Il Était Une Fois / Once Upon A Time

Il Était Une Fois / Once Upon A Time

petite maison de l’âme

presqu’île du bout du nord

l’été changeant

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small house of the soul

peninsula from tip of the north

changing summer

27 réflexions sur « Il Était Une Fois / Once Upon A Time »

  1. Une image lumineuse, une presqu’île comme un arbre dessiné sur les eaux, portant en ses branches un nid pour y contenir la vie….
    ___

    Elle est posée là
    Blottie au creux de la main
    Elle attend les mots
    Dans la clarté du matin
    Pour écrire son histoire
    ____

  2. aux berges du lac
    passade des nuages
    vers le froid des sommets
    montent les révérences
    l’île est là
    presque là
    l’île lasse
    en sa demeure
    gardienne des choses de l’art
    la photo
    fait pression
    sur ces eaux profondes
    aptes au regard
    de l’inaccoutumé
    à retrouver le pli de l’isthme
    dans la fraîcheur du petit matin
    le clair chant
    mon âme
    mon corps
    ma solitude

  3. …et la plume a trouvé en « regard » son auteur, des mots qui ont une résonance, un équilibre, un parfum nature que je savoure…

  4. Il était une fois
    une île très belle
    Si l’homme y va
    adieu le vert
    Il était une fois
    une île très paisible
    si l’homme y va
    adieu la paix

  5. Elle regarde les ruines
    et elle n’en revient pas
    quoique sur sa presqu’île
    son cocon en son âme
    la berce des beautés
    qu’elle aime si fort serrer
    loin du monde des brutes
    sa sensible la rêve
    de convictions elle marche
    et ce serait étonnant
    que son silence extrême
    ne donne vie à d’autres
    dans le bel aimer pur
    en faire du bien son bon
    dans la fraîcheur d’un âge
    qui avance sans porter
    la bougie de son âme
    pour en éclairer d’autres…

  6. Chant de la mer :

    Souffle de la mer du fin fond des origines
    vent de mer qui vient de nuit :
    tu ne viens à personne ;
    si un seul veille
    il faut qu’il prévoie, comment il pourrait
    te dominer :
    souffle de la mer du fin fond des origines
    qui ne souffle
    que pour la roche des origines,
    pur espace
    déferlant de loin…
    Oh, comme il te sent
    le figuier vibrant
    là-haut sous la lune.

    Rainer Maria Rilke, 26.1.1907, Capri

  7. Il était une fois, un été en plein automne
    Un ciel souriant aux yeux bleus pleins de lumière
    Des couleurs et des chants d’oiseaux dans les buissons
    L’herbe verte en abondance sur les berges du lac
    Pas de vent, pas de brouillard, pas de bise
    Un air de vacances à l’autre bout du monde
    Et l’odeur du bonheur dans le silence du matin
    Petite promenade à l’orée des contraintes
    Bain de saveur et de douceur d’un dimanche matin
    ………………………………………………………………………………
    Puis un bémol à la plénitude du bien-être
    Au loin a retenti quelques coups de fusil
    L’automne était revenu avec ses chasseurs
    J’ai ressenti le froid au bout de mes doigts………

  8. Merci Mathilde pour le chant de la mer de Rainer Maria Rilke

    Souffle de la mer
    Une sourde mélodie
    Qui me vient de loin

  9. Sergio Leone en a abusé, mais les contes n’ont pas que des mécomptes.
    langue étroite, large palais, récits épiques
    au moment où sort enfin « the genuine one » l’original de la petite maison dans la prairie
    on découvre avec stupeur une ambiance à la Steinbeck ou la dos passos et la dureté des temps
    l’isolement…social, la précarité…loin de l’abondance fourragère, la dure loi de la terre qui ne retourne que si on la tourne.
    Idyllique mais qui ne fait pas oublier le reste…et c’est tant mieux !

  10. Un océan changeant
    Au regard de brise
    Et dans les yeux de Lise
    Je vis le feu du jour

    Il était une fois le début d’une belle histoire

    A la rencontre des trois territoires.

  11. Pas un groupe uniquement, pour une nostalgie
    le vent en poupe mais pas vraiment de la roupie pour groupie

    Quand le mince filament qui relie encore comme un ombilic
    à la terre ferme ce qui ferme la marche vers l’étendue d’eau
    on se plait à l’imaginer durant et se renforçant alors qu’il est si fragile

    Quand commence l’histoire on n’en connait pas encore le déroulement
    juste le cadre si quelques illustrations en donnent la mesure (pas la masure)

    Dans cet avant on n’est pas sur l’Aventin ni même levantins
    le fil amant vous tient encore
    il n’est pas triomphant
    il s’en retient
    ce filament qui n’est ni cosmique
    ni totalement éclairant
    ne concentre pas seulement sur un bulbe
    il y en a des milliers qui s’égaient dans la lande
    et des genêts aussi

  12. Il était une fois une petite fille…
    elle venait d’ avoir dix ans quelques mois auparavant
    elle attendait des nouvelles de son père
    prisonnier en Oflag
    c’était noël 1940
    alors arriva un conte qu’il avait écrit pour elle
    dessiné et enluminé pour elle
    c’était le Génie de Rochefort…

  13. Bien sûr « Il était une fois  » puisqu’on parle de conte à résonance philosophique on peut penser à L’âme du monde de Frédéric Lenoir…. et qui peut-être m’inspire ce tanka :
    ___

    Écoute l’histoire
    Dans la petite maison
    Une âme raconte
    Qu’un chemin est parfois long
    Pour mener à la Sagesse
    ___

  14. Signe et distance
    Est-ce long l’existence ?

    Ici le début du jour
    Loin la fin des nuits
    Lune petite cours
    Au fond des puits

    Vacarme ou silence ?
    Est-ce à jamais ton absence ?

    Il était une fois un océan de larmes

  15. Une petite maison
    où un feu bel crépite
    un endroit son charmant
    où les âmes se font fête
    dans la beauté céleste
    de ce cadeau précieux,
    si bon de partager
    des regards leurs humains.

  16. C’est un roc…c’est un pic…que dis je…c’est une île..et sans ailes..que l’on trouve sur les terres ocres des rêves et des pensées..C’est un bout de terre qui abrite les mots et les chimères..qui se niche dans de vagues mystères..à l’ombre de l’amer et ses lumières..C’est un roc..un pic..que dis je c’est sans elle..que je voyage..à la lisière des couleurs et des nuages..pour un soupir..abandonnés..C’est la caresse de la mer..sur la terre ocre d’un corps et ses mystères..et qui offre à cette presqu’île..les ailes d’un soleil blessé..

  17. bonjour pierre.b, c’est fort joli de mots…

    Une maison posée
    Loin des gens formidables
    C’est *levivre qui se perd
    Y’a des vies partagées
    Dans de précieux instants
    Qui donne saveurs au temps

    A *levivre tendresses

  18. La tendresse du temps, jolie délicatesse, des moments leurs belles grâces, du temps pour soi, vraiment, la tête s’escapade, grimpe sa petite échelle, et sur un petit nuage, rêve aux douceurs de *levivre, et le présent *levivre dans une douce marche sur pieds fait tant de bien aussi, pour ce matin confié, par la vie ses beautés…

  19. Il était une fois
    Une âme ses tendresses
    Serrées au plus profond
    Pépites au fond des yeux
    Pour le confier *levivre
    Qu’il était une fois

  20. La nuit est tombée noire sans étoiles….
    Là-bas sur une presqu’île presque déserte
    Au bout de la jetée une petite maison solitaire
    S’endort dans son linceul de velours
    Regard tourné vers l’aurore à venir
    Petit cœur qui bat en attendant demain
    Gardienne de contes, de légendes et de mythes
    Dans le silence mystérieux des ténèbres
    Elfes, fantômes, monstres rodent peut-être
    Mais son histoire semble si paisible
    Loin des ruines de Calda-House
    Ou de quelque autre demeure hantée
    Qu’on n’ose à peine en la regardant
    Lui prêter quelque histoire fantastique
    Il était une fois…. Y-a-t-il une suite ?
    Demain le soleil viendra caresser la façade
    De cette petite maison sans histoires
    Loin du monde…loin du bruit.

  21. Il était une fois, une prequ’île,
    au bout du monde.
    Un chemin si ténu,
    la relie au continent.
    Elle deviendra une île,
    à la fonte des neiges.

    Il était une fois, une maison,
    coupée du monde.
    Un bateau, coquille de noix,
    la relie au continent.
    Elle deviendra chateau,
    l’été venu
    Quand elle se rempliera d’enfants.

  22. Que le chemin presqu’île
    En son cœur en dedans
    Apporte pour chacun
    De *levivre son meilleur
    Que les yeux des enfants
    Brillent mille pépites
    Dans la chaleur de l’amour
    Tout autour d’eux en eux

    Chaque jour son Noël
    Que la haine laisse en paix
    Les terribles souffrances
    Pour des êtres de chairs
    Dans des pays régions
    En ces temps gais pour d’autres

    Les faibles les êtres bons
    Souhaitent juste *levivre
    Le temps compté sur terre

  23. Une petite maison

    Laquelle il fait bon *levivre
    L’amour fort lui tient chaud
    En son coffret pour l’âme
    Ses duvets gardent tendre
    Si bon d’être vivant
    Son souffle sa respire
    Lui transpirent les pores
    De bel amour de *levivre

    Un coffret son précieux

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