le petit lac
brise dans l’herbe rousse
le ciel miroir
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small lake
breeze in the red grass
mirror sky
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le petit lac
brise dans l’herbe rousse
le ciel miroir
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small lake
breeze in the red grass
mirror sky
Des éclats de ciel
Ont déchiré la lande
La montagne pleure
Merci Ossiane, quelques mots de toi et notre paysage s’illumine de ton soleil, ce peu de chaleur nous va droit au cœur et tu as raison nous en avons rudement besoin en cet hiver glacial…espérons te retrouver plus libérée en cette année pour te sentir plus près de nous.
Je t’embrasse Ossiane.
Ossiane du lac
à la rousseur vernaculaire
ta petite maison en bord d’eau
est présence simple
et caresse souple
sur les graminées de notre chemin
Un bel chemin
De l’âme
Mène
A ailes
Dans son écrin
Nichée
Pour se donner
D’aimer
En paix
Dans les beautés
*levivre
Ses frissons
Bel vivant
une brise tendre effleure la surface
de la profondeur du lac émane la puissance
un éclat du silence
Beaucoup de douceur dans ces mots, c’est beau!
Super ces petits retours en arrière sur ton blog Ossiane, en regardant le commentaire de Lyky dans « souffle » j’ai eu le bonheur de relire la prose de Bernard, allez y faire un petit tour cela vaut le détour un dialogue entre Bernard et toi Ossiane de toute beauté. 🙂
C’est la fin du jour où tout bascule dans l’obscurité
Plus aucun bruit, plus aucun mouvement
A peine à l’horizon subsiste une dernière lueur
A l’orée de la chape du ciel qui referme
Sur son ombre, l’écrin sombre du lac.
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Qui saurait dire si cet instant procure
Quelque sentiment étrange né de la peur
Où le ressentiment d’un silence libérateur
Il y a comme une angoisse naissante
Mêlée à la sensation d’un fragile bien-être
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La lande et la montagne se confondent
En une masse monochrome ténébreuse
Brisant en leur sein le miroir qui s’éteint.
Au creux de cette coquille laiteuse
Dans l’obscurité de leur alcôve
Deux petites perles lumineuses se sont blotties
Afin de s’endormir dans le doux silence de la nuit.
Faire un petit détour avant la tombée de la nuit
S’arrêter dans l’ombre finissante du jour
Goûter à l’ouest les dernières lueurs du ciel
Et regarder le lac se couvrir du voile pâle du soir
Il fait froid, humide mais le cœur est au chaud
Quand pour quelques secondes encore on goûte
Ce reste de beauté qui sombre dans le noir
Le ciel nous offre alors son dernier cadeau
A l’horizon, sorti de derrière les nuages gris,
Un dernier halo de lumière, petite flamme
Qu’on regarde s’éteindre tout doucement
Avant de regagner la chaleur de la maison.
La terre, l’air et l’eau
De vastes espaces d’accueil
au seuil de la vie
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« (…) mode de rencontre entre l’eau, l’air et la terre ; un mode gracieux, discret tacite. L’eau n’est qu’une surface mince sur la terre, dans l’herbe, l’air effleure, et c’est à des roseaux qu’elle se heurte, s’arrête. (Et la lumière ? C’est à peine si, sur cette étendue mate, presque terne, joueraient quelques reflets, une étincelle.)
L’eau, miroir du vent; mais une prairie aussi, soigneusement, le dénonce. »
Philippe Jaccottet dans Paysages avec figures absentes
Devant les envolées de Monique magnifiquement écrites je n’ose poser quelques mots si ce n’est qu’une paisible harmonie de lignes et de teintes dans l’air figé du lac
« Menthe – Chocolat » une douceur gourmande à déguster
Merci Ossiane
Le crin de la prairie a bon dos et les étalons de la pairie s’ébattent librement
les graminées battent au vent , pourvu qu’elles ne se couchent , seraient elles jamais capables de se relever. Une fois la verticalité perdue, le végétal en tales n(a pas de talent pour reprendre le dessus, alors tandis qu’oscille cette mer sans verser, pas une goutte ne manque , et on a beau voir une certaine symétrie, avec les mauvaises herbes fait on jamais le tri, mais le cri ou plutôt le sifflement passe entre les dents quand le fil vert sert d’anche
a ton le choix quand on ne dispose de rien d’autre, pour imiter le vent qui fend la masse mais ne se prend dans la nasse donnant juste à voir les risées qui défrisent le tain du lac.
Merci Ossiane,
Merci chacun,
je vous embrasse.
Dans son écrin joli
Le trente et un Janvier
Se repose de paix
D’espérances fols espoirs
Ce mois fut bien trop lourd
Des enfers face à face
Sans les avoir cherchés
Doux et bel recueillement
Pour le décès de ceux
Qui dans l’exprime ont vu
Des barbares devant eux
Pour que plus jamais çà
Il faut transmettre de vrais
Des témoignages vivants
Clamer véhiculer
L’AMOUR
Là encore là
Même si c’est douloureux
Déchirures profondes
Car ce qui compte vraiment
C’est au nom de l’amour
Pour la cause de l’Humain
Pousser repousser ses limites
Comme çà d’efforts bons
Son humble ainsi soit il
Du bout d’une plume
Sur la corde guitare
Arc en ciel sur la mer
Comme cet après midi
L’envie de partager
Que de l’amour
De l’amour
Son ainsi fait *levivre
Je cherche dans ce petit lac perdu
Le yin et le yang complémentaires
Pour qu’au cœur de ce paysage anonyme
S’installe l’équilibre et l’harmonie nécessaire
Espaces clairs, espaces sombres se côtoient
Mais dans un désordre de lignes brisées
Que quelques graminées caressent cependant.
Sous un ciel grisâtre et cotonneux
L’atmosphère est lourde et pesante.
Sous ce ciel sombre et menaçant
Emergent au milieu de cette contrée sauvage
Une habitation blanche et lumineuse
Et sur l’eau lui faisant face, un petit îlot noir.
Serait-ce l’esquisse d’un symbole ?
N’allons pas jusque-là et pourtant
Le paysage prend forme et se nomme,
L’herbe se fait plus dense, l’eau se fait plus claire,
Et venant d’un horizon plus net se dessine un chemin,
Une voie d’accès qui peut-être ouvrira l’espace !
Les mots dans ce paysage perdu au milieu des monts
Trouvent enfin un sens et un souffle de vie…. A ce lieu étrange.
Tout semble vide
Et pourtant
Des âmes vivent
Cet écrin doux
Dans un clac l’herbe se froisse
ce n’est pourtant pas la brousse
qui claque ainsi de force l’étendard
Sans doute inspirée du fort mistral qui souffle de façon démentielle et le regard sur le lac aux allures de miroir brisé……
_____
Ici sur le papier tout semble calme et serein
Pourtant là-haut le ciel est sombre et nous raconte
Dans le triste et sinistre chant du vent,
Sans doute sortis de leur écrin douillet
Les mots s’envolent, et se perdent
Tout se mêle dans la violence et se brise ici-bas,
Le son est lugubre, violent, effrayant ;
Chaque branche semble fouetter le ciel,
Pousser hors d’atteinte les nuages de la terreur,
Fort courant au-dessus de nos têtes
Qui nous laisse impuissants, assourdis, apeurés
Mais conscients des dangers qui nous menacent
Et traversés par les impacts d’un froid glacial
Sans pouvoir composer un seul poème
Dont on a peut-être perdu les mots, aimer, espoir,
Sagesse, patience, harmonie, beauté, humour,
Confiance ….et combien d’autres encore
Dans la tempête de l’inconscience et de la haine.
Puis sans s’y attendre un rayon de soleil s’est posé sur le cahier
Il apporte, telle une offrande au secours de la désespérance
L’un de tous ces mots égarés, oubliés : la PERSEVERANCE !
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Bonne fin de week-end à tous malgré le froid de l’hiver.
Reflets du vide
Onde de choc
Silence assourdissant
Ricochets du temps sur la vie
De l’un
De l’autre
Et plus jamais d’absence
Juste tes rires et nos danses.
ils sont fort jolis vos mots, ils font du bien,
c’est si beau de bon,
aimer, espoir, sagesse, patience,
harmonie, beauté, humour, confiance,
c’est tellement belle riche matière de *levivre,
allez youps, je les mets dans mon sac à dos,
merci Monique,
merci Thierry,
et j’aime beaucoup,
*et plus jamais d’absence
Juste tes rires et nos danses
MioModus
mais parfois on se dit qu’on doit lasser tellement, *avec ses danses ses rires,
allez youps, je les sors de mon sac à dos, pour vous chacun,
Ce matin
J’ai marché dans la main du soleil
Les oiseaux cxhantaient de par tout
J’étais heureuse gaie
D’un si joli
La Roche Bernard
Son petit monde de Nature
Quelques personnes si peu
Les bateaux
Le miroir de l’eau
Mon âme chaude en moi
Et vous de vous dans mes sourires
Tu as raison Annick
Juste ce qu’il faut de soleil
Pour faire briller les mots
Et le silence tout autour
Qui nous parle tout bas
Quelques reflets dans l’eau
Et le chant des oiseaux
Et c’est ainsi que l’hiver
Nous semble déjà moins froid.
joli, Monique, je t’embrasse.
Doux soir pour chacun.
magnifique !
Magik !
Les brisures du ciel
Capteurs épars de lumière
Ont trouvé demeure
Le petit lieu
Tendre son doux
Hiberne chaud
L’hiver
Son printemps
Roucoule
Son eau
Qui doucement
Se laisse faire
En beautés
D’être
Chaud romantisme
Du temps qui est
Une petite tentative de tanka en regardant le petit lac écossais d’Ossiane
___
Passage des nuages
Le paysage se transforme
Impact sur le lac
Les gris envahissent l’espace
Sur les ombres qui s’estompent
____
Pour certains la couleur du ciel importe peu il leur suffit d’avoir en leur cœur cette petite lueur qui brille sans discontinuité en dépit du temps, espérons que vous la possédez tous, grâce à la beauté et à la poésie, c’est ainsi qu’Ossiane nous y aide, merci Ossiane, je t’embrasse.
c’est joli, Monique,
ouideoui, merci chère Ossiane,
alors même si la pluie dehors ce jour,
la légèreté qui permet, merci,
pour les mots qui se pressent à venir…
Des grosses gouttes
Tombent du ciel
D’un je ne sais où
Alors qu’importe
Quand en dedans
Le cœur battant
*levivre papillonne
Ses elles
C’est bon c’est frais
Quand tu es là
Mon cher de vous
Mille pas de danse
D’un cher frissonne
Comme c’est bon
D’être en amour
désolée, je me ris,
de me relire ma telle,
mais il me semble bien,
et j’apprécie tellement,
quand ma poésie d’âme,
me vit me renaît d’être,
vient me chercher
dans mes replis de moi
pour me donner de la vie
dans son écrin parfum
belles ondes jolies
d’un secret d’un tel fort
complices d’une planète
qui se vit les beautés
Doux jour tendre à chacun, à vous, belles plumes jolies.
Je t’embrasse, Ossiane.
Les mots se sont envolés, j’avais tenté un tanka je ne sais si je saurai le retrouver… oui le voilà
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Passage des nuages
Le paysage se transforme
Impact sur le lac
Le gris envahit l’espace
Sur les ombres qui s’estompent
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Pour certains la couleur du ciel importe peu il leur suffit d’avoir en leur cœur cette petite lueur qui brille sans discontinuité en dépit du temps, espérons que vous la possédez tous, grâce à la beauté et à la poésie, c’est ainsi qu’Ossiane nous y aide, merci Ossiane, je t’embrasse.
Partir…
Partir, pour ne plus être rivière
sans rêve tout l’hiver
Partir et dormir
d’un vrai soleil de nuit
Moi arbre immense
qui traversait le temps
tête levée et gorge frénétique
l’herbe des premiers jours
riait de mes racines
Partir, et loin du désastre amoncelé
la mémoire des ancêtres à langues bleues
C’est moi les chevilles défaites
qui ris à présent
Je cours telle une Rose animale
la lèvre percée de cent clous de soleil
Musc d’oiseau
et jambes de femme.
–
In Poésies de langue française, © Seghers, 2008, p.353
Nadine Fidji