Intériorité / Inwardness

Intériorité

l’arbre parapluie

le jour des derniers éclats

à l’écoute

 

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umbrella tree

day of last sparkles

listening

50 réflexions sur « Intériorité / Inwardness »


  1. Posée sa vie
    Elle repose ses peines
    Ses gros chagrins aussi
    Ceux qui coupent la vie
    Elle
    Sous eux
    Elle reprend son souffle
    Se laisse serrer
    Par ses amours
    En tout dedans
    Ô oui qu’elle aime
    En tout dedans

    En tout son Là
    Mélodie belle
    D’un amour grand
    Son chemin de vie
    En tout dedans

    Son coeur ému la penche
    Elle le regarde
    Elle donne ses ailes
    Dans ses bras de lui

  2. en l’hexagone de ton attente
    je serais ton attendue
    et si l’arbre en son axe
    scande les génuflexions
    me sois venue
    tard
    en circonflexe accent
    du mirliton étonné
    qu’alors
    me reviens
    ici ou là
    mais pas de deux
    en l’autre
    aussi haut
    que le clocher à trompes
    en l’élévation de la croisée
    et me dire
    qu’il est là
    ressuscité

  3. un deux trois quatre cinq six
    vert bleu rouge jaune blanc noir
    je t’attends

    un deux trois
    vert bleu jaune blanc
    il fait tard

    un deux trois quatre cinq
    vert
    je t’aime

    une deux trois quatre
    vert bleu
    mon coeur

  4. Sous l’arbre parapluie
    Mettons-nous à l’abri
    Et puis croquons son fruit
    Nous aurons des pépins

  5. L’F était dans l’infériorité
    L’effet tait l’infériorité
    il faut fêter
    car si est fêter
    si f est t
    l’infériorité devient l’intériorité

    Mouais, ou alors l’enfer horrifié, bon, je crois qu’il est grand temps que j’aille me coucher. Bisous, bonne nuit !

  6. Les lumières cessent.
    Dans un monde différent,
    rempli de brouillard,
    de landes sans fin,
    désert à perte de vue.
    Le ciel va se perdre
    dans sa ligne d’horizon.

  7. Je m’évade de mon quotidien
    Le temps passe sur mes traces nouvelles,
    Suspendu au fond de moi
    Dans mes pensées verrouillées
    L’inconnu

    Et l’inconnu se fait encore
    Mauvais infini face à soi
    Et l’inconnu… c’est toi

    L’émotion est un port
    Le mal existentiel
    Le silence essentiel
    Le lien en mouvement

    Mes mots en toi résonnent
    Mes maux assaillants se répandent
    Mes maux ces tyrans négrillons
    De l’Intériorité de soi

    Intériorité de soie
    Où coucher nos velours
    Les cris du silence se profilent
    Ces mots qui s’abandonnent
    Sous des toits chlorophylle

    Mais du tout a surgi le rien
    Ici et maintenant
    L’arbre raconte la saison
    Sous le dais ma raison
    Le corps immobile

    Je viens de si loin
    Vois mon arrachement
    Au fil de mes tourments
    Sur ton île mon exil
    Liberté de choix

    Je viens de si loin
    Et le soleil m’inonde
    Sur le banc, je deviens
    Et ce tout et ce rien

    Je viens de si loin
    La Maure dans mes bagages
    La vie fleuve tranquille?
    L’émotion est subtile
    Oui l’émotion est fertile
    Au champ de nos empires

    Lève-toi et marche soldat
    La souffrance ne doit pas t’abattre
    Le soleil est radieux
    Les enfants dans le sable
    L’enfant un défi
    Lève-toi et marche
    Soldat de la vie.

    La rivière est passée
    Coulant librement
    Du présent, du passé
    Je marche librement

    J’ai rompu le contact
    Mais il revient chercher
    La vie près de la Maure
    Le lien inachevé

    Il m’écrit habillé
    Du mal et du bien
    Suspendu à ce lien
    Qui va et qui vient

    Il m’écrit tout et rien
    Son intériorité

    C’est son temps pour exister
    Près du jardin d’épines
    Et de roses parfumées
    Qu’est mon jardin de soi

    Assise sur le banc
    Je ne sais que penser
    Alors je ne dis rien
    Je raconte son volcan
    Errant sur la banquise
    Son désir cameline
    A calmé mes ardeurs
    Mais sa lave tambourine
    A brûler son cœur.

    Il faut partir,
    Le parc se vide
    L’intériorité se dévide

    Que je parte vers mon quotidien
    La poésie, un bien
    Car sa musique m’enchante
    Oui, sa musique m’invente
    Hunier de nos voilures
    Radeaux de nos destins
    Je n’emporte que…
    Mon intériorité.

  8. En se tournant vers soi
    on ne risque que de se découvrir
    par happe pluie, ce sont les gouttes de soi
    dans la douceur de soie on glisse lentement
    mais le processus involutif ne fait que commencer
    il faut plonger sans peur de ce qui va sourdre bientôt
    pas seulement hanté de songes il est à demi rieur
    mais tandis que les souvenirs se prolongent
    il est aussi teinté de suave nostalgie
    qui dans le creux de soi agit
    comme révélateur
    on ne peut être délateur de soi
    puisqu’on ne sait pas grand chose
    sauf à s’abimer dans des considérations perdues
    et tandis que que comme remugles remontent à la surface
    visages et musiques qui sont des plus ardues
    on retrouve lentement le début de la trace
    on piste et on risque mais pas le tout
    puisque ce n’est que partie infime
    qui veut bien s’extraire de la gangue
    et même en prenant langue
    il est tant de mots tus
    que dans ce motus
    pas plus obtus
    le rien reste à venir

  9. dans la moite heure où je me découvre un peu
    tout cela n’est pas tiré par les cheveux
    et mon crane si lisse où plus rien ne se visse
    cache des pensées si sombres que je ne veux les voir
    pas histoire de se confire en tranquillité
    sans jamais se savoir assiégé d’obscures velléités
    mais de tout cela quoi tirer comme utilité
    je suis comme je suis, j’essuie encore les plâtres
    mais ce grand feu intérieur au fond de mon âtre
    ne fait pas de moi le gardien de mes pensées comme un pâtre
    je suis ce que je suis, mais qu’est ce à dire encore

  10. Des mots… des mots… encore des mots
    Mais comme le chiendent n’en voit jamais la fin
    N’évacueront jamais jusqu’au fond de soi
    Cette intériorité qui s’enracine profond
    Bonne ou mauvaise herbe, les mots trient
    Ne savent plus ce qui est bon ou mauvais
    ou bien encore un mal pour un bien qu’en sait-on ?
    Un jour la mort emportera tout ça
    Sans que jamais personne ne sache
    Ce que les mots ont tenté de laisser entendre.

  11. les mots c’est mieux que rien
    pour habiller ce que l’on sait de soi
    se dire en peu mais pas forcément
    en bien car à trop vouloir enjoliver on s’éloigne de soi
    pouvoir crânement regarder la tête
    que l’on a et comment elle est faites
    ces traces insignifiantes ne sont pas du signe
    les fientes mais le fumet profond
    qui exhausse le soi sans exaucer
    quoi que ce soit
    les mots poussent entre soi et soi
    mais du moi au soi c’est un bien long chemin
    au début et dans les causes (celles dont on cause toujours)
    les mots durent temps qu’on les dit
    temps qu’on les croit
    les mots tempèrent la fougue et la joie
    on ne peut se détacher mot pour mot
    même à bien prononcer
    car on finit par accuser le coup
    celui qui est pointé

  12. la visite de l’intérieur
    au sens où l’entendent …les alchimistes
    dans la formule VITRIOL
    doit permettre de rectifier bien des choses
    mais les aquafortistes sont plus crédibles
    que les aquabonistes
    surtout en ce jour citoyen

  13. « Dans moi savez vous quoi qu’il y a »
    ce pourrait être le développement d’une chanson allègre
    pour exprimer un état intérieur et passer de l’autre côté du miroir
    psyché pas idyllique qui s’offrirait alors au regard

  14. Les mots sont l’émotion
    pas de motion de défiance
    sans crise aigüe
    la mousson qui s’abat
    l’égo qui s’ébat… et moi et moi …
    émoi simple et cruel parfois

  15. Bonjour la Cie !

    Sérénité au jardin,
    Méditation,
    Relaxation…
    Quand soudain,
    Au milieu du silence
    Un « ouinnnn » a retentit…
    Suivi d’un petit gazouillis…

    Ca y est…

    SUIS MAMY !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee

  16. Quelle bonne nouvelle Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
    Je partage comme heureuse équipière de ce blog ce bonheur immenseeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  17. Un grand jour Christineeeeeee !! et plein plein de bonheur à tous, bienvenue à ce petit bout dans notre monde, contente pour toi, et suis persuadée qu’il partagera avec sa MAMY et toute la famille de grands et beaux moments.

  18. C’est dans le silence
    Que l’on perçoit l’intériorité
    L’âme se laisse entendre
    A qui daigne l’écouter
    Son langage est émotion
    Au delà de l’insondable inconscient
    L’intériorité est sensation, réaction
    Ça vit au fond de soi et ça se sent
    Mais les mots sont parfois bien maladroits
    Pour traduire l’intensité de cet intime en soi
    Les poètes ont alors recours
    Aux mythes, aux métaphores, aux allégories
    La musique restant la meilleure expression
    De toute cette intériorité silencieuse
    Un langage universel de l’âme.

  19. de la nuit
    sous le parapluie
    montent les bouffées de silence

    paquetage fait
    le sac au dos
    partir

    petite musique
    du calme au friselis des feuilles
    la joie

    en signe d’au revoir
    excédée
    une pie jacasse

    je marche
    et me tais
    tant de tendresse permise

  20. – » Madame est sortie »

    Madame , en fait s’est installée entre les murs de livres de sa bibliothèque intérieure errant dans ses pensées . Pensées mauves , lointaines comme les souvenirs , pensées jaunes comme la lumière d’automne de l’arbre -parapluie, pensée bleues quand ses yeux aperçoivent ses fils joyeux jouant dans le parc . Auprès d’elle les livres ouverts que nul ne voit , même pas elle et celui qui s’écrit à l’instant

  21. @Christineeeeeeeeeeeee

    Félictations! Longue et heureuse vie au tout -petit et prompt rétablissement à la maman,merci d’avoir partagé cette bonne nouvelle ici !

  22. La nature reste un rendez-vous indispensable pour maintenir son intériorité dans un climat serein, c’est un moyen que j’utilise au maximum, il apporte un réconfort, une détente, un atout supplémentaire pour se maintenir en bonne forme, sans parler des rencontres et des découvertes inimaginables et inattendues qui mettent le cœur en joie.
    _____

    Elle s’était donné un temps de réflexion
    Assise sur un banc à l’ombre sous un arbre
    Le regard absent perdu dans le lointain
    Un bruit de fond mêlé de vent et d’enfants
    De temps à autre elle gonflait sa poitrine
    Laissant apparaître une respiration profonde
    Point virgule dans l’abondance de ses pensées
    Changement discret d’attitude jusque là figée
    Cherchait-elle une solution à quelque problème
    Ou voulait-elle simplement évacuer tout stress
    Susceptible de la rendre malheureuse et triste
    Elle était venue chercher au sein de la verdure
    Une bouffée d’air pur, un environnement serein
    Zen-attitude, pour un travail intérieur sur elle-même
    S’abandonnant au temps, décontractée, détendue
    Jusqu’à ce que dépouillée de tous tension pénible
    Elle retrouve calme et paix au fond d’elle-même
    Et quitte tranquille ce banc, ce parc en toute quiétude.
    ____

    Ce matin les acacias exhalaient un parfum sucré à vous donner l’envie de faire des beignets de fleurs au goût fin et subtil. Mon héron cendré était au bord de l’eau, les genêts éclataient leur premières fleurs. Un joli temps de pause !

  23. c’est joli, hein, la vie, Christineeeee…merci de nous faire partager ta joie…

    Assise
    Seule
    Elle a
    Le coeur
    Ensemble
    Habitée
    En amours

    douce journée,
    même si les giboulées
    mais encore le soleil,
    même si les pirouettes
    mais encore le serein,
    au tout au fond de soi…

  24. (…)dépouillée de « toutes tensions pénibles » pour remplacer « tous tension pénible » qui ne veut rien dire ( le mental fait parfois, on ne sait pourquoi, abstraction de grammaire et d’orthographe-;)

  25. t’en fais pas, Monique, j’avais rectifié à te lire…
    on est loin de faire tout ce qu’on veut avec ses mots de soi,
    on fait ce qu’on peut de les suivre…hein? SOURIRE!

    c’est bien impossible d’arriver à lire au plus juste l’*autre,
    on tente, on s’ose, on approche, s’approche,
    et peut être on entend tout le contraire, au final…

    je me ressens tellement bien incapable, d’entendre l’*autre, au plus près,
    peut être car justement je tente, tente, de ne pas louper,

    UN LIEN PRECIEUX RESTE SI PRECIEUX!
    et puis je fais confiance aux ondes naturelles, *
    qui elles sentent ressentent, peut être, au plus vrai…

  26. et puis les mots sont ils des vrais?
    IL Y A TANT DE MENSONGES EN CE MONDE TEL!

    allez c’était mon moments philoS…

    BISES A TOUS!

    ( moi j’avoue qu une naissance, cela me fait flipper, avant, pendant, après,
    une vie, deux vies, peuvent tant basculer si vite,
    la vie dans son contenant, c’est Tellement de vie à sauver, souvent!
    ( et un enfant avec des immenses difficultés, cela déporte la naissance, vers un sens Tellement profond de réalité d’Existence de l’Etre! )

    mais la terre n’en finira jamais de voir naître des enfants,
    et des hommes et femmes d’en faire…
    même si c’est d’un risqué, fort risqué…
    ahhhh, le sens de la vie de l’Humain! sa progéniture! l’arbre généalogique!

  27. Quelle responsabilité il n’y en a pas de plus grande et bien sur Annick beaucoup de question autour de la naissance mais tellement d’amour, tellement d’AMOUR

  28. Annick je suis absolument convaincue que Mensonge et Poésie sont deux mots incompatibles, car si on est dans la recherche de la beauté on est forcément dans l’approche au plus près de la vérité.

  29. petit coeur des ondées fraîches
    d’un printemps frileux
    absorbe en tes ouïes fines
    les senteurs acacia des amis de l’ombre
    sois rêche et soumise à ce qui est
    sois de feu devant l’étrave d’un vent coquin
    sois de miel devant l’ouvert de l’oeil
    sois caméléon pour l’époux nommé
    sois le dièdre des offrandes sacrées
    sois fière
    à bras et en ivresse
    la babine fumante
    devant la beauté du monde
    sois toi
    …………………
    il y a tant d’amour tout partout partout

  30. Merci mes amieeeeeeees !

    Le petit Mathis vous envoie des eeeeeeeee qui ressemblent à des iiiiiiiiii quand ce ne sont pas des ouiiiiinnnnnn ! Mais il est assez sage malgré son oeil malicieux !

    Vous voulez la traduction ?

    Annick nous l’a déjà soufflée…
    AMOUR revient toujours !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee et bonne journée à toutes et tous !

  31. piuoffff mes mots envolés,
    allez j ai le tonus, un peu, pour réécrire…

    J’aime tes mots, Monique,
    et quand la recherche de l amour en beautés une quête, mettre au monde semble la moindre des choses, à faire sur terre…

    oui, me semble que la poésie en ressentis au plus près, ne peut mentir, même si elle aimerait dissimuler, par simple pudeur d’intimité d’être…

    Leila, je les reprends tes mots:
    * J’ai une telle tristesse au fond de moi. Intériorité *
    je les fais miens, pour hier soir, cette nuit, ce matin…
    car oui, j’ai une tristesseS au fond de moi, mais faut tenter Tenir encore son gouvernail de vie, pour *levivre…

    bises Christineee, et le max de mielS, hein, regard…

    belle journée, pour tous et chacun,
    je m en vais REcommencer la mienne, partie encore vers la voiture, avec des tocs en autisme, mais bon, allez, il part en foyer de onze nuits, puis un week maison, et encore 5 njuits en foyer, je vais pouvoir me reposer mon LIBRE, je verrai les *trucs de choses de vie, ensuite, puis légèrement,

    C’est que c’est tant multi courants de pressions dans mille sens, de *levivre en autisme, son temps, Aujourd’hui, et cela depuis vingt cinq ans…c’est un beau parcours EN AMOUR, à présent, une place en foyer de nuits, urge, pour moi…je suis en limites données, dépassées, à trouver encore miel de vie, sérénité, dynamisme, précipitateurs pour rendre cette vie la plus belle possible, pour chacun!

  32. J’avais offert ce petit poème chez Tilia (Echos de mon grenier) :

    La vie,
    C’est un tour de manège
    Qui suit sa route
    Sans déroute

    La vie,
    C’est comme un carrousel
    Manège universel
    Qu’on emprunte une fois

    La vie,
    C’est une petite graine
    D’énergie
    Que les peintres, du bout de leurs pinceaux
    Nous transmettent sur leurs tableaux

    Tournent les couleurs…
    Tourne le manège de la vie…

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  33. L’arbre l’ami
    A posé son banc
    Tout autour
    Pour qu’enlacé
    De vies
    Il entende au plus près
    Chaque secret sonâme
    Une peine
    Le bonheur
    La vie son simple
    Comme elle s’écoule
    En larmes de joies
    Ou de peines de vie

  34. Mes mots ne m’appartiennent pas, ils ne sont pas copyrightés Annick, je-et j’assume mon choix qui n’est que mon humble vérité-veux tout partager et ne m’attacher à rien hormis l’AMOUR dont vous parlez chacun dans vos textes précédents, les mots sont l’expression d’un instant, d’un ressenti, d’une émotion et si cela décrit les états d’âmes des uns et des autres alors qu’ils soient la lecture de leur âme, j’ai trouvé les mots, j’ai trouvé la musique…autrement qu’aurais-je fait à part ma mission de parent et d’éducateur?je ne sais…c’est déjà beaucoup.Courage Annick, courage!

  35. Mzi, Leila!
    Une tite chirurgie à venir me tracasse aussi, à venir, mais le courage revient, cela va,
    IL LE FAUT!

    Ahhhhh, L AMOUR comme sens de vie!

  36. l’être à l’écoute
    enfile les perles du chapelet
    éclat du silence

    s’assoir un temps
    coup de fil, coup de foudre
    se résoudre
    retrouver le fil
    revêtir le vêtement du soi
    d’or, de coton, de soie

    axe
    de la verticalité
    se mettre debout
    se mettre en route
    en tendre
    le souverain
    vivre le chemin

    de l’intériorité
    faire peau neuve

  37. Intériorité de textes

    Je vous propose un jeu auquel je joue parfois juste parce qu’il me semble difficile et m’occupe les neurones:vous choisissez un texte…le défi c’est d’en faire un autre avec le moins de mots impossible à caser.Il ne doit pas rester beaucoup de mots dans la marge.C’est duuuuuuuuur à faire, je l’ai essayé sur un texte d’Aragon « La merveille de la musique est …. » et aujourd’hui je l’ai essayé sur le texte de « regard » de 06h21.Score: « deux mots au rebus « d’, d’  »

    Texte de regard:

    petit coeur des ondées fraîches
    d’un printemps frileux
    absorbe en tes ouïes fines
    les senteurs acacia des amis de l’ombre
    sois rêche et soumise à ce qui est
    sois de feu devant l’étrave d’un vent coquin
    sois de miel devant l’ouvert de l’oeil
    sois caméléon pour l’époux nommé
    sois le dièdre des offrandes sacrées
    sois fière
    à bras et en ivresse
    la babine fumante
    devant la beauté du monde
    sois toi
    il y a tant d’amour tout partout partout
    _____________________________________

    Mon texte:

    Sois tout petit devant le vent en feu
    Toi coeur frileux
    Il y a un coquin à la babine rêche
    Absorbe les senteurs sacrées et sois
    Beauté à l’ombre de l’acacia,
    Sois un oeil ouvert,tes ouïes des amis

    Sois partout devant ce qui est
    En caméléon du monde
    Miel pour l’ivresse fumante,
    Des offrandes de l’époux

    Sois dièdre, devant l’étrave soumise
    Sois partout la fière
    Bras nommé des ondées fraîches et fines de tant de printemps
    Sois d’amour.

  38. N’ayant pu saisir l’image dans un objectif que je n’avais pas sur moi, j’ai peut-être davantage encore admiré un champ de colza, bordé d’une bande de coquelicots, un joli drapeau, joli tableau d’avril. Enregistré cette merveille, je la confie à mon réceptacle intérieur afin qu’il puisse au cours d’un rêve me restituer ces couleurs éclatantes sous le soleil de minuit.
    _____

    Un rêve en couleurs
    Or-colza, rouge coquelicot
    La Provence en fleurs
    _____

    Bonne nuit à tous et jolis rêves…..

  39. D’amour petit frileux il y a beauté…sois partout devant des ondées fraiches…de l’acacia le vent coquin nommé coeur caméléon…à l’ombre devant des amis de tant…absorbe des offrandes du monde…les senteurs de printemps a la babine en feu…en miel…de bras pour l’ivresse fumante…sois…d’amour…la fière …sois…toi rêche…sois à l’ombre…devant l’époux…toi un oeil ouvert…fines et sacrées tes ouies…dièdre tout en un… sois…ce qui est devant l’étrave…soumise…sois…sois et sois…

    MERCI Leila.

  40. C’est excellent Annick! excellent, j’en souris.c’est beau le partage, les fruits du partage.
    Monique c’est joli ce paysage je le vois sans image.De l’intérieur.Merci.
    Bonne nuit à tous.

  41. OUI, moi aussi, je le voyais ton paysage succulent de friandises, Monique,

    je vous envoie un bout de tempête d’Ouest…la barrière bouge..les nuages courent…les brins hauts du gazon se ventilent…les douces fleurs ont un peu peur…les tuteurs serrent les plus fragiles…les feuilles s’écrivent à la saveur du jour…un petit bout de marché à remplir les paniers…lui à s’acheter ses bonbons…le gentil épicier qui l’appelle beau gosse…des moments de vie…il est paisible…depuis quatre jours…alors c’est le grand calme dans les bourrasques…

  42. à Leïla
    tes d’ d’…

    pour toi petit cœur
    à bras ouvert
    devant la beauté du monde
    partout l’ amour il y a
    des amis, des ondées fraîches, des offrandes sacrées
    ivresse d’un printemps de miel
    sois tout, sois en fière
    la babine fumante
    l’étrave et le dièdre
    sois partout
    sois ce qui est
    de l’ombre frileux à l’époux nommé caméléon
    sois rêche et soumise
    devant tant de vent
    absorbe les senteurs acacia
    en coquin
    devant l’oeil de feu
    sois ouïes fines
    sois un

  43. Je suis toujours émerveillée…comme quoi! Il ya toujours non pas la vérité mais les vérités,non pas la richesse mais les richesses et moi, j’adore ce genre d’échange.Merci Ossiane, de permettre cela sur tes pages artistiques.

    Postérité
    Quand je serais morte
    On me fera Baudelaire
    Sur la tombe des fleurs
    Mon intériorité

    Je passerais le soir
    Les voir me raconter
    Les fleurs du Bal en deuil
    Pour une éternité

    Car derrière le miroir
    Nul ne va me guetter…
    Nul ne verra mon corps
    Indécent s’agiter

    Sur les pages de la vie
    La mort est un accroc
    Et si tout porte à croire
    Qu’au ciel je vais rester
    J’écrirais du perchoir
    Les mots nécessité

    Sur les pages de la vie
    La mort est un accroc
    Sur les pages de la Maure
    La vie maternité
    Vulnérabilité

    La vie, humanité
    La vie complicité
    La vie, fraternité.
    hi! hi! hi!
    Je m’aaaaaaaaamuseeeeeeeeeee avec les mots, je suis en vacances!

  44. Sois toi, absorbe en tes fines ouïes, le vent de l’ombre. Devant la fière babine fumante , pour l’ouvert nommé de l’oeil ,l’étrave à bras d’un coquin en ivresse, sois caméléon, sois rêche. Devant l’époux , sois soumise , sois de miel,de feu, sois senteurs d’acacia des ondées fraîches d’un printemps frileux, tout amour. Devant la beauté du monde ,partout, à ce qui est , partout,petit coeur,dièdre des offrandes sacrées, sois, il y a tant d’ amis.

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