fin du jour
le saule mélancolique
visiteur du noir
• • • •
end of day
melancholic willow
visitor of dark
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
fin du jour
le saule mélancolique
visiteur du noir
• • • •
end of day
melancholic willow
visitor of dark
Merci pour votre présence à tous, vos poèmes, vos pensées, vos attentions et bienvenue aux derniers venus!
Désolée poour mes réelles absences de la toile ainsi que pour mes publications chaotiques … j’ai toujours des difficultés pour publier suite la refonte du site du Monde … je suis obligée de jongler pour trouver le bon moment …
Belle nuit à tous, je vous embrasse!
Ossiane
le jour s’effrite
dans la toison du saule
l’ultime silhouette
*****************************************************************
Merci beaucoup Ossiane, de ton attention permanente. Belle journée à toi et aux équipiers du jour.
Le bassin vide
des carpes koÏ il ne reste
que le souvenir
Quelques ancolies
dans l’ombre du vieux saule
comme au bon vieux temps
Avec mon passé
le jardin abandonné
l’ai je dérangé?
Passage de l’ombre à la lumière
L’homme ainsi poursuit son chemin
Vers un bonheur qu’il veut à tout prix
Entre les branches et les ronces
Entre la pluie, le froid, la neige et le vent
Les étoiles derrières les nuages
Continuent de briller quand vient la nuit
Un jour le temps s’éclaircit soudain
Toute peine, toute ombre s’estompent.
Ô toi que j’aime tant, à l’ombre de tes secrets
A l’ombre de tes regrets, perpétuel mal de vivre
Perpétuelle lutte que l’Homme livre
Dans la lumière des jours passants,
Pesants sur les rêves indiscibles
Ô toi que j’aimais tant, ô toi qui fut un temps
Rêve et réalité, en l’esprit abrité, étoile de Nuit.
Avril ne fait pas le printemps
Les murs de la ville restent gris
Car le soleil n’y a inscrit
L’éclat de nos vingts ans
Ô toi que j’aimais tant
Ô toi qui m’aime tant
Ô toi que j’aimais tant
Et l’arbre attend
Et l’arbre chantant le temps, le tant.
Je m’interroge parfois sur LE LIEN, entre les personnes qui ressentent des affinités de sensibilité humaine, poétique spirituelle comme ici sur ce site si élégant et paisible.J’aime bien y revenir.Merci Ossiane.
Merci Leila pour cette poésie toute tendresse et générosité,elle est douce et apaisante, très agréable à lire, à relire,
Un jour de plus de force,
Un soir de plus de courage,
Furent tracés les deux arcs
D’une mise entre parenthèses
Alors que bruissaient les mots
De ceux qui ne veulent pas
Lire entre les lignes
Et jugent.
Ils jugent et se réclament
De la Sincérité,
De la Fidélité,
De l’Intransigeance.
Et c’est eux-mêmes
Qu’ils passent sous le couperet du bourreau.
Silence !
Les mots peuvent aussi parfois être assassins…
Doucement,
Un jour d’un peu de légèreté,
Un soir d’un peu de compréhension muette,
Des traits d’union seront retracés,
Une passerelle immatérielle se laissera reconstruire.
Et alors, la rumeur des paroles qui relient
Triomphera.
Oui triomphera l’Amour qui se passe de discours
Triomphera la main pour de meilleurs lendemains
Triomphera toujours la compassion pour l’humain
Triomphera l’élan pour soulever le mal
Pour en faire des leçons tout de bien tout de blanc
Triomphera la terre qui défera les guerres
Mais à qui la victoire dans les batailles du cœur?
Mais Acquise la bataille pour faire régner l’espoir?
Dans les plumes et duvets des poèmes de nos ombres
Dans les gestes ritournelles des quotidiens qu’on mène
Les couleurs en appel et l’Art en bagatelle
Ô vous , vous monuments
Armature de Babel,
L’Amour est architecture
La musique qui m’enchante
Un poème en mouvement
Vous, vos empressements
Passant dont le monde est abysses
Absents à la phrase dans mes yeux
Bonjour, vous passant, inconnu
Vous Souffle, vous cette âme claire-obscure
De l’histoire humaine, l’aventure
Petite particule nouvelle
Petit univers détenu
De l’enfance et de ses coutures
Vous, Homme des joies et des blessures
Vous Humain des failles et fissures
Vous puissante et frêle créature
Qu’est devenue la lumière innocente
Dans vos regards tristes ou austères?
Qu’est advenu à la parole
Qui se muselle ou qui s’envole
Les catacombes de nos prisons
Des murs pour écrire des poèmes
Et les silences de nos frissons
Des ondes sonores de nos « je t’aime »
Je pardonne à tous mes bourreaux
Je pardonne l’Amour une chanson
Qui fait grandir comme une leçon
Je pardonne à tous mes bourreaux
Assise sur les lambeaux de mon âme
Sur les laves froides et tourmentées
Cet enfant né que l’on condamne
Encore, hier qui m’habitait
Oui je pardonne à mes bourreaux
Même si je maudis le tombeau
Qu’ils creusèrent pour qu’y pleure mon âme
Oui triomphera l’Amour des Hommes
Naïfs qu’on nommeraient ENFANTS
Tant dans leur cœur l’ amour se pâme
Oui je pardonne à mes bourreaux.
la lumière ne vaudrait pas la peine
couronnerait elle la tête d’une reine
mais c’est l’ombre qui agite mes pensées
qui me fait si souvent me demander
où j’oscille entre joie solaire
et comportement lunaire
les visiteurs du soir
n’ont pas de carnet de bal
mais ils contrastent les sentiments
Douce à peine sombre l’ombre
Sur le sol l’auréole du saule
L’homme en noir, un point fuyant
Qui passe comme le rêve
Pupille noire à peine dilatée
Dernière touche sur le tableau
D’un instant éphémère, le vol d’un oiseau
Retour à la solitude, à la mélancolie
Le à peine vu, entrevu au loin s’enfuit
Reste l’image d’un bref passage
Moment intime, mélancolique
Le soir est à la porte du jour
Qui s’enfuit là bas à l’orée du bois
Demeure, dans le cercle de l’arbre,
L’aura d’un confondant silence
C’est une très belle évocation, Monique, qui épouse le climat de l’image avec beaucoup de sensibilité et d’âme. Il me semble qu’un peintre devant tes mots aurait recréé la photo d’Ossiane…
Peindre un climat l’expression est belle Jacline et me fait plaisir, l’image d’Ossiane crée une ambiance confortée par la beauté de son haïku qui comme toujours accompagne l’image avec beaucoup de poésie et de justesse et crée une atmosphère qui nous touche, c’est à partir de là que chacun de nous selon sa propre sensibilité peut transposer et traduire selon son état d’âme les mots qui tout naturellement s’imposent, c’est en cela justement Jacline que nous aimons ce blog où chacun s’adapte et laisse parler son coeur et chanter les mots. Merci à vous tous.
Merci à vous tous, Monique, Jacline, Thierry, les larmes de phoenix, et chacun sur le bateau,
MERCI OSSIANE!
Chacun à sa façon
Pleure ses feuilles
De vraies larmes belles
En tout dedans son âme
Ou bien la perle glisse
Chaque être vit sa souffrance
Comme il peut assumer
Chacun son singulier
Devant ses peines de vie
Parfois si douloureuses
Qu’on en oublie la vie
Être démuni c’est humble
Devant la vie sa forte
Qui mène parfois hors choix
Justes sont tes mots Annick et je sais les larmes retenues en équilibre .
Etre assez humble pour accepter sa condition d’humain avec ses limites et ses faiblesses, les pleurs sont parfois des sources de réconfort au bord du gouffre de la vie, une force nourrie d’amour nous retient et nous soutient pour ne pas tomber, pour ne pas sombrer, cette force est la plus grande richesse que nous puissions avoir, tu fais partie Annick de ceux qui en ont pris conscience.
pleure et va
homme passerelle
dans l’échancrure du jardin
soliloque
entre ombre et pavement
je te nomme et te lie
là
branchages aux lourdes grappes printanières
une poussée venue du ciel
une attirance hors sol
en sortant
en entrant
une porte m’emporte
transfiguration
des oeufs de Pâques
en oblongues visages
la caresse du temps
une pomme à croquer
aux pommelles des fenêtres
cycliste sur pavés,
les yeux rivés au loin
la passerelle comme sauterelle
un large empiècement
qui ceinture le tronc
et ces longs filaments
qui marquent les heures
on va vers le couchant
mais ce n’est pas en cochant
et puis qui se fouette
mais que la saulaie mis haut
sans fausse note
Quand l’ombre s’allonge
le soleil ne lui tient pas la longe
errante mais pas erratique
elle se pique d’être pratique
esseulé l’homme pédale
ce n’est pas une forme idéale
sous le vent il se courbe
Paix nombre
ce n’est pas le nombril
il tient plus qu’à un fil
mais le sol se dérobe
tandis qu’il se dénombre
il n’y a pas de décombres
où s’enfoncer céans
et en s’épaississant
la sole livre et le sol délivre
c’est un vibrant hommage
dans ce portique alité
dans cette pratique agitée
le vent seul peut émouvoir
et agiter en force le perchoir
le jour s’égare, la lumière s’affadit, l’espace se rétracte
dans ce foyer sans fin fusionnent les ombres claires
en des taches agrandies qui prennent leur part …d’ombre
et dans la lumière qui fuit sans regain
dans les cimes qui puisent enfin un destin
on retrouve non le trait du fusain
mais le crêt toit culminant
et s’arrondissent alors les perspectives fléchissantes
La peine ombre la vie, comme la joie l’auréole
mais il est de ces passages mi obscurs qui cessent
quand revient le zénith qui hâle plus mais mêle les traces
ah comme j’aime ces hallebardes qui plombent
je me défie de ce qui défit la chaîne
et puis l’ombre rage dedans
Pour Thierry dont les mots valsent à perdre haleine
Les syllabes dansent avec les mots
Sur la pointe de la langue
Dessinent des entrechats
Entre le sens et le chant
Sur la note du jour
La clé ouvre le bal
Les notes do ré mi fa sol
Hiéroglyphes des sons
Jonglent avec les lettres
Voient naître une harmonie
A peine sortie de l’ombre
Vers une autre mélodie
Jusqu’à ce qu’au crépuscule
Les couchers du soleil
Laissent le temps de l’adieu
Le ciel se fondre dans la lumière
Les mots prendre forme
S’inscrire en un poème
Sous le regard amusé
D’un jongleur de mots
Ah ça c’est gentil mais le jonglage est naturel
qui veut dire l’instabilité de l’émotion
la fragilité de l’instant
et le besoin de capter du sens qui passe
Merci Monique ça me va droit au coeur
Bonjour à l’équipage avant de reprendre ma route dès la semaine prochaine
merci à Ossiane toujours aussi chaleureuse et qui entretient bine la flamme
bonsoir Thierry, belle route…
C’est la fin du jour…le cliquetis des fourchettes …et le saule qu’on emporte…sur un plat arc en ciel…C’est une nuit de mars..le papier qu’on enlève..et la couleur déteint..un parfum caramel..C’est un saule en larmes…les ombres qui s’inquiètent…et le plat qu’on emporte…un éclat de vermeil…C’est…
fusain caramel
des occiputs ni soumises
l’encensoir tard venu
écarte entre pouce et index
l’écume du monde
hologramme synallagmatique
poésie de la rencontre
effleurement doux
des commissures des lèvres
l’oeil est à Josquin des Près
ce que la ballade est à l’amoureux
un merle chante
Le saule se remet
Il tient sa poésie
Car il l’aime la vie
Ce fut d’un juste encore
Si écroulé son tronc
Si lasses ses larmes de feuilles
Le saule se redresse
Il l’enlace son lui
D’un amour vivifiant
C’est si bon de s’aimer
qui va recueillir ses larmes
il n’a pour toute arme
que d’être touché par la grâce
et si d’aventure une garce
venait à l’apitoyer encore
il ne pourrait dire alors
ce n’était pas mes oignons
il ne pleure pas sur son sort
mais ne prend son essor
puisque las il pend et dépend
de ses affects pour ses réactions
C’était un homme de passage
Un promeneur du soir, un rêveur
Sous la charmille à l’ombre du saule
Quand la voix se fait douce
A la tombée du jour
On le voyait passer
Dans sa solitude retrouvée
Et l’atmosphère sereine du parc
Il lui avait suffit d’une passerelle
Pour qu’une toile de Monet
Surgisse dans son imaginaire
Le rêve se mettait en marche
Dans la lumière à peine éteinte
Il voyait le bassin aux nymphéas
Tout en fleurs de lotus,
Mélodies et mots tendres
Il mettait chaque soir au crépuscule
Le bonheur à portée de son cœur
Vous n’avez pas encore compris poètes errants que le bonheur est un pays de peines, ombres et joies mêlées…ne cherchez plus vous y êtes, chaque jour vous y êtes…ne courez plus vous y êtes…oui, ce n’est que ça.Le bonheur?Tout le monde descend…c’est ici et maintenant, secouez vos peines, nul seul pleureur, vous êtes des feuilles et des feuilles de vie, des arbres et des arbres qui craquent, tous seuls pleureurs et tous uniques…Vous n’avez pas encore compris poètes errants que le bonheur est un pays de peines, ombres et joies mêlées…vos joies?L’enfant qui rit, qui court, vos peines?l’enfant qui meurt en vous, en moi.Le bonheur est en soi, le combat est en soi, le défi est en soi,la douleur est en soi.L’espérance dans les autres.Elle, lui, nous, vous,les ombres et les peines les soirs de lune, les joies au bord de l’Ooooh.Qui s’émerveille?J’ai cent ans demain.Encore un souffle, encore un être vivant de peines, d’ombres et de joies.
Vue du ciel
la vie est plus belle
à l’ombre de la cité Picasso
L’ Arlequin chante ses ritournelles
La cinquième dame lève les bras au ciel
Tout en bas ce que l’ on déplore
les pervers narcissiques sont à la mode
Alfred et George se sont fâchés
iront-ils jusqu’au procès?
Vu d’en haut
le monde est plus beau
En cherchant ,on peut voir Monet
ses eaux bleues ,ses nymphéas
et sous la dernière feuille de saule
les reflets de la Vénus de Milo
Douceur des sous-bois
Quand s’estompe la lumière
L’ombre sur le sol
Rester transparent
dans l’ombre du soleil
dans la nuit, au bord de la vie
Dans la mémoire
petit à petit
les souvenirs revenus
superpositions
d’émotions et tentations.
Rester transparent
dans l’ombre du soleil
dans la nuit, au brd de la vie.
Comme des papiers peints
des affiches effilochées
laissant voir par endroits
les souvenirs anciens
si enfouis dans le temps.
Rester transparent
dans l’ombre du soleil
la nuit, au bord de la vie
Désolée, le commentaire n’apparaissait pas.
Pour rester transparent (e) s’est loupée!!!
hihi, Jo.S…
joli, Thierry, Monique, Leila, Jo.S…MERCI!
oui, cela me plait de lire que * le bonheur est un pays, de peines, d’ombres et joies mêlées,
j’aime bien cette phrase, Leila.
Robe légère
et douce aubade
La peine ombre
En dérobade
(posté sur Chaleur, clin d’œil à Ossiane)
La pénombre est un cône
dans cette demi mesure
il n’y a pas vraiment d’icône
la pénombre n’est pas pleine
il s’en dégage harmonie sereine
la pénombre est en creux
et comme ça pour tous ceux
qui guettent la grande lumière
Ma peine ombre ma vie
et dans les silences ourlés
dans mon for(t) intérieur je hurle
blindé mais pas contre tout
trop souvent encore je bute
non sur un mot mais une situation
interpellé je me jette à corps perdu
mais l’action ne peut tout faire oublier
et l’ombre rampante et subreptice
me met sur une mauvaise pente