nuages de pluie
ciel et eau se fondent
murmure de l’océan
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rain clouds
sky and water melting each other
murmur of the ocean
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ Une grande bougie pour les 8 ans de l’Oeil Ouvert et un grand coup de chapeau ému aux passagers de cet espace de liberté et de poésie qui me suivent depuis tant d’années avec tant de talent, de gentillesse et d’ardeur… I LOVE YOU, THANK YOU !!! ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Et c’est sous cette note d’UNITÉ que nous allons entamer cette neuvième année, le coeur rempli de joie et d’espoir, la plume alerte … et avec l’envie de vous offrir de mon côté de la beauté, du rêve, de la légèreté, de la fantaisie … bonne année à tous !
Union, opinions,communion.
Tes mots Ossiane sont là pour apporter lumière et éclaircie dans des ciels parfois assombris, des mots qui rassemblent et nous vont droit au coeur, une nouvelle année de l’Oeil Ouvert démarre avec nous tous, unis autour de toi pour te remercier encore.
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Ciel chargé de pluie
Nuages et mer ne font qu’un
De gris-bleu vêtus
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Image pleine de vie et de mouvement le ciel et la mer s’étreignent dans une même valse.
Trait d’union
trait d’amour
trait d’humour
relier et confier
à la page noircie
la blancheur des idées
mais rimer
sans être prospère
désaltérer
et rafraichir
pas l’échange
la convivialité
le vivre ensemble
la tolérance
et l’écoute
enlever les croutes
et cicatriser
lever l’écrou
et sortir de son enfermement
dire sa vérité
en mots choisis
pas cramoisi de plaisir
encore que !
L’eau céans
a noyé nos chagrins
a charrié nos espoirs
a dilué nos contraintes
a affermi nos étreintes
merci chère Ossiane, merci à chacun de vous,
je vous remercie bien vivement encore pour tous vos partages riches.
DOUX JOUR.
Raie union qui ne sépare pas seulement
mais permet la coordination
entre le droit et le gauche
non pas l’unification
mais la complémentarité
Concorde universelle
quand les coeurs se rapprochent
autant que les mains
que se fende le continuum
et que se crée la force
dine à mots couverts
éclectique en diable
c’est la différence
qui est vecteur d’action
force agissante
et principe de mouvement
rien ne se crée
dans l’iso tonicité
les gradients
sont de bons agents
l’équilibre ne peut être permanent
on y tend seulement
c’est une finalité
pas un moyen
Miroir où se mêlent mirages et nuages
Qui voit en eux l’union possible ;
Flots d’air et de mer qui brassent des images
Pour des histoires d’eaux et de brumes
Sous la main caressante des vagues
Et des embruns portés par les vents.
Des mots qui s’amusent, inventent
Font naître au sein des eaux, matières à rêver
Où évoluent les fluctuations de l’imaginaire.
Aux sources écumantes venues du ciel et de la terre
S’alimentent toutes les euphories légendaires,
Tout en étant sources de vie du corps et de l’esprit
Dont la fluidité de l’eau fait tourner la roue
De la ronde incessante du temps
Les vagues et les nuages se ressemblent
Qui vont et viennent sans cesse
Semblent se rejoindre à l’horizon
Pour s’embrasser, s’embraser
Mêler leurs eaux folles à celles du ciel et de la mer
De pluie, de brumes, de crachin et d’embruns,
Ne savent plus comme ils se nomment
Petites gouttelettes de même origine
Qui s’enroulent et se déroulent,
Se choquent et s’entrechoquent
S’unissent et s’engouffrent dans les vagues
Ou s’envolent et se perdent dans les nuages
Elles dansent, elles nagent, elles courent
Elles volent, elles chantent dans le vent
S’abandonnent sur la roche offertes au soleil
Pour un voyage perpétuel en toutes saisons
Entre terre, ciel et mer, entre vagues et nuages
Elles font la pluie et le beau temps
Modèlent, colorent, illuminent le paysage
Lui concèdent une âme, lui donnent sa beauté
Ainsi vont les gouttelettes d’eau, ainsi va la vie.
Etoupe noyée
profondeur amortie
plages bleues virées de gris
filet dilué de lumière
La mer balayée par la bise,
Le ciel envahi de nuages,
Partout un silence humide
Qui les enveloppe et les unit ;
Le temps hors du temps
Saisit l’instant,
Offre le rêve,
Laisse dans l’air
Un souffle imperceptible,
Quelques notes murmurées
Le temps de l’émotion,
Un espace d’errance
Où vogue l’esprit
En toute liberté
Puis, au loin,
De plus en plus loin…. la côte…
La côte avec la plage, le sable….
La complainte et la mer
… qui efface sur le sable
…Les pas des amants désunis…
La mer qui dans ses vagues
Emmène leurs secrets
Les confie aux nuages
Qui verseront des larmes
Sur les joues des amants
….Des larmes de pluie
Venues d’un pays….
Au-delà des mers, par de-là l’horizon
Où….Combien de marins…..
….Combien de capitaines…..
….O flots, que vous savez de lugubres histoires !…..
La poésie et la chanson ont laissé de si belles traces à travers le temps que les mots nous sont si familiers et si chers qu’ils viennent s’asseoir au creux de nos rêves et prennent place sans que nous ayons besoin de guillemets, des mots qui ne nous appartiennent pas mais nous les aimons tellement qu’on ne peux que les accueillir en pensant aux auteurs, aux interprètes, à ces poètes qui nous les ont fait aimer.
on ne peuT (merci)
si fin
ce trait d’union entre ciel et mer
que le roc
en avancée synallagmatique
ne peut signer pour l’éternité
la contemplation de ces lieux
seul
le frêle esquif des coeurs
entre deux affleurements de brumes
permet l’alinéa de l’accord parfait
Fenêtre ouverte sur la lumière
Et dans le lointain fondu des couleurs
Plonger dans la contemplation silencieuse
S’y trouver bien, s’y reposer, s’y détendre
En fusion parfaite avec cette sensation de calme