tapies dans la brume
si lointaines et si proches
je vous rêve bleu
• • • •
lurking in the mist
so far away and so close
dream you blue
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
tapies dans la brume
si lointaines et si proches
je vous rêve bleu
• • • •
lurking in the mist
so far away and so close
dream you blue
Bonjour à tous, contente de vous retrouver après ce long silence!
Avant d’aller plus loin, je voudrais adresser mes pensées attristées aux amis et à la famille d’Olivier Puigsegur qui nous a quittés brutalement dimanche dernier d’un arrêt cardiaque.
Aux toutes premières heures de ce blog qui débuta en 2005, Olivier venait souvent ici pour échanger et écrire de la belle poésie; il avait un blog sur Le Monde comme moi. Certains d’entre vous et je pense particulièrement à Neyde, Annick, Catherine, Michel, Pierre, Miomodus, Argoul, Alain, Miradas et j’en oublie, ont tissé de forts lien d’amitié avec lui; je les sais peinés eux aussi … ses deux blogs s’appellent Carpe Diem; le nom qu’il avait choisi le résume tout entier …
http://carpediem.typepad.fr/
http://vivelavie.blog.lemonde.fr/
Dans le dur combat qu’il a mené vis à vis de son handicap, Olivier gardait toujours le sourire, l’énergie, l’élan … une attitude exemplaire face à la vie si fragile qui ne peut que susciter l’admiration …
Nous ne t’oublierons pas Olivier, que la vie te soit plus douce parmi les étoiles … merci pour tout ce que tu nous as offert en amour et générosité …
Pas facile de passer à autre chose après cette triste nouvelle, je vais le faire sur la note précédente …
Merci de votre écoute … et belle écriture …
Ossiane
Une interview d’Olivier …
http://cicr.blog.lemonde.fr/2009/09/10/lhumanite-en-guerre-18-olivier-puigsegur/
J’ai le coeur serré je viens d’aller sur les blogs de ton ami Olivier
je comprends ta peine
Tous en peine.
Parti rejoindre les étoiles.
Les étoiles ne s’éteignent jamais même le jour.
merci Ossiane pour tes mots pour Olivier,
le coeur serré à te lire,
je n’avais jamais rencontré Olivier de vrai de chair,
mais par les mots, se tissent parfois une réelle proximité si vraie de réelle,
au plus près de nos âmes, de qui on est, sans représentation visuelle…
mais j’ai eu tant mal quand il a séjourné des mois en institut il y a deux ans,
que oui de oui, j’espère que la vie est plus douce pour lui…
« Vivons dans l’Humanité la plus grande possible »
merci pour tes mots, cher Olivier.
Annick
La peine que tu ressens Ossiane et que tu partages avec nous en nous parlant d’Olivier qui est parti en nous laissant ses mots et sa voix prouve à quel point les liens que chacun noue ici n’ont au fil du temps rien de virtuels mais ont la même place que prend toute amitié que l’on donne avec sincérité et qui s’exprime à travers nos écrits, nos échanges, nos cris parfois. J’ai une pensée chaleureuse pour tous ceux dont l’absence d’Olivier laisse une profonde tristesse et une grande douleur.
« Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme »
Vladimir Jankélévitch dans le Je-ne-sais–quoi- et le Presque-rien.
Belle citation bien trouvée et particulièrement adaptée Monique, tu as le chic pour ça !
Merci Monique,
oui tu le dis si bien, Thierry, *tu as le chic pour ça! et je te cite…
je ne connais rien de toutes ces lectures,
alors c’est passionnant de te lire en partages, Monique,
en ce qui concerne, je partage modestement mon vécu d’être…
Je te serre
Quand on aime
Dans les replis de l’âme
La distance abolie
Quand on aime on est près
Toujours trop tôt pour partir…
Heureusement, restent les photos…
Et les écrits…
Je m’associe à vous toutes et tous en pensée pour celui qui est parti.
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bonsoir Annick, sais tu que c’est dans le vécu que nous puisons nos plus grandes richesses, rien n’est comparable en effet et tous les livres fussent ils aussi savants nous apprendront jamais à vivre, l’expérience de chacun est unique, le parcours est différent pour tous. Oui nous trouvons dans les livres tout un enseignement, des réflexions, des découvertes, des belles histoires, des ouvertures sur le monde, des belles lettres, des façons de pensées et de vivre si différentes mais jamais de solution individuelle, il y a des grands courants de pensées mais c’est le cœur qui bien souvent nous guide dans notre façon d’être selon nos acquis, nos antécédents, selon ce que la vie nous réserve, selon notre morale et notre moral, notre regard sur le monde, sur les autres, et notre capacité à aimer , à s’étonner et à s’émerveiller, ce que toi tu as parfaitement bien compris.
___
A peine perceptibles
A l’horizon disparaissent
Les îles fantômes
____
Bonne nuit à tous et belle semaine on y est …presque….
des façons de penseR (merci)
bonjour, c’est beau ce que tu viens d’écrire, je pense pareil que toi, Monique?
et puis tu vois clair,
car oui, *
je suis souvent la dernière à me dire,
mais c’est pas possible, c’est moi qui peut aimer tellement,
longtemps, en endurance, dans des douleurs parfois si rudes,
et puis oui *o que oui, comme je peux m’étonner toujours,
et déjà m’étonner d’être en vie chaque jour,
c’est donc moi, et ma vie? je me souris ou me triste, c’est selon…
et puis oui Ô comme je m’émerveille pour souvent pas grand chose,
ce sont ses petits riens, ses beautés inattendues, à la vie, qui me splitchent…
et c’est bien…
j’aime la vie, car elle m’étonne, m’émerveille, m’incite à aimer,
et quand ces forces de vie, reviennent encore, après des épreuves lourdes,
ou plutôt, dans le vide d’après mes épreuves, dans les épreuves l’amour d’un tel soutien,
je m’étonne encore plus de lui trouver ce je ne sais quoi, à la vie! sourire!
doux jour à chacun, coucou Christineeee…merci pour tes mots.
merci Monique, Christineee, et chacun d’être Là, en richesses de vous de chacun!
Grand Merci Ossiane!
« Almost Blue
There is a part of me that’s
Always true, Always ! »
Bonjour Ossiane et bonjour à tous. De retour par ici, je ne peux pas m’empêcher d’associer cette image magnifique à une chanson d’Elvis Costello, magnifique également : ‘Almost Blue’, interprétée entre autres par Chet Baker, Allison Moyet…
Une pensée pour votre ami Olivier. Avec cette chanson.
Amitiés
évidemment, chacun sait, mon égourdie de vie,
chacun a rectifié,
*je pense pareil que toi, Monique, ( avec une virgule, mais sur un écran, parfois sa délicate touche qui présente minuscule et majuscule touche, sur la même touche! ).
je vais aller écouter, Hazlo, merci, avant de rejoindre encore le chaud soleil dehors…
Merci de tes mots pour Olivier.
Un grand ami. Un doux ami.
Une amitié virtuelle, mais une tristesse réelle.
Il a laissé une trace de lumière parmi nous.
Le coeur pesant je me rappelle de lui.
J’ai perdu mon Prince.
à peu près
pas si loin
d’ici là
nous verrons bien
…
rien de plus
**Une amitié virtuelle, mais une tristesse réelle
je te cite, Neyde,
Olivier, était bien vivant, et si généreux de tendresses,
je ne m’y attendais pas, et j’ai été sonnée un temps…
et chaque mot tapé sur l’écran, et lu ensuite,
est d’abord, la trace d’un vivant, un être…
ce n’est pas à prendre à la légère, le virtuel, c’est de la vie déjà…
La vie d’un être
C’est d’un précieux
Et le radeau de survie
Evite de se noyer
Entre deux rives
Il ne faut pas surestimer ses forces
C’est bon de rester humble
Devant la vie si forte
Comme un parfum subtil
A peine reconnaissable
Le paysage se dessine
Avec toute la retenue du trait
Un horizon que l’on devine
Se confond, s’estompe dans la brume
Avec les contours flous
Dans l’entre-aperçu des îles lointaines
Le ciel se fond dans les nuages
Le rêve peu à peu s’insinue
Quand brusquement s’impose
Le rempart noir et dur
D’une roche froide et nue
Contraste où le regard s’écorche.
C’est toujours un plaisir rare de visiter votre blog. Merci !
Regarder au loin
Et se laisser aller
A se rêver en corps
Presque mais on est dans la proximité comme dans l’inachèvement
et avec se lève un vent de mécontentement
on atteignait quasiment le but on était à deux doigts
à quelques encablures, si près et pourtant
on a touché au but …des yeux, des lèvres
le sommet était si proche
mais c’est comme un reproche
on n’a pas risqué de tourner chèvre
c’était pratiquement à bout portant
la distance qui nous en séparait c’était étroit
Mais voilà nous avons été achevés par l’inachevé
c’est dommage, des regrets, du gâchis
un gout d’échec dans a non complétude
oh pas encore une totale hébétude
non juste le sentiment pesant
de ce qui a manqué
de ce qu’il aurait fallu faire
de plus…
en somme
pour y arriver
enfin…presque !