étreinte
artères des élans
à coeur ouvert
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embrace
arteries of impulse
open-heart
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
étreinte
artères des élans
à coeur ouvert
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embrace
arteries of impulse
open-heart
Belle image Ossiane et je reprendrais cette phrase de Novalis citée par Jaccottet
« Le Paradis est dispersé sur toute la terre, c’est pourquoi nous ne le reconnaissons plus. Il faut réunir ses traits épars »
Ce doit être possible, cette photo n’a-t-elle pas un goût de Paradis, en tous les cas elle résonne positivement mon cœur.
Les pieds dans l’eau,
la tête dans les étoiles
Ils sont heureux
Ils s’étreignent ils s’enlacent
Le temps d’une vie
Partagent le même espace
Respirent le même air
Traversent les saisons
Tissent ensemble dans le ciel
Leur ramure au rythme du temps
Et dans leurs branches
Où coule leur sang
J’entends leur cœur qui bat
Peut-être même un chuchotement
N’ont-ils pas des choses à se dire ?
Je crois qu’ils s’aiment ces deux-la !
sublime est l’ouvert
d’une rive l’autre à visage découvert
la source rejoint la soif
le réel s’enracine
dans l’entre deux la vie s’écoule
la voie du souffle se fait brise
fluide est le respir
Très joli texte de Véronique, ah oui très beau.
+
réseau
des sèves fortes
chant
des profondeurs
+
yaouh, yaouh,
comme tout est beau encore,
l image, le haïku,
vos partages,
et ma plume doit démarrer sa toto,
youpsdegloups, ce sera pour ensuite…
YAOUH, quelle merveilleuse vue, qui donne une larmiche à l’œil, yaouh, comme c’est grand de profond,
yaouh, c’est parfois douloureux d être son hypersensible, mais son fort bon aussi…
Baisers de Nantes sous le pour le midi…
creusent , se crispent et se griffent
l’homme redingote
Caspar David Friedrich
En magie si belle
Une merveille tendre
L’ouverture en amour
Battements , génération
pas de traduction possible
juste le vivre
étreinte qui allume dans les yeux
des moissons d’étincelles
emportements fougueux
par des voies propices
le mouvement permanent
et continu
malgré l’ouverture
exigüe
et les bras des arbres
qui nous cajolent
et du bord de rive
largement enjolivent
le passage
Près du fleuve paisible
Dans le silence du sous-bois
Sur les lèvres de la terre
S’enracine leur amour
Sur le fond éclatant du ciel
S’inscrivent les fractales
De leur intime secret
Qu’aucun nuage ne saurait effacer.
En connivence
Feuilles à feuilles
Echange sans fin.
c’est fort joli, Thierry, Monique, Jo.S.
L’être s’asseoit
Pour *levivre
Tout de grand
En amour
De nous deux
Des battements de cils
Le murmure d’une étreinte
Balbutiements profonds
Vais me mettre en sommeil, oh pas le grand, pas encore !
fatigue mentale , épuisement, je dois vous laisser
ce n’est pas de gaité de cœur
à bientôt, quand ça ira un peu mieux
Rien de grave j’espère Thierry Repose toi et reviens nous vite car tu vas sacrément nous manquer, tu es sur ce site un moussaillon hors pair. A bientôt on t »attend. Biz
cela m’est arrivé, en Mai Juin, Thierry,
youps de gloups, bels jours pour toi, au plus vite, mets toi au vert,
c’est ce qui me manqua en Juillet Mi Août,
à me fatiguer plus encore, en vacances à *levivre en autisme,
et quand la forme n’est pas au départ de jours et de jours,
c’est à chercher ses subtances vitales dans le fond du fond.
Bon courage.
Allez, youps de gloups, un mauvais passage de vie, on se dit après.
Mes jours sont si légers ce Septembre.
Cueille, accueille, recueille, tous les petits trucs, les riens, qui sauvent, les bons, les beaux, les trucsmachins qui font du bien, bon rétablissement, Pensées douces.
Ils sont là
Leurs paisibles
Douce sérénité
En complices
Du temps
Qui sève leurs deux vies
D’une force tranquille
Par un amour profond
Anse accueillante qui enferment et griffent le sujet qui se posera là dans ce centre lumineux comme un tableau de Cézanne ( Les baigneuses)
Pensée amicale vers Thierry en ces épuisements
A bientôt Arlette
Entre ces ramures
Chercher au loin l’horizon
Rêves et dérives
Dans un regard qui s’égare
S’en aller bien au-delà
Le silence son bel grand
Entend battre leurs ailes
A la plume d’une feuille
Qui sève de *levivre
Dans la force d’aimer
Bien ancrées ses racines
Sur le sol de ce monde
La matière en ondes
Brumisateur d’humeurs
Délices jolies paisibles
En bontés de leurs âmes
les branches serpentent
au coeur des matins bleutés
théâtre d’ombres
—
« L’art n’est pas une étude de la réalité positive; c’est une recherche de la vérité idéale »
La mare au diable – (1846 )
Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand
Quand pouvoir passer
Entre les mailles du filet
C’est vouloir atteindre
Les frontières de l’espoir
Cœur battant et peur au ventre
*Coeur battant et peur au ventre
je te cite, Monique,
j’aime cette phrase, ta phrase, tes mots. Merci.
De belle étreinte en ciel
Ton âme contre la mienne
Palpite d’amour nos coeurs
Dans l’entrelacé
De ces ramifications
Des portions de vie
Dont l’histoire ne parviendrait
A comprendre les méandres
Quels vents, quels climats
Quelle terre les a nourris
Quels hasard mystérieux
Les ont guidés sur leur parcours
Quelles fatalités les ont voués
A naître sur ce sol plutôt qu’un autre
Destin faut-il hurler ce mot
Quand d’autres bien plus beaux
Les auraient conduits ailleurs
Mystères de la vie ou conséquences ?…
Quand l’invraisemblable est insaisissable.
Leurs branches de tout haut
Se touchent délicates
Vois leurs destins ainsi
Fait de ce sol de terre
Dont La Nature parfois
Est toute sauf sa douce
Quand elle offre des portions
A sauver de la vie
Dans l’au delà si haut
Qui exige de se donner
De tant de tout de tel
Dis moi donc toi le ciel
Pourquoi tant de souffrances
Pour certains sur la terre
Alors cavalier seul
On se propulse courage
La survie en un temps
Dans levivre ses précieux
De belle poésie d’ âmes
En coeurs de tout de chaud
Qui aiment berer l’aimer
De rare de précieux d’être
La lumière s’ouvre le ciel
L’eau avance son pas
Ces deux en ont tant vu
Leurs blessures à nu
Leur étreinte de miel
A ce goût de jamais vu
Ce sublime ce rare
Du bel aimer vivant
Levivre à l’état pur
Loin de tout entendement
Leurs doux souffles de chairs
Palpite le tout haut
Pour la Lumière de bas
Abattement tout simplement
préfixe privatif pas de liberté mais d’énergie
avant de retrouver le sens de l’envol
Vaut mieux un abattement que des embêtements Thierry , de quelque ordre qu’ils soient …
Recharge les batteries et reprends vite ton envol..tes mots s’ennuient….
une chanson de Gainsbourg pour trouver le rythme
« love on the beat »
et puis les percussions qui ne sont pas des perfusions
qui impriment dans la tête et dans les reins
Comme des branches qui se mélangent
Comme des mots qui se ressemblent
L’impression peut paraître étrange
Quand on ignore quelles raisons les rassemble
Mêmes voies quelque peu ressemblantes
Presque similaires et pourtant différentes
Pensées qui s’égarent en silence aux antipodes
De préoccupations étrangères ou contradictoires
On peut bien inventer et croire mille proverbes
Il est de faux semblants qui trompent sans le savoir
Il est des contre-sens qui anéantissent le verbe
Feuilles qui se frôlent, s’embrassent, s’emmêlent
Fausses étreintes qui n’ont rien d’éternelles
Des cœurs asphyxiés aux lourdes portes fermées
sur leurs vieux gonds rouillés restent prisonniers
Ne pas se fier aux apparences
Qui s’assemble se ressemble…
………………………………..
Proverbes de l’innocence
Feuille qui danse ou feuille qui tremble ?
…….quelles raisons les rassemblent
merci de corriger -:)
Un effort, encore
L’étreinte commence à lâcher
La lumière, si près!
qui s’enserre sincère
dans un réseau serré
qui s’insère enfin
entre oppression et cécité
On donne l’amarre au diable
quand la chauve sourit
pas une nuit, pas sur un mont
Les branches jouent de mes peurs
à l’eau qui n’étanche ma soif et ou vont mes pleurs
je n’accroche pas une rime
dans ce faisceau serré
dans le cadre pas obsédé
je trouverai une voix
il faut tendre le cou
pour se projeter
et échapper au trou
pas une levée d’écrou
pas prisonnier des berges
enfoncer le clou
repousser ces bras multiples
comme l’hydre au miel tari
car ça ne fait pas un pli
L’habiller d’or et de soleil
Dresser pour elle un tapis de fleurs
Un souffle de vent pour faire danser les feuilles
Et la forêt aujourd’hui chantera pour nous l’automne.
Belles balades sur les chemins de la nouvelle saison
Les bleutés leurs soleils
En beautés donnent à voir
Une ouverture de miel
bleu comme l’hiver
à travers les branches nues
la grille ouverte