nuit d’encre
le soleil s’attarde
les derniers rayons
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night-blindness
sun lingering
last rays
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
nuit d’encre
le soleil s’attarde
les derniers rayons
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night-blindness
sun lingering
last rays
Les derniers rayons
Sont les plus goûteux
Comme sont les premiers
L’entre deux si souvent routine
Et pourtant chaque jour
Son dernier et son premier rayon
Quand l’œil s’ouvre et puis se ferme
Et s’en faire cet oasis de vie
Quand elle illumine sa seconde
C’est bon comme c’est bon de vie
Bien au delà de ce que la vie confie
En apparence ce qu’elle montre à voir
En tout dedans IL Y LA VIE
Celle qui laisse ses pépites de vie
L’AMOUR LA VIE des synonymes
tendre soirée…
vous me manquez certains de tous, chacun de vous son singulier…
Bonsoir Annick, tu sais tout le monde est là au crépuscule pour voir le soleil disparaître à l’horizon, qui dans le silence si souvent sollicité, qui dans la timidité et n’osent dirent, qui entièrement absorbé par la beauté des mots sous la plume d’Ossiane et ses images qui vous transportent au pays des rêves, qui comme Bourrache toujours attentive au moindre fait extra-ordinaire est toujours là présente et puis ceux qui ne veulent pas troubler l’aura de ce merveilleux blog alors même qu’il est un appel au partage, aux échanges dans la plus grande simplicité, dans la plus grande humilité avec un tel bonheur de pouvoir s’entretenir avec enthousiasme sur la beauté comme sur les aphtes du monde.
Oui Annick je les sens tous derrière ce petit écran, fenêtre ouverte sur le monde, Marc, Rachel, Leïla, Nath, Lou, Neyde, Alice Lilly, Alix, Brigetoun, pierre b, Amichel, catherine, Thierry, Christine, Jeandler, Claudie, Arletteart, jo.S, véronique, regard …..est-il besoin de les nommer, tous derrière Ossiane qui les connait mieux que nous tous et qui fait des exploits fabuleux par rapport à ses problèmes de santé en nous offrant de nouvelles notes toutes aussi belles les unes que les autres, enfin il y a tous ceux que l’on ne connait pas pour qui images et poésies ou simples mots échangés sont des rendez-vous avec la beauté, l’amour ou l’amitié silencieux comme je l’ai fait pendant très longtemps face à ce monde virtuel encore inconnu il y a peu de cela et que l’on invite à nous rejoindre.
Bonsoir Annick et encore merci pour tout cet amour qui émane de toi.
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Voir s’enfuir au loin
Les dernières heures du jour
Retenir le temps
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Bonne semaine à tous
osent « dire » 😉 il y en a d’autres….;)….
au lent déplié
d’une lumière suffocante
la montagne en grâce
Un paysage en guise de couverture
et une belle trouée comme une ouverture
mais des circonstances revêtent
parfois ce qui tient du paroxysme
il faut s’accrocher et pas qu’aux reliefs
parce que à trop s’approcher de sa fin
que ce soit la faim d’aventure
ou bien de découvertes
qui motive de s’exposer à des dangers
qui ont la vertu de vous changer
mais aussi de faire courir, sur la lande
ces risques mortels qui font
qu’on y laisse la peau une fois sur deux
alors il n’y a pas que les postures
ni les positions après les suppositions
il y a des attitudes et des solutions de repli
il y a encore des certitudes qui s’évanouissent
tandis que des sensations s’épanouissent
dans ces montagnes où le moindre pli
raconte une histoire singulière
de la nature sauvage
aux prises avec laquelle
l’homme s’ingénie à trouver des voies
mais si près de sa fin dans un sursaut
il repousse violemment de la main
celle qui vient le chercher
après avoir tant joué avec elle
s’agit il d’une couche de plus
d’une prolongation bienvenue
d’un arbitrage insensé
nul ne peut le dire
mais le constat est là
même las on avance encore
et qui puise alors dans ses réserves
convoque jusqu’à ses ultimes ressources
et ne permet pas aux derniers instants
de se produire encore
car l’amour de la vie et des autres
est plus fort qui ramène à la conscience
et tandis que se démène les médecins
le tunnel de lumière n’est pas complétement franchi
qui jamais de vos obligations ne vous affranchit
totalement, la finitude est le contrepoint
mais quand la maille part
qui sait combien de temps mettra
à se détricoter la vie , l’habit de vie
les abris sauvent momentanément
les refuges protègent
J’ai séché mais pas que devant ma feuille blanche
comme ce poisson qui est suspendu sur des claies
aux quatre vents de sa conservation voilà la clé
entier ou en filets vous en prendrez bien une tranche
La peur au ventre dans cet espace ouvert
pas caché dans son antre pour tout univers
sorti de sa caverne, pas entré en caserne
il scrute le future cherchant une poterne
il n’y a pas de citadelle imprenable
il n’y a pas de vie imperdable
tout est finitude
mais pas forcément lassitude
l’horizon ne se dévoile pas
il nous appartient d’avancer
et de faire de nouveaux pas
qui sait quand et où est l’asymptote
tangentée dans les limites du temps
Thierry, dans tes écrits ignorant tout ou presque tout des circonstances qui t’ont conduit à ce long monologue, nous nous retrouvons jonglant avec la vie et avec le temps sans rien ne vouloir céder au présent. Prudence cependant pour que durent un peu plus ces instants sacrés qui nous font aimer la vie.
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Jokers de poésie
Cases de beauté sur l’échiquier
La partie se joue
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Bonne semaine à tous en espérant Ossiane que tu commences à ressentir les bienfaits de la rééducation et du repos, encore merci pour la splendeur de tes images aux couleurs extraordinaires.
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Avec un immense sourire et un grand clin d’oeil
à Ossiane, à tous et toutes :
http://www.youtube.com/watch?v=dBUMcOMDO_Y
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tranches de vie
sombres et colorées
le jeu des nuages
Merci Monique c’est l’apnée parfois, la notion de survie peut être floue et ambivalente selon ce à quoi on se réfère.
Mais je n’ai jamais été dans cet état, en attente, en stand by oui sans doute, mais la survie ça a une autre dimension; ceux qui fouillent les poubelles chaque jour pour trouver leur subsistance en savent quelque chose.
Bien sur il y a le crépuscule des dieux mais chacun sa catégorie !
les moments sombres où toute lumière, intérieure , nous fuit peuvent être terribles et ravageurs.
Le doute et les questionnements peuvent nous forcer à rentrer dans notre coquille et à creuser profond.
Les nouvelles des proches quand elles sont rares et qu’ils sont éloignés attirent reproches
que celles ci reviennent et c’est rasséréné que l’on peut considérer toute chose.
Avant on était tout chose de ne rien savoir et de solitude mais nous voilà plus allant et la vie qui avait reflué sans renflouer l’écorce qui se sentait flouée , afflue à nouveau dans la détente retrouvée.
Chère Ossiane, j’espère que cette rééducation fait son effet, lente, sérieuse mais faite de petits progrès chaque jour. Je te souhaite courage et patience à nouveau car le temps peut paraître si long, avec six mois l’an passé de rééducation je vois un peu ce que ça fait.
Rayons de soleil
Prisonniers des nuages
La nuit plonge
Merci pour tes mots Monique, et chacun,
bien sûr que chacun est là, je le ressens,
mais c’est bête, parfois, dans le silence,
on y trouve le v ide, même si il est plein,
il y a ces temps de vague à l’âme,
comme hier soir…
bonne convalescence, Ossiane,
quand on peut le faire,
c’est essentiel de prendre soin de soi!
LA VIE c’est sacré…
tendre soirée.
je relis tes mots Monique,
et peut être je dérange de redire,
comme il est bon de te lire,
et que te cite les matelots,
que j’aime…
 MON AMOUR
qui parfois m’encombre
qui parfois me tient chaud
doux soir, Monique.
Instant magique
Par vagues, l’OR réchauffe
la mélancolie des BLEUS…
Bonjour à tous ici et à Ossiane dont les images inspirent tant de mots. Ces mots dont certains nous touchent en plein coeur, allez savoir pourquoi!
Les miens n’étaient pas au rendez-vous cette fois alors j’ai essayé un méli-mélo. Pardon à Annick, à Monique, à Merlette, et à Jo.S d’avoir mis tout sens dessus dessous. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop si j’ai malmené vos beaux poèmes. C’est sans malice!.. Amitiés à tous.
Les derniers rayons
Sont les plus goûteux
Rayons de soleil
Prisonniers des nuages
Cases de beauté sur l’échiquier
La partie se joue
Instant magique
Quand l’OR réchauffe par vagues
La mélancolie des BLEUS
Jokers de Poésie:
l’AMOUR, la VIE… les SYNONYMES !
Comme le soleil se joue des couleurs
Les mots parfois de mains en mains
Ont des reflets plaisants et variés ;
La lumière est une donne précieuse
Qui mystifie un paysage, un poème,
Comme le feu de l’âme colorie la toile
De main de maître ou d’inspiration divine
Les mots puisent à la source de la beauté,
Le poète n’a de cesse de tremper sa plume
Dans l’encre de la nuit sur un rayon de lune
Pour mettre en offrande sur la toile, sur la feuille,
Au fond de sa mémoire ou au fond de son cœur
Ce capital émotionnel qui représente sa richesse,
Une fortune qu’il lui est si doux de partager entre tous.
c’est précieux ce que vous offrez, chacun, je suis émue de vous lire,
et Ô que oui, une plume au bout des doigts, c’est de LA VIE à partager,
et comme j’aime vos doux partages!
MERCI A CHACUN,
cap en tendresses, hein capitaine Ossiane, et avec le bras gauche c’est de l’émotion pure, plus encore si tu es droitière…sourire!
c’est bon de fort de fort, des tendres mélismélos de mots de plumes partagées! merci Hazlo!
Dans la nature sauvage nous sommes confrontés à nos propres et extrêmes limites du fait d’abord des conditions externes et de l’environnement, le retour à la nature, à l’état sauvage mais pas encore à l’état de sauvage si bien illustré par Defoe puis par Tournier pose la question de la solitude. C’est bien de l’exploration de la liberté extrême dont il s’agit avec pour conséquence de devoir tout assumer seul.
La survie, la nécessité de survie pour un survivant amène parfois par nécessité à envisager la morale sous un autre angle et à battre en brèche des tabous sociaux qui ne sont plus de mise dans de nouveaux contextes et circonstances.
Le cannibalisme est ainsi possible quand il n’y a pas d’autre moyen de subsistance et il est attesté pour le naufrage de la Méduse de Delacroix comme pour des accidents aériens en zones inaccessibles dans des temps plus proches.
On peut aussi assister à des amputations comme ce grimpeur californien coincé dans sa chute et qui dut y laisser un bras.
Ne pouvant compter que sur soi où va t on chercher la ressource pour se sortir de mauvais pas et essayer de rester en vie, grâce à notre instinct de survie, notre limbique qui nous fait prendre nos jambes à notre cou ou dope par une dose d’adrénaline nos réactions nous mettant dans un autre état pour affronter le danger, vigilance, réactivité.
Merci Hazlo pour ce partage.
Mille pensées vers Ossiane qui nous offre ces photos magnifiques.
Bonne journée à chacun d’entre vous dont les mots réchauffent le « bleu à l’âme »!
Je reste fascinée par cette courbe de lumière !
Fin du jour
l’arc de lumière
joue les prolongations
Avant de disparaître
Derrière le sombre horizon
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
ps/ On pense bien à toi Ossiane !
La nuit est dangereuse
parce que nous ne sommes pas des animaux nocturnes
les nyctalopes eux peuvent
avec leurs intensificateurs de lumière de tout type
se mouvoir en sécurité et repérer proies et dangers
là où nous ne voyons que des silhouettes mal découpées
la fin du jour annonçait des peurs
que seul la lueur du feu consolait
que survienne une éclipse
et ce n’était pas une ellipse
que de constater les tourments et frayeurs
qui s’emparaient des êtres
la fin du jour comme notre fin
le pourtour nimbé des dernières lueurs
Tout un symbole ces bleus déclinés en plusieurs tons, l’âme s’y arrête, l’impression d’être libérée des souffrances imposées par la prison du corps. LIBERTE.
Mes respects.
Regarde et écoute ton cœur
Ne quitte pas la montagne des yeux
Imprègne-toi de ses couleurs,
Sur la toile dessine son image
Entre dans ton dessin mains nues
Il te viendra peut-être des odeurs
De pigments, de terre et d’iode,
Sous les traits, les reflets et les ombres
Naîtront des rêves et des légendes
Et dans la mélodie du vent,
Sans même fermer les yeux,
Les mots viendront d’eux-mêmes
Chanter et vénérer sa beauté,
Lui offrir, face à la nuit,
Dans les derniers rayons du soleil
Une survie providentielle.
Quelle est douce cette heure
Où les couleurs s’attardent,
Où les formes se transforment,
Où tout devient infiniment précieux
Dans cet insaisissable éphémère.
Douce sensation
De vivre en dehors du temps
En état d’hypnose
« L’immobilité des êtres, la solitude du lieu, son silence profond suspend le temps. Il n’y en a plus. Rien ne le mesure. L’homme devient comme éternel. »
Diderot
La terre son or
Embrasse le ciel
En silence d’aimer
comme c’est bon de vivre en dehors du temps,
hein, Monique?! j’aime abondamment vivre ainsi fait mon temps,
je vous embrasse.
survitaminé de survie animé
qui à ranimé la flamme
si ce n’est l’être aimé
Et au loin le regard s’apprivoise aux plans successifs du paysage
Au loin la lumière d’espérance
Bleue du coeur en amitiés
vers Toi Ossiane
Mille pensées
Arlette
Tous les ans elle vous renvient en mémoire
Cette chanson qui se fredonne toujours
Vous la murmurez à voix basse
Pour ne pas réveiller les souvenirs
Mais derrière les persiennes coulent des larmes
Orages des années passées qui ont laissé des traces
Et creusent des sillons sur les visages ravinés par le temps
Orages destructeurs dont le tonnerre gronde encore
Et qui au loin résonne par delà les montagnes
Par delà les mers, par delà le temps et vous revient
Comme un écho, boomerang de la mémoire
A la fête de la musique au solstice d’été
La lune était clair et partout l’on chantait.
L’ennui ne peut se prolonger
j’ai tout fait pour changer
j’étouffais à proprement parler
le bleuissement des ombres
a généré le ravissement
mais c’est sur les décombres
d’une vie redéployée
qu’il y eut envahissement
les derniers rais de lumière
sur la ria s’étendent
s’abaisse alors le dais
c’est le découronnement
auquel s’ajoute le découragement
parfois
Merci de votre patience à tous, de vos beaux poèmes ainsi que de vos gentilles pensées qui me touchent ! Merci également à Haslo que je salue de vive voix et bienvenue à oxo66 !
Oui je commence à récupérer, moins de fatigue et davantage de mobilité avec mon bras ce qui me permet de retrouver des gestes de base du quotidien qui me faisaient totalement défaut. Je peux de nouveau taper au clavier également. Soulagement de cette nouvelle liberté et de cette rééducation fructueuse. Je perçois tous les jours de nouveaux progrès, ça encourage. L’avant-bras a repris le dessus, reste le travail douloureux sur l’épaule qui va prendre des semaines pour que je puisse tendre le bras totalement vers le haut.
Je vous souhaite un bon week-end entre les gouttes ! BIses.
sublime sur vie
les hauts en les bleus
des eaux vives