morne plaine
aiguilles du spirituel
pointes d’humour
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dull plain
needles of spirituality
points of humour
◊ … ! Bon 1er Mai aux Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme ! …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
morne plaine
aiguilles du spirituel
pointes d’humour
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needles of spirituality
points of humour
◊ … ! Bon 1er Mai aux Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme ! …
Deux Monts Saint Michel ?
Premier Mai Premier Muguet.
Et tous les Espoirs…
Bons muguets parfumés à tous…
L’immense plaine qui vit naître et vivre mes ancêtres
Grenier de la France disait mon livre de géographie
Quand grenier et aïeux me semblaient des mots concordants
Dans ma petite tête d’enfant naïve mais curieuse
Puis un jour j’ai vu le grain dans les silos des fermes
Puis j’ai entendu et écouté parler les grands parents
Et puis et puis un jour dans mon livre de français
J’ai vu cette image de la cathédrale au milieu des champs de blé
Alors les images, les lectures et les paroles devaient m’apprendre
Ce que représentaient cette immense plaine, ce désert de céréales
Et ces deux immenses clochers qui transperçaient les nuages
Le long poème de Charles Péguy ne pouvait pas ne pas être lu
« Etoile de la mer voici la lourde nappe
Et la profonde houle et l’océan des blés
Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
Voici notre regard sur cette immense chape…… »
Aujourd’hui mon imaginaire m’emporte vers d’autres pensées
Si le regard reste le même, image de la mer, image des vagues
Vagues du temps, strates de l’histoire par couches si différentes
Ces deux points d’exclamation au loin m’interpellent
D’un autre point de vue et d’une toute autre manière-;)
A l’horizon,
le rêve du serpent
Deux amers
doux espoirs
garder son âme pure
Ligne d’horizon
sentinelles aux poings levés
se rient de l’hiver.
A tous un petit brin de muguet virtuel et symbolique aux senteurs printanières porteur d’espoir, sans oublier qu’il est aussi symbole d’amour et d’amitié porteur de bonheur.
Ils sont encore fort nombreux Ossiane les Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme, je l’espère.
Toujours au travail Ossiane et de toute mon âme. Merci pour cette très belle photo minimaliste , bonjour à tous!
Une chute libre lourde, il y deux jours,
puis la pente se remonte…
on ne peut toujours être sa pleine forme,
la lassitude immense de solitude extrême,
parfois abat son être!
C’est si dur un parcours en mère d’un autiste,
depuis vingt cinq ans!
Dressés
Ils pointent la lumière
Se regarder le ciel
Et devant
Fermer les yeux
Pour voir un peu
je vous embrasse, vous, ceux, du navire de nous de ton toit, Ossiane.
comme punaisée
sur le mur de ma chambre
l’image carrée aux quatre coins noircis
grand angle et cache soleil afférents
emporte au loin
la fureur des batailles
que somme Charles Péguy
d’accompagner en grondements sourds
jusqu’aux flèches cathédrales
d’une possible remise
d’une possible échancrure
entre nos rideaux de velours
ceux même que nous achetâmes
ma soeur
lorsque mère morte
passèrent les oies sauvage
en remontée vers le nord
oh !
esprit de la plaine
viens à ma rencontre
grise de tes nuages bas
le morne de ces lieux
pour que s’élèvent
un dernier cri
le reflux de la vie
l’altière effluve
des errances passées
le correctif sagace
des suintantes effusions
pour que s’élèvent
le babil des enfants de mai
la course maladroite
d’un bambin de 18 mois
houle emportant
en ses replis de chair
les caresses échangées
au guichet de cette prison
advenue
un soir où
lumière se faisant rêve
ma douceur
mon vivre-ensemble
nous nous pelotonâmes
sous l’édredon de plumes
Point de vue:
« Pardonnez-moi;la vie m’est insupportable. »Dalida.
Loin à l’horizon
Se profile l’espérance
Un chemin d’espoir
les cornes du diable
ne nous font pas encore de peine
pointes de vue, à la vue de tous
mais dans la platitude horizontale
rien ne peut faire plus plaisir
que de pouvoir saisir
cet orthogonal
Deux pointes fines
se détachant sur les champs
saisissent mon oeil
Deux pointes fines
interpellant mon esprit
en l’interrogeant
Deux pointes fines
attirantes en mon âme
telles des aimants
ne ce n’est pas une danseuse qui a posé ses pointes si fines
la juste au milieu où le regard ne s’égare pas encore
pourtant sur ce plateau on imaginerait bien une ballerine
nous avons dans le viseur cet horizon qui accroche
et de ces éminences nous ferions l’objet de la providence
heureusement il n’y a pas de ces brumes de chaleur qui déforment
et nous auraient fait voir d’oscillantes perspectives
A chacun son point de vue
Le vrai, le faux, l’ambiguïté
Le regard scrute le lointain
Cherche un sens à l’image
Invente, imagine, s’interroge
Qui a la certitude de ce qu’il voit ?
Chapeaux, flèches, cornes, voiles de bateau
Ou deux silhouettes de pénitents en procession
Deux taches venues troubler la terre nue
Une fuite, un voyage au delà du visu
Sur une mer de nuages, un océan de terre
Deux points qui s’accrochent à l’horizon
Navire qui s’éloigne, n’en finit pas de disparaître
Laissant les poètes à leurs rêves
Les comiques à leur humour
les conteurs à leurs histoires
Les religieux à leurs prières
La Beauce à ses cultures
Et chacun de nous à ses pensées.
Ossiane,
pour toi le poème des mots d’Avril.
Coucou Monique,
coucou tout l’équipage :
Un MAUVAIS RÊVE
ballotte mon âme
d’ombres fantômes;
tremblante,
j’arrive au SEUIL
du bâtiment 11,
où demeure la mémoire
d’arlequin, pierrot et colombine
Je sors
et je tombe dans le PARC,
sous l’arbre de printemps
plein de fleurs
Mais, moi,
une ombre de plus,
je chemine comme les autres
vers les bancs d’automne.
La PEINE OMBRE de la fin de jour,
m’attend
sous le saule mélancolique.
À l’INTERIORITÉ de mon coeur
je reste à l’écoute, en silence,
comme le nuage qui AU BOUT DE SOI
ne connait pas sa destination
et se laisse emporter,
douce folie,
en DIVAGATION pour l’infini!
Point de vue,
image de sonde,
un coup d’oeil à la ronde
il ne s’agit de clocher sans que réel il soit
et ce qui écorne la platitude
n’aspire pas au rituel du tricotage
le cottage n’est pas apparent
C’est en écoutant Moustaki que je découvre ton texte Neyde et il me séduit très profondément tant il est sensible, des mots légers comme un nuage dans le ciel de notre vie, merci, il me semble en plus l’avoir lu au bon moment, c’est-à-dire à un moment où j’étais très réceptive pour ce langage qui s’adresse à l’intériorité justement.
cloche est donc placée bien haut pour que sonne le carillon
mais bien sur il faudra d’abord monter en silence ce raidillon
moi qui pensait ne plus avoir à affronter d’ardillon
mais ce lieu n’en est pas une et c’est sans botte que j’arrive
attendez moi jumelles qui m’en mettez plein la vue
je tends vers vous des bras explorateurs et me rue
un avantage c’est que ces hampes pas trop dressées
me signalent bien malgré tout la direction à emprunter
j’arrive au pas à peine empesé par des chemins de traverse
sans craindre le vent de basse pleine ni l’averse sereine
je n’en suis pas encore à vous tutoyer pour mieux vous distinguer
mais nul besoin ni envie de franchement vous rudoyer
je ne sais encore à qui vous payez un loyer
je vous espère accueillante comme un vrai foyer
Point de vue
Méfie toi fort de toi
Tu ne vois que sous un angle
Celui de toi
Et des milliards de facettes
Restent des invisibles
Il reste si vrai de vrai
Que lire pour entendre
Est tellement impossible
Et que écrire pour se dévoiler
Est message voilé
Le bruit des ondes de vraies
La douceur de ton geste
Un sourire joli
La beauté de la vie
Tout cela est bien bon
Fait du bien où cela passe
Le monde est un spectacle
Et être sa marionnette
Est d’un triste son clown
Mais certains peuvent entendre
Tout ce qui ne se dit pas
Et cela met le coeur en joies
Dans son tiroir secret
Au double fond son vrai
En Là tout de Là si Là
terre sans frontières
un roi de la République
le colza fleurit
–
Pic et pic et …
mais où est donc passé
colégram ?
–
A notre Hirondelle du Brésil : très, très bô. Un peu triste mais si vrai.
Ici, en plus du parapluie, il va me falloir sortir le kayak et le gilet de sauvetage si je veux mettre le nez dehors !!!
Bon dimanche à tous.
–
les piliers de la terre ont donc été semé
qui poussent rapprochés et s’épaulent mutuellement
pas d’épeautre et encore moins d’apôtres
l’ecclesia est rustique et la vue romantique
combien de sueur et de sang furent donnés
par ces bâtisseurs du temps , des attiseurs de foi
mais dans ce paysage manquant de relief
ils ont su prodiguer des talents et se faire pardonner
les bras joints et tendus l’affaire est entendu
de bien loin puisqu’il s’agit de donner l’heure
pour les prières et c’est là que le miracle s’accomplit
de laudes à complies
venez de toute part
et ne cédez pas à la peur
la vie est dans les champs d’honneur
mais le coeur s’élève bien au contact des tours du seigneur
Vous voulez mon point de vue
Alors en vlà un bout
Sourire et se rire
Dès que cela possible
Et c’est un bel programme
Quand la vie le permet
Pépites en indicibles
Jolis les invisibles
Plumes d’ange son vol
bon dimanche pour chacun, le hamac se papillotte, les pas découvrent, l’oeil brille en regardant le ciel….DE MON AILLEURS D’ICI!
des pousses qui se dressent
et repoussent l’horizon
des pouces qui progressent
et donnent la vie
l’avis sur du sens bien lointain
épaulement de sacristain
« Père » Thierry, vous me paraissez bien dominical dans vos Ecritures.
Faites-vous lE pître aux Ossianiens ?
(hé, c’est pour rire, hein !!!)
Ah oui Bourrache je suis bien oecuménique d’un seul coup mais c’est exceptionnel et peut être affaire de circonstances 🙂 mais j’aurais pu tout aussi bien me dire oecuménisque avec mon genou gauche en capilotade, alors tous sous la même bannière ? je ne suis pas pour l’enrôlement et pas sergent recruteur ou chargé de missions apostoliques, l’engagement est volontaire et en conscience, en confiance même aussi quand c’est possible.
Père qui aide aux dieux (ou qui êtes odieux pour les plus dévergondés et hors de leur missions) quand le domini cale il bute sur la leçon mais mes écritures ne sont jamais sanctifiées, peut être scarifiées et sacrifiées , alors oui le pitre mille fois puisque le rire est mon allié permanent comme l’aimant qui m’autorise.
Mon point de vue…c’est que sourire et rire encore…après des chocs de vie terribles…cela semble improbable…allez on verra bien…à serrer tellement son désespoir en mère d’autiste…que même si de la liberté, en paix…le coeur à rire n’y est pas…on ne peut se forcer à rire ou à sourire…c’est la vie qui décide de…Tellement!
S’extraire du désespoir
Ne signifie pas toujours
De serrer des faux espoirs
Mais c’est déjà prendre
De la belle distance
Voir l’oeil ouvert
Avec moins de négatif
Des ondes positives
La vie n’est pas que blanche
Comme elle n’est pas que noire
Le gris son va et vient
Avec ses hauts ses bas
Pointe d’humour:
Je pars en Hollande car Cosy est l’habitat.Bon je file me coucher!
L’humour indispensable
Son essentiel de vie
Pour rester en surface
Agit comme un flotteur
Qui donne de l’oxygène
Des bouteilles d’air précieux
Quand la vie moments rudes
Deux carillons au loin
Chantent en odeurs de foin
La campagne paisible
Se nourrit d’indicibles
Le ciel son confident
Fait belle confiance au temps
Et l’être couché Là
Se suffit d’être las
Son coeur respire palpite
Ses deux yeux belles pépites
Remontent la clé des sens
De toutes ses essences
Et le seau se remplit
De cette petite vie
La vie douceurs se vole
Une mouche bourdonne son vol
Cette petite vie s’affaire
Il lui reste tant à faire
Le bel travail du temps
Se traverse les tant
Du regard découle le point de vue. Bravo pour votre blog !