de friche en champ
la vie reprend son cours
minuscule
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from fallow to field
life starting again
tiny
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
de friche en champ
la vie reprend son cours
minuscule
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life starting again
tiny
Comme c’est grand
*Levivre
De la vie une maison
Dans écrin son charme
Blottis en amour fort
On y voit une vache
Et déjà un troupeau
Quand l’hospitalité
On aime s’y attarder
De bel humanité
De ses bouts de doigts
A *levivre
C’est bon d’aimer s ‘aimer
magnifique Ecosse que j’ai visitée il y a qqs années… cette belle image m’a rappelé la Norvège et l’Islande… bonnes vacances et amitiés toulousaines, Mélanie
2-3 nuances de vert-cru
entoure la petite maison
dans la prairie écossaise…
un seul arbre venté
garde le troupeau…:-)
Vaches ou moutons
Petits pions sur l’échiquier
Broutent leur victoire
le pacage n’est pas un chemin de gloire
pourtant l’herbe verte donne plus que l’espoir
@Thierry: tu as raison pour le vert – couleur de l’espoir et de l’optimisme… je lui ai dédié un post récemment: Norwegian optimistic green…:-) un mercredi positif et optimiste!
On parle d’Erin la verte mais les scotts ont influencé et réciproquement l’Ile au delà du canal saint Georges et de la mer d’Irlande, l’amer des landes et des stouts, la tourbe qui ne tourne pas au vinaigre .
Quel beau patchwork nous avons là, dans le passé en champagne plus d’un bouchon a sauté sur une autre paysage de bandes de terres dans tous les tons.
Quand les paysages se brodent
A la lumière du ciel
Quand les nuages peaufinent l’ombre
Sur les parcelles des landes
Nous sentons soudain poindre la vie
Entendre au loin les troupeaux
S’ouvrir les volets sur cet espace ouvert
D’une petite maison qui devient nombril du monde
Entendre battre son cœur dans ce silence édénique
Aux antipodes de toute agitation urbaine
Alors le mot vacances qui convient en ces jours
Résonne alors d’une folie d’envie de grands espaces
Là où les rêves prennent corps
Là où l’âme exulte de bonheur intense
Là où les mots sonnent vrais, sonnent beaux
Là où le repos prend alors tout son sens
Dans la plénitude de la beauté sublimée.
en défrichant l’avis du sol parcheminé s’exprime
la terre se révèle telle qu’en elle même
elle mène la vie tandis que se démène et s’échine
les besogneux qui l’entretiennent
mais au final ces jardiniers des pays sages
offrent à la vue de l’avis de beaucoup
un spectacle captivant et prodigieux
je vous lis, chacun, avec ravissement, et je vous embrasse de bel été son jour le jour…
bien le bonjour, Ossiane, vis toi le plus possible avec le meilleur que *levivre te réserve, cela allège les tensions d’épaules et de tant…tendres pensées…
Une vache sur le papier,
Et déjà l’œil en voit bien plus
Ô
Cette imagination débordante
Parfois nous mène par le bout du nez
Mais comme c’est bon de larguer
Ô
Lourdeurs et contraintes
Et de se laisser rêver ses tendres
En joies devant la beauté
Ô
Le partage en est un fabuleux
Comme c’est bon d’écrire l’instant
Et de lire l’Humain son âme
Ô
La vie est si sa belle
Quand elle fait bien du bien
je vous embrasse tendres poètes…
Harde pour troupeau sauvage ou pas dompté, pas compté
puisque ça vient du francisque herda qui a donné herde en allemand pour troupeau de bêtes
et puis angles et saxons ont traversé la manche
une belle histoire de chiffre « jacques mit l’âne dans un pré et s’en vint dans l’autre, combien y a t il de pattes et d’oreilles ? »
La troupe haut dans le champs se tient et les vaches de s’aligner dans le champs magnétique comme mue par une boussole interne, sensibilité à la nature et à la pâture !
j’ai fait le jacques mais il fallait lire Vincent !
Eh oui Thierry je me disais bien ça ne fait pas le compte !…..
J’ai vu un ciel tout bleu
A peine souillé de quelques nuages gris
Qu’un coup de vent balaiera peut-être
J’ai vu de grandes parcelles de terre
Patchwork de prairies cousu de fil d’or
Qu’un soleil timide éclaire de tendres couleurs
J’ai vu au centre de ce tableau champêtre
Une petite maison dans la prairie
Qui n’a rien celle-là d’un décor de théâtre
J’ai vu paissant l’herbe verte
Des troupeaux éparpillés de-ci de-là
Qu’aucune barrière n’emprisonne
J’ai trouvé ce spectacle apaisant, réconfortant
Je voudrais oublier un instant, le puis-je ?
Ces images de contraste qui m’habitent
Grands espaces de chaos, de ruines et de misère
Je voudrais ne pas croire un instant le puis-je ?
Qu’il y aura certainement toujours en ce monde
Les évitables sans doute et les inévitables tableaux de l’horreur
Je voudrais pouvoir toujours trouver sur mon chemin
Ces lieux où la beauté reste un remède à l’angoisse
Qu’un regard sur eux apaise et encourage à vivre
J’aimerais que sur tous les lieux de vacances
On apprenne le silence et le respect de la nature…
Mais quoi ? Je rêve ?…qu’importe il est bon de rêver
Quand bien même ce rêve se jouerait sur un air de violon.
trappe à mots
trappe tout simplement le temps d’un recueillement et d’une solitude bénéfique où même les mots sont inutiles quand l’âme plonge en silence dans la béatitude, aucun dieu, aucune religion, aucun couvent, la beauté de ces paysages pour seul support au ressourcement….
Bonsoir Thierry
je vous lis, j’aime…
Douce béatitude
Que le voyage en soi
Qui prend ses ailes là
Pour *levivre tout Là
C’est bon c’est bel c’est être
Au plus près des précieux
D’un amour se gorger
Devant une tomate
Ou un brin d’herbe vert
Se sentir en amour
Se partager d’aimer
Sa présence sur terre
En humble messager
Aimer s’aimer aimer
bonsoir à chacun de passage,
tendre soir et demain, et jours à venir…
Bonsoir Annick et que chacun accueille tes mots emprunts d’amour et du bonheur de vivre
Monique, ma brève incise tenait lieu d’exclamation après un com pas passé et perdu, quand on ne prend pas soin de les rédiger puis des diriger vers la page voilà ce qui arrive et je voulais juste dire en substance qu’il fallait réhabiliter les micro organismes suivaient quelques exemples sur les procaryotes et les protozoaires, leur rôle et leur présence dans la vie élaborée comme des notes sur la partition de la vie.
Que ceci est joliment bien dit Thierry , nous faisons tous ce genre d’erreurs mais ce ne sont que des mots (avec leurs pièges) reste la substance et c’est bien là l’essentiel en fait le thème musical, les notes viendront par la suite, et là on serait dans le domaine des silences , des pauses et des soupirs… ceci dit la biologie cellulaire est un domaine vaste et intéressant.
Bonne journée Thierry
Merci Monique, j’ai fais court et résumé mon propos passé à la trappe, plus développé et argumenté, plus riche et savant, mais à quoi bon parfois ! Quand la biologie cellulaire j’ai eu un excellent maître en la personne du professeur Durand (de l’UPMC) qui publia chez Dunod un livre à la couverture argentée, c’était ….il y a 40 ans ou presque! Je lui rend hommage ici.
Bel écran de la mémoire , comme des petites pensées qui se jouent du temps
Pâquerettes de la vie
Bonjour Amis toujours prolixes et intéressants
Merci Monique,
Souvent très son souvent
Allongée près des vaches
*levivre m’a remue si fort
Si fort de fort en Là
Apaisant doux bruitages
Une vache paisse
Et cela s’entend
Quand elle engloutit
Déglutit
Puis quand le splatch final
sourires de vacances,
On peut tant perdre
Se perdre Ô temps
Mais il y un truc
A se serrer à pas jeter
C’est le goût vivre
C’est le bel amour
Dans le bel simple
Le plein de paillettes
Au fond des yeux
A se partager ses bels éclats
Pour se donner aux autres
Saveurs de vie
Tendres relans
Comme c’est doux
De s’aimer aimer
doux soir.
Sinueux comme le néant
Oblique comme le vide
L’ombre des limbes illumine l’être en fusion
Le ciel se dévoile
La nature en mouvement
Oeuvre d’art en live
Sur la toile de l’instant
Sur le monde d’ici bas
merci de lire,
*levivre m’a remuée si fort
*levivre c’est cet instant
qui se passe si vite
alors quand il est plein
comme c’est goûteux
à vie de son bel souvenir
en marche chaque instant
de *levivre ses bontés
en beautés d’être né
son dès que c’est possible
les nuages dominent la plaine
on ne sait pas s’ils sont animés
de bonne intention
On ne triche pas avec la terre ,
elle ne nous que la sueur
qu’on veut bien lui donner
c’est un échange,
un chant pour les damnés
les chemins ne sont pas droit
seuls les sillons y arrivent
les monticules sont avalés
à flanc de coteau
et de cet épicarpe pelé
comme à coup de couteau
on taille et façonne
dans la durée
le rôle de l’homme
est modeste
mais continu
dans la durée
elle ne nous rend ! désolé
Au cœur de la lande
L’intime se love
Sous cet unique toit
Autour…gravitent les troupeaux
Sur la table du salon
La boîte à secret de l’enfant
Un monde de merveilles
Qu’il est seul à chérir
Autour…l’indifférence des grands
Sur un visage embrumé
Le regard perdu, tristesse contenue
Les yeux retenant leurs larmes
Un conflit intérieur douloureux
Autour … la joie insouciante des vacances
Et la terre ? Elle tourne, ….
et pourtant elle tourne mais on ne va pas en faire tout un plat 😉
vue parasidiaque
une maison, son cheptel de vaches
dans un pré vert espérance
et si la vie n’était pas aussi simple et limpide
et si les vaches étaient rebelles
et si la maison avait des infiltrations
et si le pré était miné de taupes
et si les pluies se succédaient sans relache
majuscules!
Dans toute vision il y a un endroit …et un envers, ils ne riment pas forcément et c’est parfois férocement qu’ils se déchirent !
On peut voir le verre à moitié vide ou a moitié plein, il y a là d’abord une influence de la perception par toutes sortes de considérations qui nous « agissent » et nous agitent et souvent à l’insu de nous même ( mais pas de notre plein gré) .
Le monde est parfois aussi ce que l’on veut y voir, malgré ou au delà des évidences.
Pourtant seul le recul et l’affect, une sorte de neutralité en quelque sorte peut permettre de placer le curseur assez justement…en plein milieu…de nul part !
j’aime bien tes derniers mots, Thierry,
c’est si vrai,
c’est si vrai
que la vie
au plus juste
du vraie de vraie
n’est pas forcément
où on la voit
on regarde
plus souvent à tort
de son regard déformé
par le vécu derrière
être d’un œil juste
c’est gommer son passé
et tenter de voir qu’en œil neuf
son chaque jour le jour
Voirouregarder
Véronique le sait bien
Apartsoi
Richard photographie
Encres vagabondes
Pierre sa plume
et puis et puis tant d’autres
ils remuent l’œil le dépoussière
parfois des cendres du passé
parfois des motions du présent
Regarder pour voir un peu plus
C’est du grand art
Un travail rude de chaque instant
Parfois une seconde contient des ans
L’œil humain
Peut être pas fait
Pour voir le juste
Ses émotions le rendent
Fort humble d’ainsi fait
Et c’est bien beau
Et c’est bien bon
De partager mille regards
Pour naviguer son aventure
Le chemin devant
En œil ouvert
Cela aide fort à voir d’autres vues
(…)
« Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d’or ! »
Théophile Gautier
superbe Théophile !
merci de lire
*parfois des Emotions du présent;
sur texte de 6 Aout 20H33,
en juste distraite…
très beau partage, Monique,
Tu m’en apprends bp, avec les vers d’auteurs,
Chacun, avec ses partages…
bel jour d’Etais, d’Es, de Seras…
« mieux vaut la souffrance qui a un sens
que le bonheur qui n’en a pas »
Lossev philosophe russe
déporté 10 ans au camp Solovki ( mer blanche )
vu hier dans une très belle enquête sur Arte avec Olivier Rollin
Faut il suivre le troupeau et qu’est-ce que la grégarité nous réserve ?
Ces grands espaces qui nous inspirent, merci Ossiane de nous les offrir en contraste avec cette « vie minuscule…. »
_____
Même si les mots ne sont pas toujours au plus vrai
Parce que les mots disent trop ou trop peu
Parce que le sens de la souffrance qui peut le saisir quand il souffre
Parce que la grégarité est une fausse protection
Comme l’est tout autant l’isolement
Parce que le mot juste, ce juste milieu est improbable
Nous nous tournons vers la beauté, elle est un refuge
Peut-être même un rempart contre toutes menaces.
____
» la beauté n’a jamais asservi aucun homme. Et depuis des millénaires, tous les jours, à toutes les secondes, elle a soulagé au contraire la servitude de millions d’hommes et, parfois, libéré pour toujours quelques-uns. Pour finir, peut-être touchons-nous ici la grandeur de l’art, dans cette perpétuelle tension entre la beauté et la douleur, l’amour des hommes et la folie de la création, la solitude insupportable et la foule harassante, le refus et le consentement. » Camus
Belles réflexions Thierry pour revenir sur ton commentaire du 6 août à 18h46 en particulier
Souffrance tu n’es pas mon ennemie
Tout débute par cette phrase, ni lapidaire ni définitive mais qui rejoins les rives de l’humanité dans sa faiblesse, sa frayeur et sa lucidité mêlées.
« mieux vaut la souffrance qui a un sens
que le bonheur qui n’en a pas »
Oui je sais que j’ai vécu parce que j’ai souffert…aussi, j’ai réalisé que tout n’étais pas possible, mes limites mes sont apparues…progressivement, mes frustrations et mes peurs se sont réveillées, mais m’ont rendu plus humain et plus proche des autres dans cette capacité à l’empathie large et au partage.
Mais cette dureté endurée, indurée dans ma peau m’a maturé et travaillé à vif, et dans les plaies et bosses où j’ai frotté mon crane il y avait cette expérience du monde qui change le regard, parfois avec retard, souvent avec succès.
Car il y a bien à retirer, même du pire, oh pas des convictions absolues mais un pouvoir de relativiser les choses et leur portée.
Oui ainsi voilà qu’en long kaléidoscope défilent des pages et des images, cornées certes, mais aussi parcourues en tous sens.
La béatitude n’est pas pour moi, l’autodestruction non plus, je suis positif et veux faire œuvre pour le collectif dans la perspective de transmettre, mais l’ascèse et la mise à l’épreuve impriment plus surement dans les chairs et les cerveaux, les leçons de la vie.
Vivre sans idéal, sans utopie à construire, c’est trahir sa nature et se condamner à végéter, l’œil glauque et semi ouvert, combattre des idées néfastes, rechercher le contact, prendre des coups pour avancer, sans trahir ses idées ni convictions bien ancrées, voilà qui fait de l’homme non une bête de curiosité mais un centre…d’intérêt.
La béatitude, la contemplation en quête de sérénité, c’est une batterie qui se recharge c’est prendre le temps d’une pause, regarder au plus près pour mieux voir, mieux comprendre et qui sait peut-être éviter les embûches inutiles et néfastes et pas forcément nécessaires pour mieux avancer, pour mieux aller vers les autres dans un esprit de paix et de quiétude communicative l’esprit vif, éveillé, ouvert, attentif parce que plus disponible…c’est mon humble vision, loin de moi l’idée qu’il faille contourner à tout prix les difficultés, elles font partie du parcours de santé elles s’imposent d’ailleurs sans que nous puissions les éviter c’est l’école de la vie qui nous rend plus fort peut-être mais plus sage très certainement et offre un potentiel de relativisation par rapport aux évènements et qui nous met en position de force, cette force dont nous avons besoin pour nous et pour les autres dans un esprit de partage et de philosophie naturelle dans son sens originel.
quand les bergers disparaisseront,
quand agriculteur ne sera plus qu’un métier disparu
quand éleveur ne sera plus que production à la chaine
quand ruralité ne sera qu’un mot désuet et presque oublié
quand les industriels seront les rois de la terre…les rois des champs…
ils épuiseront la terre comme ils ont épuisés les hommes..
il n’existera plus de gardien du paysage ni des traditions…
alors nous seront desenchantés…
Nos yeux asseptisés ne verrons que des terres ..infertiles et sèches
nos n’entendrons que le bruit incessant des usines à bouffe
nos papilles stérilisées, antibiotiquées,
ne feront plus la différence entre un poulet et un boeuf
il ne restera que des terres arides des terre putrides
que des terre brûlé par la cupidité de l’homme
l’homme qui s’entassera dans des villes
toujours plus dense toujours plus polluées
prit de megalopyte aigu
il survollera la terre, de ville en ville
au dessus de ce qui ne sera plus qu’un désert
il ne nous restera quelques images viellies d’un temps révolu
quelques images qui nous alertaient de la fragilité et de l’éphémère de notre planette…
d’image si belle qu’elle donne envi de pleurer
des images que je vois aujourd’hui
et qui me donne envi de pleurer
alors que nous ne somme pas encore endeuillés.
Hola hola Marc quelles tristes perspectives !!!!
Heureusement il y a encore sur notre terre des humains sensibles et cultivés qui veillent au grain, une jeunesse qui de plus en plus prend conscience des dangers qui nous guettent et mettent toute leur intelligence pour sauver notre planète qui je te l’accorde est en bien mauvaise posture, mais rien n’est perdu si on le veut, si on fait tout pour, ne serait-ce chacun à son humble niveau, ce sont les petites gouttes qui ont les grandes rivières….gardons le moral même si…on est lucide….
lire : les petites gouttes « font » les grandes rivières