terre vierge
la vie électrique
de l’autre côté
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roots and dreams
islands adrift
day dying
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
terre vierge
la vie électrique
de l’autre côté
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roots and dreams
islands adrift
day dying
Devant la beauté du lieu comment ne pas rêver d’un voyage dans ce petit coin du monde, là où la main de l’homme n’a encore rien abimé, là où la lumière est magique; là ou le mot rêve n’a plus de sens : il se vit tout simplement. Quelle belle photo !
Peintre de l’image
le pinceau dans l’encre bleue
l’œil ouvert au rêve
C’est l’excellence Ossiane, du bonheur qui se regarde et pour toi je suppose des instants de plénitude. Je t’embrasse
oui, comme c’est joli,
une île sa jolie
sans les cruautés de l’Homme,
qui abîme et salit,
la beauté la bonté,
ô île je t’adore
à distance des méchants
qui s’en prennent à des autres
ici rien est à prendre
puisque que tu donnes tout
la vie tu offres l’île
à celui qui ressent levivre
en tout dedans
par les bels éléments
que la terre nous confie
loin de toute déception
île belle tu me charmes
je suis ton amoureuse
à deux on est si bien
dans la pureté des sens
naïfs sensibles tous doux
je vous embrasse, chacun,
dans mes moments Amour,
qui me donnent tant de vie,
le pourquoi je suis née…
et loin cette terre impure
île vierge tu es bonheurs
dans tes simples tes vrais
ton authentique regard
qui m’envoûte et m’envole
elle est belle, cette image, mon petit canot arrive,
cherche un petit port discret, pour ne pas envahir,
pour la laisser tranquille cette beauté d’aimer,
sans calculs, sans attentes, rien qu’à aimer aimer…
Et sur cette île
Un morceau de Noé
Des canots arrivent
Remplis d’êtres bons
Les relations saines et belles
Dans l’envie de faire du bien
Dans le désir bon de se respecter
Dans l’amour de la vie ses simples
Dans le sable pour mine d’ors
Dans les mots qui sauvent
Dans les silences remplis de lumières
Dans les rêves vivants
Et voilà que je rêve
A cette île aux merveilles
Mais c’est vrai qu’elle existe
Dans de bons rapports des êtres
Quand le désir l’envie l’amour
Rêgnent en paix en leurs humbles
Photo superbe
Merci pour vos partages Annick et Monique.
Aux arbres, les pieds dans l’eau
Aux rêveurs, les yeux dans le mauve
Aux cœur, « les instants de plénitude »
au pied des cimes
dans le reflet des arbres
le calme de l’eau
—
Le temps s’est arrêté
Dans le silence bleu
Entre beauté et mystère
Escale au pays des anges
Où l’émotion et la grâce
Ont posé leurs bagages
Aucune âme ne saurait venir
Troubler la limpidité des lieux
Tout est vierge, pur et serein
Les plus beaux voyages
Que l’être humain peut faire
Sont ceux que l’on fait naître
Lorsque le rêve atteint
Ce degré de perfection
Une petite île
O aile est belle
Quelques arbres
En silences
Invitation
Méditation
L’âme se plane
Se pose se vit
Comme c’est bon
L’île en poumons
Heu, crotte d huitre. Mon tél à envoyé trop vite.
Les pliés vivantes
Te mouille fort
Mais île ma belle
Tu restes là
Et je me pose
Pour un bonheur
Si grand si bon
O jolie île
Je t aime bien
Et quand tu aimes
Je me souris
J aime l amour
Par dessus tout
Les pluies vivantes te mouillent fort
Désolée pas douée avec les cordes de mon âme en boitier…Sourire.
Mais l écriture me reprend de plus belle
Et comme c est son RV à mon fils…Mon temps est mien.
La toto les pieds apprécient le doux nid en dedans.
Quand le rêve vous transporte
Aux confins de la beauté
une lumière en votre cœur
s’allume et sublime l’imaginaire
Vous vous sentez tout entier épris
d’une espérance qui se profile au loin
Elle prend formes et nuances
Au centre d’un voyage. Serait-ce une île
loin des villes et du brouhaha quotidien
dans un halo de joie et d’euphorie ?
Laissez errer votre âme dans ce rêve
afin qu’au plus profond de vous s’installent
toutes les sensations d’un réel bonheur
pour calmer le flot des tempêtes sous-jacentes
Le regard se pose l’île
Et le corps expulse tout l’air
Puis le baillement ses délices
Un autre de suite
Cela fait du bien de regarder
Le beau le léger le tendre
Une inspiration tranquille
Les yeux se ferment
La bouche s’ouvre un hum long
Puis d’autres fatigues sortent
Et le corps paisible se gigote
Du tout dedans fort loin d’autres souffles
De l’intérieur vers le dehors
A mesure le nez respire de l’air frais
Qui ne demande qu’à *levivre
Et cette pause remercie ce tout cela
En partages vivants
Pour se faire du bien
Donner de ses meilleurs
Et les bras se lèvent haut
Un hummmmmmmmmm long bienfaisant
L’arabesque du bras droit
Entre les touches papillées
Puis les mains se rejoignent
Tournicotent se joignent
Dans une belle élégance
Le plaisir de *levivre
Se part vers la Toto
Des dernières courses à faire
Le sac d’osier ses pleins
Aime se donner d’aimer
A ses enfants demain
pas besoin d’allumer un cierge
pour illuminer le ciel
et si des ombres éclectiques
passent en courant
cela ne va rien fausser
tant que la voix est ouverte
aux confins des eaux
submergé par l’émotion
devant tant de beau
îlots de jade
sous les dômes bleutés
les âmes blotties
saveur de l’ombre
paroxysme de l’extase
un moment de grâce
une échappée belle
intermède et évasion
arrêt sur image
hors des saisons hors du temps
juste un zeste de rêve
voyage au plus près de toi
en amour que je t’aime
en profondeur de sa belle hauteur
le souffle doux d’aimer
quand on aime aimer
cela garde en vie
c’est en vivant qu’on aime
c’est en aimant qu’on vit
Ô l’amour sa si belle existence
d’un coeur qui bat ses pulses
dans le désir de s’être
de son corps tout vivant
en ondes veinent paisible
Voyage sans toi
sans mer, sans arbres, sans ciel bleu
dans cette »non-vie »*
au pays de la mémoire
sur la terre des souvenirs
*non-vie expression empruntée à François Cheng dans De l’âme.
Très beaux mots , Monique
J aime ce mot ‘ non vie
Quand dans le plein de vie
Une île son café
Le soleil chaud dehors
La vie toute la différence
Avec cette non vie toxique
Car pas la tout de contre
Les souvenirs sont loin
Le présent est offrande
Et comme c est joli
Levivre quand il se donne
Des pépites dans les yeux
La vie à partager
C est vraiment très joli
Dans levivodirect
Quand l être son vivant
Le jardin des souvenirs
Comme ils disent ce lieu
Car soi disant ma mère
Y fut répandue là
Comme elle n’ est plus vivante
Et déjà pas de lieu
Pour y penser images
Sa présence est fort la
Dans ce printemps naissant
Qu elle aimait tellement
Se souvenir très fort
Quand le décès est la
Bu
Bu est erreur d envoi
Belle journée
C’est la fin du voyage
Et la tombée du jour
Le bleu de l’antarctique
La solitude et le silence
Iles désertes livrées aux vents
Au froid glacial de l’absence
La vie s’est fourvoyée
Trempant ma plume
Dans les abîmes de la nuit
_____
« Et mon soleil est noir,
Mais j’ai tout essayé,
Et vous pouvez me croire,
…….
Pardon de vous le dire,
Mais je reviens ce soir,
Le cœur égratigné,
Et j’ai le désespoir, » Barbara
déposer ce coeur
sur le miroir paisible
des îlots berceurs
dans l’esprit du bel haîku de Jacline
îlots de l’espoir
embarcadère de l’extrême
vers la rédemption
Merci merci beaucoup Monique de votre retour magnifique.
Beaucoup de pensées en partage avec vous.
Une petite île
Sa suffisance
Si peu d’espace
Pour un grand coeur
En amour
Les ondes compressibles
Aiment se serrer d’aimer
Partir et revenir
Si fidèles à l’amour
Eh oui Annick cela s’appelle le partage et cela fait du bien, c’est joli ce que tu as écrit
____
Sur une île au milieu de rien
Un jour j’ai fait naufrage
petit lopin de terre nue
perdu dans l’immensité
serait-ce l’île de l’illusion ?
cocagne ! j’y planterai un arbre
…..l’arbre de vie……
deux petits coups de crayon
trois branches quatre feuilles
et un petit rayon de soleil
pour dessiner dans l’eau
le reflet de leur sourire.
_____
La fleur de l’illusion produit le fruit de la réalité.
Paul Claudel Journal intime
Se déconnecter
pour un voyage intérieur
sans aucun bagage
Dans le crépuscule des jours
voir rejaillir la lumière
____
« la splendeur d’un ciel étoilé dans le bleu de la nuit,
la magnificence de l’aurore ou du couchant partout dans le
monde, la majesté d’un grand fleuve traversant
les défilés rocheux et fécondant les plaines fertiles,
la montagne haut dressé avec un sommet enneigé,
ses pentes verdoyantes et ses vallées fleuries,
une oasis éclose au cœur du désert,
un cyprès debout au milieu d’un champ,
la superbe course des antilopes dans la savane,
l’envol d’un troupeau d’oies sauvages
au-dessus d’un lac.
Toutes ces scènes nous sont si connues qu’elles en deviennent
presque des clichés. Notre pouvoir d’étonnement et
d’émerveillement en est émoussé,
alors que chaque fois unique,
devrait nous offrir l’occasion de voir l’Univers
comme pour la première fois
comme au matin du monde. »
François Cheng dans cinq méditations sur la beauté
___
Chaque jour est un voyage, chaque jour devrait pouvoir nous émouvoir, de ce qu’il est, de ce qu’il nous offre, à condition de savoir prendre le temps de faire escale avant de repartir, nous en avons ici l’opportunité en saisissant ce tremplin pour un beau voyage à travers la beauté en ayant soin d’oublier un instant le flash aveuglant d’un monde en délire. Encore merci Ossiane
Merci beaucoup Monique de nous donner en partage ces lignes si justes et si profondes de
François Cheng. C’est la plus belle invitation à vivre l’instant présent.
merci merci à vous,
et c’est incroyable,
je disais vers les 11H30 11H45,
à peu près ces mots que tu nous partages, Monique,
merci encore une fois à toi.
On parlait toutes deux,
et je lui disais que c’est juste le présent qui donne à vivre,
et pourtant,
tant et tant,
quand on les croise,
sont en arrière ou vers l’avant,
et ne voient rien ou si peu,
de celui qui est en face,
de ce qu’il voit autour de lui,
c’est dommage de passer à côté de sa vie,
sans chercher à lui donner les meilleurs possibles,
pour qu’allégé, le présent puisse étaler *levivre…
ENCORE MERCI à chacun, de partager ici sur cet album de VIE VIVANTE…
quand parfois le monde est si cruel de non vie.
Bleu est ton reflet comme les ombres qui courent alentour
noires sont les cimes qui se découpent
blanchâtre est la vapeur qui les couronne
Harmonie des bleus
Qui peut dire le crépuscule
du matin, du soir
quand la lumière vagabonde
dans l’intimité des nuances ?
Une heure de moins
A se dormir
Si peu de différence
Quand frotter sa vie
A la vie de vie
Prend toute la place
Prendre un micro
Et puis chanter
Vis vivons vivez
C’est dans la vie
Qu’on voit la vie
Et c’est vivant
Qu’on vit la vie