Clair Obscur / Chiaroscuro

Clair Obscur / Chiaroscuro

montagne magique

la fumée en volutes

calumet de la paix

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magic mountain

smoke curling upwards

peace pipe

22 réflexions sur « Clair Obscur / Chiaroscuro »

  1. Lorsque la lumière
    Dans une présence surnaturelle
    Transforme un paysage
    En une beauté divine
    Je voudrais croire au paradis
    Où les couleurs en mouvement
    Dans ce chiaroscuro magique
    Feraient naître une musique
    Digne des plus grandes symphonies
    Où l’émotion serait si grande
    Que les battements de mon cœur
    Résonneraient comme un écho
    Dans les entrailles de la terre
    Je voudrais arrêter le temps
    Emporter ce tableau
    Sur les ailes d’un ange
    L’inscrire en ma mémoire
    Comme un trophée de la beauté

  2. La montagne sa douce
    Eclaire les roches sombres
    Et la lumière jaillit

    c’est fort joli, Monique…

  3. Merci Annick, mais c’est surtout cette image qui est belle , des images précieuses et merveilleuses accompagnées de très jolis textes de leur auteur merci à Ossiane oh combien !

  4. tu vois Monique, tu entends Ossiane,
    quand j’ai écrit ‘c’est fort joli, Monique,
    dans ma gtite tête, je me suis dit, aussi, c’est fort joli, Ossiane,
    et je ne l’ai pas écrit, pour pas envahir, lasser…

    ahlala c’est dur de pas parler, ou parler trop, ohlala…

    alors,
    MERCI A VOUS DE CHACUN, et je clapote vos hamacs…sourire.

  5. « Une simple lumière crée un état lumineux qui peut être agréable ; mais en soi elle n’est pas encore la beauté. Lorsqu’on dit qu’il y a une belle lumière, c’est parce que celle-ci fait resplendir les choses qu’elle éclaire, un ciel plus bleu, les arbres plus verts, les fleurs plus chatoyantes, les murs plus dorés, les visages plus éclatants. La lumière n’est belle que si elle est incarnée. »
    François Cheng dans cinq méditations sur la beauté
    _____

    Eclat de lumière
    Au cœur même de l’image
    Transfiguration
    _____

    Se laisser aller à l’émerveillement jusqu’à la méditation

  6. La plume attrape les vapeurs du ciel
    Elle se brumisateure ses pores
    Et la voilà qui se parfume d’essences jolies
    L’encrier chante l’encre son invisible
    La table se met à danser la fenêtre ouverte
    Il fait bon c’est beau LA VIE
    L’amour dans ses belles grâces
    Donne à l’âme l’audace les yeux ourlés de bleus
    Un regard amoureux sur des lèvres leurs roses
    Après des escalades des cols des pics des trop
    Voilà que la prairie accueille le pèlerin
    Si douce si savoureuse la goûteuse LA VIE

  7. je vous embrasse cher capitaine et son équipage en ce beau temps qui semble s’installer,
    la mer clapote sa douce, les oiseaux dorment à l instant, l’île au gazon vert du petit jardin savoure toutes ses fleurs,
    le courant de vie guirlande le navire d’un doux son oasis…
    doux rétablissement, Ossiane,

  8. Un effet d’extase et l’âme est en lévitation pour reprendre le mot du joli haïku de Jo.S

    Voir et s’émouvoir
    L’âme se métamorphose
    Le petit nuage

  9. Contente de te sentir Annick dans ce bien-être que nous offre la nature et le soleil du printemps, je t’embrasse

  10. merci Monique, je t’embrasse aussi,
    d’ailleurs je vous embrasse chacun,
    je vous offre mon printemps aéré,
    rempli d’amour partagé…

  11. Un coin isolé du monde où la beauté s’installe
    Sous la baguette magique du soleil,
    Les mots naissent dans la lumière
    Cherchant quelques liens mythologiques
    Pour donner à l’imaginaire encore plus de mystère
    Mais la nature est là dans sa grande nudité
    Sans artifices, sans apparats, sans ostentation,
    Vagues offertes aux vents et à la froidure
    Recouvertes parfois d’un manteau de brume.
    Les mots alors restent simples, purs et humbles
    Sachant qu’ils ne pourront jamais atteindre
    La splendeur unique et inégalable de la nature
    Dans ses couleurs et ses reflets changeants
    Seule l’âme exulte, façonne ses rêves
    Au-delà des poèmes les plus beaux soient-ils.

  12. Il y aurait peut-être, dans la forme du vent, l’évaporation des mots et des choses sur une langue tourmentée, oublieuse de son dire, creusant l’épaisseur du temps pour donner lieu et sens à ce qui adviendrait si…
    (…)
    Et que de pierres fondent l’éternité des pierres ! Accoudées au parapet du ciel, n’aspirerons qu’au vide muré de ruines reconstruites par un souci de givre.

    Michel Lamart

    Extrait de « Hors le monde », dans la revue Autre Sud , mars 2004

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