trait d’union
posé sur l’océan
tu m’attends
• • • •
hyphen
layed on the ocean
wait for me
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
trait d’union
posé sur l’océan
tu m’attends
• • • •
hyphen
layed on the ocean
wait for me
Un horizon si bas
la plus belle part au ciel
la mer étale
L’attente est silence
Qui interroge le ciel
points de suspension…
Juste là
entre le ciel et la mer
Ce point de rencontre improbable
car , mouvant au gré des vents
Je t’attends
Bien sûr l’imaginaire voyage au delà des mers, traverse des nuages de plume, panaches de rêves ondoyant au-dessus des eaux, invente les histoires les plus folles, les plus belles.
Mais il est une histoire celle-là bien réelle de » Île et Elle » : une rencontre avec tout simplement la beauté.
« Île », c’était Belle Île oh comme il m’en souvient !
« Elle », je l’appellerai Alice aux pays des merveilles, je devais à cette occasion tellement lui ressembler car je venais de découvrir une terre si jolie que j’en fus éblouie.
Aujourd’hui il me semble que ce petit paradis m’attendait comme bien d’autres découverts depuis et devenus havre de bonheur et comme bien d’autres qui m’attendent encore j’espère.
De traits d’union en traits d’union des « Île et Elle » au monde se rencontrent, rendez-vous avec la beauté qu’on a su voir, un sourire qu’on a su donner, un amour qu’on a su partager… qui valent bien tous les ciels, toutes les îles du monde et tous les rêves qu’on peut faire et l’orthographe qui va avec….pour continuer notre voyage dans le réel ou l’irréel.
tout au raz de l’eau
le surlignage des traits noirs
un appel en morse
je viens du ciel
je viens de la terre
je viens de l’eau
et nous nous rencontrons
pour commenter
cet arrivage
qu’allons-nous faire ?
nous envoler
creuser des trous
plonger dans les abysses
non !
juste voir ce qui est
sans hâte
au sourire du temps qui passe
et puis nous parler
échanger nos modes d’être
nous frotter à l’altérité
devenir ciel et terre et eau
……………………………………..
Ville et Elle
trait d’union
traverse l’Ocèan
Paris, tu m’attends!
Explosion de joie,
larmes et sourires
le jour s’approche
Rêver avant
se souvenir après
« Rêver avant
Se souvenir après »
et te souhaiter Neyde de vivre intensément le temps présent.
regard
…mais alors ne manque-t-il pas un élément le feu ?
_____
La ligne de mire
Dans la visée du poète
Aux confins du rêve
_____
Je pense aux quatre éléments des Alchimistes comme je pense à ces références de Bachelard tout au long de ses œuvres qui sont :
Pour l’Air avec l’Air et les songes
Pour l’eau avec l’eau et les rêves
Pour la terre avec la terre et les rêveries du repos et de la volonté
Pour le feu avec la psychanalyse du feu
et ce trait d’union à l’horizon de nos pensées qu’est l’homme qu’il soit poète, philosophe, écrivain, scientifique ….ne serait-ce que pour échanger lorsqu’un un mot en appelle un autre, lorsqu’une une idée devient féconde, Lorsque quelques traits sur l’eau dans la beauté d’une image font naître des rêves et des poèmes…
L’on dirait que la nue est sur le point de gronder…Bonne année 2013 !…
Posées à fleur d’eau
Sous la couette des nuages
Dans l’expectative
Du soleil ou de la pluie
Dans le confort du silence
c’est fort joli de douceur de page, Ossiane, merci…
et puis merci pour les mots posés de chacun…
Les nuages étaient flottant …mais pas l’ile
du moins elle ne le croyait pas
il faut dire qu’il aurait fallu battre
de telles quantités de blanc en neige
et préparer tellement de crème anglaise
comme il est joli, cet haîku, si doux si tendre invitation…
Son île c’est pour elle…tendresse belle douceur…dans la bonté d’aimer…délicates beautés…l’amour bel écrin d’être…
Trait d’union entre le rêve et la réalité ….
_____
A la dérive sur les eaux
Je me laisse aller sans vergogne
Enveloppée dans un cocon de bien-être
Ivre de couleurs et de senteurs
De rêves et d’illusions
Je m’abandonne au fil de l’eau
Jusqu’aux confins de l’horizon
Aventure ou démission
Je ne sais plus très bien
Le ciel pour seul repère
Des nuages à l’infini
Et peut-être tout là-bas
Aux allures de naufrage
La rencontre providentielle
Destin, attente, fatalité, hasard
Une étoile, la bonne, qui le sait ?
Qui dans l’inespéré et l’imprévu
Vous guide au milieu de l’inconnu
Sur une île où le bonheur vous attend
Non je ne suis pas sur un petit nuage
Ce n’est pas nom plus un mirage
Mais au milieu d’un océan
Dans un vrai paysage, avec de vraies couleurs
Un paradis très certainement
L’antre sans doute de la beauté
_____
« L’infini n’est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche… » Françoid Cheng
Au bout du trait ma muse m’attend elle est à l’ile des sens et attend que je la prenne voluptueusement,
dans mes bras –
pour le plus suave des moments.
Comme le pétale de cette rose qui implore la caresse, le trait d’union des sens n’est-il pas dans l’ombre de l’infini ?
Joli cahier que voici Mademoiselle Ossiane – terre de liberté où le flot des nuées dépose son écrit.
Voguons à nos récits !
–
Au lointain
un train
(ses rames)
posé
sur des
bleus
Trait d’union
venant de
allant
vers
A l’envers
d’un temps vague
qui s’égare
–
Ossiane : j’voudrais mettre un « S » à TraitS d’union…
Passer à travers les âmes
Nuage des ciels
Reflet de soi
Comme pour revenir de l’abime
Du creux du vide
Au souffle contraire
« Au coeur de l’espace*
Le chant
Au coeur du chant
le Souffle
Au coeur du souffle
Le Silence
Au coeur du silence
L’espoir
Au coeur de l’espoir
L’Autre
Au coeur de l’Autre
L’Amour
Au coeur du coeur
Le Coeur »
ainsi écrivait Andrée Chedid autant de traits d’union entre elle et les autres, entre la poésie et nous entre vous et moi entre la beauté et ses résonnances une attente perpétuelle qui passe par l’image qui passe par les mots pour qu’au final il y ait une rencontre signifiante.
Comme sont jolis les mots de Andrée Chedid, merci Monique,
et comme c’est bon de vous relire Miomodus, Haddon, Bourrache…
Merci à vous d’être reviendus…sourire…avant mon départ vers le froid glacial du Nord, tout en chaleur Humaine, et c’est bon à l’avance…
L’île posée comme un refuge, inaccesible à la nage, encore moins en bouts de pieds, tout juste en parachute, en ciblant bien le centre…
un paisible tranquille attentif à distance, qui palpite son coeur, on est si bien ensemble…
Ö… inaccesSible avec deux S…
« Toujours imaginer sera plus grand que vivre »
Bachelard dans la poétique de l’espace
_____
Entre cet aperçu lointain
Où l’imagination s’envole
Où la rêverie devient trait d’union
Entre cet ailleurs rêvé
Et cette feuille de carnet
Il y a les mots, petits mots
Qui voguent sur les vagues
Pour rejoindre là bas
L’Île ou Elle veut se rendre
Embarcation vers cet autre univers
Qui permet le voyage
Où la beauté l’attend
Un bateau qui s’invente
D’images, de métaphores
Où les îles à l’horizon
Sont comme des doigts posés
Sur les cordes d’une lyre
Musique pour accompagner les mots
Et donner corps aux rêves.
_____
Bon Week-end à tous dans le froid de l’hiver, laissons nous réchauffer par ces liens qui nous unissent les mots à travers la poésie, berceau des rêves.
embarquement pour Cythère
sous un ciel immense
une mer profonde
pour de loin en loin
……………………
Terre ! Terre !
qu’ils crièrent
les marins d’Amerigo Vespucci
un calme les enveloppa
……………………
Au plus près ! Au plus près !
qu’ils entendirent répondre
du fond des abysses
de Charybde en Scylla
Sur les pas de Verlaine, de Baudelaire, de Wateau, sur fond de mythologie grecque il y a les rêves…
Bel imaginaire
Aventures et légendes
Mythes et repères
Monique j’ai bien pensé à toi
en effet je reviens de Blois
la cité était ouatée sous la neige
et le ciel bien bas plus que beige
mais la Loire impavide sur laquelle le regard glissait
et près des anciennes chocolateries ais je créché
Il me vient comme un petit air
Thierry un regard pour me plaire
Des images sur la Loire un jour d’hiver
En ma mémoire comme si c’était hier
merci Thiery