l’arche des brumes
la grande obélisque
l’aiguille creuse
• • • •
ark of mists
the great obelisk
hollow needle
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’arche des brumes
la grande obélisque
l’aiguille creuse
• • • •
ark of mists
the great obelisk
hollow needle
Hasta Lueguo
Je suis là contre l’oubli, je te donne de mon temps
Parle-moi de ton pays
Des portes
De passage
Entre hier
Et Aujourd’hui.
… »et tout au fond de cette brume épaisse et transparente »….
… »noyé dans cette vapeur laiteuse »…
… »ces hautes falaises percées de trous singuliers qu’on nomme les portes »….
Des mots prélevés ici et là dans les écrits de Maupassant.
… »Et tout au fond de cette brume épaisse et transparente »…
… »noyé dans cette vapeur laiteuse »…
… »Ces hautes falaises percées de trous singuliers qu’on nomme les portes »…
Paroles trouvées ici et là dans les écrits de Maupassant
C’est une invitation
La porte est grande ouverte
Alors mon sourire rentre
Asseois toi près de moi
Et donne moi la main
Mon baiser dans ton cou
Mes yeux se ferment déjà
Tout me brûle en tout Là
Mon coeur bat
Le voyage de nous
… »Et tout au fond de cette brume épaisse et transparente »…
… »noyé dans cette vapeur laiteuse »…
… »Ces hautes falaises percées de trous singuliers qu’on nomme le Portes »…
Mots recueillis ici et là dans les écrits de Maupassant
et c’est heureux qu’il y ait ces portes, hein, G de Maupassant….sourire,
merci Monique pour ses mots cités de Maupassant.
DOUX JOUR!
Merci Ossiane de ne garder que le premier commentaire de 22h38 -;)
Annick c’est un lieu superbe, étrange aussi qui a fait couler beaucoup d’encre et attiré beaucoup de peintres , j’en ai un souvenir merveilleux pour l’avoir vu hors saison par jours de grand soleil. J’aurais peut-être aimé le voir sous la brume pour saisir cet aspect romantique et si différent de ce que j’ai pu voir.
Dérobée par la brume
La porte disparut
Noyée dans le néant
Sur une mer de fleurs
Jaillissant de ses rêves
Le peintre s’en alla
j’ai vu ce lieu, aussi, Monique,
et il dégage *quelque chose de vraiment singulier, une athmosphère!
..une atmosphère…désolée!
je t’embrasse, Bourrache…
Belle prise de vue pour un embarquement vers le rêve
Il suffit d’entrouvrir la porte et d’écarter le voile qui l’obstruait
Poussé par la brise se laisser emporter sur les eaux capricieuses de l’océan
Regarder s’éloigner les petites herbes sauvages qui bordent la falaise
Se sentir emmitouflé dans « l’atmosphère » apaisante des lieux
Lentement s’abandonner aux plaisirs de l’évasion sereine
Goûter sans vergogne aux raffinements extrêmes presque irréels
D’une échappée en milieu marin dans les odeurs d’iode et de coquillages
Faire du silence enveloppé de brume la mélodie de l’extase
Trouver dans cette nouvelle liberté les pensées les plus douces
Une jouissance réparatrice vers un horizon ouvert à l’infini
Voir s’ouvrir la porte que l’on croyait fermée à tout jamais
Petite porte dérobée sous les brouillards épais de l’amertume
Pour une escapade salutaire à la recherche d’un rêve prodigieux.
par le chas de l’aiguille
le chameau passa
vaste écriture hébraïque
en résonance
la corne de brume
porta le souvenir des allers et venues
de cette vie souveraine
Pour un petit clin d’oeil par le chas de l’aiguille à Monet : la manneporte d’Etretat
La côte d’Albâtre
Ouvre la porte d’Aval
La Manneporte
Monet disait:
« je ne puis ne pas me laisser séduire par ces ADMIRABLES FALAISES »!
et je vous lis, et je souris, merci,
fort joli ton écrit de 23H27, Monique, on se laisse emporter avec ravissement tendre…
BELLE JOURNEE!
Oui Jo.S Monet et bien d’autres en effet se sont laissés séduire par la beauté de ces falaises, tout comme Honfleur, des lieux qui donnent envie de titiller pinceaux et photos. Merci Annick bonne fin de journée à toi et à tous
___
Ombres dans la lueur du jour
Où se contemple dans le silence
L’à peine perceptible d’une beauté
Cachée, somnolente dans la brume
Franges d’herbes à son chevet
Dans l’attente d’une levée de rideau
Au matin d’un printemps timide
Cheveux défaits, ébouriffés
Au berceau de tous les rêves
Sous le baldaquin de l’océan
____
C’est joli, Monique,
pour le moment, le réel m’empêche d’envoler mon pinceau en plume,
mais je tente quand même….
Cette percée
L’aiguille
Je suis restée figée
A l’époque de mes yeux
Si impressionnantes
Ces falaises
Que les jambes secouées
D’émotions pures
ça me fait un drôle d’effet de lire son nom
Par l’huis de la porte, on ne voit qu’un visage
Imprécis, à jamais le rêve un message
Un écrit sans âge.
ça me fait un drôle d’effet de lire son nom
Des haillons qui serpentent
Au vent, les eaux décantent
Les débris sur le sable.
La vie, la vie
Étretat, mon enfance, écrit sur la falaise
Des retours qui me plaisent
Au pied des parenthèses
Ces vers que sont mes rêves
Ces rêves qui sont ma terre…d’enfant
ça me fait un drôle d’effet de lire son nom
Ce visage, ce regard, ce sourire qui se taisent
Des retours qui me plaisent
Des départs sans nom
ça me fait un drôle d’effet de lire son nom.
comme c’est joli, Leila, de jolis mots….
*ça me fait drole de lire son nom,
et je te cite,
merci.
DOUX JOUR DE PRINTEMPS A SAISIR!
Le lobe d’une oreille par le coulis de la vague
Une onde du soleil sur la nuque sa tendre
Ses mains dansent les airs, légères
Il fait beau, il fait tendre, la vie
Allégé le corps s’envole ses ailes
Il plane pense et lache prise
C’est bon d’être dans son corps
De le sentir ressentir vivant dans ses moments
La vie passe par la porte d’essence sa jolie
L’aiguille travaille l’étoffe un précieux tissu de vie
Et si falaise il y a
Ô hisse la saucisse
Et revoilà en haut
Le ciel à la portée
Del’oeil ouvert ravi
Port de l’angoisse
porté par une folle espérance
porte condamnée pour défaut d’errance
quelque chose ne tourne pas rond
il faudrait huiler ses gonds
et voir au delà du seuil
ce que nous réserve l’accueil
la porte n’est jamais verrouillée
il faut savoir pousser le penne
la porte n’est pas faite pour rester fermée
et quelque que soit l’ampleur de notre peine
c’est dans les souvenirs enfouis
ceux qu’on ne peut dépasser
que jamais la porte ne se refermera
à grands coups de battant
les ouvrants réveillent les dormants
la vie est une telle succession
de ces faux obstacles
qu’il faut se donner
les moyens de pousser
parfois il faut s’arc-bouter
mais on s’empresse aussi
d’en refermer derrière soi
il faut ouvrir les portes
bien plus encore celles non fermées
le temps est si précieux
sans pertes de temps
à quand de où les retrouvailles?
Ce texte, cette musique, c’est juste magnifique.
http://www.deezer.com/fr/music/playlist/67811812
portes fermées
horizons pas dégagés
paysage pas étagé
on est dans l’unidimensionnel
dans l’uni gris de gris
bien sur émotionnel
et il y a la serrure
presque sans ferrure
qui ménage encore l’espoir
avant de retomber dans le noir
et les rais minces qui se rincent
plus rien ne grince
et puis ça coince
le passage n’est pas fait
le flou blasant comporte des risques
il n’y a pas que les comportes de goémon
mais aussi le chasse marée que l’égo aimons
et tandis que rapetisse la plage à la marée montante
et que se rapetasse dans les moindres crevasses
l’oeuvre au noir qui broie sans histoire la couleur
nous imaginons les anguilles venues des Sargasses
ondoyer de leur dos argenté
mais la mer est là déjà
qui force à se retirer
Porte à porte qui se pique d’originalité
et de fil en aiguille un lien qui se noue
en hébreu frère veut dire recoudre
comme si les liens jamais
ne se défaisaient complétement
et dans les grands éclats fracassés
qui viennent mordre les jambes
et saper le moral et la cohésion
il y a la logique des blocs et ces rocs
agrégés qui n’en démordent pas
ils voudraient rester ainsi
mais on les force à reculer
pourtant il y a toujours une ligne de côte
savamment tricotée de fractales étirées
mais dans ce tournoiement
les chas ne sont pas insignifiants
qui porte jusqu’au lointain
et c’est sans mépris souverain
que s’accomplit le travail souterrain
à portée de main
entre dès et aiguille
apporté par la marée
qui de cendre et de boue
l’aporie qui emporte le tout
pourtant dans ce tourbillon
qui chasse les certitudes
une ombre vient planer
pesante et angoissante
l’issue n’est pas donnée
il y a plus que la lumière rasante
il y a la vie qui veut continuer
il y a les drames étiquetés
et puis la trame qui s’effiloche
le tissu urbain qui bouloche
des brins trop libres
qui rien n’y plus personne
ne retient
et cette image en boucle
qui revient
désolé, encore commotionné !
Une cohorte qu’on exhorte
sortir du jardin des portes
la vison au loin se reporte
Qu’on l’aborde au galo P
Qu’on y aille crescend O
Des coulisses, passage R
Tiers État ou Cape T
Porte d’ans très serré E
L’est au terme des chose S
Bon…c’est tiré par les cheveux mais je lui ai tordu le cou à cet acrostiche qui me donnait du fil à détordre.
Coucou!!!Y a personne?Capitaine!Moussaillons!
P orte mon ciel de vie
O uvre ta bien belle âme
R éallume la flamme
Là
T endrement tu sais faire
E t douce porte serre moi
Là
pour le sourire Leila, des passagers du canot…
coucou Leila, journée remplie de bas, de hauts, remplie de trop,
ce soir je suis Là…
TENDREMENT!
Porte du caP
Océan sans mélO
Rhum de la meR
Tasse mateloT
Etre tas, s’affale aisE
P O R T E
O C E A N
R E C I F
T A I R E
E N F E R
Pas très bien aligné mais magique quand même, ce carré !
dire que la terre
dire la terre
du haut des falaises
face contre les temps
effets de mer
au grand mystère