Pic / Peak

Pic / Peak

la trouée bleue

sur la pointe des pieds

point de vue

• • • •

the blue hole

on tiptoe

point of view

32 réflexions sur « Pic / Peak »


  1. Am stram gram
    Pic et pic et colégram
    Bour et bour et ratatam
    Am stram gram
    Pic !

    heu… ^_^

  2. La nuit vint, puis la neige aussi,
    Sous la cape de neige une montagne.
    A mille mètres de profondeur
    sous la montagne il y a une torche,
    qui brûle. Je la veux
    en soleil pour ma nuit,
    je veux l’impossible,
    absolument

    Pentti Holappa, Les Mots longs, Poèmes 1959-2003, Poésie / Gallimard

  3. « Les yeux bleus de la montagne

    On trouve dans les monts des lacs de quelques toises,
    Purs comme des cristaux, bleus comme des turquoises,
    Joyaux tombés du doigt de l’ange Ithuriel,
    Où le chamois craintif, lorsqu’il vient pour y boire,
    S’imagine, trompé par l’optique illusoire,
    Laper l’azur du ciel.

    Ces limpides bassins, quand le jour s’y reflète,
    Ont comme la prunelle une humide paillette ;
    Et ce sont les yeux bleus, au regard calme et doux,
    Par lesquels la montagne en extase contemple,
    Forgeant quelque soleil dans le fond de son temple,
    Dieu, l’ouvrier jaloux !  »

    Théophile GAUTIER

  4. Sur l’image il me semble apercevoir à droite une petite silhouette descendant la montagne, seule dans ce dédale entre ciel et mer est-ce que je me trompe Ossiane ?
    ___

    Fermer un instant les yeux
    Tenter de donner corps et vie
    Transportée hors de l’image,
    Gravir, contourner, jouer avec les ombres,
    Mesurer, apprécier, s’élever
    Prendre la démesure de ce qu’offre le regard
    Appréhender de ces pics la véritable hauteur
    Celle qui correspondrait à toute attente
    D’une escalade imaginaire
    Où les sommets toucheraient le ciel
    Sous la douce caresse des anges
    Jusqu’à sentir au plus profond de soi
    Une sensation d’aise et de joie.

  5. « Ah que j’ai besoin de solitude ! J’ai gravi la colline, au coucher du soleil, pour voir les lignes des montagnes à l’horizon »
    Henry Thoreau Journal (1854) Citation relevée dans Méditer Jour après jour de Christophe André

  6. Chacun voit ce qu’il voit
    Pour l’autre c’est étrange
    Ce qu’un celui peut voir
    Dans son miroir son âme

  7. En tout bas elle est haute
    Autant rester en bas
    Ou se saisir d’une plume
    De l’aile de son ange
    Au ciel si attirant
    Qui guide le regard

  8. « Pourtant que la montagne est belle » * Jean Ferrat
    ____

    Comme il avait raison si belle en effet
    Un flash, un regard, une image, un instantané
    Découpe des sommets baignés dans le bleu du ciel
    Une beauté consolatrice qui vous transporte
    Vous montre la puissance et la force
    Et vous entraîne vers cette volonté d’être
    Pas de faiblesse, la beauté est grandeur
    L’accueillir au pied de la falaise
    Garder au creux de son âme
    La grâce et la confiance de l’instant
    Qui se façonne jusqu’à l’acquérir
    Parce qu’elle est voulue et déterminée.
    _____

  9. c’est extrêmement juste ce que tu écris, Monique, c’est fort beau,
    quand on n a pas eu, quand on n’a pas, toutes les rennes de son destin,
    un destin pour un celui si préoccupant, si à penser oser sauver son être,
    c’est ensuite, qu’on voit toute cette vie dedans,
    et puis, les deuils, les frustrations, les sacrifices,

    Et la grâce et la confiance de l’instant
    Aident à moins souffrir de manques
    La vie quand on a envie d’être sa complice
    Pour la beauté la bonté d’êtres
    Elle éblouit encore
    Et elle se pleure aussi

    La vie
    Dans *levivre des rencontres indélébiles
    Qui sont vivantes en tout Là
    Chaque jour son jour d’être vivant

    *Pourtant que la montagne est belle*, merci le grand J.Ferrat

  10. s’agripper pour ne plus descendre
    de ses contrées inhospitalières
    la manducation de la prière
    est seul recours de l’âme en souffrance

    sur le balcon
    ingurgiter les raisins verts
    rend les dents de notre progéniture imparfaites

    la ligne entre là et ailleurs
    d’une main tendue au travers des brumes
    éveille le marcheur de l’aube

  11. il passe dans le pic la pointe effilée qui domine le défilé
    le promontoire s’avance qui défie les avances du vide
    seule la grandeur et la magnificence du lieu
    nous envahissent de respect
    sans nous pétrifier de peur
    la montagne est magique selon certains
    mais pour d’autres elle est le lieu tragique
    d’une fin remplie de gravité

  12. élancement visuel avec la force d’une lame
    élancement de l’âme dans un vieux rituel
    l’élévation nous prend et nous retient
    le souffle court devant tant de beauté
    sauvage et terrible après l’accalmie
    qui découvre ce coin de ciel peuplé
    on chatouille les nuages
    et dans cet échafaudage
    il y a la manière et la matière
    à profondes réflexions

  13. Retrouvées, retroussées mais jamais réprouvées
    j’ai de mes ballades haut perché éprouvé
    avant même que d’avoir les nuages percé
    consenti, conservé dans le silence observé
    ce que ce décor avait de grandiose
    entre le ciel et la terre la symbiose
    un symbole au sommet

  14. l’homme n’est pas grandi que par ses exploits
    il jauge et parfois tutoie certains sommets
    pourtant sommé de rester les pieds sur terre
    il a du mal à ne pas avoir la tête dans les nuages
    c’est ce que représente ce massif imposant

  15. Devant elle
    On se sent son petit
    Son humble tout devant
    Sa majesté grandiose
    Qui à la fois
    Eblouit et fait peur

  16. Au bord du lac des larmes
    J’ai trouvé un bouquet d’espoir.
    Je l’ai offert, tout en larmes,
    A la bien-aimée aux yeux noirs.
    Elle m’a dit, elle aussi tout en larmes :
    C’est joli. Merci. Au revoir !

  17. De tels escarpements créent l’abime
    la surjection dévore l’espace
    la vision statique donne un aperçu infime
    qu’infirme une image 3D où les ressauts
    apparaissent découpés entre éboulis
    et fragmentation , la poussée a faillé
    les lieux dans une extrusion intrusive
    le climat a fait le reste pourtant
    les sommets sont à peine épointés
    comme si toujours le tranchant
    se refaisait , oh pas de taille crayons
    juste les diaclases qui éclatent au soleil
    entres les jeux d’ombres et les variations diurnes

  18. Un mot, une pensée soudaine…
    C’était tombé à pic ! Une trouée aura suffi
    Pour qu’entre deux nuages apparaisse
    Une clairière dans le sombre de mes pensées
    Pour qu’au-delà de cette barrière d’idées noires
    Brille à nouveau le soleil dans le bleu du silence
    pour que le souffle du vent chante la renaissance
    Pour que le monde puisse à nouveau croire à demain.

  19. Le pic là tout làhaut
    Est son inaccessible
    Quand son humble chemin
    C’est bon de le regarder
    De s’envoler rêver
    Et d’apprécier le suc
    De la sève de son brin d’herbe
    A portée de sa main
    Du bel ciel sur les lèvres
    Un tube de baume ses grâces
    A s’en régaler d’être
    De rayonner en pores


  20. j’étais suis serai
    d’une ronde d’un vieux temps
    la pierre pétrifiée

    oh la macabre
    et lourde danse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *