Voeu / Will

Voeu / Will

à genoux ou debout

embrasse l’infini

de tes yeux

 

• • • •

 

kneeling or standing

embrace the infinite

with your eyes

 

39 réflexions sur « Voeu / Will »

  1. A je nous
    Ou debouts
    Mon amour
    Dans le ciel
    De nos yeux
    Merveillés
    De *levivre
    Cet instant
    Son miracle
    Ensemble
    L’un tout près
    L’autre Là

    désolée j’ai cisaillé le E, pour que de trois, jem’aime LIBRE d’écrire, ma simple d’être faite!

  2. ………………

    Ici la mer est calme et bleue
    La plage presque déserte
    Prières et vœux sont inutiles
    A quelques encablures d’ici
    A la même heure sur le lagon noir
    Voguent des petites étoiles
    Sur la plage règne le silence
    C’était hier sur une île lointaine
    Un départ pour un long voyage….
    Etre debout ou à genou
    N’a plus d’importance
    L’âme est en quête de repos
    De recueillement, de musique….

    ……………………..

  3. Toutes les positions sont favorables
    il suffit de choisir celle qui convient le mieux
    pas oratoire ni en battoir
    l’amer en sautoir
    les yeux écarquillés
    retrouver les senteurs de l’espoir

  4. Combien de vœux avons-nous faits
    Combien d’espoirs avons-nous eus
    Perdus dans le temps, tombés dans l’oubli,
    Adressés à l’inexistant dans le leurre des croyances
    Parce que la vie n’est pas programmable
    La volonté et les hasards se côtoient dans l’indifférence
    Et puis un jour sans même nous y attendre
    Ce que l’on croyait impossible, inaccessible
    Parvient indépendamment de nos attentes
    Parce que réceptifs, confiants, accueillants
    Parce que le yin et le yang vont de pair
    Parce que notre âme comme un miroir
    Capte la lumière, reflète ses rayons
    Emmagasine et restitue dans notre cœur
    Plus que l’on ne peut imaginer
    Il suffit de puiser à la source intérieure
    Alimentée sans cesse par la beauté, l’amour
    Et la confiance inaltérable en nous-mêmes
    Qui dit je peux parce que je le veux
    Indépendamment de toutes les entraves.

  5. Une petite correction pour le dernier vers pour éviter la redite d' »indépendamment » :

    Qui dit je peux parce que je le veux
    Malgré toutes les entraves et les défaites.

  6. Espace immense, la plage nue
    La mer géante en toile de fond
    Les châteaux de sable sont démolis
    Sur l’esplanade déserte
    Roulent les grains de sable
    De la dune à l’horizon
    Le tapis des romantiques est déroulé
    Reflets d’argent et grains dorés
    Venez petits enfants fouler
    La plage encore humide
    Mêler vos cris au chant des mouettes
    Nostalgie de l’été, souvenirs d’hier
    Un souffle d’air, une saison se meurt
    L’automne réserve ses couleurs
    Aux couchers du soleil
    Le silence est divin, suprême
    Tout est bien l’âme se repose
    Perdue dans l’étendue des rêves
    Noyée dans la démesure
    D’une beauté enveloppante.

  7. Embrasser l’horizon à bouche que veux tu
    ne rien trouve de louche dans le jeu entretenu
    trouver douce et moelleuse la couche retenue

  8. Exprimer le souhait et imprimer la marque
    dans le sable frais et loin de la barque
    pas en retrait et des yeux écarque quillés

  9. Rien ne m’empêche de faire un vœu
    Rien ne m’empêche d’espérer
    Mais faire « en sorte que »
    Me semble plus réaliste
    Composer selon les données
    Pour construire du solide
    Un rêve pour fondation
    Est une bouteille à la mer
    Un grain de sable sur la plage
    Une goutte d’eau dans l’océan
    Mais un rêve reste un rêve
    Qui compose avec le cœur
    C’est une graine qui va germer
    Sur un sourire qu’on arrose de ses larmes
    C’est un chemin ouvert
    Entre les ronces et les orties
    Un regard vers ‘infini
    Sur la barque de nos rêves

  10. du voeu à l’espoir, histoire d’y croire
    former des voeux comme des vagues
    et pas de simples châteaux de sable
    étant donné l’immensité
    l’imagination nous est prêtée
    allons nous promener
    et puis on peut se projeter
    mais de déçu à déchu
    il y a bien peu
    les rivages nous confrontent
    et parfois battent en brèche
    nos idéaux
    les éléments s’affrontent
    nous n’en retirons pas toujours
    la quintessence
    pas seulement par manque
    de patience

  11. Beau dimanche à tous
    ____

    Immenses soupirs
    Sur la mer de nos désirs
    Des rêves à saisir
    ____

    Ca se complique quand la mer est houleuse et que des vagues géantes engouffrent dans leurs eaux tous nos espoirs et transforment nos rêves en cauchemars….

  12. Tous nos espoirs prendraient l’eau,
    alors nous ferions eau de toutes parts,
    pas assez de calfatage
    et pas de calfeutrage possible
    l’angoisse qui monte indicible
    le réchauffement climatique attise les hantises
    pas qu’histoire de niveau
    mais aussi de confrontation
    à pas précipités
    quitter le bord
    regagner l’intérieur
    dresser des remparts solides
    mais se sentir touché, couché, roulé
    tout ceci est vague encore
    mais ne va pas tarder à prendre forme
    se masser sur le littoral
    c’est faire le lit littéral du risque
    et courir grand danger
    il est loin le temps des digues
    vient celui des ligues
    pas pour faire front commun
    contre un danger unique
    mais éveiller les consciences
    aux périls qui rodent
    pas seulement les courants qui érodent

  13. Je pense à la Rochelle est au mall construit contre la flotte anglaise, le siège de la ville, dernière place forte de l’édit de tolérance, je pense aux ligues et aux ligueurs
    à celles d’intempérance et aux chaînes humaines qui prennent du sens dans les combats
    surtout les combats justes contre la barbarie, l’aveuglement et l’obscurantisme comme autant d’isthmes qui ne permettent pas d’adopter des comportements positifs , progressistes
    la submersion des consciences par la déferlante du consumérisme et le nid douillet du confort
    du moins pour ceux qui peuvent s’en prévaloir ne prédisposent pas au combat, aux luttes et aux affrontements et pourtant, il y a fort à faire …

  14. La mer est partout la même
    L’eau, les vagues, les couleurs
    Quand le ciel est gris
    La mer est grise
    Quand le ciel est de feu
    La mer est rouge
    La mer en ce jour
    Jouait avec le blanc et le noir
    Rimbaud jouait avec les voyelles
    Je joue avec les nuages
    J’invente des rêves bleus
    Des rêves jaunes, des rêves rouges
    Mais les pensées sont noires
    Noires comme la nuit
    Blanches comme le jour
    Demain il fera beau !

  15. Ah si seulement je pouvais
    Aller courir sur la plage dans le vent
    Comme un enfant jouer dans l’innocence
    Pieds nus dans le sable mouillé
    Atteindre au-delà de la mer l’horizon
    M’inventer un grand terrain de jeu
    Où le bonheur serait au bout de la course
    Où les vagues danseraient de joie
    Où le ciel s’inonderait de lumière
    Ah si seulement je pouvais
    Chanter comme les moines en prière
    Invoquer quelque dieu, quelque sage
    Croire en cet instant de grâce
    Comme le vivent les enfants
    Sur leur château de sable
    Mais le silence de la nuit est tombé
    Les mots et les chants se sont tus
    La plage est devenue noire et déserte
    L’âme triste et solitaire pleure sa destinée
    En écoutant la chouette de Minerve.

  16. âgés nous ? pas au point de ne plus rêver
    d’écrin en aigrette devine qui vient
    quelque chose qui nous retient
    nous n’avons pas perdu toute innocence
    mais clairement ce n’est pas du non sens
    deux bouts se rejoignent et se confrontent
    mais le bruit du ressac reste dans notre havresac

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