l’arbre parapluie
le jour des derniers éclats
à l’écoute
• • • •
umbrella tree
day of last sparkles
listening
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’arbre parapluie
le jour des derniers éclats
à l’écoute
• • • •
umbrella tree
day of last sparkles
listening
Ecoute ton coeur
Oeil ouvert sur ton intime
La consolation
Là
Posée sa vie
Elle repose ses peines
Ses gros chagrins aussi
Ceux qui coupent la vie
Elle
Sous eux
Elle reprend son souffle
Se laisse serrer
Par ses amours
En tout dedans
Ô oui qu’elle aime
En tout dedans
Là
En tout son Là
Mélodie belle
D’un amour grand
Son chemin de vie
En tout dedans
Là
Son coeur ému la penche
Elle le regarde
Elle donne ses ailes
Dans ses bras de lui
en l’hexagone de ton attente
je serais ton attendue
et si l’arbre en son axe
scande les génuflexions
me sois venue
tard
en circonflexe accent
du mirliton étonné
qu’alors
me reviens
ici ou là
mais pas de deux
en l’autre
aussi haut
que le clocher à trompes
en l’élévation de la croisée
et me dire
qu’il est là
ressuscité
un deux trois quatre cinq six
vert bleu rouge jaune blanc noir
je t’attends
un deux trois
vert bleu jaune blanc
il fait tard
un deux trois quatre cinq
vert
je t’aime
une deux trois quatre
vert bleu
mon coeur
Sous l’arbre parapluie
Mettons-nous à l’abri
Et puis croquons son fruit
Nous aurons des pépins
L’F était dans l’infériorité
L’effet tait l’infériorité
il faut fêter
car si est fêter
si f est t
l’infériorité devient l’intériorité
Mouais, ou alors l’enfer horrifié, bon, je crois qu’il est grand temps que j’aille me coucher. Bisous, bonne nuit !
Recroquevillée
Je fouille parmi les pourquoi
Sans aucune réponse
le banc sous l’arbre
parasol ou parapluie
halo de silence
Les lumières cessent.
Dans un monde différent,
rempli de brouillard,
de landes sans fin,
désert à perte de vue.
Le ciel va se perdre
dans sa ligne d’horizon.
Je m’évade de mon quotidien
Le temps passe sur mes traces nouvelles,
Suspendu au fond de moi
Dans mes pensées verrouillées
L’inconnu
Et l’inconnu se fait encore
Mauvais infini face à soi
Et l’inconnu… c’est toi
L’émotion est un port
Le mal existentiel
Le silence essentiel
Le lien en mouvement
Mes mots en toi résonnent
Mes maux assaillants se répandent
Mes maux ces tyrans négrillons
De l’Intériorité de soi
Intériorité de soie
Où coucher nos velours
Les cris du silence se profilent
Ces mots qui s’abandonnent
Sous des toits chlorophylle
Mais du tout a surgi le rien
Ici et maintenant
L’arbre raconte la saison
Sous le dais ma raison
Le corps immobile
Je viens de si loin
Vois mon arrachement
Au fil de mes tourments
Sur ton île mon exil
Liberté de choix
Je viens de si loin
Et le soleil m’inonde
Sur le banc, je deviens
Et ce tout et ce rien
Je viens de si loin
La Maure dans mes bagages
La vie fleuve tranquille?
L’émotion est subtile
Oui l’émotion est fertile
Au champ de nos empires
Lève-toi et marche soldat
La souffrance ne doit pas t’abattre
Le soleil est radieux
Les enfants dans le sable
L’enfant un défi
Lève-toi et marche
Soldat de la vie.
La rivière est passée
Coulant librement
Du présent, du passé
Je marche librement
J’ai rompu le contact
Mais il revient chercher
La vie près de la Maure
Le lien inachevé
Il m’écrit habillé
Du mal et du bien
Suspendu à ce lien
Qui va et qui vient
Il m’écrit tout et rien
Son intériorité
C’est son temps pour exister
Près du jardin d’épines
Et de roses parfumées
Qu’est mon jardin de soi
Assise sur le banc
Je ne sais que penser
Alors je ne dis rien
Je raconte son volcan
Errant sur la banquise
Son désir cameline
A calmé mes ardeurs
Mais sa lave tambourine
A brûler son cœur.
Il faut partir,
Le parc se vide
L’intériorité se dévide
Que je parte vers mon quotidien
La poésie, un bien
Car sa musique m’enchante
Oui, sa musique m’invente
Hunier de nos voilures
Radeaux de nos destins
Je n’emporte que…
Mon intériorité.
En se tournant vers soi
on ne risque que de se découvrir
par happe pluie, ce sont les gouttes de soi
dans la douceur de soie on glisse lentement
mais le processus involutif ne fait que commencer
il faut plonger sans peur de ce qui va sourdre bientôt
pas seulement hanté de songes il est à demi rieur
mais tandis que les souvenirs se prolongent
il est aussi teinté de suave nostalgie
qui dans le creux de soi agit
comme révélateur
on ne peut être délateur de soi
puisqu’on ne sait pas grand chose
sauf à s’abimer dans des considérations perdues
et tandis que que comme remugles remontent à la surface
visages et musiques qui sont des plus ardues
on retrouve lentement le début de la trace
on piste et on risque mais pas le tout
puisque ce n’est que partie infime
qui veut bien s’extraire de la gangue
et même en prenant langue
il est tant de mots tus
que dans ce motus
pas plus obtus
le rien reste à venir
dans la moite heure où je me découvre un peu
tout cela n’est pas tiré par les cheveux
et mon crane si lisse où plus rien ne se visse
cache des pensées si sombres que je ne veux les voir
pas histoire de se confire en tranquillité
sans jamais se savoir assiégé d’obscures velléités
mais de tout cela quoi tirer comme utilité
je suis comme je suis, j’essuie encore les plâtres
mais ce grand feu intérieur au fond de mon âtre
ne fait pas de moi le gardien de mes pensées comme un pâtre
je suis ce que je suis, mais qu’est ce à dire encore
Des mots… des mots… encore des mots
Mais comme le chiendent n’en voit jamais la fin
N’évacueront jamais jusqu’au fond de soi
Cette intériorité qui s’enracine profond
Bonne ou mauvaise herbe, les mots trient
Ne savent plus ce qui est bon ou mauvais
ou bien encore un mal pour un bien qu’en sait-on ?
Un jour la mort emportera tout ça
Sans que jamais personne ne sache
Ce que les mots ont tenté de laisser entendre.
les mots c’est mieux que rien
pour habiller ce que l’on sait de soi
se dire en peu mais pas forcément
en bien car à trop vouloir enjoliver on s’éloigne de soi
pouvoir crânement regarder la tête
que l’on a et comment elle est faites
ces traces insignifiantes ne sont pas du signe
les fientes mais le fumet profond
qui exhausse le soi sans exaucer
quoi que ce soit
les mots poussent entre soi et soi
mais du moi au soi c’est un bien long chemin
au début et dans les causes (celles dont on cause toujours)
les mots durent temps qu’on les dit
temps qu’on les croit
les mots tempèrent la fougue et la joie
on ne peut se détacher mot pour mot
même à bien prononcer
car on finit par accuser le coup
celui qui est pointé
la visite de l’intérieur
au sens où l’entendent …les alchimistes
dans la formule VITRIOL
doit permettre de rectifier bien des choses
mais les aquafortistes sont plus crédibles
que les aquabonistes
surtout en ce jour citoyen
« Dans moi savez vous quoi qu’il y a »
ce pourrait être le développement d’une chanson allègre
pour exprimer un état intérieur et passer de l’autre côté du miroir
psyché pas idyllique qui s’offrirait alors au regard
Les mots sont l’émotion
pas de motion de défiance
sans crise aigüe
la mousson qui s’abat
l’égo qui s’ébat… et moi et moi …
émoi simple et cruel parfois
Bonjour la Cie !
Sérénité au jardin,
Méditation,
Relaxation…
Quand soudain,
Au milieu du silence
Un « ouinnnn » a retentit…
Suivi d’un petit gazouillis…
Ca y est…
SUIS MAMY !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee
Quelle bonne nouvelle Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Je partage comme heureuse équipière de ce blog ce bonheur immenseeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Un grand jour Christineeeeeee !! et plein plein de bonheur à tous, bienvenue à ce petit bout dans notre monde, contente pour toi, et suis persuadée qu’il partagera avec sa MAMY et toute la famille de grands et beaux moments.
C’est dans le silence
Que l’on perçoit l’intériorité
L’âme se laisse entendre
A qui daigne l’écouter
Son langage est émotion
Au delà de l’insondable inconscient
L’intériorité est sensation, réaction
Ça vit au fond de soi et ça se sent
Mais les mots sont parfois bien maladroits
Pour traduire l’intensité de cet intime en soi
Les poètes ont alors recours
Aux mythes, aux métaphores, aux allégories
La musique restant la meilleure expression
De toute cette intériorité silencieuse
Un langage universel de l’âme.
de la nuit
sous le parapluie
montent les bouffées de silence
paquetage fait
le sac au dos
partir
petite musique
du calme au friselis des feuilles
la joie
en signe d’au revoir
excédée
une pie jacasse
je marche
et me tais
tant de tendresse permise
– » Madame est sortie »
Madame , en fait s’est installée entre les murs de livres de sa bibliothèque intérieure errant dans ses pensées . Pensées mauves , lointaines comme les souvenirs , pensées jaunes comme la lumière d’automne de l’arbre -parapluie, pensée bleues quand ses yeux aperçoivent ses fils joyeux jouant dans le parc . Auprès d’elle les livres ouverts que nul ne voit , même pas elle et celui qui s’écrit à l’instant
@Christineeeeeeeeeeeee
Félictations! Longue et heureuse vie au tout -petit et prompt rétablissement à la maman,merci d’avoir partagé cette bonne nouvelle ici !
La nature reste un rendez-vous indispensable pour maintenir son intériorité dans un climat serein, c’est un moyen que j’utilise au maximum, il apporte un réconfort, une détente, un atout supplémentaire pour se maintenir en bonne forme, sans parler des rencontres et des découvertes inimaginables et inattendues qui mettent le cœur en joie.
_____
Elle s’était donné un temps de réflexion
Assise sur un banc à l’ombre sous un arbre
Le regard absent perdu dans le lointain
Un bruit de fond mêlé de vent et d’enfants
De temps à autre elle gonflait sa poitrine
Laissant apparaître une respiration profonde
Point virgule dans l’abondance de ses pensées
Changement discret d’attitude jusque là figée
Cherchait-elle une solution à quelque problème
Ou voulait-elle simplement évacuer tout stress
Susceptible de la rendre malheureuse et triste
Elle était venue chercher au sein de la verdure
Une bouffée d’air pur, un environnement serein
Zen-attitude, pour un travail intérieur sur elle-même
S’abandonnant au temps, décontractée, détendue
Jusqu’à ce que dépouillée de tous tension pénible
Elle retrouve calme et paix au fond d’elle-même
Et quitte tranquille ce banc, ce parc en toute quiétude.
____
Ce matin les acacias exhalaient un parfum sucré à vous donner l’envie de faire des beignets de fleurs au goût fin et subtil. Mon héron cendré était au bord de l’eau, les genêts éclataient leur premières fleurs. Un joli temps de pause !
c’est joli, hein, la vie, Christineeeee…merci de nous faire partager ta joie…
Assise
Seule
Elle a
Le coeur
Ensemble
Habitée
En amours
douce journée,
même si les giboulées
mais encore le soleil,
même si les pirouettes
mais encore le serein,
au tout au fond de soi…
(…)dépouillée de « toutes tensions pénibles » pour remplacer « tous tension pénible » qui ne veut rien dire ( le mental fait parfois, on ne sait pourquoi, abstraction de grammaire et d’orthographe-;)
Il fait areeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeu areeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Christine? Bise!
t’en fais pas, Monique, j’avais rectifié à te lire…
on est loin de faire tout ce qu’on veut avec ses mots de soi,
on fait ce qu’on peut de les suivre…hein? SOURIRE!
c’est bien impossible d’arriver à lire au plus juste l’*autre,
on tente, on s’ose, on approche, s’approche,
et peut être on entend tout le contraire, au final…
je me ressens tellement bien incapable, d’entendre l’*autre, au plus près,
peut être car justement je tente, tente, de ne pas louper,
UN LIEN PRECIEUX RESTE SI PRECIEUX!
et puis je fais confiance aux ondes naturelles, *
qui elles sentent ressentent, peut être, au plus vrai…
et puis les mots sont ils des vrais?
IL Y A TANT DE MENSONGES EN CE MONDE TEL!
allez c’était mon moments philoS…
BISES A TOUS!
( moi j’avoue qu une naissance, cela me fait flipper, avant, pendant, après,
une vie, deux vies, peuvent tant basculer si vite,
la vie dans son contenant, c’est Tellement de vie à sauver, souvent!
( et un enfant avec des immenses difficultés, cela déporte la naissance, vers un sens Tellement profond de réalité d’Existence de l’Etre! )
mais la terre n’en finira jamais de voir naître des enfants,
et des hommes et femmes d’en faire…
même si c’est d’un risqué, fort risqué…
ahhhh, le sens de la vie de l’Humain! sa progéniture! l’arbre généalogique!
Quelle responsabilité il n’y en a pas de plus grande et bien sur Annick beaucoup de question autour de la naissance mais tellement d’amour, tellement d’AMOUR
Annick je suis absolument convaincue que Mensonge et Poésie sont deux mots incompatibles, car si on est dans la recherche de la beauté on est forcément dans l’approche au plus près de la vérité.
J’ai une telle tristesse au fond de moi.Intériorité.
petit coeur des ondées fraîches
d’un printemps frileux
absorbe en tes ouïes fines
les senteurs acacia des amis de l’ombre
sois rêche et soumise à ce qui est
sois de feu devant l’étrave d’un vent coquin
sois de miel devant l’ouvert de l’oeil
sois caméléon pour l’époux nommé
sois le dièdre des offrandes sacrées
sois fière
à bras et en ivresse
la babine fumante
devant la beauté du monde
sois toi
…………………
il y a tant d’amour tout partout partout
Merci mes amieeeeeeees !
Le petit Mathis vous envoie des eeeeeeeee qui ressemblent à des iiiiiiiiii quand ce ne sont pas des ouiiiiinnnnnn ! Mais il est assez sage malgré son oeil malicieux !
Vous voulez la traduction ?
Annick nous l’a déjà soufflée…
AMOUR revient toujours !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee et bonne journée à toutes et tous !
piuoffff mes mots envolés,
allez j ai le tonus, un peu, pour réécrire…
J’aime tes mots, Monique,
et quand la recherche de l amour en beautés une quête, mettre au monde semble la moindre des choses, à faire sur terre…
oui, me semble que la poésie en ressentis au plus près, ne peut mentir, même si elle aimerait dissimuler, par simple pudeur d’intimité d’être…
Leila, je les reprends tes mots:
* J’ai une telle tristesse au fond de moi. Intériorité *
je les fais miens, pour hier soir, cette nuit, ce matin…
car oui, j’ai une tristesseS au fond de moi, mais faut tenter Tenir encore son gouvernail de vie, pour *levivre…
bises Christineee, et le max de mielS, hein, regard…
belle journée, pour tous et chacun,
je m en vais REcommencer la mienne, partie encore vers la voiture, avec des tocs en autisme, mais bon, allez, il part en foyer de onze nuits, puis un week maison, et encore 5 njuits en foyer, je vais pouvoir me reposer mon LIBRE, je verrai les *trucs de choses de vie, ensuite, puis légèrement,
C’est que c’est tant multi courants de pressions dans mille sens, de *levivre en autisme, son temps, Aujourd’hui, et cela depuis vingt cinq ans…c’est un beau parcours EN AMOUR, à présent, une place en foyer de nuits, urge, pour moi…je suis en limites données, dépassées, à trouver encore miel de vie, sérénité, dynamisme, précipitateurs pour rendre cette vie la plus belle possible, pour chacun!
J’avais offert ce petit poème chez Tilia (Echos de mon grenier) :
La vie,
C’est un tour de manège
Qui suit sa route
Sans déroute
La vie,
C’est comme un carrousel
Manège universel
Qu’on emprunte une fois
La vie,
C’est une petite graine
D’énergie
Que les peintres, du bout de leurs pinceaux
Nous transmettent sur leurs tableaux
Tournent les couleurs…
Tourne le manège de la vie…
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
L’arbre l’ami
A posé son banc
Tout autour
Pour qu’enlacé
De vies
Il entende au plus près
Chaque secret sonâme
Une peine
Le bonheur
La vie son simple
Comme elle s’écoule
En larmes de joies
Ou de peines de vie
Mes mots ne m’appartiennent pas, ils ne sont pas copyrightés Annick, je-et j’assume mon choix qui n’est que mon humble vérité-veux tout partager et ne m’attacher à rien hormis l’AMOUR dont vous parlez chacun dans vos textes précédents, les mots sont l’expression d’un instant, d’un ressenti, d’une émotion et si cela décrit les états d’âmes des uns et des autres alors qu’ils soient la lecture de leur âme, j’ai trouvé les mots, j’ai trouvé la musique…autrement qu’aurais-je fait à part ma mission de parent et d’éducateur?je ne sais…c’est déjà beaucoup.Courage Annick, courage!
Mzi, Leila!
Une tite chirurgie à venir me tracasse aussi, à venir, mais le courage revient, cela va,
IL LE FAUT!
Ahhhhh, L AMOUR comme sens de vie!
l’être à l’écoute
enfile les perles du chapelet
éclat du silence
s’assoir un temps
coup de fil, coup de foudre
se résoudre
retrouver le fil
revêtir le vêtement du soi
d’or, de coton, de soie
axe
de la verticalité
se mettre debout
se mettre en route
en tendre
le souverain
vivre le chemin
de l’intériorité
faire peau neuve
Intériorité de textes
Je vous propose un jeu auquel je joue parfois juste parce qu’il me semble difficile et m’occupe les neurones:vous choisissez un texte…le défi c’est d’en faire un autre avec le moins de mots impossible à caser.Il ne doit pas rester beaucoup de mots dans la marge.C’est duuuuuuuuur à faire, je l’ai essayé sur un texte d’Aragon « La merveille de la musique est …. » et aujourd’hui je l’ai essayé sur le texte de « regard » de 06h21.Score: « deux mots au rebus « d’, d’ »
Texte de regard:
petit coeur des ondées fraîches
d’un printemps frileux
absorbe en tes ouïes fines
les senteurs acacia des amis de l’ombre
sois rêche et soumise à ce qui est
sois de feu devant l’étrave d’un vent coquin
sois de miel devant l’ouvert de l’oeil
sois caméléon pour l’époux nommé
sois le dièdre des offrandes sacrées
sois fière
à bras et en ivresse
la babine fumante
devant la beauté du monde
sois toi
il y a tant d’amour tout partout partout
_____________________________________
Mon texte:
Sois tout petit devant le vent en feu
Toi coeur frileux
Il y a un coquin à la babine rêche
Absorbe les senteurs sacrées et sois
Beauté à l’ombre de l’acacia,
Sois un oeil ouvert,tes ouïes des amis
Sois partout devant ce qui est
En caméléon du monde
Miel pour l’ivresse fumante,
Des offrandes de l’époux
Sois dièdre, devant l’étrave soumise
Sois partout la fière
Bras nommé des ondées fraîches et fines de tant de printemps
Sois d’amour.
N’ayant pu saisir l’image dans un objectif que je n’avais pas sur moi, j’ai peut-être davantage encore admiré un champ de colza, bordé d’une bande de coquelicots, un joli drapeau, joli tableau d’avril. Enregistré cette merveille, je la confie à mon réceptacle intérieur afin qu’il puisse au cours d’un rêve me restituer ces couleurs éclatantes sous le soleil de minuit.
_____
Un rêve en couleurs
Or-colza, rouge coquelicot
La Provence en fleurs
_____
Bonne nuit à tous et jolis rêves…..
D’amour petit frileux il y a beauté…sois partout devant des ondées fraiches…de l’acacia le vent coquin nommé coeur caméléon…à l’ombre devant des amis de tant…absorbe des offrandes du monde…les senteurs de printemps a la babine en feu…en miel…de bras pour l’ivresse fumante…sois…d’amour…la fière …sois…toi rêche…sois à l’ombre…devant l’époux…toi un oeil ouvert…fines et sacrées tes ouies…dièdre tout en un… sois…ce qui est devant l’étrave…soumise…sois…sois et sois…
MERCI Leila.
JOLIS REVES, Monique,
c’est si joli les champs de colza et les coquelicots…
C’est excellent Annick! excellent, j’en souris.c’est beau le partage, les fruits du partage.
Monique c’est joli ce paysage je le vois sans image.De l’intérieur.Merci.
Bonne nuit à tous.
OUI, moi aussi, je le voyais ton paysage succulent de friandises, Monique,
je vous envoie un bout de tempête d’Ouest…la barrière bouge..les nuages courent…les brins hauts du gazon se ventilent…les douces fleurs ont un peu peur…les tuteurs serrent les plus fragiles…les feuilles s’écrivent à la saveur du jour…un petit bout de marché à remplir les paniers…lui à s’acheter ses bonbons…le gentil épicier qui l’appelle beau gosse…des moments de vie…il est paisible…depuis quatre jours…alors c’est le grand calme dans les bourrasques…
à Leïla
tes d’ d’…
pour toi petit cœur
à bras ouvert
devant la beauté du monde
partout l’ amour il y a
des amis, des ondées fraîches, des offrandes sacrées
ivresse d’un printemps de miel
sois tout, sois en fière
la babine fumante
l’étrave et le dièdre
sois partout
sois ce qui est
de l’ombre frileux à l’époux nommé caméléon
sois rêche et soumise
devant tant de vent
absorbe les senteurs acacia
en coquin
devant l’oeil de feu
sois ouïes fines
sois un
Je suis toujours émerveillée…comme quoi! Il ya toujours non pas la vérité mais les vérités,non pas la richesse mais les richesses et moi, j’adore ce genre d’échange.Merci Ossiane, de permettre cela sur tes pages artistiques.
Postérité
Quand je serais morte
On me fera Baudelaire
Sur la tombe des fleurs
Mon intériorité
Je passerais le soir
Les voir me raconter
Les fleurs du Bal en deuil
Pour une éternité
Car derrière le miroir
Nul ne va me guetter…
Nul ne verra mon corps
Indécent s’agiter
Sur les pages de la vie
La mort est un accroc
Et si tout porte à croire
Qu’au ciel je vais rester
J’écrirais du perchoir
Les mots nécessité
Sur les pages de la vie
La mort est un accroc
Sur les pages de la Maure
La vie maternité
Vulnérabilité
La vie, humanité
La vie complicité
La vie, fraternité.
hi! hi! hi!
Je m’aaaaaaaaamuseeeeeeeeeee avec les mots, je suis en vacances!
Sois toi, absorbe en tes fines ouïes, le vent de l’ombre. Devant la fière babine fumante , pour l’ouvert nommé de l’oeil ,l’étrave à bras d’un coquin en ivresse, sois caméléon, sois rêche. Devant l’époux , sois soumise , sois de miel,de feu, sois senteurs d’acacia des ondées fraîches d’un printemps frileux, tout amour. Devant la beauté du monde ,partout, à ce qui est , partout,petit coeur,dièdre des offrandes sacrées, sois, il y a tant d’ amis.