui doivent le bonheur du partage et de l’amitié et qui lui sont reconnaissants et fidèles.

  165. Tu dis fort juste Monique
    Partage fidélité reconnaissance amitié je te cite Monique

    Il y a tout cela dans cet album et plus encore. …

    Je vous embrasse chacun’e

  166. Silence n’est pas absence ni abandon. Bravo et respect aux matelots Monique et Annick fidèles parmi les fidèles sur le pont. La barre tiendra bon et le navire d’un partage aussi magnifique ne chavirera pas !

  167. J’ai regardé le ciel
    il était noir et sans étoiles
    au matin la lune égarée
    a frappé à la porte du jour
    montrez moi le chemin
    de l’orpailleur du ciel
    ma nuit devient si noire
    je crains de me perdre

  168. Après le ciel noir, égarés sur notre route sans repères, une première étoile vacille, puis une seconde, puis… Puis la lumière revient pour nous remettre en chemin sans craindre de nous perdre.

  169. la poudre de sel
    sur les vagues du chagrin
    des cristaux de larmes
    car les eaux n’étaient plus roses
    dans les salins de la mer

  170. mais j’écrivais par ailleurs :

    Il suffit alors de presque rien, quelques traits sur le sable, le bruit sourd des vagues et dans le ciel les couleurs du rêve…

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