espace océan
vague de solitude
chant du silence
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space ocean
wave of loneliness
song of silence
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
espace océan
vague de solitude
chant du silence
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space ocean
wave of loneliness
song of silence
il ouvre la bouche
attend-il son lent retour
sous les ris du vent
Seul face à l’océan
planter une ligne
rêver de l’impossible
n’est ce pas cet océan qui peuple mes rêves
ces vagues qui reviennent sans jamais de trêves
Je teste…
Test
Au bout de ligne d’horizon il y a un point…d’interrogation
Point du tout ou rien
Le point d’interrogation
Question sans réponse
Votre haïku retranscrit très bien cette photo !
Le regard se part tout son loin
Il se laisse faire à l’infini
Pour chercher des réponses
Sur son sort d’être humain
au point du jour
au coin de l’oeil
au soin de l’immensité
j’ai fait le point
mais sans sextant
j’ai pointé
mon doigt
vers l’horizon
j’ai délié
mon serment
ma relation
à l’univers
a pris
un autre sens
grève mousseuse
flaque nombreuses
et mon ombre
A-t-il avancé dans l’onde mouvante
La vague va-t elle le submerger
Point d’interrogation ?
Mystère d’une dérive
Face à la mer ou face à la vie
La même solitude, la même angoisse
Vague sur l’océan ou vague à l’âme
Sont-ce les prémisses d’une tempête ?
Le grand silence assourdissant
Au fond du cœur qui bat trop fort
A marée basse, à marée haute
Les questions fusent sans réponses
L’âge de raison y fera-t-il ? Point du tout
Chaque grain de sable est un mystère
L’âme est comme la mer insondable
Avec ses bouteilles à la dérive et sans message
Elles flottent vides d’un continent à l’autre
Les problèmes restent posés et insolubles
Perdus dans les dédales des incertitudes
Du tout je ne vois qu’un petit peu, un petit rien
mais ce n’est pas tout et ce n’est pas rien
dans la circonférence je sens l’inférence
l’effet du tout ou rien pour notre bien
mais dans cet antre deux je me sens coincé
où que je me tourne
Ils sont beaux tes mots, Thierry…
Quand je vois l’aube poindre
au point du jour
se lève alors dans mon coeur
une grande vague d’amour
bien sûr c’est l’âme soeur
que je cherche toujours
et vais ici m’oindre
car l’onction est à la jonction
des mondes terrestres et aquatiques
je me pointe à la ligne
vers le large je fais un signe
bien droit je suis digne
je me visse vers l’horizon
la tête en écrou mais sans pas
Une mer qui se retire
Le temps d’une grande marée
Va-t-elle revenir ?
A l‘âme de la vague
Vivre le retournement
Un retour à l’océan
Espace du silence
Espace du sans fond
Espace du sans forme
Peu à peu se rapproche
Le fond de soi
Espace océan
L’appel du silence
Se souvenir
Lance la ligne
Au point du tout
Laisse là revenir
Elle t’attend
La mer
Un très joli texte d’arlequin qui met l’âme au coeur même de la vague avec la mer pour confidente.
Au point de chut
le silence
A l’horizon, la ligne
de fuite
le soliloque
pour tout horizon verbal
dressé mais pas pressé
vertical contre horizontal
il n’y a point de grumes
qui se débardent
il n’y a point de brumes
qui s’attardent
sans quai ni inquiet
atterré ou acéré
amarré ou entraîné
dans la mouvance des lieux
l’étude pour tout repère
et la marque du trait
bien loin là haut
S’en va et s’en vient
Le déroulé d’un grain de sable
Force de l’érosion
A la portée du souffle
L’insondable l’immortalité
Au-dedans de nous
Repère la ligne
Au point du tout
Tout va bien
Tout au bout de la ligne…le point son
Il n’est pas celui qui regarde la mer
Il est l’homme que je vois face à la mer
Cette mer qui semble sans frontière
Mais qui butte là-bas à l’horizon
Il n’est rien de ce que je vois
Qui soit une réalité confirmée
Juste un regard aux portes de mon âme
Pour aller vers le rêve
L’océan immense comme un avaloir
Où l’imagination s’engouffre
L’homme un point au milieu de tout
Repère de grandeur et de distance
Un point qu’il convient d’effacer
Pour retrouver les dimensions de l’illusoire
De l’immensité et de l’infini
Obstacle à franchir pour glisser sur les vagues
Se profiler au devant de la scène
Embarquer sur le rafiot de l’intemporel
Avec pour tout bagage mes rêveries
Un point c’est tout
C’est ce texte qui m’est venu à l’esprit en lisant le titre de cette page! Bonne nuit à tous.
Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant: « Regardez bien, ma soeur;
Est-ce assez? dites-moi: n’y suis-je point encore?
Nenni- M’y voici donc? -POINT DU TOUT. M’y voilà?
-Vous n’en approchez point. »La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ,
Tout prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
Jean de La Fontaine.
La mer avait-elle cette allure si calme, était-elle d’huile comme nous le montre cette image et qui illustre si joliment cet haïku si apaisant ? Point du tout en ce jour d’automne…
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Aujourd’hui j’ai regardé la mer agitée
Entendu les vagues gronder sur les rochers
La mer si tranquille d’ordinaire crachait
Et déposait sur le sable sa bave écumante
Semblable à l’océan un jour de grande marée
Postillonnait en un bouquet de perles argentées
Sous un ciel bleu parsemé de plumes blanches
Constellation d’un duvet de nuages glissant dans l’azur
Seul l’horizon restait une surface plane et lointaine
Sable, cailloux et galets, coquillages et bois flottés
Roulaient sur la plage au flux et reflux des vagues
Loin des bruits de la ville, j’écoutais envoutée
Le chant joyeux d’une danse endiablée sur les flots
Jusqu’à ce que la nuit vienne éteindre doucement
Le brouhaha des vagues et laisser l’eau effleurer la plage
Voir s’estomper et disparaître l’horizon dans le noir du soir
Comme un trait qui s’efface sous la gomme dans le jour qui s’en va.
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Bonsoir amis de passage et bon dimanche
Bonsoir Monique
j’ai pensé à toi, je suis allé à Blois
je n’ai pas eu le temps de flâner sur les bords de la Loire
Côte à côte
Dans le flou
Eclairé
Nos regards
De nous deux
Coucou vous de vous, si heureuse de vous revoir…
mince, je souhaitais poser mes mots dans bruine,
mais je changerai donc jamais…en distraite…attentive pourtant…émotionnée tellement par vous…