les grains passent
mer de la tranquilité
équilibre
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showers fading away
sea of tranquility
balance
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
les grains passent
mer de la tranquilité
équilibre
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showers fading away
sea of tranquility
balance
sous le duvet du ciel
la barque s’abandonne
au clapotis de soie
Climat de douceur
Sous cet édredon de plume
Se laisser glisser
Mer et solitude
sur la barque demeure
le poids du silence
« Le voluptueux balancement de la barque imite vaguement les pensées qui flottent dans une âme »
de Balzac, Le lys dans la vallée, citation retenue par Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves. Quelle douceur dans tes mots Ossiane accompagnant cette photo, calme convient parfaitement. Je t’embrasse.
Les orages sont loin
Le calme doux repose
Son panier plein de vie
De belles grâces tendres
Calame, Cale âme nous voici encalminés
mais pas minés par pétole
ce n’est pas le pot au noir
bon, heu, Thierry,
encore une fois tu me fais rire,
quand je ne comprends pas,
merci pour les rires…j’adore m’éclater pétarades…
Le joli calme
C’est quand en tout dedans
De ce paisible
Il y a des mille pétards tranquilles
des bisous doux des tendresses folles
C’est beau le calme
Habité d’amour sur la terre
Havre de paix pour repos pas éternel ,
Paix intérieure qui laisse filtrer le doute
pas de déroute pour cause d’avale hanche
le danger et les incertitudes repoussés au loin
une mer de pétrole mais pas une nuit d’encre
des fuites en nappes et pas de hanap à convoquer
accalmie amie merci pour ta sécurité
Un texte apaisant de notre ami Thierry, jongleur de mots choisis répondant aux mots dAnnick qui se verra rassurée.
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Dimanche d’avril
drap de silence sur le ciel
mon cœur s’assombri
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Bon dimanche à tous.
mon coeur assombri
Au large de mes silences…ce temps suspendu
N’est pas lunaire qui veut
mais des temps lunatiques
il en existe bien des sortes
ceux par où on ouvre la porte
au delà des hublots erratiques
plus calfeutrés comme des oeufs
Très bonne semaine Ossiane et à vous tous .
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Un certain état de somnolence
n’empêche pas la musique d’ambiance
mais propulse les neurones au repos
J’ai ouvert mes poumons à la mer
pour humer les vapeurs océanes
j’attends patiemment que s’écarte
l’immense drap qui entrave
la propulsion de la lumière
atteindrai-je peut-être alors
la voie espérée de la quiétude
pour que vogue la petite barque
à l’horizon possible de mes rêves.
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« la beauté nous aide à supporter le trop plein de la réalité, les émerveillements que nous y puisons nous donnent l’énergie d’affronter la cruauté du monde » Edgar Morin (Sur l’esthétique)
En écho, Monique, à Edgar Morin :
« Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté.
Toute la place est pour la beauté. »
De René CHAR, Fureur et mystère.
Alors, comme nous y invite inlassablement ce site, gardons l’oeil ouvert
envers et contre tout sur la beauté.
merci Monique, j’aime beaucoup les mots de Edgar Morin que nous offre…
merci aussi Jacline, ceux de René Char me plaisent beaucoup…
Un petit coeur amour
Et blottie en dedans
L’âme qui se palpite
Fête la Beauté belle
Place haute les merveilles
Palpitations du monde
Qui donnent souffle possible
Pour bien des impossibles
Bonjour,
Vos photos sont apaisantes, bravo !
bonne journée
sarai david
Il n’est de tourbillon naissant qui n’amorce mouvement
et s’il s’éloigne alors le péril s’en va avec les risques du changement
quand plus rien n’est pareil,qu’il nous faut nous y résigner
c’est que l’amorce du vent nous entraine parfois à signer
les évolutions comme disent souvent les bulletins météo
ne sont pas la révolution dont on veut porter l’utopie haut
Tout est temporalité
le calme…après la tempête
et ce beau titre d’un roman lu il y a longtemps
« storm haven »
mais aussi un beau film vu récemment
sur un sauvetage en mer d’un pétrolier
dans une tempête impressionnante
et ce retour au port en nouvelle Angleterre
avec tous ces phares allumés des autos
depuis la jetée avec ces visages tendus
dans l’attente du retour des êtres chers
c’est très émouvant, Thierry,
que ces regards tendus qui attendent des êtres chers,
Comme le retour au calme
Mon amour en dedans
Tu te sens ton vivant
Dans ce qui te ressemble
Un amour grand qui explose
L’être ses dimensions
Pour revenir au calme
Douceurs en tout dedans
Dans ce monde de folies
Le calme tente encore plus
Son offrande magique
Qui libère la tête
De poids de fardeaux lourds
Et laissent place grande
Pour les beautés à voir
Celles à entendre serrés
Le palais les déguste
Les pores se vivent tendre
Se respirer doux souffles
Le bleu apaise l’âme
Mon cœur est au calme
Une perle océane
Oui Annick il y a des alternances pas apostoliques
d’autres politiques, sémantiques ou artistiques.
Après avoir été dans un registre asiatique
nous voici plongé dans un bleu dégradé et délavé
le grain dégage de toute contingence
pas à la manière d’un quart d’heure de folie…douce et pas amère
le voir arriver et se trouver face à l’urgence
si ce n’est de se barricader du moins de protéger
avec ordre et précision et cela sans maugréer
car on sait bien que le calme reviendra
Il est vrai que qd le grain s annonce on peut se protéger
Mais parfois on est pris de cours par des chocs si puissants,
C est heureux que la puissance de la vie aide pour de récupérer
Merci à chacun pour vos beaux textes de réflexions
Parfois l immensité
La perd la barque humble
Son étoile protectrice
Lui donne des moyens
Pour pas trop se scratcher
Des chocs peuvent être trop
Et la laisser pour morte
D autres fois forte d ailes
Elle ose son destin
Qui bouscule la renverse
Et se laisse sécher
Par des rayons si bons
Qu en canot ses pépites
Tout est sur le radeau
L amour la vie ses calmes
Avoir un grain ou non n’est pas la question
un germe de folie ou de violence
qui fait que dans le temps on s’élance
mais si c’est un grain de sable
qui vient alors tout gripper
à quoi s’agripper
plus de bouée de sauvetage
nous voici comme des otages
Pour que le calme naisse
il faut beaucoup de patience
ce n’est pas une science
à moins que l’on s’abaisse
quand la mer est trop agitée
ce n’est pas bon pour la bouillabaisse
il en faut bien du temps parfois
pour arriver au calme
quand un grain dur à morde
n’en finit plus de se mouliner
et puis le temps avance son carosse
la fée magique descend
son panier plein de bons
un arc en ciel fort beau
qui crée le ciel sur terre
Le calme
Si différent du vide
Celui qui suit une coupure de rythme,
Le deuil dans ses puissances
Il en faut bien du temps
Pour regagner le calme
Comme si de rien ne s’était passé
Car cela a eu lieu et vécu
On n’oublie pas
Même si on vise le calme
Pourtant le temps fait son boulot
Mais on n’oublie jamais
Quand on aime vraiment
S’éloigner du bruit
boire à la coupe du ciel
l’air pur du printemps
le mal à l’âme
ne trouve le repos
qu’au cœur du silence
le savon du silence
caresse l’onde douce
la paix inonde l’oeil
laisser au repos muscles et intellect
plonger dans la plénitude quiète
peut favoriser l’inespérée collecte
C est joli Thierry
« Dehors il faisait jour, éternellement jour.
Mais c’était une lumière pâle, pâle, qui ne ressemblait à rien ; elle traînait sur les choses comme des reflets de soleil mort. Autour d’eux, tout de suite commençait un vide immense qui n’était d’aucune couleur, et en dehors des planches de leur navire, tout semblait diaphane, impalpable, chimérique.
L’œil saisissait à peine ce qui devait être la mer : d’abord cela prenait l’aspect d’une sorte de miroir tremblant qui n’aurait aucune image à refléter ; en se prolongeant, cela paraissait devenir une plaine de vapeur, — et puis, plus rien ; cela n’avait ni horizon ni contours.
La fraîcheur humide de l’air était plus intense, plus pénétrante que du vrai froid, et, en
respirant, on sentait très fort le goût de sel. Tout était calme et il ne pleuvait plus ; en haut, des nuages informes et incolores semblaient contenir cette lumière latente qui ne s’expliquait pas ; on voyait clair, en ayant cependant conscience de la nuit, et toutes ces pâleurs des choses n’étaient d’aucune nuance pouvant être nommée. »
Pierre Loti dans Pêcheurs d’Islande
Il arrive parfois que nous ayons envie de ce calme sans formes, sans couleurs et sans mots, le calme, rien que le calme où seule la musique douce et sereine viendrait vous envelopper d’un drap de sérénité.
Merci Monique pour ce partage
qui adhère si bien à la proposition
« Lumière pâle, reflet de soleil, vide d’aucune couleur, impalpable »
Le calme qui régénère qui recharge les énergies.
Si concret,si éphémère…
Vous avez raison jo.s un calme trop éphémère en effet !
le calme éphémère
pour reprendre son souffle
comme un point virgule
dans la mouvance infernale
de notre monde en folie
Calme reprends tes droits
Tu es la saveur même
De la vie sa vivante
L’enfance innocente
Le vieillard en fin de vie
Méritent des attentions
Que seule la tranquillité
Peut laisser naître et voir
Sans une respiration
Dans des turbulences folles
C’est la mort assurée
D’âme, de coeur, de corps
Quand on se sent vieillir
Le calme indispensable
Pour recharger son être
D’énergies bonne set belles
Comme quand on est petit
Comme quand on prend de l’âge
Comme quand on est vivant
C’est juste qu’accaparé
Bien trop son surchargé
On ne se rend plus compte
Qu’on est son mort vivant
Devenu un regard perdu
Figé son sans lumière
Et les yeux ils se ferment
Ces bons moments de calme
Aimés tant adorés
Car ils sont essentiels
Pour sentir le bien être
Emerveillé son jour
Parcouru d’ondes bonnes
Comme si cette fois
Juste vivre est possible
L’inutile balancé
Bien plus encore bien plus
Quand les nuages laissent sur les eaux des ombres inquiétantes, il convient de croire qu’ils ne sont qu »éphémères et qu’à l’horizon se profile un lendemain plus serein.
L’amas des nuages
laisse entrevoir la peur
dans le sombre du ciel
Le calme c’est relatif
Chacun dans ses besoins
Et pour chaque être aussi
Nul n’est tout à l’abri
D’un séisme remuant
Qui brise l’esprit tranquille
Et du courage encore
Il en faut toute sa vie
Cruelle vérité parfaitement bien exprimée Annick, la vie nous apprend cela et bien souvent à nos propres dépends, courage et force se puisent dans l’amour, la beauté, la persévérance, mais la route malgré tout, reste difficile.
et comme j’allais quitter l’écran, et que je repasse par ici, je sui heureuse de te lire, Monique,
tu exprimes fort bien, Monique,
et que oui, on est pas égal, son chacun,
car la vie elle est comme est, parfois fort injuste, c’est si dur pour beaucoup,
et ce qu on peut souhaiter,
c’est que l’être trouve,
l’amour, la beauté, la persévérance par une bonne santé,
car même si le chemin reste difficile,
ces trois ingrédients précieux, apportent, courage et force,
alors avant de fermer l’écran,
Mes souhaits
Qu’en amour
Puise votre courage
Dans le merveilleux sens
En beautés d’exister
Et que encore encore
Une main, un doux regard
Des mots, une force tranquille
Vous donne pour chacun
Le force de vous relever
Quand parfois c’est trop dur
Qu’on se sent accablé
Fermer son regard noir
Et ouvrir son oeil dans ses curiosités
De chercher en amours
De viser les beautés
De fouiner doux son être
C’est si bon de *levivre
Ses yeux délices pépilles
Ses sens remués tendres
Comme si il faut
Et c’est une évidence
Toujours garder au fond
L’envie de s’en sortir
Et de *levivre joli
Son temps sur cette terre
je sous embrasse chacun,
il pleut aujourd hui et c’est bien pr le gazon si sec,
je t’embrasse, Ossiane
Quand la vie sa cruelle
Viser beauté amour
Donne des forces vives
De la vie en dedans
Qui propulse et anime
De cette envie de vivre
Au delà par dessus
D’un je t’aime la vie
Même si tu m’en fais voir
De toutes les couelurs
Et comme j’aime apprendre
Tu me montres et je signes
Chaque jour au réveil
De *levivre mon jour
Pour les meilleurs du vivre
Et après les épreuves
On peut se reposer
Une copine, un déjeuner sur la place, hier mon assiette de fromages seule devant la mer,
la chance, des chances, d’apprécier multi facettes de *levivre…
Oui Annick savoir profiter des petits bonheurs du jour dans l’instant sont ces bouffées d’air indispensables qui permettent de mieux respirer et d’avancer sur le chemin de la vie avec confiance, merci pour ton partage cœur à cœur.
Merci à toi, Monique,
et comme je me relis un break d’ordi avant de ressortir,
gloups mon coeur fait des fautes d’orthographes dans ses palpites à lui,
sorry….hihi il me fait sourire mon tit coeur…
et quelles bouffées depuis ce matin,
le bourg, les pas, des papotes, des connaissances, seule à repasser, avant d’aller le retrouver le jeune homme autiste, le coeur gonflé en ailes jolies pour m’envoler d’aimer, comme j’aime aimer sans pesanteurs obligées d’aimer,
c’est si bon de se laisser aller à aimer ses tranquilles, en calme,
Le petit bois calme ses feuilles
De plus en plus de feuilles si vertes
Les cuicuis des oiseaux poumonnés
Après une mer son vent hier
Et comme cela fait du bien
Son petit grenier à soi
Des conserves goûteuses
Pour l’entendre le jeune homme
C’est qu’il exprime tant
En autisme mon fils
C’est si vrai qu’en réel
Quel délicieux présent
Quel joli port ses doux
Après un long voyage
Parfois des vues brouillées
Parfois des raz de marée
Et puis au bout du compte
Mon petit coeur tranquille
Un calme gigantesque
En intérieur profond
Ce qui est fait plus à faire
Et à continuer
D’aimer aimer aimer
C’est un bien bel périple
Et comme j’aime ma plume
Quand d’encre doux elle vit
Pour partager encore
Les bonheurs d’exister
je vous embrasse, chacun
merci Monique