d’île en soleil
un champignon de terre
surgi de l’eau
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from island to sun
an earth mushroom
loomed up from water
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
d’île en soleil
un champignon de terre
surgi de l’eau
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from island to sun
an earth mushroom
loomed up from water
Bonsoir Ossiane, merci de nous emmener avec cette image étrange et splendide vers des élucubrations entre terre et mer où notre imagination vogue avec bonheur sur ces eaux émeraudes, on effleure le fantastisque avec cet affleurement étonnant. Je t’embrasse.
____
Hallucination
À l’automne de la mer
Bolet de Satan ?
Tortue fantôme endiablée ?
Qui dira ce que sont nos rêves
___
Belles rêveries et bonne semaine à tous
« Toute activité humaine désire parler. Quand cette parole prend conscience de soi, alors l’activité humaine désire écrire, c’est-à-dire agencer les rêves et les pensées. L’imagination s’enchante de l’image littéraire. La littérature n’est donc le succédané d’aucune autre activité. Elle achève un désir humain. Elle représente une émergence de l’imagination. »
Gaston Bachelard dans l’Air et les Songes
Monique superbe entrée en matière
Ossiane , une photo intrigante et qui fait réfléchir
Emergence si …tu vois plus loin que la simple apparence
devines qui se cache dans les profondeur de cette table verte
ma mer n’est pas d’émeraude mais le bijou se remarque
Quand le vert surgit du bleu
Quand l’inconnu imprévu accroche le regard en bandeaux gris
Alors Belle est l’image en son cadre
La lumière se joue du monstre qui chemine
Bonsoir Ossiane et Amis de passage
que l’île détient
bubon de marine
le dodelinement de l’animal sauvage
qui ne veut pas naître,
qui tient bon,
qui ne cède pas,
qui ne s’enfuit pas du monde
où il a été conçu
et où il demeure
il se replie,
insensible,
il se concentre,
il reste seul,
il s’isole concentriquement sur son vide,
dans l’attente qui règne dans ce vide
Un tit bout de vert
Comme c’est grand
belle journée, Ossiane, Monique, et chacun.
BISE.
Une ligne turquoise intemporelle
Croise un ciel de plomb universel.
Quoi de plus étonnant
Que la naissance
D’un animal étonnant:
Une tortue moussue et sans âge.
Expulser la réalité
De l’île verte incongrue au milieu des eaux
La sublimer par une imagination hors du commun
Radeau de la méduse et se jouer des mots
Sans tragédie, sans artifice, et sans naufrage
Avec humour et respect le temps d’un conte à naître
Et puis voguer voguer jusqu’à l’invraisemblable
De l’émergence d’une île pour lilliputiens
Dans ces eaux de légende chères à Gulliver.
la morsure incessante des vagues
l’escarmouche du vent
don quichotte sous les nuages
Ilot encapuchonné
et carapace damassée
au milieu des flots gris vert
ne sonne pas le début de l’hiver
la route cadenassée
et le dos matelassé
Un vert turquoise
pas de la mer d’Iroise
une bande de bleu
et un promontoire
presque sans histoire
qui donnera l’échelle
n’empêche elle est belle
cette éminence ramassée
Se croyant à l’abri des regards
La tortue sous sa carapace dort
Elle ne sait pas qu’émergeant de l’eau
Tous les regards se portent sur elle
Au centre des courants tortueux
Qu’un sort en ce jour transforme
En une île déserte, en proie aux vents
Nue elle rejoint le sort de Gorgone Méduse
Donnant à chacun son interprétation
Qui voit quoi, qui voit qui
Qui regarde quoi, qui regarde qui
Est-ce le regard lui-même
Qui ricochant sur la carapace
S’est inventé une histoire
Donnant à la mythologie
Toutes les résonances possibles
Pour ne plus voir au loin couvert de lichens
Que cet amas rocheux émergeant des eaux
Né d’on ne sait où, ni de qui, ni de quoi ?
Se croyant à l’abri des regards
La tortue sous sa carapace dort
Elle ne sait pas qu’émergeant de l’eau
Tous les regards se portent sur elle
Au centre des courants tortueux
Qu’un sort en ce jour transforme
En une île déserte, en proie aux vents
Nue elle rejoint le sort de Gorgone Méduse
Donnant à chacun son interprétation
Qui voit quoi, qui voit qui
Qui regarde quoi, qui regarde qui
Est-ce le regard lui-même
Qui ricochant sur la carapace
S’est inventé une histoire
Donnant à la mythologie
Toutes les résonances possibles
Pour ne plus voir au loin couvert de lichens
Que cet amas rocheux émergeant des eaux
Né d’on ne sait où, ni de qui, ni de quoi ?
Dôme aplati, au stries radiales qui plongent directement
un mystère tapi sous les flots où le bolet s’attend
crête émoussée et moussue, un horizon découpé
et des nuages qui tournent autour de cette émeraude
peut être y a t il des curieux qui eu aussi rôdent
pensant que dans les profondeurs dort la valeur ajoutée
mais qui penserait sur ce replat à jouter
un loupé aux abimes
Surgie de nulle part
Enfin presque…
Il n’y a pour moi qu’une île au monde
Elle prend place dans l’océan du bonheur
Elle n’a pas de palmiers ni de cocotiers
Pas de grandes plages ni de falaises
Elle est blottie au fond de mon cœur
Elle résonne de chants d’oiseaux
De clapotis des eaux, du souffle du vent
Elle émane un parfum aux senteurs de la terre
Elle est pleine de petits chemins en sous-bois
Elle appartient au soleil, à la nuit, à la lune et aux étoiles
C’est mon jardin, mon parc, mon petit bout de rêve
Elle est grise les jours de pluie mais toujours accueillante
Elle brille et s’épanouit sous les rayons idylliques
N’allez pas croire que c’est une île imaginaire
Une île aussi belle ne s’invente pas, elle est quelque part
Dans mon monde joli, dans mon paradis d’évasion
Mon petit lopin de terre au milieu de ce monde
Sans frontières autre que l’amour que je lui voue
Et me tient à distance des invasions agressives
Des cruels effets boomerang de la vie.
ou simplement reste usé d’un promontoire
réduit à sa plus simple expression
pas besoin de souquer sur les ridoirs
Il me semble que cette verdeur sommitale
qui dégouline lentement
comme une gelée sur un gâteau
fait penser à une belle pâtisserie
quel moule aura servi
et ces flancs passés au râteau
n’ont pas fait de lui un radeau
presque au ras de l’eau
il ne peut briser toutes les vagues
C’est tout un jeu de couleurs
Du jaune soleil au bleu du ciel
Du gris des nuages au vert lichen
Une grande toile d’eau de mer
Émeraude, turquoise, verdâtre
Sur laquelle émerge incongru
Sans doute sorti des abysses
Le monstre géant des profondeurs
Dont les pouvoirs immenses
En ces lieux féeriques et brumeux
Font régner la terreur sur les eaux
Sous le pinceau habile d’un rêveur
Là où ne saurait s’aventurer
La barque de quelque pêcheur innocent
En quête de découvertes et de secrets.
___
…et c’est ainsi qu’Ossiane a su vaincre sa peur pour nous offrir l’image de ce montre, assez sympathique avouons-le et qui trône au milieu de ce bellissime paysage .
l’image de ce »monstre » (d’où il vaut mieux relire avant qu’après d’envoyer le commentaire -:)
http://galerie.alittlemercerie.com/galerie/product/29384/boutons-6-boutons-ronds-bois-couture-sc-2822097-20-9e2d5-accb0_570x0.jpg
LA
Ils se reposent
Et le roulis
Son tendre
Les berce
Clignements de cils
Un regard bel ouvert
LA
Quand des jours plus sombres
Derrière
C’est bon de se laisser flotter
Aujourd’hui
Dans le hamac paisible de son île
En Là
Sa belle sa tendre et douce
Au présent
Dans la magie d’ondes jolies
île d’un peu d’espoir,
les pensées noires
un instant surseoir.
Comme un point de chute
Clairière au milieu des eaux
Clin d’œil du soleil
c’est juste, Monique, une clairière…
Une clairière *levivre
Dans ce monde si fou
De bels instants de vie
A se frissonner d’être
On jette l’ancre
On est bien
Les hamacs doux se posent
Une belle veillée d’être
Au plus près de *levivre
Vers l’émergence d’une île
Où l’Humain est le roi
Dans la beauté de *levivre
En bontés partagées
Une bouteille à la mer
Des mille en océans
Que les gouttes précieuses
Des Humains bels vivants
Soient entendues par tout
Remuent des consciences vides
Ou avides d’argent
Et qu’un bouillon de cultures
Nous guide vers *levivre
Qu’en finisse la productivité
En gaspillages massifs
Et que l’amour son trône
Aide les démunis
Les fragiles les anciens
D’un grand cœur son vivant
Ô cela doit être possible
Et tant pis si des gouttes
Des fatigues épuisées
Ce qui compte c’est le reste
Un résidu d’Amour
En paillettes au long cours
Sur des petits canots
Qui attirent les paquebots
Et pas en désoeuvrés
Mais en Œuvre sa belle
Dans la force de *levivre
Son courage à deux mains
La tête en poésie
Des jeunes sont motivés
Leur terre de demain
Alors j’y crois j’y crois
Au Transmettre en jolis
doux et bon jour pour chacun,
l’Emergence, un beau mot, merci Ossiane, c’est si bon l’espoir de VIE…en Nature, en Amour ses paix en tout dedans…
A travers la sphère
De tes yeux
J’ai vu
Ces rivages merveilleux
Emergence du sel de nos vies.
Fusion
Arc des sens –
Absolu clarté de ta beauté.
Là-haut les nuages indifférents au monde d’ici-bas
Coiffent dans leur survol les mystères du monde
Trouée de lumière pour une éclaircie soudaine
Qui ne laisse rien paraître de l’histoire géologique
Tout n’est que conséquence du rôle d’un temps qui passe
Et quand bien même l’imaginaire voudrait expliquer
Les processus minéralogiques il ne fait que transformer
En légendes pour magnifier cette beauté incontestable
Qui ne relève ni de miracles ni d’exploits transcendants
Mais l’habille de mythes pour agrémenter nos rêves.
Tenir une énigme
Sous une écharpe de brume
Attiser les rêves
Délicatesses
En amour
Une île son cœur
Le doux serré
Tendresses
Au plus du près
En tout dedans
La vraie beauté
De partager
En pudeurs d’être
je suis émue devant vos mots, Miomodus, Monique,
alors mes doigts se sentent qu’eux de gribouiller ci dessus, mais sont ainsi je ne retiens que peu… quand c’est vraiment bien trop impudique…
Emergence
Petit éclat
D’un iceberg
Chaud
Qui frissonne
L’âme son coeur
Des petits traits leurs simples
Un rond un peu de vert
Sa ligne turquoise bel
L’île des beautés ses monts
Ses vers de son regard
Sur la harpe de ses cils
Un monde son émouvant
Merci Annick et tes mots une fois encore sont le reflet de cette beauté qui chez toi passe par l’amour et jaillissent comme des petites étoiles dans nos coeurs. Bonne et douce nuit. Je t’embrasse.
Une tortue
échappée
rampe sur l’eau
Que ferait une cistude à distance de la côte
s’étant écartée de l’eau douce et de son habitat
une source d’inquiétude pour qui s’égare
Thierry ce doit être une cistude géante complètement paumée -:)
Sous sa carapace
Voulait-elle crapahuter
Ainsi capotée
Aux allures de crapaud
Voulant se « carapater ».
Récemment Monique je voyais un programme sur Le Danube et ses zones humides
un lieu où justement cette aquatique européenne rare s’ébat encore, loin des Carpates mais toujours à quatre pattes 😉 en plus elle ange et plonge remarquablement , alors que penser de cette émersion soudaine ?
Une île
Ses battements de cils
Palpitations du cœur
Dans son âme refuge
Bien à l’abri
Tendresses
D’ un amour ses caresses
Je souhaite à chacun une belle semaine, riche en matières de tendre vie,
Caprices d’Internet son île en fils d’ondes, ce jour, mon *levivre inaccessible pour le moment, mais son émergence à nouveau, en patiences, Internet reste un puissant chef aux commandes…
Coucou à vous !!
Un grand MERCI à tous pour vos magnifiques contributions qui honorent si bien mes images et votre indéfectible présence pour le plaisir de vous retrouver aussi !! Un grand SALUT à vous, chers passagers fidèles et bienvenue à ceux qui reviennent prendre le frais ici 🙂
Toujours en vadrouille de plus en plus souvent; je continue de vous lire à distance et pense souvent à vous bien que le temps ou l’énergie me fassent parfois défaut. Je me dis que j’ai de la chance de vous avoir à mes côtés depuis si longtemps et que ce qui se passe ici est une chose extrêmement rare et précieuse.
En effet Monique, une image étonnante pour un pays aux mille merveilles fascinantes. Face à vous, vous avez l’île de Mull et son univers magique, parfois fantasmagorique. Que de belles choses sur terre et si parfaites qu’on ne saurait les inventer !
Et ce soir, je pense à ce petit robot de l’espace qui a réussi à se poser sur la comète au bout de 10 ans ! Quelle prouesse humaine là aussi!
Sachons garder notre esprit en éveil et nous émerveiller chaque jour dans cette époque charnière tourmentée pour garder le cap positif de la beauté, de l’amour et de la paix qui doit nous conduire de l’avant chaque jour.
Belle soirée mes chers amis, je vous embrasse, à bientôt !
Ossiane
Bonjour Ossiane,
c’est étrange de pensées partagées,
car ce que tu écris,
je le pense si fort ces derniers jours,
plus encore,
je te cite:
* Sachons garder notre esprit en éveil et nous émerveiller chaque jour dans cette époque charnière tourmentée pour garder le cap positif de la beauté, de l’amour et de la paix qui doit nous conduire de l’avant chaque jour.
j’ai envie d’ajouter ma pensée ses petits plus d’elle:
* Dans un vécu en autisme, en mère, depuis 27 ans, il me semble être éveillée bien fort de souhaiter au plus profond de moi et je m’y engage déjà dans ce présent vécu bien plus, j’espère en avenir encore, pour ouvrir les yeux d’autres parents, sur ce qui se passe réellement dans notre France pour les personnes en situations de handicap,
humblement des efforts faits paient, pour les personnes en situations de handicap autistique, ici, dans mon petit périmètre, deux structures ont déplié le tapis rouge, et peuvent entendre vraiment…un ESAT s’est adapté pour l’autisme, c’est hiphiphiphourra, et pour le foyer, cela va mieux, il manque de personnes encadrantes, à voir avec la direction demain. Ma lutte est d’exiger RESPECT LIBERTE le plus possible pour eux, et pour cela il faut jour après jour les aider, pour qu’ils gagnent en autonomie/
et aussi,
bien plus que m’ écrouler sur mon petit sort,
me vitaminer le nez de plein plus et plus encore avec la beauté l’amour la paix, ce pourquoi je suis née…j’aime aimer le vrai aimer!
Belle fin d’après midi pour vous tous et chacun. Je vous embrasse.
Et que oui, comme je te rejoins encore, Ossiane, ce qui se passe ici est un *truc incroyable si rare de précieux, des éclats de *levivre au delàde pouvoir l’imaginer pour celui qui ne le vit pas, Là, en tout Là, au plus profond. Merci du plus profond d’être.
Je partage si fort tes mots, Ossiane,
Engagée de plein dans cette belle lutte en autisme, pour les personnes en situation de handicap, et déjà tant sur le terrain de vifdecrudebon pour mon fils, le temps m’ a manqué d’Ecrire de Partager depuis ces derniers jours, pas possible de faire autrement,
parfois l’épuisement et puis un tel besoin de me ressourcer avec les beautés aussi…
Je me dis, chaque jour, que j ai beaucoup de chance de partager ici, sur cette île si rare si précieuse qui me tient tant à cœur en âme,
que serai je sans ce lieu?
Merci pour ta bonté, Ossiane, je t’embrasse, émue.
Désolée, mon texte de 17H43 non paru, j’en ai écrit un autre, dans les instants qui passent au bout de ma plume, je ne brouillonne jamais…
Une île
Mon île
A elle
Son *levivre
Au plus près
Très joli site que je découvre et cette magnifique photo où l’on pourrait croire et voir une tortue géante surgir des flots, des flots teintés de gris, de bleu et de turquoise, magnifique partage. Bonne soirée et continuation. Bien cordialement