Intensément / Intensely

Intensément / Intensely

plage au sable d’or

montagne des bleus d’azur

je gîs à tes pieds

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beach of golden sand

mountain of azure blue

I lie at your feet

18 réflexions sur « Intensément / Intensely »

  1. Intensément
    *Levivre plus encore
    Au plus près
    Plus près encore
    Dans ses extrémités
    A se brûler d’aimer
    C’est ce qui rend si vivant
    Se frissonner de peurs de joies
    Aimer aimer encore
    Ses désirs ses peines ses vies
    Avancer reculer rester sur place
    Jongleur peinturlureur danseur
    Chanteur Silencieur de sa vie

    Quelle tendre poésie
    Que d’aimer de son saoûl
    A perdre haleine
    Hurler si fort son âme
    Se ressentir ardent ses aises
    Et humble de son instant
    Quand la vie donne du beau
    Merci merci la vie

    Et quand c’est du plus dur
    Cela a un sens aussi
    Parfois on le voit plus tard

    Et on leur dit merci
    Aux signes de *levivre

    douce soirée de bel été d’automne si généreux, merci à lui, ce sieur de feuilles en arbres!

  2. si tendu et toujours suspendu
    dont l’intensité ouvre les yeux
    adieu la cécité que les orbites décrivent
    pas de calcul si intensif soit il
    qui ne délivre des résultats
    qui toujours se discutent
    dans des disputes animées
    et si placers n’ont pas besoin de placeurs
    que les placiers jouent avec les glaciers
    le bleu nous élève
    quand la noblesse du métal s’abaisse
    car à la battée c’est la densité
    qui fait la différence
    et l’or dont le prix ne fait que grimper
    ne reste pas longtemps aux sommets physiques
    il dégringole la pente dans de large rigoles
    et enfante en tas des rêves de puissance
    fascinant depuis toujours
    il n’a point besoin d’alliés
    pour changer de couleurs
    sa taille lui suffit pour doper la lumière
    que ce soit dans les verres
    ou encore les vernis
    avec l’argent il fait bon voisinage
    mais ne saurait être confondu
    mais fondu il peut l’être
    la Turquie et l’Inde
    en rêvent massivement
    pourtant même natif
    et si peu enclin
    aux alliages
    il faut aller le chercher loin et profond
    on sait même qu’il abonde
    au coeur de la planète
    et ce n’est pas à coup de sonde
    mais toujours la sédimentation
    des éléments et minéraux
    alors que l’or nous régale et se dissolve enfin
    évitons les amalgames
    il se vend bien au gramme
    ce n’est pas un drame
    ni du vent
    ça reste un étalon
    après avoir été un talent
    il s’oxyde peu
    et conduit chaleureux
    mais il peut mener
    aux pires extrémités

  3. Nous parlions sur l’autre note de Henry David Thoreau et le titre de celle-ci « intensément » nous ramène à cet auteur à travers ces mots :

    « Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n’aurai pas vécu. »
    Henry David Thoreau

    Citation reprise dans de cercle des poètes disparus par John keating :

    Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie.
    ___

    Sans parcourir des contrées lointaines
    Vivre intensément chaque jour
    C’est prendre la vie à bras le corps
    Un parcours d’obstacles sans doute
    Mais qui ne laisse rien qu’on ne puisse faire
    Donner à l’oisiveté juste le temps nécessaire
    De goûter et sentir monter en soi ce bonheur intense d’exister
    Être ce petit vivant qui de la plage d’or gravira les pentes bleues
    Pour atteindre le ciel vers cet autre chemin toujours plus avant
    Il est si court le temps qui de l’aube au crépuscule de la vie
    Nous permet de gravir « sans se hâter » les plus beaux sommets
    ____

    Bon week-end à tous

  4. comme c’est joli, tes partages, Monique,
    comme c’est bon de les lire…de te lire…

    Se lever le matin,
    pas trop tard, assez tôt,
    et aller se saisir la vie qui s’éveille,
    j’aime, ces gens qui sont levés,
    ils marchent prennent un café
    mangent un bout de baguette
    c’est le temps du bonjour
    c’est bon et puis organiser
    sa petite dinette de la manger sa vie
    du jour son jour
    comme si c’était le premier
    ou le dernier, son jour à se goûter d’aimer
    encore encore intensément
    allez vers dehors, en dedans
    curiosités découvertes
    dans la bonté du jour qui donne des bienfaits

    l’amour de la vie
    c’est bon de le vivre son jour le jour
    et de le confier dans le coin de l’oreille
    des aimés…

    bel week, chers vous de vous…

  5. Ah Monique , il faut parfois prendre le taureau par les cornes pour vivre intensément
    mais cette apothéose, cette acmé ou apogée qui vous met si haut et pas que dans les sondages, mais c’est entre pic et climax que le climat s’établit entre variations pas toutes monotones, même en automne, et inflexions.

    Il faut de la réflexion pour atteindre de tels sommets qui peuvent être si brefs et localisés
    les pentes changent, s’inversent parfois , on les suit de plus ou moins bonne grâce.
    Pourtant intense est souvent synonyme d’instantané, de figé, qui marque entre abondance et élévation, pas de continuité, pas de longue durée, c’est du pur concentré !
    Dans la vie il y a des hauts et des bas, ça ne fait pas débat et on se débat souvent dans un champ de contradictions mais aussi d’addictions , pour les hauts chapeau bas pour les bas attendons la reprise !

    Ca nous éloigne des régimes étales, sans penser accélération ou changement, de la continuité égale et bien plate, isométrique , des moyennes entre lesquelles oscillent les grands mouvements de houle de la vie et de l’histoire , des extremums avec des trémas des traits mis et des trémies pour laisser filer le temps.

  6. Un bonjour amical tout particulier aux fidèles toujours présents sur le pont du navire qui chaque jour nous emmène toujours un peu plus loin, toujours un peu plus haut , mais sûrement au pays des rêves et d’un bonheur partagé, une image, des mots, une présence réelle même silencieuse qui nous encourage à poursuivre le voyage.
    _____

    Belles et justes réflexions Thierry et dit avec beaucoup d’élégance dans le vocabulaire je retrouve toujours avec plaisir cette façon bien à toi de jongler avec les mots et pour aller plus loin avec les idées également ; cet éphémère, cet instantané dont tu parles qui est ce point culminant visé, quel bonheur lorsqu’il est atteint même pour une courte durée, il est le réconfort du possible, de l’inatteignable atteint, le summum de ce vers quoi, chacun tend ; y parvenir ne serait-ce que le temps suffisant pour en jouir, n’est-ce pas là ce que chacun recherche mais oui il faut faire vite car la vie est courte et bien peu y parvienne, il faut tellement de volonté, de courage, de force et d’envie pour y arriver…. peut-être !

  7. Un effet mère mais pas celui du retour dans la matrice
    où l’on retrouverait du destin une partie de la force motrice
    une culmination , un pinacle pour qui se veut oracle
    mais comme je dis toujours en bon néo toulousain
    la roche tarpéïenne est si près du capitole
    alors écrire en capitale ce qui n’est pas un rôle
    une chance, un hasard qui vous conduit
    vous pousse mais plus souvent
    vous avez piétiné
    combien de marchepieds
    sur lesquels vous vous êtes essuyé
    oh vous ne vous êtes pas ennuyé dans cette marche
    qui vous a permis d’accéder au soit disant sommet
    mais c’est au prix de quels renoncements et sacrifices
    et pas seulement les vôtres, le simple effet d’un vice
    oh c’est sur on a bien payé vos services
    mais il a fallu exercer des sévices

  8. quand on me dit d’untel il est arrivé au sommet
    je suis un peu assommé par tant d’excès
    il n’y a donc plus rien après pour continuer
    ce n’est pas la peur du vide et de la retombée
    non mais l’après en couches successives
    comme autant de cernes biologiques
    et comment postuler à l’inaccessible
    la perfection n’est décidément pas de ce monde
    que je me tourne à la ronde
    il y a des têtes bien pleines
    mais combien sont bien faites
    et qui se frottent encore assez le crane
    les uns fats et dominateurs
    vous toisent d’un regard souverain
    pendant que d’autres apeurés
    se jettent dans les souterrains
    on peut certes acquérir la maîtrise
    d’un domaine mais pas au point
    de déclarer en avoir fait le tour
    ce serait pure vantardise
    qui rimerait avec bâtardise

  9. mais Thierry par contre on peut aller de petits sommets en petits sommets sans prétendre atteindre le toit du monde, et ce en toute modestie, c’est moins prétentieux c’est bien connu plus haut que haut c’est comme blanc plus blanc que blanc -:) c’est vouloir atteindre « l’inaccessible étoile » de Jacques Brel

  10. Les cyclistes eux vont de cols en cols, pas des cols blancs ni bleus, parfois jaunes ou à pois rouges ou verts et il y a plusieurs catégories, mais quelque soit le grimpeur qu’on est il faut mouiller le maillot , quant à ceux qui s’élancent vers les sommets à main nue ils méritent notre admiration également, on les traite parfois de conquérants de l’inutile qui exposeraient leur vie et celle des secouristes parfois, pourtant c’est leur droit et leur liberté , car à chacun selon son niveau, sa dose d’adrénaline pour passer le bac , de l’ubac à l’adret pour passer dans la lumière. Mais il faut savoir se détacher (extra blanc) des contingences matérielles et puis au delà de la connaissance il y a la gnose !

  11. Ici Gypaètes barbus , Pygargues ou Balbuzards
    peuvent entamer ces rondes et ces bals bizarres
    les uns casseront des os mais pas pour faire des flutes
    les autres raseront les flots jusqu’au bord de la cahutte
    mais dans tous les yeux la couleur passera de l’or au bleu

  12. Au centre d’un orage
    Entourée d’éclairs
    Sous un ciel noir et bas
    La peur au ventre
    Absence d’horizon
    Vision apocalyptique
    Impression d’encerclement
    Et d’étouffement
    Comme ces montagnes
    Agglutinées sur la plage
    Oppressantes et volumineuses
    Pluie d’eau et de grêle
    Forte et soudaine
    Le temps d’un orage
    Et d’une intense frayeur

  13. de pleurs et de pierres
    lourdes croupes à l’avenant
    de mortelles errances
    encalminées dans les chuintantes prises d’air
    si frêles si accueillantes
    sous ce surplomb

  14. La vie dans son écrin intime
    Ses plus bas et plus hauts
    En yoyo de vie qui dispose
    Du petit être son seul pantin
    Alors tenter dans le bas de rebondir
    Et dans le haut de flotter d’aises

    La vie seule sait ce qu’on ne sait pas
    Elle laisse un peu percevoir
    C’est déjà cela
    Et les temps en seul ressourcent
    Et les temps en complices caressent

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