le grand oiseau blanc
expire ta lumière
terre d’ombre
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the great white bird
expire your light
land of shadow
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le grand oiseau blanc
expire ta lumière
terre d’ombre
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the great white bird
expire your light
land of shadow
Bonsoir Ossiane, et merci pour cette image presque troublante de l’oiseau blanc fixant l’objectif. Je t’embrasse.
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Invente l’oiseau
Regarde-le s’envoler
Naître sous tes yeux
Vois son regard, son ramage
Emplir notre espace de rêve
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Bonsoir Monique, merci de ton gentil accueil 🙂 En effet, étonnante atmosphère mystérieuse quand la brume étend son linceul. Je t’embrasse aussi 🙂
entre inspire et expire la stagnation
l’ombre s’accroche
l’oiseau emporte avec lui
la lumière
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nos zones d’ombres
à tire-d’aile tire d’aile
tombées dans le lacs*
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* synonymes usités:
piège, lacet, rets, filet
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Biz à tous et « Haut les coeurs » à ceux qui ont des pépins.
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Juste une envie de vous faire partager :
http://www.youtube.com/watch?v=nFtfk0bZVRM
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Echarpe de brume , douce aux monts glacés
Bel oiseau blanc qui traîne et laisse des plumes au passage du vent
Bonjour Ossiane
entre le ciel enrhumé et la terre noire
la tête du dragon
de son œil humide
au lac révélateur
rêve aux reflets de toutes choses
pour de son mufle
laisser pouffer quelques panaches de fumée
hors d’œuvre des légendes
à conter à la veillée
lorsque la nuit venue
le vent hurle
A l’origine de la vie, la création….
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Sorti de l’ombre des abîmes
L’oiseau a déployé ses ailes
Eole lui concède quelques nuages
D’eau, de plumes et de brume
Dans le souffle d’un mystère
La terre se réveille et surgit du néant.
A l’aube encore sombre de la vie
S’inscrit le début d’une longue histoire
Née peut-être de poussières d’étoiles
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Que sait-on de la création du monde ?
« Estimer correctement son degré d’ignorance est une étape saine et nécessaire » écrit Hubert Reeves dans Patience dans l’azur
La plume se trempe le lac limpide
Touche un peu de la brume buvarde
Parfois des soupçons d’encres noires
Si la vie décide des contours souvent
Sa délicieuse embrasse son doux *levivre
Très joli Annick et ta plume sait puiser les mots que j’aime lire. Bonne journée.
je suis touchée, Monique, j’aime beaucoup te lire et tu le sais fort,
tendresses du jour,
bon courage Thierry et Ossiane, dans vos épreuves,
doux jour
Annick
Le ciel s’est penché son âme
A déposé son baiser doux
La terre émue s’en est ouverte
Les nuages ont pleuré douceurs
Un lac joli s’offre en plein jour
Et ce joli spectacle de vie
Accueille l’œil en beautés
Mon amour
C’est toi
Ma création
Qui l’a fait vivre
*levivre
Qui me donne la foi
L’espérance jolie
Quand on y trouve un jour
Un trop Humain sur terre
On ne peut pas s’en plaindre
En grande privilégiée
Alors quand je te vois
De bel amour VIVANT
*levivre m’est fort bon
J’étais triste ta mort
Et te savoir VIVANT
Ô quelle belle offrande
Que la vie me confie
De mon temps de VIVANTE
Merci Bourrache,
je viens encore d’entendre cette merveilleuse création,
et mes yeux tapaient dans leurs mains,
et mes cils tapaient sur les gobelets,
et mon petit gosier VIVANT…
Chaque découverte est naissance
Qui explose un jour sans crier gare
L’œil se pose, voit, accueille,
Admire, examine, acquiesce et embrasse
Ce monde offert à la connaissance ;
Il s’ouvre, s’élargit sous nos yeux
Pour satisfaire notre curiosité gourmande.
La lumière arrache son secret à la terre
Sous le voile de brumes et de nuages
Une terre inconnue jusqu’alors
Pour nous vient de naître ;
En son sein dénudé, de ce corps émane une force
Je m’abreuve de son nectar, de sa beauté,
Mon regard peu à peu s’apprivoise, se laisse séduire
C’est ainsi que se crée sous le signe de la passion
Cet amour inconditionnel de la vie.
Parce que j’ai écouté ce soir François Cheng à propos de son dernier livre que je suis en train de lire : Cinq méditation sur la mort et qu’il est question évidemment de la vie et donc de la création
(…) » Pour nous, le principe de vie est contenu dès le départ dans l’avènement de l’univers. Et l’esprit, qui porte ce principe, n’est pas un simple dérivé de la matière. Il participe de l’Origine, et par là de tout le processus d’apparition de la vie, qui nous frappe par sa stupéfiante complexité (…)La Voie, cette gigantesque marche orientée de l’univers vivant, nous montre qu’un Souffle de vie, à partir de Rien, a fait advenir le Tout » F.CHENG
P’tit bonjour à la Cie de l’Oeil Ouvert !
En parlant d’Oeil, justement :
L’immense aigle blanc
Au regard perçant
Plane sur les montagnes
Guettant imperturbablement
Le bon moment…
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Oh ! bonjour Christine,
Tu as raison l’oiseau blanc n’est-il pas un énorme vautour cherchant sa proie sous un manteau de plume emprunté aux nuages, ou plus encore un dinosaure égaré dans cette contrée sauvage, le regard non pas méchant mais quelque peu désorienté dans un monde qu’il ne reconnaît plus 😉
Bonne journée à tous et ne faites pas de cauchemars, apprivoisez l’oiseau avec quelques mots jolis.
Marelle céleste pour récréation avancée
éviter les embuches et aller de la terre au ciel
dans la verticalité de l’humain
tendre les mains
et passer de l’humus au cumulo nimbus
pas nimbé et repoussant le NIMBY
ouvert aux autres
car il n’y a pas d’étranger
qui ne puisse me déranger
De la création nous supputons les mystères
l’origine et son ordonnée nous sont inconnues
comment remonter dans l’arbre phylogénétique
sans lire dans les roches les poches de vie
et qui a fécondé la matière et de quelle manière
toujours autant de questions qui restent sans réponses précises
car il faut tant dévider le fil du temps qui usé se distend
Ah les créationnistes pensent que tout est simple
quand la complexité dans la durée accumulée
et la nécessité en plus du hasard conduisent
l’affinement adaptatif d’organismes plus évolués
mais pour quoi faire piller les ressources
tout consommer entre boulimie et frénésie
bien le bonjour, Thierry, Christineeeee, Monique et OssianE et chacun,
il fait si beau dehors que le cœur son curieux à se chauffer rayons. à bientôt.
une erreur du bout de mes doigts pr formuler mon espace de mots,
je recommence
http://levivre.over-blog.com
désolée, j ai glissé une erreur ds l’Annick précédent pour l’espace d’écriture…je recommence…
doux jour de bonheurs je vous souhaite,
je vous embrasse.
Annick
Bon week-end à tous, dans les meilleures conditions possibles malgré tout…
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Impossible de s’arrêter en chemin
Le temps nous emporte au loin
Pas le temps de tout apprendre
Et difficile de tout comprendre
L’histoire trouve sa genèse dans l’écriture
Pour signifier les débuts d’une grande aventure
Qui ? Comment ? Pourquoi ? Questions sans fin
Mais non sans importance pour nous humains
Ce petit coin de montagne dans la brume
Ce petit lac perdu au creux des dunes
Cet espace de ciel resplendissant de lumière
A sans doute sa raison d’être toute particulière
Puisque rien en ce monde n’est laissé au hasard
Tout y est, du plus raisonnable au plus bizarre
De quoi nous laisser très souvent dubitatifs,
Sceptiques parfois et pour tout dire …..Pensifs
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ré…CREATION
Un peu comme ce mot « re….lâche » que j’ai appris toute petite, j’aimais bien regarder les affiches de cinéma sur la grande avenue de mon quartier et je rapportais les titres à la maison, je n’en voyais guère plus nous n’allions pas beaucoup au cinéma…. puis un jour j’ai sorti ils jouent « relâche » et cela a fait rire tout le monde….évidemment….
Dommage il est joli ce mot et tellement nécessaire parfois.
recréation d’une articulation
bras déglingué et bien ballant
pas emballant avant les fêtes
je t’embrasse Ossiane
je commence à comprendre…mais pas encore ma douleur
j’ai de la morphine pour 3 jours
tout est ok pour le moment
sauf écrire
Thierry »Sauf écrire » alors peut-être que lire est possible à défaut d’être les bras ballants devant les monuments…. les bras ballants devant l’écran, pas drôle du tout je te l’accorde, je te souhaite bon courage et surtout pas trop de douleur et beaucoup de patience sans trop savoir je crois comprendre que tu viens de subir une opération … pensées chaleureuse vers toi Thierry.
monument d’immobilisme pour un temps
pas de quatre temps ni de saisons
ne cessons de battre le pavé
pas dépravé mais ravaudé
tout ceci pas cousu de fil blanc
Quand « L’espace prend la forme de mon regard » d’Hubert Reeves un petit livre que j’ai repris avec plaisir incitée par cette note, d’où émanent poésie et humilité.
« La beauté naît de la rencontre entre le monde et l’être humain qui le perçoit. » H.Reeves
merci grand pour vos jolis partages,
elle dinguedingue la phrase de H.Reeves, merci Monique,
guiliguili Thierry, si cela peut aider à avoir moins mal…bon courage de vie.
La vie sa trop cruelle
Immobilise un temps
L’hypersensible de vie
Puis se sort de *levivre
Par ses doigts ses pinceaux
La vie sur une toile
De mots de couleurs posés
Sa création visible
Un recoin de son âme
Qui plutôt de pleurer
S’expose aux regards
L’indiscible n’étant vu
Que par celui qui crée
non Annick avec la mort fine on ne cède pas hâtif
ça ensucque bien c’est tout!
mais c’est si bon d’être en votre compagnie
Je vous remercie Thierry, si mon humble présence vous fait du bien, je suis contente…
BIEN A VOUS!
« Glissent les nuages, écriture du ciel » Pierre Péju dans la vie courante
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Regardez l’image et voyez cet oiseau
Il embrasse le ciel, le contient tout entier
Il emporte avec lui nos rêves
Et toutes ces histoires racontées par les nuages
Ce monde insolite qui enchantent les faiseurs de contes
L’oiseau de plume, l’oiseau de brume
Oiseau, ange ou nuage que mon regard invente
Jusqu’à ce que peut-être, avec lui je m’envole.
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Ce monde insolite qui « enchante » les faiseurs de contes
engourdissement et bigoudis
métamorphose
Bon courage Thierry « mais amorphe t’ose » quand même bravo, Bourrache dirait : Oui je sais …..
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Ecoute le vent
Sur le clavier de l’azur
Rompre le silence
Quelques notes dans les nuages
Et le chant d’un oiseau
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Le mistral est nettement moins mélodieux ce soir, sur les cordes du violon, branches dénudées qui résonnent comme l’écho d’un roulement de tambours
j’ai secoué ma torpeur pour honorer un combattant de la liberté
prince xosa il a fait des choix toujours assumés
et de sa lutte plus grande que lui il est allé au bout
celui dont le destin était de secouer les arbres
n’était pas une vieille branche même de l’ANC militaire
un juste réconciliateur sans Winny
d’un mot , un autre, d’une phase un complément, parfois avec le même objet, sous-jacent mais pas sous jactant , métamorphose, anamorphose, les mots se dressent et se redressent
ils confirment aussi je vous conseille de jeter un oeil à « anagrammes à la folie » de jacques perry salkow et sylvain tesson chez équateurs, ce petit opus qui ne se pique e rien , sauf d’originalité réitère des effets pas que d’assonances et le sens redondé, amplifié nous transperce
xhosa aurais je du écrire , du transkei
Pas de mandala pour Mandela
pourtant quand il boxait il en a mis des mandales
dans le prétoires aussi il a sorti des pétoires
il faut dire que le fait coupant de sharpville
était passé par là
alors Madiba a la forte mandibule
pas un pantin qui gesticule
dans l’antichambre du pouvoir
un homme qui tient le sien
de sa voix forte et assurée
qui porte loin, pas besoin de susurrer
qui a choisi de défendre les autres
tant que la haine n’a pas cessé
tu n’as rien gagné à Trafalgar
ni même à Aboukir, si prêt d’aboutir
et comment adoucir tes tourments
monique: il y a le bagout dis, qui dévide et déride
on lui lâche la bride
Et c’est fort bien Thierry j’aime cette façon de dire avec des mots pour fond d’écran, des mots qui font écran à toutes les images qui défilent et qui en disent long et pas seulement pour dérider mais pour dire et signifier, à chacun d’en faire bon usage et référence, le sérieux et l’humour indissociables bien souvent.