Troupeau / Herd

Troupeau / Herd

de friche en champ

la vie reprend son cours

minuscule

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from fallow to field

life starting again

tiny

50 réflexions sur « Troupeau / Herd »

  1. On y voit une vache
    Et déjà un troupeau
    Quand l’hospitalité
    On aime s’y attarder
    De bel humanité
    De ses bouts de doigts
    A *levivre
    C’est bon d’aimer s ‘aimer

  2. magnifique Ecosse que j’ai visitée il y a qqs années… cette belle image m’a rappelé la Norvège et l’Islande… bonnes vacances et amitiés toulousaines, Mélanie

    2-3 nuances de vert-cru
    entoure la petite maison
    dans la prairie écossaise…

    un seul arbre venté
    garde le troupeau…:-)

  3. @Thierry: tu as raison pour le vert – couleur de l’espoir et de l’optimisme… je lui ai dédié un post récemment: Norwegian optimistic green…:-) un mercredi positif et optimiste!

  4. On parle d’Erin la verte mais les scotts ont influencé et réciproquement l’Ile au delà du canal saint Georges et de la mer d’Irlande, l’amer des landes et des stouts, la tourbe qui ne tourne pas au vinaigre .
    Quel beau patchwork nous avons là, dans le passé en champagne plus d’un bouchon a sauté sur une autre paysage de bandes de terres dans tous les tons.

  5. Quand les paysages se brodent
    A la lumière du ciel
    Quand les nuages peaufinent l’ombre
    Sur les parcelles des landes
    Nous sentons soudain poindre la vie
    Entendre au loin les troupeaux
    S’ouvrir les volets sur cet espace ouvert
    D’une petite maison qui devient nombril du monde
    Entendre battre son cœur dans ce silence édénique
    Aux antipodes de toute agitation urbaine
    Alors le mot vacances qui convient en ces jours
    Résonne alors d’une folie d’envie de grands espaces
    Là où les rêves prennent corps
    Là où l’âme exulte de bonheur intense
    Là où les mots sonnent vrais, sonnent beaux
    Là où le repos prend alors tout son sens
    Dans la plénitude de la beauté sublimée.

  6. en défrichant l’avis du sol parcheminé s’exprime
    la terre se révèle telle qu’en elle même
    elle mène la vie tandis que se démène et s’échine
    les besogneux qui l’entretiennent
    mais au final ces jardiniers des pays sages
    offrent à la vue de l’avis de beaucoup
    un spectacle captivant et prodigieux

  7. je vous lis, chacun, avec ravissement, et je vous embrasse de bel été son jour le jour…
    bien le bonjour, Ossiane, vis toi le plus possible avec le meilleur que *levivre te réserve, cela allège les tensions d’épaules et de tant…tendres pensées…

    Une vache sur le papier,
    Et déjà l’œil en voit bien plus
    Ô
    Cette imagination débordante
    Parfois nous mène par le bout du nez
    Mais comme c’est bon de larguer
    Ô
    Lourdeurs et contraintes
    Et de se laisser rêver ses tendres
    En joies devant la beauté
    Ô
    Le partage en est un fabuleux
    Comme c’est bon d’écrire l’instant
    Et de lire l’Humain son âme
    Ô
    La vie est si sa belle
    Quand elle fait bien du bien

    je vous embrasse tendres poètes…

  8. Harde pour troupeau sauvage ou pas dompté, pas compté
    puisque ça vient du francisque herda qui a donné herde en allemand pour troupeau de bêtes
    et puis angles et saxons ont traversé la manche
    une belle histoire de chiffre « jacques mit l’âne dans un pré et s’en vint dans l’autre, combien y a t il de pattes et d’oreilles ? »
    La troupe haut dans le champs se tient et les vaches de s’aligner dans le champs magnétique comme mue par une boussole interne, sensibilité à la nature et à la pâture !

  9. J’ai vu un ciel tout bleu
    A peine souillé de quelques nuages gris
    Qu’un coup de vent balaiera peut-être
    J’ai vu de grandes parcelles de terre
    Patchwork de prairies cousu de fil d’or
    Qu’un soleil timide éclaire de tendres couleurs
    J’ai vu au centre de ce tableau champêtre
    Une petite maison dans la prairie
    Qui n’a rien celle-là d’un décor de théâtre
    J’ai vu paissant l’herbe verte
    Des troupeaux éparpillés de-ci de-là
    Qu’aucune barrière n’emprisonne
    J’ai trouvé ce spectacle apaisant, réconfortant
    Je voudrais oublier un instant, le puis-je ?
    Ces images de contraste qui m’habitent
    Grands espaces de chaos, de ruines et de misère
    Je voudrais ne pas croire un instant le puis-je ?
    Qu’il y aura certainement toujours en ce monde
    Les évitables sans doute et les inévitables tableaux de l’horreur
    Je voudrais pouvoir toujours trouver sur mon chemin
    Ces lieux où la beauté reste un remède à l’angoisse
    Qu’un regard sur eux apaise et encourage à vivre
    J’aimerais que sur tous les lieux de vacances
    On apprenne le silence et le respect de la nature…
    Mais quoi ? Je rêve ?…qu’importe il est bon de rêver
    Quand bien même ce rêve se jouerait sur un air de violon.

  10. trappe tout simplement le temps d’un recueillement et d’une solitude bénéfique où même les mots sont inutiles quand l’âme plonge en silence dans la béatitude, aucun dieu, aucune religion, aucun couvent, la beauté de ces paysages pour seul support au ressourcement….
    Bonsoir Thierry

  11. je vous lis, j’aime…

    Douce béatitude
    Que le voyage en soi
    Qui prend ses ailes là
    Pour *levivre tout Là
    C’est bon c’est bel c’est être
    Au plus près des précieux
    D’un amour se gorger
    Devant une tomate
    Ou un brin d’herbe vert
    Se sentir en amour
    Se partager d’aimer
    Sa présence sur terre
    En humble messager
    Aimer s’aimer aimer

  12. Monique, ma brève incise tenait lieu d’exclamation après un com pas passé et perdu, quand on ne prend pas soin de les rédiger puis des diriger vers la page voilà ce qui arrive et je voulais juste dire en substance qu’il fallait réhabiliter les micro organismes suivaient quelques exemples sur les procaryotes et les protozoaires, leur rôle et leur présence dans la vie élaborée comme des notes sur la partition de la vie.

  13. Que ceci est joliment bien dit Thierry , nous faisons tous ce genre d’erreurs mais ce ne sont que des mots (avec leurs pièges) reste la substance et c’est bien là l’essentiel en fait le thème musical, les notes viendront par la suite, et là on serait dans le domaine des silences , des pauses et des soupirs… ceci dit la biologie cellulaire est un domaine vaste et intéressant.
    Bonne journée Thierry

  14. Merci Monique, j’ai fais court et résumé mon propos passé à la trappe, plus développé et argumenté, plus riche et savant, mais à quoi bon parfois ! Quand la biologie cellulaire j’ai eu un excellent maître en la personne du professeur Durand (de l’UPMC) qui publia chez Dunod un livre à la couverture argentée, c’était ….il y a 40 ans ou presque! Je lui rend hommage ici.

  15. Bel écran de la mémoire , comme des petites pensées qui se jouent du temps
    Pâquerettes de la vie
    Bonjour Amis toujours prolixes et intéressants

  16. Merci Monique,

    Souvent très son souvent
    Allongée près des vaches
    *levivre m’a remue si fort
    Si fort de fort en Là
    Apaisant doux bruitages
    Une vache paisse
    Et cela s’entend
    Quand elle engloutit
    Déglutit
    Puis quand le splatch final

    sourires de vacances,

  17. On peut tant perdre
    Se perdre Ô temps
    Mais il y un truc
    A se serrer à pas jeter
    C’est le goût vivre
    C’est le bel amour
    Dans le bel simple
    Le plein de paillettes
    Au fond des yeux
    A se partager ses bels éclats
    Pour se donner aux autres
    Saveurs de vie
    Tendres relans

    Comme c’est doux
    De s’aimer aimer

    doux soir.

  18. Sinueux comme le néant
    Oblique comme le vide
    L’ombre des limbes illumine l’être en fusion

  19. Le ciel se dévoile
    La nature en mouvement
    Oeuvre d’art en live
    Sur la toile de l’instant
    Sur le monde d’ici bas

  20. merci de lire,
    *levivre m’a remuée si fort

    *levivre c’est cet instant
    qui se passe si vite
    alors quand il est plein
    comme c’est goûteux
    à vie de son bel souvenir
    en marche chaque instant
    de *levivre ses bontés
    en beautés d’être né
    son dès que c’est possible

  21. On ne triche pas avec la terre ,
    elle ne nous que la sueur
    qu’on veut bien lui donner
    c’est un échange,
    un chant pour les damnés
    les chemins ne sont pas droit
    seuls les sillons y arrivent
    les monticules sont avalés
    à flanc de coteau
    et de cet épicarpe pelé
    comme à coup de couteau
    on taille et façonne
    dans la durée
    le rôle de l’homme
    est modeste
    mais continu
    dans la durée

  22. Au cœur de la lande
    L’intime se love
    Sous cet unique toit
    Autour…gravitent les troupeaux
    Sur la table du salon
    La boîte à secret de l’enfant
    Un monde de merveilles
    Qu’il est seul à chérir
    Autour…l’indifférence des grands
    Sur un visage embrumé
    Le regard perdu, tristesse contenue
    Les yeux retenant leurs larmes
    Un conflit intérieur douloureux
    Autour … la joie insouciante des vacances
    Et la terre ? Elle tourne, ….

  23. vue parasidiaque
    une maison, son cheptel de vaches
    dans un pré vert espérance
    et si la vie n’était pas aussi simple et limpide
    et si les vaches étaient rebelles
    et si la maison avait des infiltrations
    et si le pré était miné de taupes
    et si les pluies se succédaient sans relache
    majuscules!

  24. Dans toute vision il y a un endroit …et un envers, ils ne riment pas forcément et c’est parfois férocement qu’ils se déchirent !
    On peut voir le verre à moitié vide ou a moitié plein, il y a là d’abord une influence de la perception par toutes sortes de considérations qui nous « agissent » et nous agitent et souvent à l’insu de nous même ( mais pas de notre plein gré) .
    Le monde est parfois aussi ce que l’on veut y voir, malgré ou au delà des évidences.
    Pourtant seul le recul et l’affect, une sorte de neutralité en quelque sorte peut permettre de placer le curseur assez justement…en plein milieu…de nul part !

  25. j’aime bien tes derniers mots, Thierry,
    c’est si vrai,

    c’est si vrai
    que la vie
    au plus juste
    du vraie de vraie
    n’est pas forcément
    où on la voit
    on regarde
    plus souvent à tort
    de son regard déformé
    par le vécu derrière
    être d’un œil juste
    c’est gommer son passé
    et tenter de voir qu’en œil neuf
    son chaque jour le jour

  26. Voirouregarder
    Véronique le sait bien
    Apartsoi
    Richard photographie
    Encres vagabondes
    Pierre sa plume
    et puis et puis tant d’autres
    ils remuent l’œil le dépoussière
    parfois des cendres du passé
    parfois des motions du présent

    Regarder pour voir un peu plus
    C’est du grand art
    Un travail rude de chaque instant
    Parfois une seconde contient des ans

  27. L’œil humain
    Peut être pas fait
    Pour voir le juste
    Ses émotions le rendent
    Fort humble d’ainsi fait
    Et c’est bien beau
    Et c’est bien bon
    De partager mille regards
    Pour naviguer son aventure
    Le chemin devant
    En œil ouvert
    Cela aide fort à voir d’autres vues

  28. (…)
    « Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
    Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
    Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
    Pour épancher ses vers, divines larmes d’or ! »

    Théophile Gautier

  29. merci de lire
    *parfois des Emotions du présent;
    sur texte de 6 Aout 20H33,
    en juste distraite…

    très beau partage, Monique,
    Tu m’en apprends bp, avec les vers d’auteurs,
    Chacun, avec ses partages…

    bel jour d’Etais, d’Es, de Seras…

  30. « mieux vaut la souffrance qui a un sens
    que le bonheur qui n’en a pas »

    Lossev philosophe russe
    déporté 10 ans au camp Solovki ( mer blanche )

    vu hier dans une très belle enquête sur Arte avec Olivier Rollin

  31. Ces grands espaces qui nous inspirent, merci Ossiane de nous les offrir en contraste avec cette « vie minuscule…. »
    _____

    Même si les mots ne sont pas toujours au plus vrai
    Parce que les mots disent trop ou trop peu
    Parce que le sens de la souffrance qui peut le saisir quand il souffre
    Parce que la grégarité est une fausse protection
    Comme l’est tout autant l’isolement
    Parce que le mot juste, ce juste milieu est improbable
    Nous nous tournons vers la beauté, elle est un refuge
    Peut-être même un rempart contre toutes menaces.

    ____

     » la beauté n’a jamais asservi aucun homme. Et depuis des millénaires, tous les jours, à toutes les secondes, elle a soulagé au contraire la servitude de millions d’hommes et, parfois, libéré pour toujours quelques-uns. Pour finir, peut-être touchons-nous ici la grandeur de l’art, dans cette perpétuelle tension entre la beauté et la douleur, l’amour des hommes et la folie de la création, la solitude insupportable et la foule harassante, le refus et le consentement. » Camus

  32. Belles réflexions Thierry pour revenir sur ton commentaire du 6 août à 18h46 en particulier

  33. Souffrance tu n’es pas mon ennemie

    Tout débute par cette phrase, ni lapidaire ni définitive mais qui rejoins les rives de l’humanité dans sa faiblesse, sa frayeur et sa lucidité mêlées.

    « mieux vaut la souffrance qui a un sens
    que le bonheur qui n’en a pas »

    Oui je sais que j’ai vécu parce que j’ai souffert…aussi, j’ai réalisé que tout n’étais pas possible, mes limites mes sont apparues…progressivement, mes frustrations et mes peurs se sont réveillées, mais m’ont rendu plus humain et plus proche des autres dans cette capacité à l’empathie large et au partage.

    Mais cette dureté endurée, indurée dans ma peau m’a maturé et travaillé à vif, et dans les plaies et bosses où j’ai frotté mon crane il y avait cette expérience du monde qui change le regard, parfois avec retard, souvent avec succès.

    Car il y a bien à retirer, même du pire, oh pas des convictions absolues mais un pouvoir de relativiser les choses et leur portée.

    Oui ainsi voilà qu’en long kaléidoscope défilent des pages et des images, cornées certes, mais aussi parcourues en tous sens.

    La béatitude n’est pas pour moi, l’autodestruction non plus, je suis positif et veux faire œuvre pour le collectif dans la perspective de transmettre, mais l’ascèse et la mise à l’épreuve impriment plus surement dans les chairs et les cerveaux, les leçons de la vie.

    Vivre sans idéal, sans utopie à construire, c’est trahir sa nature et se condamner à végéter, l’œil glauque et semi ouvert, combattre des idées néfastes, rechercher le contact, prendre des coups pour avancer, sans trahir ses idées ni convictions bien ancrées, voilà qui fait de l’homme non une bête de curiosité mais un centre…d’intérêt.

  34. La béatitude, la contemplation en quête de sérénité, c’est une batterie qui se recharge c’est prendre le temps d’une pause, regarder au plus près pour mieux voir, mieux comprendre et qui sait peut-être éviter les embûches inutiles et néfastes et pas forcément nécessaires pour mieux avancer, pour mieux aller vers les autres dans un esprit de paix et de quiétude communicative l’esprit vif, éveillé, ouvert, attentif parce que plus disponible…c’est mon humble vision, loin de moi l’idée qu’il faille contourner à tout prix les difficultés, elles font partie du parcours de santé elles s’imposent d’ailleurs sans que nous puissions les éviter c’est l’école de la vie qui nous rend plus fort peut-être mais plus sage très certainement et offre un potentiel de relativisation par rapport aux évènements et qui nous met en position de force, cette force dont nous avons besoin pour nous et pour les autres dans un esprit de partage et de philosophie naturelle dans son sens originel.

  35. quand les bergers disparaisseront,
    quand agriculteur ne sera plus qu’un métier disparu
    quand éleveur ne sera plus que production à la chaine
    quand ruralité ne sera qu’un mot désuet et presque oublié
    quand les industriels seront les rois de la terre…les rois des champs…
    ils épuiseront la terre comme ils ont épuisés les hommes..
    il n’existera plus de gardien du paysage ni des traditions…
    alors nous seront desenchantés…

    Nos yeux asseptisés ne verrons que des terres ..infertiles et sèches
    nos n’entendrons que le bruit incessant des usines à bouffe
    nos papilles stérilisées, antibiotiquées,
    ne feront plus la différence entre un poulet et un boeuf
    il ne restera que des terres arides des terre putrides
    que des terre brûlé par la cupidité de l’homme
    l’homme qui s’entassera dans des villes
    toujours plus dense toujours plus polluées
    prit de megalopyte aigu
    il survollera la terre, de ville en ville
    au dessus de ce qui ne sera plus qu’un désert

    il ne nous restera quelques images viellies d’un temps révolu
    quelques images qui nous alertaient de la fragilité et de l’éphémère de notre planette…
    d’image si belle qu’elle donne envi de pleurer
    des images que je vois aujourd’hui
    et qui me donne envi de pleurer
    alors que nous ne somme pas encore endeuillés.

  36. Hola hola Marc quelles tristes perspectives !!!!
    Heureusement il y a encore sur notre terre des humains sensibles et cultivés qui veillent au grain, une jeunesse qui de plus en plus prend conscience des dangers qui nous guettent et mettent toute leur intelligence pour sauver notre planète qui je te l’accorde est en bien mauvaise posture, mais rien n’est perdu si on le veut, si on fait tout pour, ne serait-ce chacun à son humble niveau, ce sont les petites gouttes qui ont les grandes rivières….gardons le moral même si…on est lucide….

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