fleur de sel
crêtes d’étincelles
murmure inlassable
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flower of salt
crests of sparks
tireless murmur
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
fleur de sel
crêtes d’étincelles
murmure inlassable
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flower of salt
crests of sparks
tireless murmur
Il est joli cet haïku. ..belle délicatesse.
Oui, Annick, c’est un haïku touché par la grâce.
à marée haute
sous des trombes éthérées
le bal des oursins
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Avant que la vague soit vague, elle est simple ondulation poussée par les vents, elle surgit soudain haute, grande et puissante avant de venir s’écraser avec fracas ; elle semble être éphémère vouée à mourir sur les rochers, mais elle renait continuellement plus belle encore, toujours et toujours, élément infatigable de l’océan, émergence des profondeurs, force insoupçonnable sans cesse renouvelée. C’est dans les eaux noires, noir comme la nuit que des milliers d’étoiles pourtant sans cesse rejaillissent. Combien voudraient pouvoir avoir la force d’une vague afin de déchirer le voile sombre de nos jours et faire renaître sur nos visages le sourire et la joie enfouis au plus profond de nous-mêmes.
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En milliers de grains
sur les vagues virevoltent
les étoiles d’eau
d’explosion en explosion
une beauté scintillante
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À tous une bonne semaine même si bonnets et gants sont de rigueur !
Ils sont beaux tes mots, Monique
La vie ses vagues telles
Parfois il faut un surf
Parfois masque de plongée
Parfois un sous marin
Ou encore l’avion
Ou encore ses perles joies
Ou encore larmes rudes
La vie ses vagues telles
de la vraie vie
la vraie joie enivre
le vital vitalise
à fleur de sel
à fleur de vie
Pouvoir Véronique se laisser enivrer d’une joie pure et vraie, quelle belle espérance , c’est sans doute Annick savoir surfer sur la bonne vague….
Effleurer la vie
boire le parfum de l’iode
jusqu’à l’ivresse
Mon petit chéri tes yeux tes mots
Les arreuh et tes doigts qui cherchent à toucher
Toi ton franc sourire qui s’ouvre
Tes mots dits plus forts la maitresse dit que tu as parlé
Pour la première fois
La nutritionniste une psychologue ce matin
Pour la séparation pour le jeune homme autiste
Et elle préfère le mot changement à celui de séparation
Cette maison près de la Brière
Pour le Printemps
La vie qui allège comme c’est bon
Reste pourtant après la remontée dans le Nord
Un deuil qui laisse encore et plus encore
De la méchanceté rien que çà c’est déjà pas rien
C’est trop de trop, en plus du décès
A repartir vers Nantes le gaz allumé sous les endives
Une chance le destin un flash de se poser la question
Mais ai je éteint ensuite?
Il était bien ouvert allumé le brûleur
Rappel de l’explosion avec l’huile de la friteuse
Il y a dix ans
Nouvelle revie encore
Sans explosion cette fois
Rien que le goût de la vie
Vivre *levivre ses bons
Tant pis pour les méchants
Qui capturent les joyeux
Sans vagues à l’âme
Juste de la vie
Gouttes de pluie évaporées
le temps d’un tango
voir l’horizon
On a surfe la vie
Deux fois en une quinzaine
En danses en amitiés
Comme cela fait du bien
Le corps qui sen envole
Patine son léger
Quand il suit la munique
Ses sens palpitent le coeur
D’ondes belles et bonnes
La musique sa vie
Quelle belle partiton
Quand on se vit dedans
Lorsque la beauté est ressentie de tout son corps, il y a métamorphose… vague sur l’océan, montagne dans la brume, neige sur les sommets, forêt en automne, nuages dans le ciel, sourire d’un enfant, œuvre d’art.. quelle qu’elle soit, l’âme prend le relai …
Dans l’intensité
la beauté s’éthérise
jusqu’à l’anesthésie
dans le confort d’un ailleurs
l’âme se laisse emporter
Bon et beau week-end en espérant à tous ces moments de grâce à portée du regard, à portée du cœur qu’importe la couleur de votre ciel.
Bel week Monique
Et comme je me relis je rectifie. ..
Le corps qui s en envole
Patine son léger
Quand il suit la musique
Mais comme c est joli
Le glouglou d un enfant
Ses petits yeux tous ronds
Au dessus de la tétine
Son lait doux de la vie
De poussières d’eau
la vague éclate et se meurt
dans l’intemporel
avant de n’être plus rien
et pourtant inoubliable
fleurant bon le large
saline d’horizon
il n’y a pas de marges
Vague de mes passions
Donne à mon coeur ses forces
Par chaque perle de vie
Éclabousse moi encore
De tes vues leurs jolies
Ouvre moi le regard
Pour en aider des autres
A regarder profond
Plus loin que le bout du nez
Une lanterne en dedans
Qui permet de voir un peu
C est déjà plus que rien
On ne peut pas tout voir
quand la vague dévastatrice
n’a plus cet effet spectaculaire
d’une beauté grandiose
que l’océan vomit son écume
sur les plages désertes et glacées
il y a comme un vent de terreur
où la peur, l’effroi et la crainte
anéantissent l’effet contemplateur
qu’ont le humains devant la mer
la nature a elle aussi ses revers
ses coups de gueule et ses colères