indomptable
bondissante et frémissante
tu m’éclabousses
• • • •
indomitable
bouncing and quivering
you’re splashing me
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
indomptable
bondissante et frémissante
tu m’éclabousses
• • • •
indomitable
bouncing and quivering
you’re splashing me
Belle photo, joli texte, c’est beau et pourtant je suis triste parce que cette beauté j’aurais voulu la partager tellement longtemps encore avec elle, mais la vie nous éclabousse….
Il est sombre ce regard
qui s’échappe et s’égare
vers la voûte s’élance
s’envole et se balance
sous mes auspices fondent
des espérances profondes
je pense et pense à toi,
je crois entendre ta voix,
ton silence me désarme
il abreuve mes larmes
enfant de mes entrailles
qu’une douleur assaille
calme en moi la déchirure
de l’indomptable blessure
J’ignore les saisons
Le temps n’a plus raison
Il semble s’être arrêté
Là où tu nous as quittés
Il peut bien y avoir
Mille étoiles dans le soir
Du grand soleil en plein jour
Je sais ton ciel – noir – pour toujours.
On peut être dans la contemplation, l’admiration, l’éblouissement et pourtant… Je pense à la chanson de Marie Laforêt « je voudrais tant que tu comprennes » dont voici un petit extrait en paroles, c’est une chanson que j’aime beaucoup :
« Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
(…)
Que l’on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le cœur blessé encore sourire
Indifférente apparemment
Aux derniers mots, qu’il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L’âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l’impression d’être heureux
Ils sont forts tes partagés, Monique, merci.
Il y a des telles profondeurs de vie
Qui jaillissent en geyser trompeur
Comme quoi un visage qui aime autrui
Peut sourire rire sans fin même en douleurs
Car la vie si courte pour détruire les autres
Et tenter resplendir encore et encore
Pour en illuminer des autres
Donner de l espoir de la vie *levivre
Comme c’est beau de vivant d’être
Comme j’aime si fort les gentils
Vision de la fée du temps
Au coeur de l’âtre
Au bois de l’être
Repoussant les limites de l’abîme
L’espace d’un éclair
embraser l’univers
d’un feu de paille
geyser d’écume
le messager des songes
du vague à l’âme
—
Les mots de la mer n’auront jamais ce pouvoir immense qu’elle a de vous posséder…
Bruit des profondeurs
rugissement de la mer
un cri de détresse
cette éphémère torpeur
qui précède le silence
Rauque est la lame liquide qui s’enfonce
ce n’est pas un roc qui joue la défonce
mais quand les hauts fonds se perforent
huitres et moules volent à l’éclate
pas de mousse écarlate
Elle regarde la vague
Si haute si blanche en l’air
Même pas peur s’envoler
Qui levivra verra
C’est tout sauf rien du tout
Quand le faste de l’écume masque l’horizon
devant l’effet spectaculaire des vagues
la beauté s’approprie toute la force océane
explosive et majestueuse, arrogante et imposante
elle vous emporte cœur arraché, submergé
face à l’emprise incontrôlable d’une frénésie
dans les sphères inattendues de la contemplation
puissance surnaturelle où la raison se noie
dans les rouleaux impétueux et rythmés des eaux.
La sensation est immense et presque charnelle
un rapport intime entre l’humain et l’élément
confronté et partagé entre peur et jouissance.
Comment ne pas penser une fois encore au merveilleux essai de Gaston Bachelard L’eau et les rêves et dans ce face à face avec la mer contenir toute une solitude.
monstre fugace
d’écume de sel et de vent
leurre des illusions
Une bien jolie vague
Qui en remue des tantrucs
Grains de sable en surface
Le O dans le H2O
Quelles belles respires
Si belle ondulation
Des ondes du temps présent
Qui fait sa révérence
Devant l été chargé
C’est bon d être son humble
Se ressentir limite
Cela donne des ailes
Pour encore s envoler
Chacun a dans sa vie
De belles rennes leurs fils
C’est est bon de les accrocher
À un cheval précieux
Qui fidèle obéit
A nos valeurs profondes
Belle soirée poétique il a fait si grand beau et relativiser accompagné dit fort le chaque instand present que sagesse et passion font bon ménage ensemble…
Tempêtes de vie
Quand vous y êtes
Sauvez vous qu on se sauve
Ou restez y pour lutter
Si effondrée tout d abord
Tels assauts cruels
Et comme la mer se retire un peu
La force est pour se relever
Aidée si grandement tenu hors d eau
Par les mains aimantes des amis
Le dos se retourne et fait face
Grande tu l es la vie
Mais plutôt que me faire peur
Donne moi la main complice
J ai tant aimé d amour
Que tu m as tant blessée
Mais me revoilà vivante
Et cela compte *oh oui
La vie je t aime
Allez viens embrasse moi
Laisse moi vivre emmène moi
Une vague puissante
Remplie de tant et tant
Des chagrins des amours
Séparés décédés
C’est de larmes profondes
Que la vie elle déroule
Les émotions si vives
C est cuisant tellement
De se retrouver seule
Si seule tellement
Mème quand entourée
Certains irremplaçables
Manquent fort tellement
Cette approche de l’intimité des choses me ravit.
Merci à vous et bienvenue Marcel !