bâtment onze
l’allée d’arlequin
l’arbre du printemps
• • • •
building eleven
harlequin lane
tree of spring
O O … jOyeuses pâques avec des eeeeeeeeeeeeeeeeee en veux-tu en vOilà ! …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
bâtment onze
l’allée d’arlequin
l’arbre du printemps
• • • •
building eleven
harlequin lane
tree of spring
O O … jOyeuses pâques avec des eeeeeeeeeeeeeeeeee en veux-tu en vOilà ! …
Je vous envoie….
*Des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee de Pâques,
*Comme au bon vieux temps !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee
Aujourd’hui ou demain le bonheur des enfants dans les jardins… petits lapins, petites poules couleur chocolat, petits oeufs de-ci de-là au milieu des fleurs et de l’herbe verte, joli souvenir d’enfance au seuil du printemps, à réitérer !!
____
Il y a toujours
Un tout petit coin de terre
pour l’arbre de vie
____
Merci Christineeeeeeeeeeeeeeee, pour les eeeeeeeeeeeeeeee en abondance, signe de bonne santé et de bonne humeur!!!
Comme un arbre
« Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J’ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
J’ai la fumée des usines
Pour prison, et mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J’ai des chansons sur mes feuilles
Qui s’envoleront sous l’œil
De vos fenêtres serviles
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
On m’arrachera des rues
Pour bâtir où j’ai vécu
Des parkings d’honneur posthume
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
Ami, fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville »
Maxime Le Forestier
J’ai franchi le seuil
Pour oublier les larmes et le deuil
J’ai franchi le seuil
Le frêne se balançant au vent
c’était le printemps des vingts ans
Dame poésie à l’accueil
Entrez les mauvais rêves n’ont qu’un temps.
Oh mince, je suis en retard d’un article
Bâtiment 11 l’arbre du printemps
Fenêtre en feuille et l’œuf au seuil !
Des eeeee sous les fleurs ,des pensées soleil à partager
Douceurs pour Ossiane
L’ombre est souvent plus belle
Arlette
le seuil c’est parfois le deuil
mais c’est aussi le passage
qui franchit l’étape
amorce la suite enfin
et avance dans la danse
Arriver au plus près
Aux limites de l’attente
Marquer une pause
N’oser s’aventurer
Vouloir franchir le seuil
Signifier un temps d’arrêt
Sentir une hésitation
Puis dans la confusion,
Et le trouble, se décider
Le temps d’une seconde, une seule
Plus de retour possible
La ligne est franchie
La décision est prise
Et c’est une libération
Plus aucune angoisse
Etait-ce de l’audace
Ou de l’inconscience
Un moment de courage
Un passage à l’action
Une force soudaine
Au seuil d’une décision
Le temps mis en suspend
Le souffle retenu
Dépasser enfin sa peur
S’insérer dans un monde de béton
Puiser aux sources profondes du sous-sol
Respirer l’air pollué de la ville
Offrir malgré tout l’élégance et la beauté
En dépit de tous ces obstacles
Parvenir à étirer mes branches
Vers un ciel parfois bleu
Donner de la couleur, de la vie, de l’espérance
Oui, c’est moi l’arbre de la ville
Déraciné loin de mes origines forestières
Avec pour mission, faire de ce paysage
Un espace vert comme disent les humains
Un monde accueillant et vivant
Témoin indispensable des saisons
Jusqu’au seuil de vos demeures inertes.
A la Lutèce
du haut de mon quatorzième
je vois des champs de blé
J’ai fait mon nid
dans une tour en béton
c’est sans souci
Comme sur une branche
le soir j’aime regarder
le soleil se coucher
La nuit s’invite
dans ma galerie des glaces
j’attends mon prince
Il est peut-être
dans cet avion qui descend
doucement sur Orly
Enigme au printemps
Minéral ou végétal,
enfermé dans la ville,
Dans ce labyrinthe blanc,
Arlequin retrouvera-t-il
Sa tendre Colombine …
OH ! May j’aime ton regard au dessus de la ville et ton attente !
Hum ! Jo.S je trouve jolie et fraîche ton l’énigme au printemps !
@Monique , je suis ravie que cela te plaise , merci pour Maxime , le tendre poète de mes jeunes printemps
@Jo.S : peut -être se sont-ils déjà trouvés…
Merci Monique!
Je crois, May, que le Prince charmant raffole des nids douillets et des couchers de soleil. Clin d’oeil!
Au bâtiment 11, sous l’arbre de Printemps, deux seuils :
un pour Arlequin et l’autre pour Colombine.
Ils ont oublié Pierrot…
Au seuil de sa nouvelle vie
On se frémit son être
Est ce bien rasionnable
N’est pas de son fou
Et puis vivre reste précieux
Cela palpite et frisonne
Vivre son seuil de vie
Comme piste de son envol
c’est joli, vos seuils de vie…
DOUCE JOURNEE pour chacun, même si la pluvine, si le froid un peu là…
coucou Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!
Il y a des seuils dont les pavés sont disjoints
et où l’on croit marcher sur des oeufs
pourtant dans ces entrées où l’esprit se joint
l’esthétique provoque parfois un effet boeuf
les vitres des cages d’escalier sont comme des larmes
et les coursives bien protégées par des avancées
fortement consolidées par des haubans
laissent passer toute la lumière
Hello Annick !
Comment vas-tu ?
La Porte des eeeeee
Nous regarde de ses grands yeux
Etonnéeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Au numéro je préfère le nom
A l’arbre solitaire, le petit bois
Pour que familier l’endroit demeure
Lieu convivial et humain
Je cherche la petite marche de pierre
La boîte aux lettres et le pot de fleurs
Belles architectures aux lignes somptueuses
D’arrondis pour adoucir les mœurs
Je pénètre en vos murs, petite fourmi
Perdue sous votre écrasante envergure
Mais curieuse de découvrir ce qui fait votre beauté
L’arbre, cet insolite en son inestimable présence
Et qui conduit le regard vers une autre recherche
Propre à chacun d’en découvrir ce qu’il attend.
c’est joli, Thierry, Monique, Christineeeeeeeeeee,
je vaiseeeeeeeeee Christineeeeeeeeeeeee, jeeeeeeeee revaisjeeeeeeeeeeeee,
après des misèreeeeeeeeeeeeeees de vie…
MAIS COMME CHACUN SAIT, *la vie n’est pas un long fleuve tranquille,
alors sur un tel parcours en autisme, *la vie n’est jamais un fleuve tranquille, juste la cueillir la belle vie de paix quand elle est, la vie!
On passe on se repasse
C’est d’un cruel des seuils
Bien avant d’être gais
Il faut oser le passage
Sans se retourner ou voir
Chacun dans son courage
Fait comme il peut se *levivre
Cet état d’être humain
Qui passe par mille états
Quand des milliards de sens
Sont bien plus près du nombre
Les émotions de vie
Sont tellement chargées
De leurs instants secondes
Où tant peut basculer
Où tant peut rebondir
A saisir la belle perche
Ou s’enfoncer son puits
La vie regarde chacun
Mais si réchauffer aide
Un simple geste humain
Qui donne de la vie
Faut pas s’en priver d’être
Je suis brouillé avec les oeufs
ils me mettent mal à l’aise
et entre jaune et blanc mon coeur balance
mais dans cette tour ivoirine
la crise n’est pas éléphantine
et ces paliers nous mettent de niveau
sans boucher le passage
il n’y a pas de barrière en somme
qui s’érige et empêche l’accès
les courbes sont belles et épurées
il ne s’agit pas de tamis et de presse purée
ces faïences murales et durables
ne connaissent point de défaillance
et il faut du style et un soupçon de design
pour couver du regard ce nid douillet
« Va, vis et deviens » dit la mère
L’enfant se mit à avancer
Dans le regard annoncé
Le courage au seuil des supplices
« Va, vis et deviens » dit la terre
Ta couleur est dans les entrailles
De l’Amour, berceau de l’exil
Ton identité.
« Va, vis et reviens » crie la mère
Des profondeurs du silence
Ton sang éthiopien et l’absence
Valsant dans le sable du désert
« Va, vis et deviens » dit la mère
Au seuil des Libertés, git la mienne
Qu’importe, qu’à cela ne tienne
Tu es l’offrande, tu es l’épreuve
L’espoir qui du sable se soulève
Va, vis, souviens-toi que je t’aime.
Ta mère.
http://youtu.be/7NqQli2MvU0
Cela me rappelle « L’Affiche Rouge » un poème d’Aragon
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant…
Mais au seuil des douleurs, les sacrifices…
http://youtu.be/dn3sPfa4tyw
elles sont magnifiques ces vidéo, Neyde, merci!
la vie, ses sacrifices, quand on aime d’amour…