montagne magique
la fumée en volutes
calumet de la paix
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magic mountain
smoke curling upwards
peace pipe
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
montagne magique
la fumée en volutes
calumet de la paix
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magic mountain
smoke curling upwards
peace pipe
Au coeur du décor
Happée par la magie des lieux
Un enchantement
Lorsque la lumière
Dans une présence surnaturelle
Transforme un paysage
En une beauté divine
Je voudrais croire au paradis
Où les couleurs en mouvement
Dans ce chiaroscuro magique
Feraient naître une musique
Digne des plus grandes symphonies
Où l’émotion serait si grande
Que les battements de mon cœur
Résonneraient comme un écho
Dans les entrailles de la terre
Je voudrais arrêter le temps
Emporter ce tableau
Sur les ailes d’un ange
L’inscrire en ma mémoire
Comme un trophée de la beauté
La montagne sa douce
Eclaire les roches sombres
Et la lumière jaillit
c’est fort joli, Monique…
Merci Annick, mais c’est surtout cette image qui est belle , des images précieuses et merveilleuses accompagnées de très jolis textes de leur auteur merci à Ossiane oh combien !
Pas de sfumato sur ce tableau
un contraste saisissant
et des cônes à la pierre de Scone
tu vois Monique, tu entends Ossiane,
quand j’ai écrit ‘c’est fort joli, Monique,
dans ma gtite tête, je me suis dit, aussi, c’est fort joli, Ossiane,
et je ne l’ai pas écrit, pour pas envahir, lasser…
ahlala c’est dur de pas parler, ou parler trop, ohlala…
alors,
MERCI A VOUS DE CHACUN, et je clapote vos hamacs…sourire.
Vous de vous
Mes vapeurs
Les sels de vie intense
Le riche de s’aimer
« Une simple lumière crée un état lumineux qui peut être agréable ; mais en soi elle n’est pas encore la beauté. Lorsqu’on dit qu’il y a une belle lumière, c’est parce que celle-ci fait resplendir les choses qu’elle éclaire, un ciel plus bleu, les arbres plus verts, les fleurs plus chatoyantes, les murs plus dorés, les visages plus éclatants. La lumière n’est belle que si elle est incarnée. »
François Cheng dans cinq méditations sur la beauté
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Eclat de lumière
Au cœur même de l’image
Transfiguration
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Se laisser aller à l’émerveillement jusqu’à la méditation
Dans l’harmonie des ocres
Un duvet, tel un soupir
En lévitation…
La plume attrape les vapeurs du ciel
Elle se brumisateure ses pores
Et la voilà qui se parfume d’essences jolies
L’encrier chante l’encre son invisible
La table se met à danser la fenêtre ouverte
Il fait bon c’est beau LA VIE
L’amour dans ses belles grâces
Donne à l’âme l’audace les yeux ourlés de bleus
Un regard amoureux sur des lèvres leurs roses
Après des escalades des cols des pics des trop
Voilà que la prairie accueille le pèlerin
Si douce si savoureuse la goûteuse LA VIE
je vous embrasse cher capitaine et son équipage en ce beau temps qui semble s’installer,
la mer clapote sa douce, les oiseaux dorment à l instant, l’île au gazon vert du petit jardin savoure toutes ses fleurs,
le courant de vie guirlande le navire d’un doux son oasis…
doux rétablissement, Ossiane,
Un effet d’extase et l’âme est en lévitation pour reprendre le mot du joli haïku de Jo.S
Voir et s’émouvoir
L’âme se métamorphose
Le petit nuage
Contente de te sentir Annick dans ce bien-être que nous offre la nature et le soleil du printemps, je t’embrasse
Ossiane, tiens bon la barre mais reste prudente, laisse un peu faire le vent….
« Le rêveur ! Ce double de notre être, ce CLAIR-OBSCUR de l’être pensant »
Cette petite phrase est de Bachelard
merci Monique, je t’embrasse aussi,
d’ailleurs je vous embrasse chacun,
je vous offre mon printemps aéré,
rempli d’amour partagé…
de sucre glace
pour une marche impeccable
source sommitale
Un coin isolé du monde où la beauté s’installe
Sous la baguette magique du soleil,
Les mots naissent dans la lumière
Cherchant quelques liens mythologiques
Pour donner à l’imaginaire encore plus de mystère
Mais la nature est là dans sa grande nudité
Sans artifices, sans apparats, sans ostentation,
Vagues offertes aux vents et à la froidure
Recouvertes parfois d’un manteau de brume.
Les mots alors restent simples, purs et humbles
Sachant qu’ils ne pourront jamais atteindre
La splendeur unique et inégalable de la nature
Dans ses couleurs et ses reflets changeants
Seule l’âme exulte, façonne ses rêves
Au-delà des poèmes les plus beaux soient-ils.
Un nuage blanc
Parfum d’encens vers le ciel
Un pacte de paix
Il y aurait peut-être, dans la forme du vent, l’évaporation des mots et des choses sur une langue tourmentée, oublieuse de son dire, creusant l’épaisseur du temps pour donner lieu et sens à ce qui adviendrait si…
(…)
Et que de pierres fondent l’éternité des pierres ! Accoudées au parapet du ciel, n’aspirerons qu’au vide muré de ruines reconstruites par un souci de givre.
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Michel Lamart
–
Extrait de « Hors le monde », dans la revue Autre Sud , mars 2004