Horizon 11 / Skyline 11

Horizon 11 / Skyline 11

soir d’orage

l’île aux mille soleils

après la pluie

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stormy night

island of thousand suns

after rain

En route vers la lumière … joli Printemps à vous !!!

17 réflexions sur « Horizon 11 / Skyline 11 »

  1. Au soleil couchant
    Un léger balancement.

    Entrouvrir les paupières
    Les cils filtrent la lumières.

    Les battements de ton coeur
    Crépitements de bonheur.

  2. Flashs et hallucinations
    Dans un jeu de lumière
    Font naître l’imaginaire
    Voyages au paradis d’Alice,
    Voyage au jardin d’Éden,
    Aux royaumes fantasmagoriques
    Où s’inscrivent les rêves
    Tout ce qui brille n’est pas …
    Oui mais… prenons le temps d’y croire,
    Le temps d’inscrire dans le regard
    Une étincelle de joie et d’admiration,
    Le temps de réjouir un instant l’âme du poète,
    Un temps de répit dans ce monde d’orages

  3. C’est joli, Monique,
    merci pour tes mots dans *levivre, il faut un temps plus ou moins long, pour que over-blog fasse paraître les mots des autres, les miens,
    c’est ainsi, et c’est déjà grande merveille de lire tes mots et poser mes mots…

    Elle se rayonne pépites
    Le ciel son généreux
    La presse contre son cœur
    Et à deux ils sourient
    Emus sur leurs chemins
    Electrochocs présences
    Qui ventilent l’ âme douce
    Lui donne du baume tendre
    Le bel goût de l’Humain
    Qui existe bien réel
    C’est rare et si précieux
    Tout de contre sa vie
    Les yeux se mouillent pépites
    La vie imprévisible

  4. il n’y a pas d’otage de la pluie
    et avec le meilleur flair
    qui se multiplie
    la vague repousse le temps
    dont les meilleurs assauts
    sont dans le ressac
    oh rinçons encore l’objectif
    sans trouver d’adjectifs

  5. Slave shif-poplar trees

    L’acier grinçait sous la pluie
    J’étais l’esclave, j’étais le fruit
    Entre la fève et le riz
    Et le gruau enfouis
    Dans des cales inouies ma demeure

    Sur un navire armé de bouches
    Nous flottions loin de nos terres
    Enfermement sur des couches
    Ma femme en bière de haute mer
    Mes enfants pleurant en poupe
    Qu’y puis-je?
    Enchaîné aux chevilles à mon frère?

    J’entre dans l’obscurité des cales
    Je suis l’esclave, je suis le fruit
    Le soleil pleure de lumière
    Et l’acier grince sous la pluie

    Plus de village et ma lignée
    Éparpillée en colonies
    L’acier grince à mes chevilles
    Sur des ponts baignés de lumière
    Je danse forcé sous le fléau
    Nous dansons la salive salée
    L’acier grinçant sous la pluie

    Je m’en vais de Gorée vers Cayennes
    Mon commerce triangulaire
    Je débarquerai survivant
    Escorté violemment dans les fers
    Pour être vendu aux enchères
    Dans la balance, mon corps noir
    Contre coton,sucre ou cacao
    On a planté les fers dans mon cœur
    La terre de mon arbre un chaos

    On réécrit mon histoire
    Entre négriers et Nouvelle Angleterre
    Sur les ponts baignés de lumière
    Je suis l’Africain qu’on vole,qu’on enterre
    L’acier grinçait sous la pluie
    J’étais l’esclave, mais encore le fruit
    Des peuplier en pleurs.
    Leïla

    http://youtu.be/ughAVo2ZAag

  6. A l’horizon, aux antipodes
    Percevoir et savoir
    Comprendre l’impossible
    Entre les cris de la mémoire
    Aux limites de l’impensable
    Derrière les murs du silence
    Lire dans les marges des livres
    Les mots qui saignent sur les pages
    Garder cette image dans la tête
    Qu’un œil d’enfant n’aurait jamais dû voir
    Car pour gommer le traumatisme
    On n’efface pas l’histoire
    On ne déchire pas les images
    On imprime la souffrance dans la mémoire.

  7. ils sont bien vrais et tristes tes mots, Monique…mais le temps rend la souffrance moins vive, il faut faire confiance au temps…ses espoirs doux serrés…

    Alors sa quête ses rayons
    Donner sa vie ses sens
    En serrant les beautés
    En faire son chaque jour
    Une envie de *levivre
    Son cœur son pépitant
    A la luciole de l’âme
    Qui sait infiniment
    Ce qui est bon pour soi

  8. Les perles de la vie
    Eclairent le lac salé
    Il y a des tragédies
    Qui se cumulent ans
    Et la moindre lueur
    Est un espoir si beau

  9. Il y a des souffrances
    Qui inondent bien trop
    La page sa douce blanche
    Alors se frissonner sa plume
    La garder sans son encre
    Et s’en pailletter doux
    Sur sa joue fraîche et tendre

  10. carillon de soleils froids
    mélodie en gris
    sur la grève
    mélodie en grève
    sur la rive
    mélodie en rêve
    sur les gris

  11. Ciels des mers du nord
    En nuages faits de rêves
    Une pluie d’étoiles

    Qui scintille dans le cœur
    Berce l’âme de sa beauté

  12. Le ciel nimbé de pluie
    Déverse sur les eaux
    Une multitude de perles
    Avalanche de pétales d’argent
    Instant de lumière et d’éclat
    L’intemporel d’un mirage
    Vision surnaturelle
    Dans l’euphorie d’un soir d’orage
    Bouleversante perception
    Où l’œil éblouit laisse couler ses larmes
    Dans l’émotion et la stupeur confondues
    C’est un voyage dans l’irréel et l’insaisissable
    Avant que ne revienne délivré d’hallucinations
    Un ciel dépourvu de nuages dans un silence absolu
    Nuée d’une migraine qui s’estompe dans le calme retrouvé
    Intempéries de la douleur vers un futur horizon de quiétude.

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