les cieux tumultueux
protégée dans son écrin
l’île d’or
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tumultuous skies
protected in its case
the golden island
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
les cieux tumultueux
protégée dans son écrin
l’île d’or
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tumultuous skies
protected in its case
the golden island
On aimerait dans un tel flot de lumière poser sa solitude.
maisons au vert naissant
écrasées sous de frais nuages
un rai de lumière crue
Bon dimanche Ossiane je t’embrasse, et merci encore pour cette profusion d’images de ces lieux dont on ne saurait se lasser de la beauté au point d’avoir envie « d’y poser sa solitude » comme nous le dit Jeandler que je retrouve avec un grand bonheur ici, je suis sûre que la solitude aurait un tout autre parfum dans un endroit si beau, si calme, si vrai, si tellement différent ….
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Vert pâle en pleine lumière
Prodige d’une saison
Sous les nuages s’insinue
Les rayons du soleil de l’aube
Caressent la surface de l’Île
En un velouté d’herbe tendre
Des taches claires sur les eaux grises
Dessinent les contours d’une carte
Découpent baies et péninsules
Une tête dans les nuages gris
S’aventure à l’horizon
Perce tous les mystères
D’un ciel dans la tourmente
Qui dévoile avec parcimonie
La luminosité de ses splendeurs
Le paradis propulse les démons
Au-delà de l’horizon aux portes de l’enfer
Dans les nuées sombres des orages
Laisser la beauté nous envahir
Avant que ne vienne avec l’orage
Disparaître en un éclair ce spectacle grandiose
Qu’un rayon de soleil dessine en nos cœurs
Il est court l’instant, fugitif, irréversible
Un tableau unique à conserver en mémoire
Un écrin qui se referme aux portes des ténèbres
Une pensée qui s’envole comme un oiseau
Un instant de joie soudaine qui transcende l’ être
Et nous conduit vers la béatitude de l’extase
« La beauté est faite de doux murmures. Elle parle en notre esprit. Sa voix cède à nos silences comme une lumière légère qui frémit dans la peur de l’ombre. » Khalil Gribran dans le prophète
Erreur de frappe Khalil GIBRAN
Contraste tragique ou magique
le sombre fond sur nous
obscurcissant le loin
le près est vers
s’y fier de travers
et s’y dorer sans pilules amères
mais le passage des nuées
la trouée céleste s’évase
la côte semble rase
et la mer arrimée
les bras s’avancent et se rejoignent
ce n’est pas l’effet d’une poigne
anse en coeur
Nous voyageons depuis longtemps
Sur ces côtes solitaires,
De l’aube au crépuscule
Sous des ciels changeants.
Les camaïeux de bleus et de gris
Nous entraînent dans une douce continuité
Sur les chemins de la sérénité.
C’est un endroit idéal pour se ressourcer,
Une atmosphère devenue familière
Où sans poser le pied à terre,
Notre âme a su apprivoiser les paysages
Pour leur donner cette aura d’intimité.
Le regard s’est accoutumé à la solitude
Aux couleurs du ciel, à la lumière,
Aux jeux des nuages et de la brume.
Joli voyage sans bagage
Belle errance qui donne sens à nos rêves.
vous faites partie de mes voyages, juste un bonjour rempli des chants d’oiseaux, la fenêtre ouverte, des senteurs d’un Avril son singulier encore,
une joie de te lire Pierre, et vous aussi Monique, Thierry,
bonne soirée, Ossiane…
lourds nuages gris
sous un rayon de soleil
avril s’ abrite
le ciel bas rehausse la couleur
le vert se mêle au gris-bleu
et les ondulations
nous sortent de notre torpeur
Hu.Tu
Tout ce qui fuit se mélange
Et les mots commencent à parler
La paix turquoise et l’arme sang
L’Afrique tuait ses frères de lait
Tout ce qui fuit se mélange
Quel est ce champ mu en mouroir
Ces cent jours pilonnant la mémoire?
L’Allemagne esquisse la différence
L’histoire plus lointaine enfantée
Les vomissures crachées à distance
En des syncopes ensanglantées
Tu iras aux champs mon frère
A l’étude je mettrais mon enfant
Je gouvernerais les terres
Tu obéiras longtemps
Le vent terrible,le ciel brûlant
De leurs baisers tragédie
Plantent le décor terrible
Voici la tribu démembrée
Le cri hurlant qui se déchire
Prends garde le poète n’a de palette
Ni de pinceaux aux couleurs vives
M^me les mots qui disent les maux
Du meurtre n’en reviennent pas
Les hommes du théâtre font vie
Chaque mot du dictionnaire mimé
La main conjugue à la machette
Je tue, tu tues,Hutu
Lis!Lis!Lis!Kigali
Tout ce qui fuit se mélange
Et les maux commencent à parler
La mort s’annonce en cavalcades
De mille collines en provinces
Des grands lacs aux plateaux
Mon corps d’Afrique
Un point saigne
A l’est de mes racines
De valse en valse, l’exil
Cercle l’histoire héritée
RTLM
De Kigali à Butar
Qui tissait le temps de la haine
Dans la totale obscurité?
Moïse une voix Muhutu
Préparant l’aire de l’abattoir
La lave sort des bouches
Les volcans encore endormis
Sur l’onde des mille collines se déchaîne
En dents de scie l’inhumanité
« J’appelle au « travail »!
« Abattez les grands arbres »
« Détruisez les cancrelats. »
Nettoyez les entrailles des mères
De la moisson de leurs étreintes
Récoltez le fruit de ma haine
Dans les maisons et les cités
Fouillez armoires et lattrines
Les absents sont derrière les murs
Arusha,ô Arusha
Dictature et Démocratie
Se toisent à se foudroyer
L’Amaryllis mène son pollen
Vers des champs abrités
Du Minuar volent les colombes
Il n’y a plus trace de leur envolée
Mais sans wagons ni camps épars
Hélas,le sang va parler
Hélas le sang a parlé.
Umututsikazi ma sœur
Bahutukazi ma mère
Muhutu mon enfant
Et Batutsi mon frère
Le tueur et le rescapé
Ont charge de l’histoire
De procès en gatchatcha
On attend les yeux incendiés
Les mains tremblantes
L’ignoble main
L’ignoble cœur
Des vivants
Et les mots commencent à parler
L’impossible mal va parler
A L’horizon des colombes
Au dessus des champs de thé
Des corps gisaient hors des tombes
L’ enfants plus lourd qu’un vivant
Mémoire en son accomplissement
Pays de la lune en pleurs
Le Nil blanc murmure le printemps
La sombre histoire grince de ses os
Du Minuar volaient les colombes.
sans voix
tant de sang tant de haine
sur le ventre doux des femmes
la machette tachetée s’abat roide
si ce n’est la voix des suppliciés
père mère et enfants dont les plaies
scellent l’accord d’avec le mauvais choix
n’est-ce-pas fille d’Aimé Césaire
que le ciel en ses puissants nuages
verdit les champs nouveaux
des hommes sages
en bord de mer
sous un soleil frileux
Dans sa petite coque de soi
Bien amarrée par l’encre douce
De son plus bel de son destin
Elle se dorlote se fait du bien
Paupières fermées ses étoiles brillent
Elle chipe un rêve le vit ses aises
Dessous ses ombres de la lumière
Filtre tendre nectar de miel
Elle se boit une coupe pleine
Puis douce s’envole les oiseaux
Toute éblouie son écrin s’ouvre
Elle s’étonne ses mains de vie
Avec le ciel partage des ondes
*levivre vit et fait du bien
Vingt ans ne suffiront jamais , pas plus que cent d’ailleurs
à extirper l’horreur des visions terribles
si proches et si différents, comment la haine rentrée
a d’un coup éclaté pour libérer le monstre tapi
même les gorilles des forêts ont été les témoins
de ces tueries sans nom
après avoir eux même été chassés
merci Thierry pour tes mots,
il ne faut jamais oublier les génocides,
ce dont l’être sur terre est capable de…
faire des atrocités si monstrueuses,
parfois la pensée enterrée est forcée d’oublier…
ALORS ECRIVONS L AMOUR;
parlons en,
propulsons l’être en amour,
sans amour le monde est stérile,
c’est l’amour en soi, vers les autres,
c’est se souhaiter être aimé,
et aimer aimer aimer,
qui fait avancer le chemin sur du plus paisible,
conserver son amour pour partager,
laisser fort loin en haut derrière,
le moindre soupçon de haine de pouvoir,
peut favoriser de belles écoutes,
la plupart des êtres naissent d’un acte d’amour,
c’est cela qu’il faut tenter de les faire repêcher,
LEURS VUES EN AMOUR…
l’amour par le joli!
sans profession, bagages de têtes,
une âme son étamine en plume,
peut chatouiller bien fort,
là là et encore Là,
pour faire jaillir…
DE L’AMOUR…
Je vous embrasse chère Captinaine, et se mâtelot(e)s…
je me relis, heu? et dans le souffle de l’émotion je reprends mes fautes d’étourderie de ma plume en cil…
**laisser fort loin en haut derrière,
le moindre soupçon de haine de pouvoir,
pour favoriser de belles écoutes,
**Je vous embrasse chère Capitaine et ses matelot(e)s..
Petit coin ton joli
Tu me frictionnes mes sens
J’en suis toute étourdie
C’est par toi que je vis
Loin du monde si brute
Qui en oublie d’aimer
Quand aimer est si bon
Quand c’est la beauté d’être
Etourdie en voltige
Comme un duvet du ciel
et si il y a encore des fautes pas vues par moi, merci d’excuser mon étourderie redoublée…mais quand ma plume cavale, je la suis,
et souvent elle m’en fait voir de toutes les couleurs…SOURIRE…
Merci Monique, pour tes mots,
et je te cite:
*notre bonheur est entre nos mains….il est FRAGILE….
On se sent si petit
Face à la désespérance
Quand elle habite
Une pièce une autre
De notre être humble
Pendant sa vie
Son puzzle crée
Jour après jour
En résonnances
Aveuglement
Lumières vives
Car tout y est
Dans notre vie
Pour s’avancer
Son chemin d’être
Les mains ouvertes
Pour l’accueillir
Le mot amour
Et ne pas cesser
De se parcourir
Rien qu’en beautés
En le semant
Ce grain si bel
Qu’être qu’en amour
Abri précieux
Que *levivre bel
Il suffit d’un rayon de lumière …
d’un regard ,d’un sourire
Et la vie reprend les couleurs d’espérance
Au fond de nous , par vous
Sous une chape de nuages sombres
Brille en secret une île aux cheveux d’or
Elle puise sa lumière aux rayons du soleil levant
Dans le silence et la fraîcheur du vent
Inscrite dans une beauté remarquable
Au large des mers et des volcans éteints
Perle rayonnante sous des cieux inhospitaliers
Elle est fille du soleil nageant dans l’eau glacée
Une déesse ignorée au parfum de lumière
Une image réelle de ce qui pourrait être un rêve.
c’est très joli ce que tu as écrit, Monique,
comme ce serait joli le monde, avec chacun chacune comme tu décris…
ALORS JE FAIS UN VOEU…
car on sait jamais si on est entendu, c’est bon de demander un monde qui tourne rond…
je vous envoie des mille éclats du soleil de ce jour…
Merci Annick mais il est vrai que toutes ces images toutes aussi belles les unes que les autres et nous livrant tous ces lieux comme des petits trésors cachés nous invitent à glorifier à travers les mots tant de beauté et à donner une large place au rêve. Bonne soirée à toi et aux amis de passage.
Un ciel menaçant
Dans la maison, la paix règne
langue de vert nouveau
Petit écrin son vert
Toi et moi
Tout de contre
Nous ensemble
Cela fait tant de bien
Mon précieux d’être en vie
Faire surgir les mots d’une image,
Les fondre dans le souffle du vent,
Leur prêter la couleur des nuages
Jusqu’à ce qu’ils donnent corps à la pensée
Et traduisent la beauté en émotion,
C’est leur octroyer le pouvoir
De nous ouvrir les portes du rêve
Pour compenser tant soit peu
La réelle contemplation de ce paysage.
bleu de l’âme, rive d’onde, claire lumière
de l’être sur son axe, le plein du vide
se mettre au vert fortifie
Le ciel montre ses dents
Elle donne son sourire
Salut à vous je prend contact avec vous car je regarde souvent vos photos. Je commence un blog de lecture sur blog4ever et je souhaiterai ajouter vos photos dans un diaporama, sur lequel je lis des textes mixées à des musiques libres de droit (voir l’acticle http://www.categorynet.com/communiques-de-presse/communiques-en-une/la-musique-classique-libre-de-droit-enfin-disponible-sur-audiobank-20140219215723/ Tout cela est nouveau et j’espere que l’on créera ensemble. Votre talent est immense et j’adore en tout cas votre vision de la nature en plan large.