Horizon 10 / Skyline10

Horizon 10 / Skyline10

l’île de feu

un éclair de vanité

avant la nuit

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island of fire

a flash of vanity

before night

17 réflexions sur « Horizon 10 / Skyline10 »

  1. Cet instant si court qui précède la nuit et voudrait éclairer le monde à la lueur d’une bougie, illusion d’une éphémère beauté.
    ___

    Flash de lumière
    Qui dessine les contours
    De l’intemporel
    ____

    Bonsoir Ossiane et bonne semaine à l’horizon de ces jours meilleurs, espère que tu as retrouvé la forme forme et t’embrasse.

  2. Pâle encre noire
    Sur l’ eau et sur les galets
    La nuit disperse
    La dernière étincelle
    sur le dixième horizon

  3. Tout en nuances de gris, de vrais gris, de ces gris et grisailles que vous continuez inlassablement à rendre lumineux, optimistes et merveilleux. Continuez et amicales salutations, JP

  4. Les strates du temps
    Aux couleurs du crépuscule
    Perdent leur éclat
    Les mots cherchent la lumière
    L’âme s’éteint tout doucement

    Une pâle beauté
    Envahit l’être serein
    Silence intime
    La terre roule ses galets
    Les eaux perdent leur éclat

    La brume se teinte
    Du bleu du ciel qui s’endort
    A la fin du jour
    Dernier faisceau de lumière
    Sous la mantille du ciel

    Les strates du temps
    Demain reprendront couleur
    Le ciel sera bleu
    Les galets brilleront
    Sous l’or renaissant du jour

  5. Elle brasse l’air du temps
    En cette nuit qui vient
    Comme pour retenir
    Un peu plus de la vie
    Et voilà tout s’éteint
    Le noir plonge la vie
    Un temps son souffle doux
    Bien plus bas son silence
    Pour se remettre au jour
    A palpiter la vie
    En se donnant à naître
    Un tout neuf jour de vie

  6. L’île à première vue
    Semble de gris de mise
    Elle seule sait qu’en dedans
    Des flammes la palpitent

  7. effluves vanillées
    qui affleurent de jour,
    nées des soubresauts profonds,
    des remontées acides
    d’un magma hydraté,
    et cette eau en plaques
    qui se disloque en blocs
    débacle déclarée

  8. La lueur s’engloutit
    Dans l ‘épaisse brume du soir
    Un naufrage d’espérance
    Dans la pénombre des vagues
    Sous la fausse apparence
    D’un halo d’une pâle lumière
    Le temps s’en va le temps n’est plus
    Vers cette nuit profonde qui gomme l’horizon

  9. Vouloir épancher sa soif
    A la coupe du soleil
    N’avoir que le temps
    D’ouvrir les paupières
    Fixer le rayon de lumière
    Qui déjà disparaît
    Il est court le temps
    De l’aube au crépuscule
    La vie n’attend pas
    Sur l’autre versant
    Vers d’autres rencontres
    Vers d’autres naissances
    Lueurs qui vont et viennent
    En un mouvement perpétuel
    La vie….

  10. 4 espaces
    4 manquements
    4 éléments fondateurs
    4 éboulements

    et puis la lumière

    Raconter une histoire
    puis l’oublier
    avec l’idée d’un nom qui serait le sien

    Le souffle tiède sur la blessure
    la musique d’un coquillage
    la couleur bleue telle une effraction

    Je ne sais rien de vos vies
    pas beaucoup plus de la mienne
    pour un silence sans trace

    En rester aux premiers temps
    ceux du pas des loups
    sur la grève
    le museau levé
    vers la souveraineté du vide
    en haleine d’enfin parler
    et dire en étrangeté d’être
    qu’il se pourrait que nous soyons sans âge;

  11. L’éclair du nu de la vie
    Celui des temps précis
    Où l’Eve est en vie
    Où son corps est envie

    Instants précieux
    Loin des vaniteuses
    Obscurcissantes

  12. Ce soir encore le silence sur le flanc d’un nuage
    S’est laissé glisser au fond du gouffre
    Dans les ténèbres de la nuit
    Là où la lumière n’a plus sa place.
    Aux mâchoires du cratère, j’écoute le vent
    Il rugit et gronde dans le ventre des volcans
    Sa voix inaudible résonne en profondeur
    Le jour se meurt dans la gueule de l’horizon
    Quand tout n’est que mort apparente et provisoire
    Car le ciel d’un soleil en genèse éternelle
    Rejaillit toujours du noir tombeau
    Dans la clarté renaissante de l’aurore

    Faut-il aimer le soir et cette image sombre
    Où seule à la lanterne de mon âme je cherche
    Ce petit goût de vie à la flamme vacillante
    Qui redessinera la ligne d’un nouvel horizon

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